Document produit par des élèves du Centre de formation des

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Document produit par des élèves
du Centre de formation des Maskoutains
Commission scolaire de Saint-Hyacinthe
2008 11 14
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L’alcool
par Johanna Angela Tellez, Narda Yurany Quiroga, Steven Hamel-Gagné ..................................................
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Les hallucinogènes
par Emma, Gabriel, Cynthia et Vestine..........................................................................................................
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7
La marijuana
par Maxime Côté-Bergeron, Jérémy Lachaine, Marc-Antoine Fontaine, Mikaël Beauregard ........................
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5
9
Le cannabis
par Floralba Polania, Jhasbleydi Orjuela, Shamssudin Mir Ahmad ............................................................... 10
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Le « mush »
par Sulaiman Tatar, Catherine Gélinas, Samuel Laplante etVestine Tuzoyizenga........................................ 11
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Drogues au volant – Attention : c’est risqué!
par Virginie Charbonneau, Dave Archambault, Cassandra Tousignant, Frédérique Grisé............................ 14
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Les champignons magiques
par Andréane Duphily, Sarah Ndayikengurukiye, Aline Ndikumana .............................................................. 16
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Le speed
par Daniel Dubé, Geoffrey Carrière, Sandra Gagné-Chassé et Lorena Gonzalez Figueroa ......................... 19
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Stanazolic : la drogue des sportifs
par Jérôme Leblanc Raymond....................................................................................................................... 22
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Le GHB – La drogue du viol
par Carl Bisaillon, Kim Deschênes-Chabot, Maxime Côté-Bergeron et Mina Ali Bakht ................................. 23
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Les drogues dures...
par Kim Deslauriers, Jessika Blanchette, Marc-André Bettez et Lauriane Fortin........................................... 25
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Ecstasy, on peut s’en passer
par Michaël Paquette-Beaulieu, Suzie Dépatie, Josiane Ménard .................................................................. 29
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LSD
par Mélissa Grégoire, Jérôme Leblanc, Vanessa Morin, Rejean Sauvé........................................................ 31
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L’héroïne
par Yerson Pardo, Odilso Rocha, David Gagné ............................................................................................ 33
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La cocaïne, quelle drogue super dangereuse!
par Richard Chichinskas, Sandra Patricia Salazar Suarez, Julian David Gonzalez Martinez........................ 35
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La cocaïne
par Keven Scott, Samuel Graveline, Francis Cordeau .................................................................................. 36
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Le cannabis
par Sandra Renaud, Jennifer Bernard, Stanley Beauregard ......................................................................... 38
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L’alcool
La plupart des gens consomment de la boisson alcoolisée, mais peu de gens savent que cela
peut être une drogue. L’alcool fait partie de la famille des dépresseurs, c'est-à-dire qu’il agit sur le
système nerveux en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps.
L’alcool éthylique ou éthanol est la substance chimique de base contenue dans toutes les
boissons alcooliques. Il est généralement produit par la fermentation de fruits, de légumes ou de
céréales. Les boissons fermentées contiennent au maximum 15 % d’alcool pur (vin, bière, cidre).
Au Canada, la bière renferme environ 5 % d'alcool. La plupart des vins fermentés renferment de
10 % à 15 % d'alcool; les vins fortifiés comme le sherry, le porto et le vermouth en contiennent
entre 15 % et 20 %. Les spiritueux distillés (le whisky, la vodka, le rhum, le gin, etc.) sont d'abord
fermentés, puis distillés afin d'augmenter la teneur en alcool. La concentration d'alcool des spiritueux s'élève jusqu'à 40 %, alors que certains apéritifs, liqueurs et eaux-de-vie peuvent contenir
jusqu’à 45 % d’alcool pur.
Son apparence
On retrouve l’alcool sous forme liquide dans diverses boissons : bière, « cooler », vin, cidre,
apéritif, digestif et spiritueux.
Effets à court terme
Proportionnellement à sa concentration dans le sang, l’alcool ralentit l’activité de certaines
parties du cerveau et de la moelle épinière.
Le taux d’alcool dans le sang, appelé taux d’alcoolémie, varie selon la quantité d’alcool absorbée pendant une période donnée.
Effets à long terme
Si la consommation modérée d’alcool procure du plaisir et favorise la vie sociale, il n’en va
pas de même pour la consommation excessive ou dépendante. Celle-ci est susceptible de
perturber gravement la vie sociale et familiale. L’alcool est présent dans 25 % des divorces
et dans la majorité des cas de mauvais traitements d’enfants. Tant la personne directement
concernée que ses proches sont alors confrontés à des souffrances importantes. Celles-ci
ne peuvent s’exprimer en chiffres ou en symptômes, mais elles portent lourdement atteinte
à la qualité de vie.
Effets psychologiques
Les tests psychologiques montrent qu'une consommation quotidienne de 60 ml/jour entraîne
des perturbations sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l'apprentissage, l'appréciation
de l'espace, la capacité de raisonnement et le raisonnement complexe : anxiété et dépression.
Les signes qui avertissent qu’une personne a des problèmes d’alcool sont :
• Négation véhémente du problème souvent provoquée par la culpabilité et la honte.
• Tendance à blâmer les autres, la famille, les amis, les compagnons de travail pour les
problèmes dus à la boisson.
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•
•
Affaiblissement des facultés intellectuelles.
Obnubilation de l’esprit.
Effets physiques
La consommation excessive a des impacts sur la santé, la situation sociale (difficultés professionnelles, conjugales, sociales) et la dépendance (nécessité de boire pour fonctionner
« normalement », nécessité d’augmenter les doses et perte de maîtrise de sa consommation). Elle encourt :
• Dommages au cerveau, au pancréas et aux reins.
• Altération progressive de la personnalité, affaiblissement de la mémoire, problèmes de
concentration, altération des facultés de raisonnement.
• Pression artérielle élevée, risques d’hémorragie cérébrale.
• Atteinte du muscle cardiaque.
• Hépatite alcoolique et cirrhose du foie.
• Cancer (estomac, bouche, larynx et œsophage).
• Impotence et stérilité, vieillissement prématuré.
Conséquences sociales
À long terme, l'alcool a également des effets négatifs sur le plan affectif, social et professionnel :
• Problèmes de relations avec le conjoint et les enfants (chicanes, mauvais traitements,
non-respect de la parole donnée).
• Troubles émotifs et comportementaux chez les enfants; absentéisme ou baisse marquée
de rendement au travail.
• Difficultés financières.
Conclusion
Au lieu de prendre de l’alcool pour fuir
tes problèmes, tu devrais essayer de
les régler plutôt que d’espérer qu’ils
disparaissent d’eux-mêmes, en parler
avec quelqu’un en qui tu as confiance
(tes parents, tes amis, etc.), demander
de l’aide pour régler ton problème. Il
n’est pas toujours nécessaire d’avoir de
l’alcool pour s’amuser; il existe aussi différentes activités comme le sport, la
musique, les jeux vidéo…
Johanna Angela Tellez
Narda Yurany Quiroga
Steven Hamel-Gagné
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Au vingtième siècle, les gens vivent beaucoup de problèmes et c’est pour cela que certaines personnes recherchent des sensations en utilisant des drogues. Il y en a aussi qui
consomment de la drogue pour connaître ou pour ressentir des émotions plus ou moins
extrêmes et cela peut les mener à la dépendance. Parmi les drogues les plus utilisées, il y
a les hallucinogènes dont il sera question dans le présent texte.
Le premier sujet abordé sera ce que sont les hallucinogènes, puis leurs effets et la description de quelques types d’hallucinogènes.
Qu’est-ce que les hallucinogènes?
Les hallucinogènes sont des drogues dures qui occasionnent des hallucinations et des changements d’humeur, mais sans confusion mentale ou grave
trouble de la mémoire. Ils font partie de la catégorie des psychotropes.
