8. Devoir de signalement
Conformément aux dispositions en matière de non-assistance à personne en danger, le
psychologue a l’obligation de signaler aux autorités judiciaires chargées de l'application de la
Loi toute situation qui mettrait en danger l'intégrité des personnes.
Dans le cas particulier où ces informations à caractère confidentiel indique des situations
susceptibles de porter atteinte à l'intégrité psychique ou physique du patiente ou d’un tiers, le
psychologue évalue en conscience la conduite à tenir, en tenant compte des prescriptions
légales en matière de secret professionnel et d'assistance à personne en danger. En préservant
l’anonymat, le psychologue peut éclairer sa décision en prenant conseil auprès de collègues
expérimentés.
9. Indépendance professionnelle
Le psychologue doit rester libre de toute influence (pression, hiérarchie, etc…) afin de
préserver l’indépendance et l’objectivité nécessaires à l’exercice de sa profession.
Le psychologue n'use pas de sa position à des fins personnelles. Il ne répond pas à la
demande d'un tiers qui recherche un avantage illicite ou immoral, ou qui fait acte
d'autorité abusive dans le recours à ses services.
Le psychologue ne peut se prévaloir de sa fonction pour cautionner un acte illégal, et son
titre ne le dispense pas des obligations de la loi commune.
Le psychologue n'engage pas d'évaluation ou de traitement impliquant des personnes
auxquelles il serait déjà personnellement lié.
Le psychologue ne peut accepter d’argent ou de cadeau en dehors du paiement officiel de
la consultation.
Le psychologue ne peut avoir de rendez-vous avec un patient en dehors de l’espace
thérapeutique. Tous les contacts et les communications entre le patient et le psychologue
servent uniquement au travail thérapeutique.
10. Devoir d’information
Avant toute intervention, le psychologue doit informer le patient des modalités, des
objectifs et des limites de son intervention. Le psychologue n'intervient qu'avec le
consentement libre et éclairé des patients.