INSTITUT CHARLES PEGUY Economie politique Thierry Philippe -> [email protected], Remarques Cours reprenant les (excellentes) notes d’un élève de I { IX 2011-2012 1 I. Introduction Sédentarisation (41) Evolution logique -> échange, production, stock,… Besoin d’ouvriers Les gens qui ont des capitaux font travailler d’autres gens. Les conditions climatiques d’une zone par rapport { une autre explique les différences de consommation. - Guerre - Création de monnaie -> 700 av. J-C Il faut trouver une norme pour les échanges d’où l’apparition de la monnaie - Circuit économique Production -> argent -> production L’argent ne servait qu’a produire Conséquences : Division des classes sociales, la classe des commerçant à émergé. On arrive à pouvoir se défendre grâce à sa culture. Plus on était riche, plus on savait se défendre. Les pays riches se payaient des mercenaires. Les savants de l’époque sont devenus les conseillers des princes pour qu’ils deviennent riches, ces savants sont appelés économistes. Economie politique (12) L’économie politique nait { la renaissance, les précurseurs sont Platon, Aristote… L’influence de la Religion dans l’économie : - Juive : accumulation des biens n’est pas un pêché - Chrétienne : être riche est un pêché, il faut partager Pour plus d’infos WIKIPEDIA… Le mercantilisme (XVI-XVII) (14) Le mercantilisme est l’un des grands courant moderne. Notion : plus j’accumule de l’argent dans mes caves, plus je suis riche. Les physiocrates (fin XVIII) (15) S’oppose au mercantilisme. C’est la terre qui est source de richesse. Création de premier tableau économique, les ressources églent les dépenses. L’école classique (fin XVIII-XIX) (16) Synonyme de libéralisme -> l’état ne s’occupe de rien Les classiques : - Jean-Baptiste Say (1767-1832) : Il instaure la « loi des débouchés », c’est-à-dire qu’il faut aider les producteurs { produire. Cette loi n’est pas viable à long terme, car la production va être en surplus, ce qui va amener une crise. - Adam Smith (1723-1790) : « Le main invisible », est un comportement individuel qui va être bon pour le marché. Instauration de l’offre et de la demande, ce qui va réguler le marché. Ce principe est automatique et ne comprend aucun risque à leur époque, mais à la notre ce principe contient un risque - David Ricardo (1772-1823): Il amène le principe de commerce international avec l’avantage absolu et comparatif. Cela va générer une production international.Il fait aussi une théorie de la monnaie -> l’étalon OR. Il faut réguler la masse monétaire pour réduire l’inflation, donc la masse monétaire. 1 Reprend le numéro de la dia qui est à disposition sur internet. 2 - Thomas Malthus (1766-1834) Il a fait le lien entre la richesse et la démographie, en contrôlant la démographie on peut éviter des crises. La démographie est un gros problème actuel, car les ressources ne seront pas suffisantes pour tout ce monde { partir d’un moment. Les évangélistes (1820) (21) Les évangélistes viennent d’Angleterre, leur pensée est que si ont est pauvre c’est pour une bonne raison, c’est un pêché et il doit y réfléchir. Les socialistes (1820) (22) Ils disent que le marché ne fonctionne pas, il y a beaucoup de haut et de bas. Il faut faire la planification de la production. Il y a une intervention de l’état, coopérative, critique de la technologie (Ex ; automatisation { diminué le nombre d’employer), collectivisation. Karl Marx (1818-1883) (23) Le capitalisme s’autodétruit par définition. Critique de Marx par rapport au capitalisme : il y a du surprofit en sous payant les travailleurs. Si le facteur travail était payé comme les patrons cela irait beaucoup mieux. Mais pour les capitalistes il faut réduire le nombre d’employés afin que le surprofit diminue -> autodestruction du capitalisme. En parlant de façon macroéconomique, il est mal de retirer des travailleurs à un endroit tout en gardant le même travail. Supprimer les classes afin de permettre la réalisation de l’individu. Ecole historique (1840-1880) Pour cette école les lois économiques ne sont pas universelles. Ecole néoclassiques (1870-1929) Début du marginalismes, mon comportement ne sera pas le même { l’achat de mon 1 er GSM qu’{ l’achat du 201e GSM. Il faut maximiser l’utilité. John Keynes (1883-1986) Est le conseillé de Roosvelt, pour lui il faut générer de la demande -> « Théorie de la demande ». Il faut injecter de l’argent dans l’économie en faisant de grands travaux. C’est la demande qui génère l’offre et l’état doit intervenir pour réguler le marché. Keynes est un interventionniste. L’institutionnalisme (1980) John Kenneth Galbraith Filière inversée : les entreprises créent la demande (pub, marketing). Technocratie: Les entreprises étaient gérées par ceux qui détenaient leur capital avec une vision à long terme « en bon père de famille ». Aujourd’hui ce sont les technocrates qui gèrent avec un objectif de profit maximum immédiat. L’art d’ignorer les pauvres (27) John Kenneth Galbraith Grand paradoxe de la politique et de l’économie. Ex : Grèce Les monétaristes : Milton Friedman (1912-1976) Friedman est un ultra libéraliste, il revient sur la notion de Ricardo. BCE : réguler la masse monétaire. L’Europe est basée sur les théories monétaristes de Friedman. Critique de Keynes -> ce qu’on fait pour intervenir à court terme(en augmentant le déficit de l’Etat) , on va le payer à long terme car tôt ou tard il faudra payer. Conseiller du FMI, banque monétaire, aide du président… 3 II. Mesure de l’activité économique Evolution des index, indices Comptabilité nationale = une mesure de l’activité économique sous forme d’agrégats et sous l’angle des dépenses des revenus et de la productions. Sur internet comptes nationaux… Les agrégats calculent les volumes qui fluent entre les agents économiques. La comptabilité nationale : mesure le PIB (Produit Intérieur Brut), on a PIB = PN + CN + RN PN = Produit National CN = Consommation Nationale RN = Revenu National III. Les Agents économiques et le circuit économique a) Schéma : ETAT Taxes Marchandies RESTE DU MONDE ENTRPRISES Dividende Marchandises Marchandises, services MENAGES Salaires b) Acteurs : Les différents secteurs qui interviennent dans la comptabilité nationale : - Ménages Administrations publiques Entreprises non financières Banques Assurances Administration non publique (ex ; belgacom, poste) Reste du monde c) Valeur ajoutée 1. 