Ils sont groupés selon leurs effets et leur utilisation. Ils sont aussi appelés les « perturbateurs du système nerveux central », car ils vont
l’affecter grandement au moment des hallucinations. Les hallucinogènes
sont présents dans certaines cultures depuis des centaines d’années, par
exemple les chamanistes et certains cultes utilisèrent des drogues hallucinogènes pour avoir des visions, des divinations, pour des rites de passage,
pour des initiations, pour des transes et pour communiquer avec un autre
monde. Même si ces drogues sont utilisées depuis très longtemps, la
consommation de ces substances comme drogue véritable est apparue au
XXe siècle à cause de la révolution contemporaine et surtout à cause de la
découverte du LSD. C’est à ce moment que la plupart des hallucinogènes
furent testés. Aujourd’hui, leur utilisation est illégale même s’ils ne procurent aucun « buzz ».
Les effets des hallucinogènes
Les hallucinogènes entraînent principalement des effets psychoactifs qui modifient
l’activité mentale. Ces effets varient d’une drogue à l’autre, d’une personne à l’autre et
peuvent même varier pendant la consommation. Les effets peuvent aller de l’extase à la
terreur, d’une modification légère des sens à des hallucinations (les personnes pensent
que les hallucinations sont réelles). Les consommateurs d’hallucinogènes sont affectés au
niveau de leurs sens (la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher). Prise en forte dose,
cette drogue occasionne des pertes de mémoire à court terme et, même, la mort...
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Les types d’hallucinogènes
Il existe plusieurs types d’hallucinogènes et les
suivants sont les plus utilisés par les consommateurs de drogues :
- La mescaline est extraite des boutons séchés
du cactus peyotl qui est un petit cactus
d’origine mexicaine. Elle est produite synthétiquement en laboratoire. Elle est habituellement vendue sous forme de capsules. Elle
peut être prise par voie orale ou les boutons
de peyotl peuvent être fumés. Les effets se manifestent en moins d’une heure et peuvent durer jusqu'à 18 heures.
- Le PCP est appelé aussi Angel Dust, il se présente sous forme de poudre cristallisée
blanche et se dissout facilement dans l'eau ou dans l'alcool. Cette drogue peut être
prise par voie orale dans un liquide, peut être inhalée si elle est fumée avec du tabac
ou être consommée par voie intraveineuse. La durée de cette drogue varie selon la
quantité consommée, mais, en général, l’effet dure entre 4 à 8 heures.
- Le LSD est un hallucinogène de synthèse qui provient d’un champignon parasite extrêmement puissant. Quand cette drogue est pure, elle se présente en poudre cristallisée
blanche et inodore. Elle est généralement vendue sous forme de gouttes et peut être
mélangée à d'autres substances comme le sucre. Le LSD est souvent consommé par
voie orale, mais aussi il peut être inhalé ou injecté. Les effets commencent après 30
minutes et peuvent durer jusqu’à 8 heures.
- L’ecstasy ou MDMA est une molécule apparentée aux amphétamines et
elle perturbe les sens. Elle se présente généralement sous la forme de
comprimés de couleurs et de formes variées ayant un logo imprimé. Plusieurs logos sont représentés sur les quelques 250 types différents de
pilules d'ecstasy. Les pilules ou capsules contiennent plusieurs substances psychotropes; il est difficile d’affirmer quels seront les effets. Les effets
se manifestent généralement 30 minutes après
l'ingestion et peuvent persister de 3 à 6 heures.
En fait, il faudrait retenir que puisque les effets
des drogues hallucinogènes sont imprévisibles, il
serait peut-être préférable de les éviter…
Par Emma, Gabriel, Cynthia et Vestine.
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LA MARIJUANA
Depuis la nuit des temps, la drogue est consommée par les êtres humains pour plusieurs raisons différentes. Les Indiens avaient leur propre tabac : la marijuana. Arrivée au Québec à l’époque des colons,
la marijuana était fumée lors des occasions spéciales et non comme aujourd’hui qui est pour toutes sortes de raisons différentes.
LES RAISONS DE CONSOMMER
La marijuana a plusieurs autres surnoms comme « herbe, pot, mari, marijuana, weed, joint, bat, billot,
pétard, spliff, jig, skunk ou kif ». Les jeunes essaient d’en fumer, car ils ont envie de découvrir de nouvelles choses. À force d’entendre du monde en parler, les jeunes veulent être dans la gang, alors ils
consomment. Comme plusieurs drogues, le pot peut être consommé pour deux grandes raisons, pour se
faire du « fun » ou pour se détendre, pour oublier tout ce qui peut être négatif dans leur vie. Par la suite,
les jeunes deviennent dépendants comme avec les abus de l’alcool ou du tabac; ce problème peut être le
même pour les adultes.
SES BONS CÔTÉS
Les bons côtés de la marijuana sont qu’elle ne coûte pas cher si on regarde les prix des autres drogues.
Le pot est une drogue que tout le monde, ou presque, a déjà fumée pour voir ce que ça fait. La mari
nous fait perdre la raison, elle enlève les problèmes le temps qu’elle est consommée et elle fait perdre
la carte. Au Québec, la mari est plus puissante et très répandue. D’ailleurs, certains jeunes d’environ 11
ans commencent déjà à fumer du pot!!!
LES CONSÉQUENCES
Le pot a aussi ses conséquences : la consommation à long terme est nocive pour les poumons et potentiellement cancérigène. La consommation abusive peut entraîner des problèmes d’argent, car plus on en
consomme, plus la quantité doit être augmentée pour avoir les mêmes effets, alors ça coûte plus cher.
La marijuana peut être encore plus dangereuse si elle est consommée avec d’autres drogues ou de
l’alcool, car les effets sont multipliés.
Alors, la marijuana est-elle aussi bonne que vous le pensiez? Vous en savez maintenant un peu plus sur
le sujet, aussi attention à la surconsommation, l’effet est peut-être bon, mais il y a aussi des effets secondaires…
Maxime Côté-Bergeron
Jérémy Lachaine
Marc-Antoine Fontaine
Mikaël Beauregard
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LE CANNABIS
•
L’HISTOIRE
Le « cannabis sativa » est utilisé par l’homme depuis des millénaires. Son utilisation s’est répandue au gré des mouvements des populations. Au fil des siècles, il a servi à plusieurs fins :
comme médicament lors de certains rites religieux et également pour la qualité textile de ses fibres dont on faisait des cordages, des voiles de bateau, des vêtements.
•
SON APPARENCE
On trouve les produits du cannabis sous trois formes : la marijuana, le haschich et l’huile de
haschich.
La marijuana est aussi appelée « pot, cannabis, mari, herbe, buzz, th ou weed ». Elle est composée des feuilles et des fleurs supérieures de la plante, connues sous le nom de « têtes » ou cocottes. Elle est fumée au moyen d’une pipe ou sous forme de cigarette roulée à la main, qu’on appelle aussi « joint ». La fumée dégage une forte odeur.
Le haschich est parfois appelé « hasch, cube, dime, bag, chocolat ». C’est une résine visqueuse
séchée de la plante du cannabis de couleur beige, brune ou noire; elle est vendue sous la forme
d’un petit cube compact.
L’huile de haschich est aussi connue sous différentes appellations telles que résine, hasch liquide. Cette huile épaisse noire, vert foncé, brune, rouge ou jaune provient de la marijuana ou
du haschich. Elle est généralement fumée après avoir été déposée sur une cigarette ou mélangée
à du tabac.
•
LES EFFETS RECHERCHÉS DU CANNABIS
La personne qui fume du cannabis peut ressentir un certain bien-être, un sentiment de calme et
de détente. Avec le cannabis, on peut avoir tendance à mettre de côté nos problèmes; on oublie
notre gêne et nos déceptions; notre stress diminue. En se référant à la personnalité, fumer du
cannabis, surtout avec des amis, peut nous donner l’impression qu’on a l’air plus « hot », plus
vieux, qu’on a plus d’assurance. Le cannabis peut permettre une certaine ouverture d’esprit, une
sensation d’être plus créatif et imaginatif. Pour les personnes qui souffrent du cancer ou qui sont
atteintes du sida, le cannabis est prescrit afin de réduire les nausées et les vomissements ainsi
que pour stimuler l’appétit et favoriser la prise de poids. Il est aussi efficace pour soulager les
douleurs causées par la sclérose en plaques, les douleurs chroniques et les migraines intenses
ainsi que pour réduire la fréquence des crises chez les personnes épileptiques.
