1 500 avant notre ère : l`éruption du Santorin Vers 1 500

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1- 1 500 avant notre ère : l’éruption du Santorin
Vers 1 500 avant notre ère, la Méditerranée connaît la plus grande catastrophe de son histoire. Le volcan de Théra, l’actuel
Santorin, dans l’archipel des Cyclades, entre en éruption, provoquant une véritable catastrophe dans toute la côte
méditerranéenne.
On a relié cette éruption volcanique à la disparition de la civilisation crétoise. Mais en l’absence de preuves, cela ne reste
qu’une hypothèse.
De même, le mythe de l’Atlantide est étroitement lié à cette catastrophe. Selon le mythe, les Atlantes auraient disparu en
une seule journée.
Nombreux sont ceux qui sont partis à la recherche de cette île engloutie sans jamais rien trouver.
Au temps de sa prospérité, Thera abritait une population très évoluée. Les recherches effectuées par les archéologues ont
permis de suivre l’anéantissement de l’île.
Quelques temps avant l’éruption, la ville principale, Akrotiri, a subit un violent tremblement de terre.
Des travaux de reconstruction ont été commencés juste après. Malheureusement, le volcan a commencé à se manifester.
On pense que cette catastrophe a été progressive car on n’a retrouvé aucun cadavre, ni objets de valeur dans la ville.
La première éruption a recouvert entièrement cette ville d’une fine couche de pierres. Mais, la seconde est fatale à l’île
puisqu’elle a projeté des pierres qui forment une couche de 6 m d’épaisseur.
Quant à la couche de cendres, elle s’élève à 30 m dans certains endroits de l’île.
Dans la mer Egée, l’éruption cause de graves dommages. De nombreuses régions ont été plongées dans l’obscurité
pendant des heures, voire des jours.
Enfin, les nuages volcaniques ont entraîné des changements climatiques.
2-An 79 : Disparition de Pompéi et Herculanum
Le 24 août 79, la vie s’est arrêtée soudainement au pied du Vésuve. En quelques heures, deux cités, Pompéi et
Herculanum, disparaissaient sous les cendres.
En moins de 3h, ces deux villes ont été rayées de la carte. Surpris en pleine matinée, les Pompéiens n’ont pas eu le temps
d’évacuer.
Déjà en l’an 62, un tremblement de terre a détruit de nombreux édifices. Les travaux de reconstruction sont d’ailleurs
toujours en cours au moment du drame.
L’éruption a été d’une rapidité foudroyante. Les gaz accumulés à l’intérieur du volcan font exploser le bouchon de basalte
qui obstrue le cratère.
Aussitôt, aux projections de blocs se substitue une pluie de cendres et de lapilli.
Un fleuve de boue descend jusqu’à Herculanum et à 13 h plus aucune vie ne subsiste sur la baie de Naples.
L’explosion du volcan a crée un affolement indescriptible. 2 000 habitants de Pompéi succombent, soit asphyxiés, soit
assommés par les roches, soit étouffés dans la bousculade. Certains ont voulu fuir par la mer mais ils ont été rattrapés par
les flots de cendres et de boue. On a retrouvé près de 150 squelettes sur la côte près d’Herculanum.
Pendant 2 jours, l’obscurité est complète sur les deux cités et les alentours.
3- 1902 : éruption de la Montagne Pelée
Le 8 mai 1902 à 7h50, le volcan de la montagne Pelée émet une énorme détonation. Quelques minutes plus tard, les 30
000 habitants de Saint-Pierre, en Martinique, meurent brûlés et asphyxiés.
Pourtant, depuis déjà plusieurs semaines, ce volcan donnait des signes d’entrée en activité. Alors, pourquoi l’évacuation
n’a-t-elle pas été organisée ?
La responsabilité des autorités dans cette catastrophe est indéniable. Cette éruption était prévisible. Dès le 25 avril, la
montagne Pelée avait annoncé son réveil par de petites explosions. Jusqu’au jour du drame, une forte odeur de souffre
planait sur la ville et une pluie de cendres tombait en permanence.
La raison de cette passivité est incroyable : des élections doivent avoir lieu et l’évacuation de la ville obligerait à les
décaler !
Voilà comment on s’évite des tracasseries administratives supplémentaires.
Il n’y a eut que 2 survivants : un prisonnier enfermé dans un cachot mal aéré qui a été enseveli sous les décombres
pendant 4 jours et un cordonnier qui réussit à s’enfuir.
4- 1883 : éruption sur l’île de Krakatoa
Le 27 août 1883, le Perbuatan, volcan de l’île de Krakatoa est secoué par une éruption d’une exceptionnelle violence.
L’éruption est suivie par une série de raz de marée gigantesques.
Cette catastrophe a provoqué la mort de milliers de personnes, non sur l’île mais sur la mer. Le détroit de la Sonde est une
route très fréquentée par les navires.
Suite à la première explosion, un nuage noir de 27 Km plane sur le détroit. Dans l’après-midi, une série de grandes vagues
commencent à déferler sur les côtes de Java et Sumatra.
Le lendemain, les mêmes phénomènes recommencent de plus en plus violents. Enfin, l’explosion finale se produit et en
quelques secondes, le cône volcanique haut de 800 m se volatilise.
Cette explosion fait jaillir à une hauteur de 80 Km des pierres en fusion. Plus de la moitié de l’île de Krakatoa disparaît
dans la mer.
Simultanément, un tsunami haut de 46 m s’abat sur le nord-ouest de Java, ne laissant que mort et désolation. 36 000
personnes meurent noyées à Sumatra.
Les perturbations se sont fait sentir jusqu’à 18 000 Km du lieu de l’explosion. A Londres, l’éruption provoque des
couchers de soleil flamboyants et aux Etats-Unis, des particules de laves pulvérisées retombent pendant 3 ans.
On a également enregistré une baisse de la température du globe d’un demi degré pendant l’année qui a suivi.
A Java, 80 millions de personnes vivent en permanence sous la menace d’une trentaine de volcans qui tuent en moyenne 2
000 habitant par décennie.
Mais, la richesse des terres grâce à l’éruption de 1883 permet jusqu’à trois récoltes de riz par an.
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