2. La valeur a ajouter représente la production d’une entreprise, déduction faite des achats intermédiaires. La valeur ajoutée représente aussi la richesse produite par une entreprise. 4 Exemple : Une entreprise CA : 100 000 Achats : 30 000 Salaire : 20 000 Impôts : 5000 VA = 100 000 – 30 000 = 70 000 VA = 45 000 + 5000 + 20 000 = 70 000 BENEFICE 45 000 3. 4. 5. PIB = ∑VA -> est la somme des valeurs ajoutées dans entreprises PIB = Production Intérieure PNB = Production Intérieure + Exportation – Importation On distingue la balance commerciale (= exportation – importation) et la balance des paiements ( = entrées financières – sorties financières). d) Compte de résultat d’une entreprise (+) Chiffre d’Affaire (-) Achat Marchandise (+/-) Variation de Stock = Marge Brute d’exploitation (-) Services & Biens divers (-) Rémunération (-) Amortissements = Résultat d’exportation (+) Produits financiers (-) Charges financières (+) Produits exceptionnels (-) Charges exceptionnelles = Résultat de l’exercice avant impôts (-) Impôts = Résultat de l’exercice avant impôts (+/-) Résultats reportés des exercices précédents = Résultat à affecter (-) affectation du résultat (-) Dividendes (-) Tantièmes (-)Report a l’exercice =0 5 IV. Les mécanismes de base de l’activité économique 1 - La loi de l’offre et de la demande - L’offre rencontre la demande { 1 point d’équilibre. P O D X x X’ Q Surproduction 2 - Optimum du producteur en concurrence parfaite: a) Le producteur n’a pas d’influence sur le prix Conditions : - Atomicité des acteurs Entrée libre sur le marché Homogénéité du marché (Pompe à essence) Transparence du marché Mobilité des facteurs ( une entrée interdite par rapport a une législation, ici c’est simplement on peut y entrer et y sortir comme on veut de se marche) Ces 5 éléments font que l’on est dans une concurrence parfaire, ce qui est le pire pour une entreprise donc font tous pour sortir de se type de marche. Elles vont mettre des brevets, mettre de la pub… Tant qu’il y a un bénéfice les entreprises vont rentrer sur le marché. En concurrence parfaite les entreprises ne font pas assez de bénéfice. Point de vu des consommateurs c’est l’idéal car il paye le pris de l’équilibre ce qui est le moins cher. b) Equilibre à court terme et à long terme - A court terme seul le facteur travail peut être modifié rapidement. A long terme l’entreprise peut améliorer sa productivité et investir 6 c) La loi des rendements décroissants Q En concurrence parfaite, à court terme, lorsque l’un des facteurs de production est fixe, le rendement du deuxième facteur finit par décroître. Facteur variable d) Production marginale - Définition : la production marginale représente la production de la dernière unité de facteur. Facteur capital Facteur travail Production totale 2 2 2 2 2 2 2 1 2 3 4 5 6 7 10 26 45 64 75 84 91 Production moyenne 10 13 15 16 15 14 13 Production marginale 10 16 19 19 11 9 7 Production moyenne : production total / facteur travail Production marginale : différence de la production totale par rapport au facteur travail. (Voir tableau ci joint) - Optimum du producteur à court terme en concurrence parfaite : Cm=Rm=Px Cm = coût marginal Rm = recette marginale Px = prix de vente L’entreprise n’a pas d’influence sur son prix de vente. P Cm CM total Q 7 Ps il y a un beau graphique sur Le cm coupe le CM à son minimum wikipedia…. 3 - La théorie du consommateur en concurrence parfaite a) Théorie classique : L’utilité marginale d’un produit est décroissante. b) Théorie Keynésienne : La consommation dépend d’un niveau de revenu, « propension à consommer » c) Théorie de Dusenberry : La consommation dépend des habitudes et effet d’imitation. d) Théorie de Modigliani : La consommation est fonction d’une vue { long terme du consommateur. e) Lois de Engel : – produits de 1ère nécessité – produits de luxe – produits medium (habillements, logements) Q Y f) Elasticité d’un bien par rapport { un prix : Définition : variation relative de la demande d’un produit par rapport { la variation relative de son prix. Formule : ΔQ Q ΔP P L’élasticité représente la pente de lacourbe de demande qui négtive négative. - L’élasticité est négative Si P augmente et si Q diminue - Elasticité en valeur absolue > 1 E (valeur absolue) > 1 La variation de la demande du bien sera plus importante que la variation de son prix. Si l’augmentation de prix de p1 { p2 est de 10%, la diminution de la demande de Q1 à Q2 sera de 30% -30% 8 - Elasticité en valeur absolue < 1 E (valeur absolue) < 1 Si l’augmentation de prix de p1 à p2 est de 30%, la diminution de la demande de Q1 à Q2 est de 10% -10% - Elasticité Unitaire E (valeur absolue) = 1 La variation de la demande est équivalente en valeur absolue à la variation du prix - Elasticité Nulle E= 0 La demande ne varie pas en fonction de la variation du prix. - Elasticité Infinie E=∞ La variation de la demande est infinie par rapport a la variation du prix. g) Elasticité d’un bien par rapport a la variation relative du prix d’un autre Formule : ΔQx 9 Qx ΔPy Py G1 bien complémentaires l’élasticité est négative Ex : prix essence et demande de voiture G2 bien de substitution l’élasticité est positive Ex : Prix essence et demande de train. h) Elasticité d’un bien par rapport au revenu Formule: ΔQ Q ΔY Y E < 1 Pour les biens de 1ère Nécessités (alimentaires) E =1 Pour les biens mediums (vêtements) E >1 Pour les biens de luxes (loisirs, luxe) i) P Elasticité et Impôts D P O O D P2 P1 P3 P2 P1 P3 A Q B Q P1 = prix d’équilibre sans impôts P2 = Prix avec impôts La part supporte par le producteur augmente lorsque l’élasticité du bien augmente. j) Elasticité et autres variations On bouge sur une Coubre d ‘élasticité que lorsqu’il y a une variation de prix. 10 Lorsqu’un autre facteur qu’une variation de prix d’un bien apparaît c’est la courbe qui se déplace. Economie d’échelle productivité augmente 11 VI. Le financement de l’Economie 1. La Monnaie Rôle et forme - Etalon de valeur Intermédiaire dans les échanges Reserve de valeur Forme La masse monétaire est organisée en agrégats. M1 = billets + dépôts en banque = 4483 milliards d’euro M2 = M1 + dépôts cours terme = 8214 milliards d’euro M3 = M2 + pensions et placements (sicav société d’investissement a capital variable) = 30 000euors par européen M4 = M3 + bon du trésor Création de Monnaie - Planche à billet Octroi de crédit par la banque centrale et les banques de crédit. BANQUE DE CREDIT ACTIF Actif Crédit PASSIF Capital Placement Plus les banques ont