•
CONSÉQUENCES NÉGATIVES
La loi de l’effet (E=PIC)
Chaque individu est différent. Alors, les effets peuvent varier selon notre corps, notre état mental, le produit consommé et le contexte. C’est ce qu’on appelle la loi de l’effet (E=PIC).
Floralba Polania
Jhasbleydi Orjuela
Shamssudin Mir Ahmad
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Le « Mush »
Texte fait par :
Sulaiman Tatar,
Catherine Gélinas,
Samuel Laplante et
Vestine Tuzoyizenga
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Le « Mush »
Speed, Marie-jan, Mush, Crystal, Neige…
Si vous êtes un parent, vous avez sûrement déjà entendu ces noms, mais savez-vous vraiment ce qu’ils
veulent dirent? Et bien, j’ai le malheur de vous annoncer que ce sont des drogues… Nous vous expliquerons dans ce texte les origines, les effets et les apparences… J’espère que cela vous aidera à mieux
comprendre vos jeunes… ou même à mieux comprendre ce que vous consommez vous-même.
Les origines
Les origines du champignon magique viennent des chamanes qui l’utilisaient pour rentrer en contact
avec les dieux… Bien que le champignon magique ne soit pas la seule drogue hallucinogène utilisée, il
en reste tout de même une des plus populaires. On le retrouve dans des pays comme l’Amérique, La
Martinique, l’Île des Caraïbes et l’Europe. Sa date d’utilisation remonte jusqu’à 2000 ans
avant J.-C., comme de quoi les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas les seuls drogués qu’il y ait jamais eu…
L’apparence du « mush »
-L’apparence du champignon magique est tout simplement un simple petit champignon que l’on cueille en
forêt; il peut être dangereux s’il est confondu avec d’autres sortes de champignons comestibles bons pour la
santé. On le consomme frais ou séché, il peut être bu en fusion, et on peut aussi le cuisiner dans des plats
quotidiens de la vie, il peut être fumé ou encore tout simplement mâché, puis ensuite avalé sur une nourriture comme par exemple la pizza ou quelque chose du même genre.
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Les champignons magiques (leurs effets)
Comme vous le savez, les champignons magiques font partie de la famille des perturbateurs et hallucinogènes, alors vous pouvez deviner les effets. En général, les champignons magiques ont des effets qui durent en moyenne de 4 à 6 heures. Les hallucinations sont généralement les premiers effets, mais ils peuvent aussi déclencher des rires ou des larmes. Mais les effets peuvent aussi différer selon la sorte de
champignon utilisé ou de la façon dont il a été cultivé. Mais attention, même si leurs effets n’ont pas
l’air si néfastes, vous pourriez vous retrouver à l’hôpital pour une cause d’intoxication, car les champignons
demeurent des éléments toxiques!
Conclusion
Finalement, le champignon magique est une drogue qui peut causer la dépendance s’il est consommé à
trop grande quantité. Si cela vous arrive un jour et que vous avez des problèmes de consommation,
n’hésitez pas à demander de l’aide aux organismes qui connaissent ce domaine.
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Drogues au volant
ATTENTION : C’EST RISQUÉ!
Aujourd’hui, les jeunes connaissent et essaient des drogues dès le début de leur adolescence, et ce, à la maison, pendant une soirée ou tout simplement chez des amis. Aussi, puisqu’ils peuvent obtenir leur permis de conduire à l’âge de 16 ans, le retour à la maison devient
plus dangereux puisque certains d’entre eux consomment des drogues. La majorité des jeunes ne sont pas vraiment conscients de l’impact que peut causer la consommation de drogues au volant. Dans le présent texte, il sera question des drogues consommées au volant,
des effets des drogues et de l’utilisation du cannabis au volant.
Les drogues consommées au volant.
Présentement, les drogues les plus consommées sont l’alcool et le
cannabis. Parfois les gens consomment de l’alcool ou du cannabis
et quelquefois les deux. L’utilisation de ces drogues au volant occasionne une perte de contrôle, des réflexes ralentis et une diminution de la vigilance. Les cocktails sont populaires ces temps-ci, il
s’agit de boire une boisson énergisante et de la vodka, par exemple; ce dernier mélange est très néfaste pour la santé, car il accélère le rythme cardiaque, le cœur cesse de battre, accélère et ainsi
de suite. Voici quelques autres mélanges de drogues : le speedball, la cocaïne et les tranquillisants, la cocaïne et l’ecstasy, la cocaïne et l’alcool, la cocaïne et la kétamine, l’héroïne et n’importe
quel truc, Viagra et Poppers, l’ecstasy et l’alcool, l’ecstasy et le
speed, l’ecstasy et le LSD, la kétamine et l’ecstasy. Tout cela est
nécessairement à proscrire, surtout, au volant.
Les effets des drogues
Les effets de la drogue peuvent varier d’une personne à l’autre et même d’une fois à l’autre.
Cela dépend de plusieurs facteurs, en voici quelques-uns : le produit consommé, la quantité
consommée, la tolérance au produit, l’âge de l’individu, son poids, son état de santé et
d’esprit et s’il est seul ou avec des amis, s’il conduit une voiture, etc. Tous les effets des drogues sur le cerveau sont graves. La liste des produits stupéfiants et dangereux comporte plus
de 170 substances. Les modifications sur le cerveau et la mort cellulaire des neurones occasionnent des dépressions, des troubles anxieux, de l’hyperactivité accompagnée de troubles
de l’attention et du désordre de conduite alimentaire. Évidemment, le consommateur de drogues qui souffre d’un ou de ces troubles peut difficilement conduire une voiture.
Les effets du GHB sur le cerveau sont : somnolence, augmentation du temps de réaction et
perte de conscience. Tandis que la morphine, l’héroïne et la méthadone ont pour effet : diminution des capacités physiques et mentales nécessaires à la conduite, perte de coordination
et vision trouble.
De leur côté, le speed, l'éthamphétamine, le Crystal Meth et le MDMA ont pour effet : faux
sentiment de confiance et dilatation des pupilles.
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Le haschich, la résine et la marijuana ont pour effet : difficulté
de concentration, difficulté à maintenir une ligne droite, réflexes au ralenti.
Puis, le LSD, la mescaline, les champignons magiques et la
kétamine ont pour effet : hallucinations, problèmes de coordination, vision déformée.
Le cannabis au volant
Une étude démontre que fumer du cannabis avant de
conduire représente un danger mortel réel. L’étude scientifique « Stupéfiants et accidents mortels de la circulation
routière » révèle que sur une base annuelle de 6 000 accidents mortels de la route, entre octobre 2001 et septembre 2003, le nombre de victimes imputables au cannabis est de 230 morts. Par ailleurs, et en moyenne,
conduire sous l’effet du cannabis double le risque d’être responsable d’un accident mortel
(x 1,8). Cannabis + alcool : c’est quinze fois plus de risque d’accident mortel. Cette même
étude a aussi confirmé que la consommation conjointe de cannabis et d’alcool entraîne une
augmentation des effets et une multiplication des risques; le conducteur positif au cannabis et
à l’alcool multiplie par quinze le risque d’être responsable d’un accident mortel.
La moitié des conducteurs responsables d’un accident mortel sont
contrôlés positifs à la fois au cannabis et à l’alcool. La moitié des victimes du cannabis sur la route ont moins de 25 ans, de même pour les
230 victimes imputables au cannabis. Sur l'ensemble des conducteurs,
ce sont surtout les jeunes hommes qui sont concernés; 10,6 % des
conducteurs masculins de moins de 25 ans conduisent après avoir
consommé du cannabis, contre 2,9 % de femmes, en moyenne. Par
ailleurs, l’étude révèle que les accidents mortels causés par les stupéfiants ou l’alcool ou un mélange des deux sont plus nombreux les nuits
de week-end (22 h à 7 h) que durant n’importe quelle autre nuit de la
semaine.
