
       
 
Communiqué de presse 
 
 
 
ORTIF : Objectif 2016, devenir le 1er service national de télémédecine avec 
plus de 10.000 patients annuels  
 
Un an après le lancement de son service ORTIF, service technologique d’échange et collaboratif en mode 
SaaS, le GCS D-SISIF fait un premier bilan et présente les nouveaux usages pour 2016.  
 
Paris, le 02 février 2016 – Mis en service en octobre 2014 par le GCS D-SISIF avec le soutien de l’ARS IDF, 
ORTIF est surtout connu pour ses usages en télémédecine dans le cadre des filières d’urgences neurologiques. 
En  2015,  le  nombre  d’adhérents  a  été  multiplié  par  sept  et  permet  de  comptabiliser  2.683  comptes 
utilisateurs. Un nombre croissant d’usages s’est développé tout au long de l’année jusqu’à atteindre plus de 
700 patients pris en charge, et ce rien que sur le  mois de décembre. En un an, ORTIF est devenu l’un des 
plus importants service de télémédecine national par le nombre d’usages mensuels. Ceci lui a valu d’être 
évoqué  dans  plusieurs  communications  médicales  et  retenu  au  prestigieux  congrès  américain  de 
télémédecine  «  ATA  »  qui  se  tiendra  en  mai  prochain  à  Minneapolis.  Une  première  pour  une  structure 
française. 
 
«  Jusqu’à présent  l’innovation résidait  dans la montée en  charge  des usages. Désormais,  l’innovation est 
technologique. Elle repose sur la mutualisation du service ORTIF pour venir en support à de nouveaux projets 
médicaux répondant à des enjeux de prévention et de dépistage voire de suivi au domicile du patient. Le défi 
reste la mise en place d’un projet médical partagé et d’un modèle économique pérenne, ce qui permettra le 
développement de ces nouveaux usages.», souligne Christophe Couvreur, Directeur de programme au GCS 
D-SISIF. 
 
2015  a  été  l’année  du  développement  des  usages.  D’une  part  pour  la  prise  en  charge  des  urgences 
neurologiques,  et  d’autre  part  pour  l’accès  à  l’expertise  du  secteur  médico-social  dont  les  pratiques  en 
Télémédecine sont encore peu développées. Ainsi, pour exemple, une vingtaine d’instituts médico-éducatifs 
ont été équipé du service ORTIF pour de la téléconsultation dans le contexte du suivi et du bilan d’enfants 
polyhandicapés ou autistes. Par ailleurs, plus d’une quinzaine d’unités sanitaires en milieu carcéral (UCSA) 
ont  été  mises  en  service  pour  l’accès  à  l’expertise  dermatologique,  ce  qui  en  fait  le  plus  important 
déploiement national en nombre d’établissements pénitentiaires équipés. 
 
En ce début d’année 2016, des projets sont d’ores et déjà lancés avec de nouveaux adhérents au service 
ORTIF. Ces projets donneront lieu à de nouveaux usages, répondant à des enjeux de santé publique et de 
permanence des soins. Parmi ces projets, ORTIF viendra en support à des pratiques : 
 A l’échelle territoriale pour la permanence des soins en radiologie (téléradiologie) dans le cadre de 
la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) et de réunions de concertations 
pluridisciplinaires (RCP), le service apportera les fonctions d’échange d’images, de données cliniques 
et de visioconférence ; 
 A  l’échelle  régionale d’Ile-de-France,  pour  le  dépistage  de  la  rétinopathie  diabétique  et  la 
permanence des soins des urgences dermatologiques, le service apportera les fonctions nécessaires 
à l’activité de téléexpertise et de seconde lecture ; 
 A l’échelle nationale, pour la régulation des greffes, le service s’intégrera à la solution nationale 
existante de régulation et apportera la fonction d’échange et de transmission anonymisée d’imagerie 
médicale.   
 
Mais  2016  sera  celle  de  l’évolution  technologique  d’ORTIF,  toujours  dans  un  objectif  de  renforcer  le 
développement des usages via :