de capital plus les crédits sont sécurisés. La qualité des actifs est importante, dettes grecques par ex sont des capitaux à hauts risques. Les intérêts sont des revenus pour la banque. Rôle de la banque centrale c’est de regarder tous les jours la masse monétaire (M1, M2, M3, M4). Pour le moment le problème c’est que la banque centrale ne peut pas prêter à un Etat. La banque centrale se veut d’être indépendante. Principalement la monnaie s’octroi par crédit. BCE et instruments de politique économique 1)Masse monétaire et activité économique : - Trop de mase Inflation D > O - Trop peu de masse Déflation D < O 2)Instrument : - Dévaluation Réévaluation La BCE ne peut pas agir, c’est une décision politique. - Encadrement du crédit, la BCE adapte les taux - Intervention sur les marchés Les marchés - A chaque outil où produit financier correspond un marché + marché des matières premières. Obligation = un titre d’emprunt { un taux fixe 12 Ex : 100€ { 4% en 5ans 2.Les systèmes monétaires Européens BCE = Banque centrale européenne Rôle = Maîtriser l’inflation et donc maîtriser les taux et la masse monétaire Banque nationale = Conseiller de l’état Trésor publique = Finance de l’état 3.Le change « A quoi sert le change?» - Pour le commerce - Pour Spéculer - Pour Epargner - Pour Investir - Transfert émigration a) Historique 1955 Accord de Bretton Woods accord de taux de change fixe CRISE monétaire Dévaluation EURO b) Théorie de l’intérêt des échanges internationaux RICARDO Le commerce international permet d’optimaliser la productivité. VII Situation Economique Contemporaine 1 - Historique de la crise contemporaine a) Chocs pétroliers (en 70) : On subi l’augmentation du prix du pétrole ce qui entraine une hausse des prix et une récession = STAGFLATION Stagflation hausse des prix alors qu’on est en récession. A la fois une inflation et une récession. b) Fin du Fordisme : Fordisme = production de masse avec des salaires permettant la hausse de la consommation. C’est la société de consommation qui se met en route mais aujourd’hui cette société de consommation est calée parce que l’on { la mondialisation. c) Mondialisation : La mondialisation est l’une des causes de la crise économique. La production se fit l{ où la rentabilité est maximale même si la consommation dépend d’une autre zone économique, c’est ce qui s’appelle se couper la branche sur laquelle on est assis… d) La fin de l’état providence : Aujourd’hui on arrive a une crise c.{.d. qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’état. L’état providence est en crise, il n’a plus de sous. 13 e) La crise Financière : La crise des années 70 on l’a subit toujours car tout coûte cher maintenant. 2 - Les Cycles Economiques Cycle long 40 ans Cycle court 7 ans - Cycle long = Cycle structurel Cycle Court = Cycle conjoncturel Les cycles ont été mis en évidence par Kondratieff. Il remarque que chaque fin de cycle amène à de nouvelles inventions (moyens de transport, énergie, technologie). On ne peut pas prévoir l’avenir des cycles 3 - Conséquences d’une crise - Inflation (= hausse des prix) o par la demande (D>O augmentation P) o par les coûts (augmentation P D diminue) L’état est très intéresse par l’inflation car l’argent vaut de moins en moins donc les dettes de l’Etat vont valoir de moins en moins et les taxes vont augmenter automatiquement donc apporter de l’argent a l’état. Dans quelques mois on ne peut que s’attendre a une inflation, ce qui permettra aux états de se rend flouer. - Récession Diminution de la demande diminution de l’offre (PIB diminue + 2 mois) - Stagflation Augmentation des prix avec diminution de la demande (C’est le pire car l’argent vaut de moins en moins mais les prix augmentent) - Déficit des états (Quasi Faillite) L’état est aussi une victime des crises économiques. On estime que aujourd’hui pour arriver { l’équilibre budgétaire va ponctionner 1000€ par habitant, pour que l’état se renfloue. Donc on sera plus pauvre de 1000€. - Chômage L’Etat n’est pas bien et les entreprises non plus donc on a du chômage structurel (15-20 millions de chômeurs en Europe). - Cohésion sociale Elle va découler de la crise de l’état et de l’état providence, l’état n’a plus les moyens de s’occuper des gens les plus démunis et de jouer son rôle de régulateur. Si il n’y a plus de cohésion sociale il n’y a plus d’économie et peut donc engendrer violence et etc.… 14 VIII Mondialisation 1 - Coopérations internationales - a) Coopérations internationales ONU = organisation des nations unies politique Organismes qui dépendent des nations unies mais se développent dans différentes matières : o FAO = s’occupe d’agriculture o CNUCED = Développement o UNESCO = s’occupe de la culture - OCDE = reprend les pays les plus développés (Japon, USA, Europe) - OMC = Organisation mondiale du commerce. Règles les échanges internationaux et les litiges entres différents pays. Le dernier pays membre est la Russie. - G20 (Organisation informelles) = les 20 pays les plus importants du monde. Les pays de bases aves les nouveaux pays en voie de développement. - FORUM DE DAVOS = un peu comme le G20. Davos est une ville en Suisse et chaque année les milliardaires et les hommes politiques se réunissent et discutent des problèmes dans le monde et de l’économie. - CONFERENCE DE PORTO ALEGREE (Brésil) = ce sont les antis forum de Davos. Ce sont les alter mondialistes. - b) Unions économiques UE ALENA (Amérique du Nord) MERCOSUD (Amérique du Sud) ASEAN (Asie) APEC (Caraïbe et Pacifique) ! Nouveau (inter pacifique) les états unis veulent créé un alliance avec tout ce qui est sud est de l’Asie, Japon, Australie pour éviter toutes les barrières douanières. Unions Economiques = Leur principal objectif est la suppression des barrières douanières pour favoriser les échanges économiques. * On doit arriver à trouver des consensus intra et inter continent parce que le G20 n’arrive pas { se mettre toujours d’accord. Par exemple un grand débat concerne la sous évaluation de la monnaie chinoise qui est pénalisante pour les EU ou les USA. En créant ces unions économiques on essaye de trouver des compromis. 