Pour conclure, dans ce texte il a été question des
drogues consommées au volant, des effets des
drogues et du cannabis au volant. Nous espérons
que ces informations vous guideront lorsque vous
prendrez le volant!
Soyez prudents!
Virginie Charbonneau, Dave Archambault,
Cassandra Tousignant, Frédérique Grisé
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LES CHAMPIGNONS MAGIQUES
Leurs catégories :
Ils sont perturbateurs/hallucinogènes, stimulants.
Leurs noms utilitaires sont mush, mushroom, champignon et shroomz.
Leur historique :
On les trouve surtout en Amérique, en Martinique, dans les Îles Caraïbes et en
Europe. Ils ont joué un rôle culturel dans certaines civilisations datant d’au
moins 2000 ans av. J.-C. On les trouve à l’état sauvage, mais ils sont aussi
cultivés.
Leurs familles :
Les champignons magiques font partie de la famille des perturbateurs. Ils agissent donc sur le cerveau et les neurones en modifiant les sensations et perceptions de la réalité.
Le revers de la médaille :
À la suite d’une consommation de champignons magiques, on peut avoir les
symptômes suivants : estomac endolori, diarrhée et respiration accélérée. Ils
représentent également des risques d’empoisonnement ou d’intoxication. L’effet
des champignons est lent à se faire sentir, la personne peut prendre de trop
grandes quantités et terminer son expérience à l’hôpital.
Leurs ennemis :
Toute combinaison de drogues peut entraîner des complications importantes,
car les effets peuvent s’additionner!
Description de la Psilocybine :
La psilocybine est le principal ingrédient actif du champignon magique.
La psilocybine est un dérivé de la tryptamine et donc chimiquement apparentée
au LSD et au DMT.
À l’état pur, la psilocybine est une substance cristallisée blanche, mais cette
drogue peut aussi être vendue sous forme de champignons coupés en morceaux, de champignons bruns entièrement séchés ou réduits en poudre dans
des capsules. Aussi il peut être mangé frais ou séché, « sniffé » ou fumé.
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Effets à long terme :
Qu’ont en commun les hallucinogènes naturels avec le LSD? C’est le risque de
« flash-back » : les symptômes réapparaissent même si on en prend plus depuis une semaine.
Dépendance-tolérance :
Les hallucinogènes entraînent surtout une dépendance psychique, ça veut dire
une envie intense de consommer de nouveau afin de retrouver la sensation
perdue due à la tolérance.
À long terme, la tolérance se développe à l’égard de ce produit et des hallucinogènes en général.
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Bon roi champignon
Mauvais roi champignon
Andréane Duphily, Sarah Ndayikengurukiye, Aline Ndikumana
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Le speed
Pour atteindre le summum du « buzz », du plaisir et de l’apogée jusqu’où les gens sont-ils prêts à aller? Sports extrêmes? Cocktails de médicaments? Drogues? Le « speed » est une drogue qui intéresse de plus
en plus les adeptes de sensations. Bien sûr, certains éléments sont reliés à sa consommation et il en sera question dans le présent texte ainsi
que les ingrédients qui la composent, ses effets et des solutions pour
cesser d’en consommer.
Éléments menant à sa consommation
Aujourd’hui, en 2008, les humains sont sous pression et les exigences
en performance sont très élevées pour la population en général. La barre
est haute et le dépassement personnel est de mise. Certaines personnes
jettent leur dévolu sur la prise de substances leur permettant
d’atteindre ce but. Il est certain que la banalisation joue un grand rôle
au niveau de l’influence des futurs consommateurs. Le fait qu’il y ait
beaucoup de « rave », d’« after » et que le divertissement soit plutôt
« glamour » ces temps-ci, cela ramène souvent aux problèmes de
consommation.
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Ses ingrédients
Le « speed » est souvent vendu en poudre blanche, en gélule, en comprimé, en pâte et en cristaux. Il peut contenir des amphétamines, des
extroamphétamines et des méthamphétamines. Ces ingrédients sont des
médicaments que l’on retrouve sur les tablettes des pharmacies et qui
sont prescrits par les médecins. Ce n’est donc pas trop de dire qu’il est
facile de s’en procurer et même de s’en fabriquer à la maison. On retrouve même dans Internet des recettes pour en concevoir facilement.
Ses effets
Cette drogue agit comme un psychostimulant, c'est-à-dire qu’elle accélère le système nerveux, elle stimule l’humeur et accroît la vigilance.
Elle agit aussi comme anorexigène, c'est-à-dire qu’elle coupe l’appétit.
Il existe aussi plusieurs autres effets tels des troubles paranoïdes, un
état dépressif, de l’insomnie, des nausées, de la nervosité extrême, des
problèmes de concentration, de la dépendance physique, des crises
d’angoisse, des crises de tétanie et il y a plusieurs autres symptômes
accompagnant la prise de ces stupéfiants.
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Solution pour cesser d’en consommer
Pour réduire la consommation ou l’enrayer complètement, il existe des
solutions, mais elles entraînent inévitablement le sevrage. Comme solution, par exemple : la personne qui fait usage de cette substance devra
observer ses comportements, identifier ses zones de fragilité, identifier
ses forces, soupeser le pour et le contre, déterminer ses objectifs, développer des stratégies et aller chercher du soutien.
En somme, vaut mieux s’abstenir ou se tenir à l’écart, car cela reste la
meilleure option. C’est donc le seul moyen d’éviter une chute dans un
gouffre profond. Évidemment, en cas de surdose ou de manque : dis vraiment ce que tu prends!
Écrit par : Daniel Dubé, Geoffrey Carrière, Sandra Gagné-Chassé et Lorena Gonzalez Figueroa.
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STANAZOLIC : LA DROGUE DES SPORTIFS
Je vais vous parler d’une substance fréquemment trouvée dans les salles de
gymnase : le stanozolol ou mieux connu sous le nom de stanazolic.
En 1988, un coureur américain gagna les Jeux olympiques haut la main
grâce à cette substance. Comme le stanazolic est en pilule, il abîme moins
que les injections, mais il endommage le foie. Pour protéger le foie, il est
conseillé de boire beaucoup d’eau.
Les effets secondaires sont la peau huileuse, l’hypertrophie des veines,
l’acné et l’agressivité s’il y a une surdose.
Les athlètes utilisent ce produit parce qu’il stimule la synthèse de protéine,
accroît la masse musculaire, accroît la croissance des os et améliore les performances physiques.
Ce produit a été fait pour les animaux, surtout le cheval au début, ensuite pour l’anémie, l’angiodème
héréditaire, l’aplasie médullaire et pour finir pour les « bodybuilders ».
Jérôme Leblanc Raymond
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Le GHB
la drogue du viol
De nos jours, de plus en plus de personnes sont des « victimes » de la dépendance
aux drogues, car ces dernières sont beaucoup plus facilement accessibles qu’elles
l’étaient auparavant. Comme tout le monde le sait, les drogues ont des effets qui ne
sont pas toujours positifs. De plus en plus convoité, le GHB ou la drogue du viol est
une substance qui peut avoir des conséquences très désastreuses. Ce texte traitera,
en premier lieu, de ce qu’est le GHB, puis de son origine et en dernier, de ses effets.
Qu’est-ce que le GHB ?
Le GHB, aussi appelé gamma hydrique, est un stupéfiant que les consommateurs
prennent pour favoriser les relations sexuelles. Les femmes et les hommes deviennent alors consentants lorsqu’ils ingèrent cette drogue et ils n’en gardent aucun
souvenir. Aussi, le GHB favorise le développement musculaire, car il augmente le
taux d’hormones de croissance. La drogue du viol est une molécule très proche du
GABA ou acide gamma amino butyrique. Ce dernier produit inhibe les systèmes
neuraux, c'est-à-dire qu’une personne calme deviendra excitée, qu’une personne gênée ne le sera plus et ainsi de suite. Une trop grosse dose peut être mortelle.
