Le retrait du Canada du protocole de Kyoto
sème la consternation
Le premier ministre canadien, Stephen Harper
De nombreux pays, l'ONU, les organisations écologistes et l'opposition canadienne ont
déploré la décision du Canada de se retirer du protocole de Kyoto. Premier à le signer,
le Canada est aussi le premier à se retirer.
C'est un solide revers aux efforts de la communauté internationale pour rassembler
tous les pays sur des engagements contraignants contre le changement climatique.
Le Canada est sous le feu des critiques. C'est le premier pays au monde à claquer la
porte au Protocole de Kyoto qui vise à réduire les gaz à effet de serre responsables du
changement climatique.
Le retrait du Canada a déclenché une tempête de protestations à-travers le monde.
L'Union européenne, la Chine, l'Inde et plusieurs pays africains, ont regretté la
décision du gouvernement conservateur du Premier ministre Stephen Harper. L'ONU a
rappelé, pour sa part, que le Canada restait obligé d'agir contre le réchauffement
planétaire.
Au Canada, les partis d'opposition ont unanimement décrié la décision du
gouvernement conservateur d'enterrer le protocole de Kyoto. Pour la chef du Parti
vert, les conservateurs au pouvoir sont davantage préoccupés par les sables
bitumineux et leurs bénéfices économiques, que par la réduction des gaz à effet de
serre et l'avenir des générations futures.
Les défenseurs de l'environnement ont aussi vivement critiqué cette décision.
L'organisation Équiterre estime que l'image du Canada est ternie. Le réseau Action
climat déplore une décision purement politique et économique. Pour Greenpeace, ce
retrait va imposer une "peine de mort" aux populations les plus vulnérables de la
planète.
Nicolas Willems
(Source www.RTBF.be)