2 - Les flux internationaux a) Investissements directs à l’étranger 1990 209 milliards de $ 2000 1118 milliards de $ /an b) Volume des actions dans le monde En 2000 : - $ 50 trillions = valeur des actions et obligations dans le monde - $ 37 Trillions en actions dont 40% aux USA et 20% en Europe c) Aide aux pays en voie de développement 1992 $ 60 milliards 2000 $ 53 milliards = 0,22% des PIB des pays donateurs alors que l’objectif est de 0,7% 15 * Taxe Tobin : c’est une taxe sur les spéculations des gens d) Dettes des pays en voie de développement 1990 121 milliards de $ 1998 150 milliards de $ $ 4,4 milliards ont été remboursées en 1998 e) Imports – Exports 1985 1,9 trillion de $ 2000 6,3 trillion de $ 33% part des pays en développement CONCLUSION : On montre que la mondialisation profite aux grandes entreprises et qu’un pays isolé n’a plus rien a dire et ne peut plus agir tout seul. Aujourd’hui on dit que les pays doivent se désendetter (déficit publique), l’argent devient donc cher et toute aide d’un pays « riche » à un pays « pauvre » doit atteindre son but: réduire la pauvreté. Les pays riches ne peuvent plus se permettre le moindre gaspillage dans l’aide au développement même si une grande partie de ce gaspillage qui permet de corrompre les dirigeants locaux retourne en définitive dans la poche des corrupteurs du Nord. Idem quand on va aide des pays, on va donner 5,6 milliards mais faut faire attention que cela arrive bien dans les pays et non dans la poche du prédisent. Souvent les donations d’argent se font en contrepartie de fournitures achetées dans l pays donateur. IX Les analyses du sous-développement Comment expliquer le sous-développement ? Plusieurs analyses divergentes existent, qui s'efforce de fournir une explication plausible : on trouve: -- l'analyse libérale - L'analyse du sous développement en terme de retard. -- l'analyse qualifiée de « moderniste ». -- l'analyse marxiste en terme de dépendance et de domination. 1 - L'analyse libérale du sous-développement. a -- les facteurs spécifiques. Le premier facteur consiste à expliquer l'absence ou l'insuffisance de développement par des raisons climatiques, religieuses, culturelles, etc.... On a vu ainsi apparaître toute une littérature sur l'absence de mentalité d'entreprise, sur le poids des traditions ou même encore sur le caractère conservateur de telle ou telle religion dans les pays sous-développés -- on a même placé les pauvres vaches sacrées de l'Inde sur le banc des accusés du blocage du progrès (en même temps que la circulation automobile !). Il est évident que de telles explications n'expliquent rien : les mentalités où les comportements religieux sont autant le fruit des circonstances économiques que l'inverse. Quant à l'esprit d'entreprise, il ne naitt que lorsque les conditions le permettent : à quoi bon entreprendre quand rien ne peut réussir ? Jacques Austruy a montré de façon convaincante (dans « le scandale du développement ») tout comme John K. Galbraith (dans « théorie de la pauvreté de masse ») que lorsque les tentatives de changement sont à peu près condamnées à échouer, l'attitude la plus rationnelle consiste à ne rien faire. En clair, expliquer l'absence de développement par tel ou tel facteur sociologique, c'est en fait expliquer l'absence de développement...... par l'absence de développement, dans la mesure où les facteurs sociologiques en question sont souvent le fruit de l'absence de développement ! ! . b-- La thèse de Rostow. L'économiste américain Rostow a soutenu la thèse que tout pays passe par 5 stades successifs au cours de sa vie économique : Première étape : la société traditionnelle. 16 « Travail et terre ». La société traditionnelle se caractérise par la prédominance de l'activité agricole et une très faible productivité. Deuxième étape : le pré-décollage. Cette phase se caractérise par l'apparition d'entrepreneurs capables d'innover. Troisième étape : le décollage. Le décollage se caractérise par une augmentation du taux d'investissement qui passe de 5 à 10 % du PNB. D'après Rostow, cela aurait été le cas de la France de 1830 à 1870 et du Japon de 1885 à 1905. Quatrième étape : le passage à la maturité. Il se caractérise par une nouvelle augmentation du taux d'investissement qui passe de 10 % à 20 % du PNB ainsi que par l'apparition de nouveaux secteurs économiques. Cinquième étape : la société de consommation de masse. Elle se caractérise par une grande diversification de la production et un ralentissement de la croissance. Cette thèse a été très critiquée pour différentes raisons : - Tout d'abord, la thèse de Rostow se repose sur une vision linéaire de l'histoire qui est assez contestable : les bons sont les Américains (modèle de société de consommation de masse à atteindre) qui montrent la voie. Les États-Unis préfigurent donc ce que seront, tôt ou tard, l'ensemble des pays du monde. Pour certains, la théorie de Rostow serait, dans le domaine du développement, l'équivalent de ce que soutenait Frédéric Taylor dans le domaine de l'organisation du travail : pour chaque problème, il existe une « one best way » c'est-à-dire une seule et bonne solution. - Ensuite, pour Rostow , l'histoire se déroule de façon implacable. On ne brûle pas les étapes, dit Rostow. Chaque pays doit passer par un certain nombre de stades un peu comme un homme avant d'être adulte. Or ce n'est pas ainsi que les choses se passent : les structures sociales, pas plus que l'environnement économique des pays que l'on appelle aujourd'hui sous-développés, ne sont analogues à celles des pays européens du XVIIe siècle. Ces pays ne sont pas simplement en retard, ils sont différents. Lorsque notre pays était -- pour reprendre le vocabulaire de Rostow "au stade de la transition", il n'existait pas de marché mondial, ni de division internationale du travail au sein de laquelle nous aurions produit des matières premières pour d'autres pays. Nous n'avions pas affaire à des ennemis potentiels dotés d'armes atomiques ou de chasseurs-bombardiers, nous n'avions pas de colonisateurs ayant marqué nos pays de leurs empreintes. Pour résumer, l'Inde des années 2000 n'est pas analogue à la France de 1750 ! Enfin, la plupart des spécialistes du développement montrent que les conditions économiques d'un « démarrage » sont aujourd'hui bien plus difficiles à réunir qu'au siècle dernier, et le deviennent davantage au fur et à mesure que les pays développés avancés modèlent le marché mondial -- il n'est en effet plus question aujourd'hui de produire du fer dans des forges plus ou moins artisanales comme il en existait le long de bien des cours d'eau en France au XVIIIe siècle. Comme on le voit, l'analyse libérale incite à la prudence puisque la seule attitude rationnelle est d'attendre que le pays parcourt les étapes de la croissance économique. L'analyse libérale fait confiance à dynamique du marché de la concurrence pour provoquer les changements nécessaires dans les pays concernés, et ces changements, estime-t-elle, finiront tôt ou tard par se produire. Le sous-développement se résorbera de lui-même ! 