Son origine
En 1960, des scientifiques ont fabriqué en laboratoire le GHB qui a été utilisé comme anesthésique
et pour les troubles du sommeil. Aujourd’hui, le
GHB est illégal et il est considéré comme une drogue. Il est fabriqué dans des laboratoires amateurs
ou clandestins, donc, sa qualité et sa puissance
sont douteuses. La drogue du viol, sous forme liquide, ressemble à de l’eau, alors elle ne paraît pas
dans un verre. Il est aussi possible de la retrouver sous forme de poudre ou de gélules. Finalement, peu importe sa forme, elle est très dangereuse.
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Ses effets
La durée des effets du GHB est d’environ 4 heures et
ils se font ressentir après 20 minutes. Cette drogue
devient deux fois plus dangereuse lorsqu’elle est mélangée avec de l’alcool ou d’autres drogues et cela
peut devenir mortel. Comme toute autre drogue, le
GHB crée une dépendance physique et aussi psychologique. À long terme, le GHB démolit les cellules du
corps et les fonctions corporelles. Cette drogue laisse
beaucoup de séquelles au cerveau.
En conclusion, le GHB est une drogue vraiment très nocive pour la
santé et elle peut détruire une vie. Personne n’est à l’abri.
Et toi, sais-tu vraiment ce qu’il y a dans ton verre?
Par
Carl Bisaillon
Kim Deschênes-Chabot
Maxime Côté-Bergeron et
Mina Ali Bakht
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Les drogues dures …
Depuis toujours certains types de personnes sont à la recherche de sensations fortes pouvant les
rendre « hyper cool », euphoriques, plus performants, audacieux, calmes… Ils utilisent des drogues, des jeux de hasard, de l’alcool ou des mélanges de drogues. En ce qui concerne les drogues, il existe des drogues dures qui peuvent causer une dépendance. Dans le présent texte, il
sera question de quatre d’entre elles, soit la cocaïne, les amphétamines, les méthamphétamines
et l’héroïne.
La cocaïne
cocaïne
La cocaïne provient de la Colombie, du Pérou et de la Bolivie. Les plantes de « coca » sont utilisées
depuis plus de 4000 ans. La fabrication de la cocaïne est réalisée à partir de cette plante, du nom
de coca, qui est transformée en pâte pure et asséchée afin de la réduire en poudre. Arrivée à destination, la plupart des revendeurs y ajoutent d’autres produits (parfois toxiques) ayant la même
apparence pour augmenter sa quantité.
Lors d’une consommation à court terme, les effets sont des sensations d’euphorie et une amélioration de la performance, des changements de comportements ou des changements psychologiques, une dilatation pupillaire, une augmentation ou diminution de la pression artérielle, des nausées et des vomissements, de la confusion, une dépression respiratoire ou des arythmies cardiaques, etc.
Les répercussions sur la consommation à long terme sont la perte d’appétit qui amène à la malnutrition, une irrégularité menstruelle ou une disparition complète des règles chez la femme, une
augmentation des risques convulsifs; un usage de la voie pulmonaire est associé à des problèmes
respiratoires (bronchites, asthme, cancer…), etc.
Enfin, le consommateur dépendant de la cocaïne peut s’en sortir en demandant de l’aide à un
prof, à un intervenant de l’école, à un ami, à Tel-jeunes au 1-800-263-2266 ou en travaillant sur
lui-même dans un centre de désintoxication.
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amphétamines
Les amphétamines
Les amphétamines sont des produits pharmacologiques qui agissent essentiellement comme stimulant du système nerveux central. Elles ont été prescrites comme coupe-faim pour le traitement
de l’obésité. La consommation répétée apporte une sérieuse dépendance, puis un désordre émotionnel. Cette drogue est complètement et rapidement absorbée par le cerveau. La surconsommation d’amphétamines entraîne souvent des décès. Pour la femme enceinte, l’amphétamine cause
de nombreux dégâts au fœtus. Pendant plusieurs heures, les effets persistent, certains peuvent
s’apparenter à la cocaïne. Elles deviennent encore plus dangereuses quand elles sont mélangées
à des dépresseurs comme l’alcool, l’héroïne et des tranquillisants ou à d’autres stimulants
comme l’ecstasy. Les symptômes de sevrage les plus fréquents chez les usagers chroniques de
cette drogue sont l’épuisement, un long sommeil perturbé, l’irritabilité, une faim excessive puis,
parfois, un état de dépression modéré pouvant conduire au suicide.
La méthamphétamine
La méthamphétamine est un stimulant qui fait partie d’un groupe de drogues chimiques. Elle est
connue dans les rues sous les noms de « speed, crystal meth, crank, glass, chalk ou ice ». Elle
peut être vendue sous forme de cristaux ou encore en poudre blanchâtre et granuleuse qui peut
être prisée ou injectée en intraveineuse. Les gens peuvent aussi la fumer avec une pipe à eau.
L’effet à court terme de cette drogue est plus rapidement et complètement absorbé par le cerveau. Quand elle est fumée ou injectée elle peut produire un « Rush » ou « flash » rapide, alors elle
se fait sentir de 3 à 5 minutes après l’inhalation, tandis que si la drogue est avalée, l’effet se fait
sentir de 20 à 30 minutes plus tard. La méthamphétamine supprime la fatigue et donne l’illusion
d’être invincible. Les facultés intellectuelles semblent s’épanouir : le jugement est plus rapide, la
compréhension est plus sûre; la mémoire paraît considérablement développée. L’effet de la drogue dure quelques heures et son intensité varie selon les sujets.
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L’utilisation chronique de la méthamphétamine peut causer de l’insomnie et une dépression extrême. La méthamphétamine peut mener à des psychoses ressemblant à la schizophrénie. Les
consommateurs peuvent avoir des comportements violents et paranoïaques, des modèles de
comportements répétitifs et des hallucinations. De fortes doses peuvent causer des convulsions,
des arythmies cardiaques et mener à la mort par rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau.
L’utilisation chronique peut causer des dommages aux terminaisons des cellules du cerveau et les
neutrons de dopamine s’épuisent et se détériorent. Quand une personne cesse de consommer
cette drogue, elle ne peut donc plus retrouver un niveau normal de plaisir dans des activités ordinaires de la vie. La tentation de recommencer est très puissante. En général, quand la personne
arrête de consommer de la méthamphétamine, elle ressent les effets contraires de ceux de la
drogue.
La sévérité des symptômes de sevrage dépend de la durée de consommation et de la quantité
consommée. Les symptômes physiques de sevrage suivants peuvent durer environ 5 jours : fatigue extrême, bouche sèche, maux de tête, etc. Les symptômes émotionnels du sevrage peuvent
durer pendant plusieurs semaines : sentiment de manque et un besoin extrême de la drogue,
baisse au niveau d’énergie, dépression, perte de motivation, anxiété et paranoïa.
méthamphétamine
L’héroïne
héroïne
L’héroïne est une drogue dure qui provoque une très grande dépendance. La dose peut être
consommée par injection dans les veines, dans les muscles ou sous la peau. Elle peut être inhalée. L’héroïne peut être fumée, « sniffée » ou humée (par les vapeurs). Cette drogue provoque des
effets positifs tels qu’une euphorie intérieure et une sensation d’extase. Par contre, il y a aussi de
nombreux effets négatifs comme les troubles sexuels, de l’insomnie, de la constipation, des troubles de l’humeur, de l’affaiblissement général, des problèmes gastro-intestinaux (relatifs à l'estomac et à l'intestin), le ralentissement du rythme cardiaque et de la respiration… Les femmes enceintes qui consomment cette drogue peuvent donner l’effet de sevrage (le manque) à leur bébé
et cela peut même aller jusqu'à le faire mourir.
