(b) A l’aide des variables cycliques du lagrangien, déterminer les quantités conservées.
Justifier que le mouvement est plan, de sorte que l’on peut se limiter au plan θ= 0.
(c) En déduire que l’équation des trajectoires peut s’écrire
m˙r2
2+L2
2mr2−GMm
r−GML2
mc2
1
r3=1
2E2
mc2−mc2,(3)
où Lest le moment cinétique et Eest l’énergie.
(d) Ecrire la limite non-relativiste du membre de droite de l’équation ci-dessus. En dé-
duire que dans cette limite, les corrections relativistes sont décrites par le hamiltonien
perturbatif
δH =−GML2
mc2
1
r3.(4)
2. Nous utilisons à présent une description classique avec le hamiltonien H=Hcl +δH.
(a) Montrer que l’équation d’évolution du vecteur de Runge-Lenz s’écrit
d~
K
dt =3kL2
m3c2
~
L×~r
r5.(5)
(b) En déduire que l’angle de rotation du périhélie par période classique s’écrit
δΘ≃6πGM
rc2(6)
pour une orbite quasi-circulaire de rayon moyen r.
(c) En déduire la précession du périhélie de Mercure en secondes d’arc par siècle.
2 Seuil de réaction
On considère un processus réactionnel de la forme
a1+a2+... →b1+b2+...
où au moins l’une des particules initiales ou finales est massive. L’état initial est donné, c’est-à-
dire que l’on suppose connues les quadri-impulsions de toutes les particules aj, et on cherche à
savoir s’il existe un état des particules b1,b2, ... satisfaisant les lois de conservation fondamentales.
1. Les réactions suivantes sont-elles possibles ?
(a) Désintégration d’un photon (γ) en un électron (e−) et un positron (e+) ;
(b) Emission d’un photon par un électron.
2. Que se passe-t-il lorsqu’un corps massif (X) intervient dans les réactions ci-dessus ? En
d’autres termes, les réactions X +γ→X+e−+e+et X +e−→X+e−+γsont-elles
possibles ?
3. Production de paires electron-positron par des photons. Un photon de très haute énergie
(rayon gamma) produit par certaines sources astrophysiques peut interagir avec un photon
de basse énergie pour former une paire électron-positron.
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