2 - l'analyse moderniste. Cette analyse est née des insuffisances de l'analyse précédente et du refus de certains de se situer dans l'un des deux courants idéologiques qui, aujourd'hui, inspirent la plupart des analyses, à savoir le courant libéral et le courant marxiste. L'idée de base de cette analyse consiste à dire qu'une économie sous-développée n'est pas seulement une économie moins développée mais qu'il s'agit d'une économie dont la structure est différente. Par conséquent, pour analyser le sous-développement, il convient de mettre en évidence les éléments de cette structure caractéristique. Pour les tenants de cette thèse la 17 spécificité des structures des pays en voie de développement tient dans le dualisme, l'excentration, et la domination. a-- Le dualisme Ce qui frappe, dans une économie sous-développée, c'est la juxtaposition du moderne le plus moderne et du traditionnel le plus traditionnel. L'eau courante n'existe pas dans tous les villages mais les téléphones portables marchent bien. Tout se passe comme si deux mondes se juxtaposaient : l'un marqué par la modernité, l'autre par la tradition. Ces deux mondes ne sont pas complètement étrangers l'un à l'autre : les femmes de ménage qui entretiennent les appartements climatisés ou les bureaux de l'administration vivent dans les habitations traditionnelles. Mais ces deux mondes n'entretiennent que très peu de relations. Entre les cadres de la haute administration, complètement intégrés au mode de vie occidentale, et le reste de la population, en général attachée à un mode de vie rural, le divorce est complet. Ce phénomène est qualifié de « dualisme ». Le dualisme a des conséquences très importantes dans la mesure où il entraîne la nonintégration économique. Dans une économie développée, le secteur productif est généralement composé de plusieurs branches (par exemple, l'agriculture, l'industrie, les services) qui entretiennent d'étroits rapports commerciaux - chacune fournit aux autres les produits ou les services nécessaires à sa propre production. Dans les pays en voie de développement, au contraire, chaque branche a tendance à acheter à l'étranger ses consommations intermédiaires, faute de trouver dans le pays même ce dont elle a besoin. De plus, dans une économie sousdéveloppée, lorsqu'une branche connaît un mouvement de croissance, elle ne le transmet pas aux autres branches, mais à ses fournisseurs étrangers ! Pour les tenants de la thèse « moderniste », c'est le dualisme qui provoque ce phénomène. b-- l'excentration. Ce terme recouvre une réalité très simple : dans un pays en voie de développement, la production nationale n'est généralement pas destinée à satisfaire les besoins du pays lui-même, mais est destiné à être exportée sur le marché mondial. Il s'agit là d'une conséquence historique de la colonisation dans la mesure où, le plus souvent, le rôle des colonies était de fournir les matières premières dont la métropole avait besoin. C'est ainsi que se sont constitués les grands secteurs d'exportation, soit de produits agricoles, soit de produits minéraux. Certes, en théorie, cette spécialisation n'est pas forcément nuisible : le pouvoir d'achat procuré par ces exportations peut servir à acheter ce que le pays ne produit pas par lui-même et dont il peut avoir besoin. Mais, dans la pratique, il n'en est pas ainsi, et cela pour trois raisons : . Première raison : la production est imposée. En général, les pays sous-développés n'ont guère le choix. Par exemple, la Zambie n'est pas libre de produire ou de ne pas produire du cuivre. Ce dernier représente plus de 60 % de ses ressources d'exportation - le pays est donc contraint d'essayer d'en vendre le plus possible. Or, la concurrence entre les fournisseurs pousse certains pays, pour survivre, à continuer à produire à prix bas ce qui accentue la pression à la baisse sur les salaires. L'excentration a donc provoqué une exploitation de la main-d'oeuvre locale et un appauvrissement croissant. Deuxième raison : l'excentration accentue la dépendance. Beaucoup de pays en voie de développement sont confinés dans des mono-productions destinées au marché mondial. Du même coup, ils sont très dépendants des fluctuations de prix ou de débouchés sur le marché mondial. Par exemple, en Afrique, seule la côte est dotée d'infrastructures dignes de ce nom et les voies de communication à l'intérieur du continent n'existent que lorsqu'elles se révèlent nécessaires pour évacuer telle ou telle ressource destinée au marché mondial. L'excentration modèle ainsi toute la structure économique du pays : production, salaires, prix, infrastructures. Troisième raison : la domination. Il s'agit tout d'abord d'une domination économique. En effet, la plupart des firmes du secteur moderne, qui fournissent la quasi-totalité des recettes fiscales et des ressources en devises, sont des filiales de firmes étrangères. Les investissements dépendent donc de la stratégie internationale de ces firmes. 18 La domination est ensuite technologique : la plupart des brevets, des techniques, des secrets de fabrication, des techniques de gestion sont importés de pays étrangers. La domination est enfin culturelle : dans la plupart des pays en voie de développement, les nouvelles internationales, les bandes dessinées, les films et même les concerts ou manifestations culturelles proviennent d'occident. 