Quand une personne consomme de l’héroïne, il y a 3 étapes. La première étant appelée La lune
de miel : le consommateur en prend pour le plaisir et pour la tolérance. La deuxième étape, c’est
La gestion du manque : la dépendance physique est déjà présente. La personne consomme pour
éviter l’état de manque. Finalement la dernière, c’est La galère : le manque est apparent et la dépendance est majeure.
L’héroïnomane sera capable de tout faire pour s’en procurer davantage. Ce manque porte aussi le
nom de sevrage. Ce syndrome peut être soigné; il y a un traitement qui consiste à passer par un
sevrage intense ou une médication forte en méthadone. Le traitement est long et vise à obtenir
l’abstinence.
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Bref, après avoir fait cette étude concernant les drogues dures, il est possible de
conclure que ces drogues peuvent créer des sensations fortes et des effets plutôt
négatifs que positifs. Il est très difficile pour le consommateur de s’en sortir lorsqu’il
a commencé à en consommer. Donc, faites votre propre analyse!
Par Kim Deslauriers, Jessika Blanchette, Marc-André Bettez et Lauriane Fortin
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Ecstasy, on peut s’en passer
De nos jours, les drogues commencent à prendre de plus en plus d’ampleur auprès de la société, que ce
soit chez les adolescents ou chez les adultes. Certaines drogues commencent à devenir très populaires
comme l’ecstasy dont il sera question dans ce texte et qui sera développé sous trois aspects qui vont
être : l’ecstasy, qu’est-ce que c’est? l’ecstasy au volant et finalement, les dangers de surdose.
Ecstasy, qu’est-ce que c’est?
Premièrement, l’ecstasy est une drogue de type stimulant qui contient 85 % de molécules actives
MDMA (methylene dioxy methamphetamine). Ensuite, l’ecstasy est présentée sous la forme de comprimés de différentes tailles et de couleurs de toutes sortes. Sur le comprimé en question, on y retrouve
également plusieurs motifs très différents comme des signes de voitures, des numéros et des animaux.
Cette drogue, lors de la consommation, peut être, soit avalée, fumée, injectée et parfois « sniffée ». De
plus, l’ecstasy est consommée plus particulièrement pendant les soirées technos, sous l’expression de
« raves » et la moyenne d’âge des consommateurs est de 18 à 25 ans. « La composition d’un comprimé
présenté comme étant de l’ecstasy est souvent incertaine », ont mentionné les chercheurs du test de
dépistage de la SAAQ. (3)
Ecstasy au volant
Deuxièmement, l’ecstasy, qui est un stimulant puissant, est consommée et utilisée plus particulièrement
dans les « raves » comme il a déjà été mentionné précédemment; donc, le danger de cette situation est
lors de la fermeture des bars. En effet, le conducteur, lors du chemin du retour, est encore sous l’effet
de l’ecstasy. Alors, cela comporte un grand risque, car le comportement du conducteur change totalement. Il se permet par exemple, la vitesse excessive et des virages dangereux. De plus, l’agressivité et
l’augmentation de la somnolence conduisent à la perte des réflexes. Tout cela donne un faux sentiment
de confiance et une perte de coordination. D’autre part, l’ecstasy est également responsable de la dilatation des pupilles, alors cela provoque une moins bonne vue et diminue l’adaptation à la lumière vive.
« Bien souvent, le conducteur sur l’influence de drogues n’est pas conscient que ses facultés sont affaiblies. Les drogues affectent sa capacité à conduire, et ce, même lorsqu’il a l’impression que les effets se
sont dissipés. » mentionnent les chercheurs de la Société de l’assurance automobile du Québec. (1)
Les dangers de surdose
L’ecstasy est une drogue très puissante et son effet peut durer entre 2 à 8 heures selon la quantité prise
par le consommateur. Selon le ministère de la Santé, le nombre de cas de surdose augmente d’année en
année. Les dangers de surdose qu’on peut remarquer pendant la consommation d’ecstasy sont les suivants : des difficultés respiratoires, des hallucinations, du délire et même de la paranoïa. En effet, les
cas majeurs de surdose peuvent amener des convulsions, le coma et même la mort. Par la suite, les effets à long terme peuvent engendrer la dépendance psychologique, de l’insomnie et de la dépression
profonde. Pour éviter la surdose de l’ecstasy, cela est très important de boire beaucoup d’eau pour ne
pas être déshydraté. « Avec l’ecstasy, il y a un danger d’avoir un accident de déshydratation si l’on ne
boit pas assez d’eau » a ajouté le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. (2) Il est
sans contredit que les résultats des recherches qui sont faites par le ministère de la Santé et la SAAQ
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montrent l’importance de ne pas consommer pour éviter les problèmes de santé et d’informer qu’il vaut
mieux prévenir que guérir.
Pour conclure, l’ecstasy sera toujours présente dans notre société, mais avec la prévention de plusieurs
organismes, cela va grandement diminuer la consommation de cette drogue qui est l’ecstasy et informer
sur les dangers qui s’y rattachent.
Par : Michaël Paquette-Beaulieu
Suzie Dépatie
Josiane Ménard
Image obtenue par le site www.google.com
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LE LSD
De nos ancêtres jusqu'à aujourd’hui, les drogues ont toujours existé en passant par l’opium jusqu’au cannabis bien
connu aujourd’hui. Parmi tous les stupéfiants, l’un des pires d’entre tous est le LSD. C’est ce narcotique que nous
aborderons en vous informant sur les façons dont il est consommé, sur les effets autant négatifs que positifs et
aussi sur ce qu’on doit faire en cas de surdose.
SON HISTOIRE
« Les effets hallucinogènes du LSD ont été découverts en 1943, en Suisse, par le Dr Albert Hofmann, chimiste
chercheur dans une société pharmaceutique. Les premières études qui ont été faites pour déterminer les utilisations potentielles de cette drogue se sont focalisées sur ce que cette drogue pouvait révéler à propos de certains
types de maladies mentales. »
Le LSD est mieux connu sous les termes de : acide, bonbon, cap, peanuts et buvard. Par contre, le buvard c’est un
petit carton imbibé d’une goutte de LSD pure. Le LSD ressemble à une tête d’aiguille en capsule qui peut avoir
plusieurs couleurs et parfois elle peut avoir un symbole dessus, comme une
fleur de lys, un bonhomme sourire, etc. C’est pareil pour les buvards. On
retrouve aussi le LSD dans le champignon magique plus connu sous le nom
de « mush » qui est obtenu à partir d’un champignon parasite du seigle. Le
nom scientifique du LSD est le Diéthylamide de l’Acide Lysergique.
SA FAMILLE
Le LSD fait partie de la famille des perturbateurs, c’est-à-dire qu’il agit sur le système nerveux central en perturbant
les sensations et les perceptions de la réalité. Comment ça se prend? On peut l’avaler
lorsqu’il est en capsule ou en buvard et on peut l’inhaler par les voies nasales s’il est en
pilule. Comment s’apercevoir que quelqu’un en a consommé? Délire, désorientation,
panique, agitation, agressivité, pupille dilatée, tremblement et réduction de la sensibilité à la douleur sont tous des symptômes qu’on peut observer chez une personne qui
a consommé du LSD.
SES ENNEMIS
Le LSD a des ennemis, c’est-à-dire qu’il devient encore plus dangereux s’il est mélangé à un dépresseur tel que
l’alcool, l’héroïne, les tranquillisants ou toute autre drogue.
Alcool
Héroïne
Ecstasy
Speed
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Ceux et celles qui utilisent cette drogue peuvent penser qu’ils ressentent un effet positif comme l’amélioration de
l’estime de soi, l’euphorie, les hallucinations et la déformation des perceptions (voit des sons, entend des couleurs).
Comme il faut s’y attendre, toute médaille a deux côtés, donc voici les effets négatifs que procure cette substance :
désorientation, hallucination négative (voir sa peau se fondre sur son corps), paranoïa voire presque une forme de
schizophrénie.