3 - L’'analyse marxiste. Dans ses grandes lignes, l'analyse marxiste ne désavoue pas l'analyse moderniste. Elle s'efforce cependant d'aller plus loin et de montrer que les trois caractéristiques structurelles mises en évidence par l'analyse moderniste ne sont pas indépendantes l'une de l'autre. Pour les tenants de l'analyse marxiste, le sous-développement doit être analysé d'une part comme un phénomène de dépendance des pays en voie de développement vis-à-vis des pays développés et d'autre part comme un phénomène historiquement daté qui a pris naissance avec le colonialisme. L'analyse marxiste met l'accent sur un certain nombre d'éléments : a -- l'inégalité des termes de l'échange : L'analyse marxiste estime que le dualisme n'est qu'une apparence et que, en réalité, le secteur qualifié de "moderne" repose sur le secteur qualifié de « traditionnel ». Il s'agit de ce que l'on appelle « l'inégalité des termes de l'échange ». Les pays sous-développés sont de plus en plus intégrés au marché mondial. Ils y jouent un rôle essentiel en raison du bas prix de la main-d'oeuvre. La main-d'oeuvre locale et payer à la limite de la subsistance et, du même coup, le surplus que pourrait faire naître le travail de la main-d'oeuvre locale est ristourné, pour une part aux propriétaires du capital sous forme de profits plus élevés et pour une autre part aux consommateurs des pays développés sous forme de bas prix de vente. En clair, les travailleurs des pays en voie de développement sont incapables, avec leurs salaires de misère, d'acheter plus que le strict minimum vital et ne fournissent ainsi donc aucun débouché intéressant pour une industrie locale. Pour l'analyse marxiste, les bas salaires sont donc une forme de pillage international dans la mesure où le surplus est transféré à d'autres qu'à ceux qui produisent et dans la mesure où cela provoque un blocage à toute forme d'autodéveloppement. - Sur la question de la raison d'être de ces bas salaires, l'analyse marxiste diffère profondément de l'analyse moderniste. Pour les marxistes, le chômage massif est la principale explication aux bas salaires -- mais pourquoi ce chômage massif ? Parce que, répond l'analyse marxiste, le capitalisme a détruit les structures traditionnelles du pays. Par exemple, l'artisanat traditionnel a été laminé par la concurrence de la production capitaliste. Devant cette misère croissante, cette surexploitation éhontée, comment se fait-il que la révolte ne gronde pas ? L'explication est claire : dans tous les pays du tiers-monde, le capitalisme a pris le soin d'entretenir une couche de fonctionnaires, d'administrateurs, de représentants plus ou moins parasitaires, mais dont la fonction sociale est de maintenir l'ordre est d'éviter soigneusement que les conditions de fonctionnement de cette structure d'exportation ne soit remise en cause. b - Le rôle de la bourgeoisie locale : Pour les marxistes, cette bourgeoisie locale a donc intérêt à ce que le chômage, source de bas salaires, se maintienne, puisque sa richesse et ses privilèges en dépendent. C'est ainsi que, dans la plupart des pays du tiers-monde, règne une inégalité beaucoup plus grande que chez nous. Pour les marxistes, le dualisme qui frappe tant les observateurs n'en est pas un : ce sont les différentes facettes d'une même réalité, celle de l'exploitation des forces de travail d'une main-d'oeuvre prolétarienne.© Alternatives Economiques Déchiffrer l'economie .Denis Clerc. 4 - les politiques de développement du tiers monde Les Nations unies avaient déclaré les années 70 « décennie du développement ». Une deuxième décennie du développement a suivi ; puis une troisième. Le moins qu'on puisse dire est que les résultats n'ont guère été probants jusqu'ici : un milliard d'hommes vit toujours dans la pauvreté absolue et ce nombre s'accroît d'année en année. Tout le monde est d'accord : il faut faire quelque chose. Mais quoi ? 19 a-- Le développement par le libre-échange Pour les pays capitalistes industrialisés, le salut du tiers-monde passe par son intégration croissante dans le marché mondial. Il faut laisser jouer librement les mécanismes du marché et, selon les libéraux, cela sera le meilleur moyen d'obtenir une répartition optimale des activités productives, compte tenu de l'efficacité et du savoir-faire de chacun. La liberté des échanges et donc essentielle et il ne faut surtout rien faire qui soit susceptible de provoquer des distorsions artificielles. Tel est le discours officiel des pays du Nord. -- Certes, il conviendrait de nuancer ce discours. La foi du libre-échange n'est pas toujours aussi vive. Les pays de l'union européenne, par exemple, ont admis qu'il convenait d'amortir les fluctuations trop brutales des cours des matières premières à l'aide d'un système de prêts, non remboursables par les pays les plus pauvres. De même, on admet, non sans réticences, qu'un « fonds commun de stabilisation des produits de base » soit constitué pour limiter les baisses ou hausses spéculatives sur les marchés de matières premières. Surtout, les pays du nord ont admis que l'intégration au marché mondial devait être accompagnée d'une aide au développement : mais il s'agit moins de protéger les plus faibles des chocs de la concurrence que d'accélérer, dans la droite ligne des thèses de Rostow, le rythme de développement. - Pourtant, rien de change au fond ; les pays capitalistes refusent de remettre en cause les mécanismes internationaux, qu'il s'agisse de la fixation des prix, du financement des investissements ou des règles commerciales ou fiscales. Tout au plus, sur la question de la dette, ils sont prêts à quelques concessions. Pas question de l'annuler : ce serait donner un mauvais exemple aux emprunteurs. Mais le plan Brady (secrétaire d'état américain au trésor), lancé en 1988, prévoit une transformation partielle de la dette pour les pays les plus endettés : le trésor américain se substitue aux pays endettés, mais ceux-ci souscrivent en échange des obligations émises par le trésor américain. Vis-à-vis des 41 pays les plus pauvres, certains pays créanciers -notamment la France -- ont accepté de réduire la dette publique. Mais nous sommes encore loin du compte : les créances à long terme des pays capitalistes industrialisés sur les 41 pays à bas revenus très endettés représentent environ 230 milliards de dollars. Les annulations décidées n'ont représenté que 30 milliards de dollars, si bien que le service de la dette continue, pour ces pays, à représenter, théoriquement, car ils ne peuvent pas payer -- la moitié de leurs ressources d'exportation. Au sein des pays capitalistes, on parle parfois d'un « plan Marshall pour le tiers-monde ». Quoi qu'il en soit, pour le moment, la situation apparaît assez bloquée. b- La stratégie de développement autocentré. Cette stratégie pose de nombreux problèmes. Il s'agit, en bref, d'inciter les pays en voie de développement à substituer à leurs importations leur production nationale et ceci dans le but d'atteindre l'autosuffisance. Cette stratégie pose de nombreux problèmes : -- d'abord, il n'est pas certain que le modèle de production industrielle soit extensible à l'ensemble de l'humanité dans la mesure où il repose sur une utilisation massive de ressources et une production massive de déchets qui ne sont supportables -- et encore ! -- que s'ils sont le fait d'une minorité de la population mondiale, mais qui risque de ne plus l'être si une proportion croissante de l'humanité adopte ce modèle de production. Il est vraisemblable que l'on verrait apparaître des goulots d'étranglement au fur et à mesure que cette généralisation s'effectuerait : problèmes de l'eau, de l'énergie, des engrais et produits, des rejets, etc.... Cette voie paraît difficilement praticable par l'ensemble des pays en voie de développement. Dès lors on peut imaginer 2 scénarios extrêmes : -- 1er scénario : Un certain nombre de pays du tiers-monde jouent à fond la carte de la spécialisation et tablent sur leurs avantages -- notamment la main-d'oeuvre à faible coût --, et réussissent ainsi à maintenir un rythme de croissance économique rapide. voir les BRICS - 2° scénario : la transformation du modèle de production lui-même. Cette transformation suppose que le Nord lui-même se transforme ; changement dans les techniques de production, les modes de vie et de consommation au sein des pays développés euxmêmes -- moins de pollution, moins de gaspillage, etc.... Avec les technologies actuelles, le coût de création d'un emploi est tel que l'industrialisation, même accélérée, ne peut permettre de créer assez d'emplois pour accueillir les jeunes qui, en grand nombre arrivent sur le marché du travail. Ce scénario est, quant à lui, également assez peu probable. Conclusion : vers un nouveau modèle de développement. 20 Tout un mouvement de pensée se fait jour qui préconise une stratégie d'autonomie pour le tiersmonde. Mais le risque existe bel et bien quant à un renforcement de la division internationale du travail, c'est-à-dire la dépendance à l'égard d'un modèle de production que seuls les pays développés maîtrisent . Les pays du tiers-monde doivent donc inventer un modèle de développement original : produire pas seulement pour le marché mondial, mais aussi pour les besoins prioritaires de leur population. Produire non pas pour une élite plus ou moins occidentalisée, mais pour tous. Ce nouveau modèle de développement implique, bien entendu, des transformations radicales : -- transformations dans le commerce mondial, puisqu'il s'agit d'aller à l'encontre de la division internationale du travail et de passer d'une croissance basée sur le développement des exportations à un développement « autocentré » dans un souci d'assurer l'autosuffisance. -- transformations dans les techniques de production, puisqu'il s'agit de produire le plus possible tout en fournissant du travail à tous. --transformations dans les normes de consommation puisqu'il s'agit de produire pour tous, et non pour un petit nombre. Ce qui implique, par exemple, d'autres moyens de transport que l'automobile, d'autres normes médicales que l'hôpital à l'européenne, etc .... Le nouveau modèle de développement « autocentré » sera d'autant plus aisé à mettre en place que les pays industrialisés diminueront leurs ponctions sur le marché mondial et apprendront, à leur tour, à compter sur leurs propres forces. En d'autres termes, pas de développement harmonieux du tiers-monde sans remise en cause de notre propre modèle de développement. Le défi du tiers-monde nous interroge au moins autant que les pays que nous qualifions de sousdéveloppés. Le tiers-monde ne sera plus le tiers-monde que lorsque nos propres pays n'absorberont plus les trois-quarts de ce que produit le monde. (c) Alternatives Economiques Déchiffrer l'économie. Denis Clerc. X 20 défis pour la planète, 20 ans pour y faire face http://citron-vert.info/spip.php?breve907 De Jean-François Rischard, vice-président de la Banque mondiale pour l’Europe PARTAGER NOTRE PLANÈTE : PROBLÈMES DANS LA GESTION DES RESSOURCES COMMUNES GLOBALES Réchauffement global Perte de la biodiversité et appauvrissement des écosystèmes Appauvrissement des réserves de poissons Pénurie d’eau potable Pollution et sûreté des mers PARTAGER NOTRE PLANÈTE : PROBLÈMES QUI DEMANDENT UN ENGAGEMENT GLOBAL Fort accroissement de la lutte contre la pauvreté Maintien de la paix, prévention des conflits, lutte contre le terrorisme Education pour tous Maladies contagieuses globales Réduction du fossé numérique (digital divide) Prévention et mitigation des catastrophes naturelles PARTAGER NOS RÈGLEMENTS : PROBLÈMES QUI DEMANDENT UNE APPROCHE NORMATIVE GLOBALE Réinventer une taxation pour le XXIème siècle Règles pour la biotechnologie Structure de la finance globale Drogues illégales Règles pour commerce, les investissements et la concurrence Droits de la propriété intellectuelle Règles du commerce en ligne Règles internationales du travail et des migrations XI Thèmes de réflexions Développement durable, empreinte carbone, décroissance, démondialisation, quelle est la solution? 21 Sommaire I. Introduction ....................................................................................................................................2 Sédentarisation (4) ..................................................................................................................................... 2 Economie politique (12) ........................................................................................................................... 2 Le mercantilisme (XVI-XVII) (14).......................................................................................................... 2 Les physiocrates (fin XVIII) (15)............................................................................................................ 2 L’école classique (fin XVIII-XIX) (16) ................................................................................................... 2 Les classiques :......................................................................................................................................................... 2 Les évangélistes (1820) (21) ............................................................................................................................. 3 Les socialistes (1820) (22) ................................................................................................................................. 3 Karl Marx (1818-1883) (23) .............................................................................................................................. 