Si on en consomme trop souvent, cela peut causer : des retours temporaires en dehors des moments de consommation (comeback, flashback), des peurs incontrôlées (bad trip), anxiété et dépression et encore une fois de la paranoïa et des psychoses.
« Une dose importante de drogue peut causer une intoxication grave, soit une surdose (« overdose »). Les symptômes varient selon le type de drogue et la quantité consommée. Si un ami ou une amie présente des symptômes
inquiétants (convulsions, nausées, vomissements, sueurs excessives, étourdissements, difficultés respiratoires, perte
de conscience), appelle les secours immédiatement (9-1-1). »
(http://www.parlonsdrogue.com/fr/questions-reponses/comment-aider.php#rose )
À éviter de faire en présence d’un individu qui a consommé du LSD :
ƒ Pendant qu’il est sur les effets de la drogue, ne pas lui parler de son problème de drogue, car la personne n’est
pas rendue au stade de comprendre son problème.
ƒ Juger.
ƒ Faire de grands sermons et parler sur un ton moralisateur.
Pour terminer, nous espérons que notre texte vous a appris les dangers de cette puissante drogue ainsi que ses ennemis. Bref, pensez-y bien avant de vouloir consommer cette substance qui apporte plusieurs inconvénients.
Mélissa Grégoire, Jérôme Leblanc, Vanessa Morin, Rejean Sauvé
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L’HÉROÏNE
L’héroïne est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Pour fabriquer
la base de l’héroïne, on fait réagir la morphine avec un réactif d’acétylation (habituellement l’anhydride acétique). Ces particules se lient avec de l’alcool et de
la morphine, alors on est en présence de l’héroïne. La fabrication de cette drogue nécessite un parfait dosage de différents produits chimiques. L’héroïne se
présente sous la forme d’une poudre ou de granules à écraser; elle peut être
injectée par voie intraveineuse, aussi sniffée (aspirée par le nez) ou fumée.
Le traitement médical peut prendre la forme :
• soit directement d'une procédure de sevrage; celui-ci est réalisé en hospitalisation ou à domicile, avec une supervision médicale pour soigner les symptômes physiques et psychologiques;
• soit d'une prescription de traitement de substitution; celui-ci consiste à remplacer la consommation d'héroïne par la prise par voie orale de médicaments
opiacés; ce traitement de la dépendance peut durer plusieurs mois ou plusieurs années.
Les traitements de la dépendance par sevrage ou par traitement de substitution
sont également assurés en prison. Ce sont des programmes spécifiques mis en
place progressivement depuis les années 1980 auprès des usagers de drogues
les plus en difficulté dans le but d'éviter la contamination par le virus du sida et
par les virus des hépatites B et C.
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EFFETS ET DANGERS DE L'HÉROÏNE
L'héroïne provoque très rapidement l'apaisement, l'euphorie et une sensation
d'extase, accompagnée parfois de nausées, de vertiges et d'un ralentissement
du rythme cardiaque. L'héroïne agit ponctuellement comme antidépresseur.
Quand l'usage se répète, la tolérance au produit s'installe et le plaisir intense
des premières consommations diminue. En quelques semaines, le consommateur ressent le besoin d'augmenter la quantité et la fréquence des prises. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. Des troubles apparaissent très vite, dont l'anorexie et l'insomnie.
La surdose à l'héroïne provoque une dépression respiratoire souvent mortelle.
Généralement provoquée par une consommation importante de produit, elle
peut aussi survenir avec des doses relativement faibles, notamment lors d'une
reprise de consommation après une période d'abstinence.
D'autre part, la pratique de l'injection expose à des infections lorsqu'une bonne
hygiène n'est pas respectée. Surtout, la mise en commun du matériel d'injection
et des autres objets de préparation expose à un risque très élevé d'être contaminé par le virus du sida (VIH) ou de l'hépatite C.
Yerson Pardo
Odilso Rocha
David Gagné
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La cocaïne, quelle drogue super dangereuse!
Les drogues sont des composés chimiques, biochimiques ou naturels qui perturbent les communications ou altèrent les capacités neuronales. Il y a plusieurs types de drogues consommées dans le
monde au XXIe siècle. Parmi elles se trouve la cocaïne. Aujourd’hui, on va vous parler des consistances, des effets recherchés ainsi que des conséquences négatives que la cocaïne peut apporter sur
l’organisme humain.
La consistance :
La cocaïne est une drogue illégale. Dans la cocaïne, il y a des produits chimiques comme du
ciment, de l’oxyde de calcium, de l’ammoniac, H2504 et bien sûr la base de tout ce procédé est la
feuille de coca. À travers un long processus de cueillette de feuilles, après les avoir hachées, vaporisées
avec des produits chimiques et les avoir filtrées, on obtient une fine poudre blanche qu’on appelle la
cocaïne. Ce sont des paysans de l’Amérique du Sud et de l’Afrique qui réalisent le long processus pour
obtenir la cocaïne. Ces cultivateurs sont dirigés par de grands narcotrafiquants du monde entier.
L’effet recherché :
Beaucoup de personnes recherchent un effet de stimulation physique ou mentale. La cocaïne est
consommée par plusieurs individus et pour différentes causes. La plupart des gens consomment pour
une question de plaisir physique; ce sont des consommateurs occasionnels. Pour d’autres, ils consomment pour oublier les problèmes de la vie courante. Certaines personnes gênées, qui aimeraient affronter leur peur et qui cherchent un moyen d’avoir du courage, peuvent tomber dans la cocaïne. D’autres
finissent à développer une forte dépendance qui peut devenir mortelle.
Les conséquences :
Il y a beaucoup de conséquences négatives avec la cocaïne; elle peut être mortelle et dangereuse
pour tous ceux qui la consomment. En 2008, beaucoup de consommateurs sont dépendants et la clientèle est forte, surtout dans le secteur des jeunes.
De plus en plus, les consommateurs accroîtront leur soif de consommer et cela atteindra, avec le
temps, différentes personnes. Leur caractère peut changer en détruisant leur état de conscience. Vous
pouvez devenir quelqu’un qu’on aimerait mieux éviter sur notre chemin. Vous vous détournez de votre
entourage et vous finissez par vous renfermer sur vous-même. Vous délaissez l’amour en devenant
l’esclave de la poudre blanche. La peur et la honte sont des émotions qu’on peut ressentir normalement.
Finalement, la cocaïne est un des problèmes majeurs de l’humanité; beaucoup de gens finiront
sous l’emprise de la consommation, mais ils peuvent s’en sortir avec le temps et de l’aide thérapeutique. Selon nous, le problème ne s’arrangera pas facilement, car la cocaïne est là depuis quatre mille ans
et il faudra travailler fort pour faire disparaitre la cocaïne bientôt.
Richard Chichinskas
Sandra Patricia Salazar Suarez
Julian David Gonzalez Martinez
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La Cocaïne
Dans le monde d’aujourd’hui, il y a plusieurs drogues comme : l’héroïne, le cannabis,
l’alcool, le speed, la kétamine, etc. Dans ce texte, il sera question d’une drogue très destructrice : la cocaïne. Le texte portera sur les différentes formes de cocaïne, les effets
psychologiques et physiques de la cocaïne et sur la prévention.
Les formes de cocaïne
Premièrement, les cocaïnomanes consomment la cocaïne par divers moyens. Ils
peuvent la « sniffer » ou la fumer lorsqu’elle est en forme de caillou blanchâtre. Un bon
truc pour prévenir la consommation de cette drogue est de toujours refuser les lignes ou
les petits cailloux à l’apparence inoffensive, mais qui sont en réalité un véritable poison.