3 Ecole historique (1840-1880) ........................................................................................................................... 3 Ecole néoclassiques (1870-1929) ................................................................................................................... 3 John Keynes (1883-1986) ................................................................................................................................... 3 L’institutionnalisme (1980) John Kenneth Galbraith .............................................................................. 3 Les monétaristes : Milton Friedman (1912-1976) .......................................................................... 3 II. Mesure de l’activité économique ...........................................................................................4 III. Les Agents économiques et le circuit économique ........................................................4 a) Schéma : ..................................................................................................................................................... 4 b) Acteurs : ..................................................................................................................................................... 4 c) Valeur ajoutée.......................................................................................................................................... 4 d) Compte de résultat d’une entreprise .............................................................................................. 5 IV. Les mécanismes de base de l’activité économique .........................................................6 1 - La loi de l’offre et de la demande ..................................................................................................... 6 2 - Optimum du producteur en concurrence parfaite: .................................................................. 6 3 - La théorie du consommateur en concurrence parfaite ........................................................... 8 VI. Le financement de l’Economie ........................................................................................... 12 1. La Monnaie ............................................................................................................................................. 12 Rôle et forme .......................................................................................................................................................... 12 Forme ........................................................................................................................................................................ 12 Création de Monnaie ........................................................................................................................................... 12 BCE et instruments de politique économique .......................................................................................... 12 Les marchés ............................................................................................................................................................ 12 2.Les systèmes monétaires Européens............................................................................................. 13 3.Le change ................................................................................................................................................. 13 VII Situation Economique Contemporaine ........................................................................... 13 1 - Historique de la crise contemporaine ........................................................................................ 13 2 - Les Cycles Economiques................................................................................................................... 14 3 - Conséquences d’une crise ............................................................................................................... 14 VIII Mondialisation ...................................................................................................................... 15 1 - Coopérations internationales ........................................................................................................ 15 2 - Les flux internationaux .................................................................................................................... 15 IX Les analyses du sous-développement ............................................................................... 16 1 - L'analyse libérale du sous-développement. ............................................................................. 16 a -- les facteurs spécifiques............................................................................................................................... 16 b-- La thèse de Rostow. ...................................................................................................................................... 16 2 - l'analyse moderniste. ........................................................................................................................ 17 a-- Le dualisme....................................................................................................................................................... 18 b-- l'excentration................................................................................................................................................... 18 3 - L’'analyse marxiste. ........................................................................................................................... 19 22 a -- l'inégalité des termes de l'échange :...................................................................................................... 19 4 - les politiques de développement du tiers monde ................................................................. 19 a-- Le développement par le libre-échange ............................................................................................... 20 b- La stratégie de développement autocentré. ......................................................................................... 20 X 20 défis pour la planète, 20 ans pour y faire face ...................................................... 21 XI Thèmes de réflexions .............................................................................................................. 21 23