Certains revendeurs coupent même la cocaïne avec d’autres produits aussi et même plus
dangereux que la cocaïne elle-même. Les produits qu’ils utilisent peuvent être du sucre ou
du verre pilé. Déjà que la cocaïne cause d’énormes ravages, alors mélangée avec d’autres
substances encore plus toxiques, elle garde sa réputation de poison. En fait, la poudre
vendue sur le marché clandestin comme étant de la cocaïne n’en contiendrait que 3 à
35 %. L’histoire récente d’un cocaïnomane qui a dû être hospitalisé à cause d’un bout de
verre mal pilé nous prouve qu’il vaut mieux s’abstenir de consommer de la cocaïne. « La
cocaïne peut tuer, même lorsqu’elle est reniflée. Des personnes sont mortes après en
avoir reniflé pour la première fois » remarqua Samuel McLaughlin du centre de recherche de la toxicomanie et la santé mentale de CJTA.
Les effets psychologiques et physiques de la cocaïne
Deuxièmement, la cocaïne peut, à long terme, détruire les parois nasales. Inhaler
de la cocaïne entraine aussi un écoulement nasal permanent. Certains utilisateurs, après
avoir consommé, deviennent victimes de tremblements et certains peuvent devenir paranoïaques. La cocaïne peut aussi engendrer la perte de concentration et donner de la difficulté à respirer. Les raisons qui poussent les gens à en reprendre sont la sensation
d’invincibilité, de puissance, l’illusion de tout comprendre et d’avoir une intelligence inconvenable. Les consommateurs ressentent également une puissance physique, une indifférence à la fatigue et à la faim. Les effets à court terme sont l’augmentation du rythme
cardiaque qui cause aussi l’augmentation de la pression sanguine. Pour les effets à long
terme, le risque d’avoir une crise cardiaque est beaucoup plus élevé pour ceux qui
consomment de la cocaïne. De plus, Mikhaïl Boulgakov, l’auteur d’un livre thème sur la
drogue, Morphine, mentionne dans son livre que : « La cocaïne, c’est le diable dans un flacon! » (1.)
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La prévention
Troisièmement, pour prévenir la prise de la cocaïne, une bonne idée est de ne pas
fréquenter des personnes qui en consomment (près de 1,5 million, soit 0,5 % des Européens, déclarent en avoir consommé au cours du dernier mois selon Interpol) et surtout
de résister à la tentation. On comprend que certaines personnes ont envie d’oublier leurs
problèmes, mais l’usage de la drogue n’est pas une bonne solution, car après que les effets se soient dissipés, on revient sur terre et on retrouve nos bons vieux problèmes.
C’est de cette façon que l’on crée une dépendance. Alors, au lieu de consommer, ces gens
devraient plutôt aller voir un spécialiste ou un ami qui pourrait les aider à surmonter
leurs problèmes et éviter qu’ils plongent dans l’enfer de la drogue.
Toutes les sources disent que la consommation de cocaïne n’est pas une habitude à prendre, car elle a des répercussions financières et sociales. « La cocaïne, c'est la façon à
Dieu de nous montrer qu'on a trop d'argent » a mentionné l’artiste Sting lors d’une entrevue. (2.)
Pour conclure, bien que la cocaïne peut donner des effets qui aident à se sentir meilleur
et plus puissant, les effets néfastes sont bien plus grands que cela peut rapporter
comme satisfaction. La cocaïne a des conséquences physiques et psychologiques ; il n’y a
aucune raison qui devrait pousser quelqu’un à prendre de la cocaïne. Devenir dépendant à
la cocaïne est très dangereux pour l’être humain, cela déstabilise le système nerveux et
cela peut être mortel.
Par : Keven Scott
Samuel Graveline
Francis Cordeau
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Le cannabis
Dans la vie de tous les jours, il existe plusieurs moyens pour fuir la
réalité tels que consommer des produits illicites. Plusieurs personnes sont inconscientes de l’ampleur de leur consommation de cannabis au Canada.
Dans ce texte, il sera question des risques de la consommation de
marijuana. On abordera les aspects suivants : la description de la
marijuana, les risques de la consommation et en quoi elle est nocive pour la santé.
Qu’est-ce que la Marijuana?
La marijuana est un mélange de feuilles, de tiges, de graines et de fleurs séchées et
broyées du chanvre (Cannabis sativa).
Il existe plusieurs formes de cannabis, comme : l’huile, le
sinsemilla et le hachisch.
Le cannabis a plusieurs synonymes : chanvre indien, pot,
marijuana et herbe… Il se consomme généralement en
étant fumé dans une pipe, roulé dans un joint ou ajouté
dans une cigarette ou en le mangeant dans des recettes
de muffins ou biscuits quelconques.
Les risques de la consommation
Tout d’abord, si l’on consomme cette drogue de façon abusive, cela peut causer des
dommages à la gorge et aux poumons. En effet, quelques études suggèrent que
l’inhalation de la fumée provenant de plantes qui brûlent provoque le même type de
dommage que l’inhalation de la fumée de cigarette. Il est intéressant de savoir qu’une
consommation quotidienne de 3 à 4 joints de marijuana est à peu près équivalente à 20
cigarettes de tabac. Aussi, le cannabis peut affecter les résultats scolaires et il peut en
plus causer un manque de motivation. Actuellement, la consommation de pot est toujours
interdite; cela signifie qu’un individu pourrait être appréhendé par la police et être dénoncé auprès d’un tribunal de la jeunesse. Par ailleurs, les femmes enceintes qui fument
de l’herbe ont un risque plus élevé de donner naissance à un bébé ayant un poids plus
faible que la moyenne. D’autre part, pour les personnes conduisant des véhicules, le taux
d’accident est augmenté, car le cannabis modifie les perceptions et diminue la capacité de
réactions. L’usage régulier de chanvre indien peut entraîner une dépendance psychologique. En effet, les gens qui prennent chaque jour de grandes quantités de pot peuvent développer une dépendance psychique et présenter des symptômes de sevrage lorsqu’ils
arrêtent d’en consommer. Pendant environ une semaine, les consommateurs risquent
d’avoir un sommeil troublé, de se sentir angoissés, irritables et d’avoir une perte
d’appétit. Selon l’institut de prévention de l’alcoolisme et des drogues, il peut induire une
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dépendance psychique notamment chez les consommateurs réguliers qui peuvent perdent leurs capacités de maîtriser leur consommation et imaginer ne plus pouvoir vivre
sans la substance.
Les problèmes de santé
Pour ce qui est des problèmes de santé, on constate une légère diminution des capacités
d’apprentissage et de mémorisation. La capacité d’attention est aussi influencée. En
premier lieu, le cannabis modifie l’humeur de la personne au moment de la consommation. Pour ce qui est des problèmes plus graves, on peut s’attendre à un risque plus élevé
de cancer de la cavité buccale, du pharynx ainsi que de la trachée de l’œsophage. L’abus
peut causer des risques d’infections respiratoires. Aussi, en cas de surdose, cela peut
amener la confusion, l’excitation, l’anxiété, la paranoïa et la psychose. Il est à noter que
la fumée de cannabis contient jusqu’à cinquante pour cent plus de goudron et de produits
chimiques cancérigènes que la fumée de tabac et peut donc causer des bronchites ou
d’autres troubles pulmonaires importants.
La fumée de cannabis nuit aussi au système immunitaire qui combat les infections et les
maladies présentes dans l’organisme. La consommation de chanvre indien a, entre autres,
un impact sur la sexualité; la formation des spermatozoïdes et le cycle de menstruation
peuvent être perturbés. Ces effets sont cependant réversibles après l’arrêt de la consommation. Selon la fondation de la recherche sur la
toxicomanie, pour les personnes ayant déjà
connu des problèmes affectifs ou des troubles
mentaux, l’usage régulier de cannabis risque de
déclencher ou d’empirer leurs symptômes.
Finalement, il y a plusieurs raisons qui poussent
une personne à vouloir consommer du pot. En
premier lieu, il est important d’aller chercher de
l’aide et d’en parler. Comme on peut le constater, le cannabis peut causer de graves problèmes de santé.
Par : Sandra Renaud
Jennifer Bernard
Stanley Beauregard
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