MANIPULATIONS, ROBOTS ET
PETITES COMBINES ENTRE INITIÉS...
DÉCOUVREZ
LA FACE
CACHÉE
DU CAC 40
Dans ce rapport
vous découvrirez :
Comment
vous protéger
simplement et
efficacement
contre ces petits
arrangements
entre initiés.
Combien
de temps
un tel système
peut-il encore
survivre ?
Quelles sont
les manigances
qui se cachent
derrière
les mouvements
des marchés ?
RAPPORT
GRATUIT
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Rien ne nous aura été épargné ces derniers
mois : hausses brutales et infondées, délits
d’initiés, «flash krachs»… Ces mouvements
plus chaotiques les uns que les autres
semblent n’avoir aucune explication macro-
économique logique. Et pour cause : ils ne sont
basés que sur des rumeurs, des manipulations
et des petites combines entre initiés.
La vérité est si aberrante que peu de particuliers
connaissent réellement ce qui se trame derrière
chaque journée de cotation !
Savez-vous, par exemple, quelle est l’influence
des robots ou des algorithmes informatiques
sur les cours ? Etes-vous conscient que certains
acteurs de marchés n’ont aucun intérêt à ce
que vous découvriez comment les marchés
fonctionnent vraiment ? Et surtout... avez-vous
conscience qu’ils feront tout ce qui est en leur
pouvoir pour empêcher de connaitre la vérité ?
Dans le contexte actuel, tout peut arriver :
les cours peuvent se désintégrer en quelques
secondes, prendre plusieurs points d’un
coup et les reperdre tout aussi vite... sans
que quiconque ait le moindre contrôle sur le
déroulement des opérations.
Une simple rumeur peut déclencher une
réaction en chaîne — dévastant au passage
les portefeuilles de particuliers comme vous
et moi.
N’oublions pas non plus l’autre particularité qui
frappe les marchés actuellement : le nombre
d’intervenants institutionnels présents sur le
marché a diminué de moitié ! Comme nous le
verrons dans un instant, à partir du moment où
il n’y a plus qu’une poignée de «sherpas» pour
se partager le gâteau boursier, la clé du succès
réside dans les délits d’initiés jamais réprimés
et la manipulation sans vergogne des marchés.
Comment survivre dans un marché qui ne
répond plus aux commandements de l’économie
mondiale ? Comment ne pas être la victime de
ces petits arrangements entre initiés ? Pourquoi
manipulent-ils ainsi délibérément le marché ?
C’est ce que je vais essayer de vous expliquer
dans ce rapport. Car pour tenter de prospérer
alors que tous jouent contre vous, il faut d’abord
comprendre ce qu’il se passe réellement et
connaitre les enjeux de ces manipulations.
La première étape est d’accepter un fait
simple : les marchés sont décorrelés de la
réalité. Ils ne sont plus logiques.
Ce que beaucoup de personnes ne comprennent
pas, c’est que les banques centrales sont les
premières à manipuler les marchés. Depuis
le début de cette crise, elles impriment de
la devise en masse, qu’elles utilisent pour
acheter des obligations à des investisseurs.
Conséquence : un mur d’argent se déverse
actuellement sur les marchés actions via les
marchés obligataires.
Mais continuer à imprimer éternellement n’est
pas possible.
Nous sommes donc dans une impasse : si
on arrête d’imprimer, c’est tout le système
qui s’effondre comme un château de cartes.
Continuer, c’est créer et accumuler des bulles
qui deviennent de plus en plus dangereuses à
mesure que le temps passe.
Pour tenter d’y réchapper en tant qu’investisseur
individuel, vous devez commencer par prendre
conscience de la gravité de la situation ! Dans
ce rapport, nous essayerons de comprendre
comment les banquiers centraux jouent avec
l’économie mondiale, comment les robots
règnent en maitres dans les salles de marchés,
et surtout comment reprendre la main dans un
système totalement corrompu.
Commençons par quelque chose de simple et
de complexe à la fois : essayons de comprendre
ce qu’il se passe vraiment sur les marchés...
g Simone Wapler,
Rédactrice de La Stratégie de Simone Wapler
Publications Agora
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QUE SE PASSE-T-IL
VRAIMENT SUR LES
MARCHÉS FINANCIERS ?
Commençons par un exercice de pensée
cynique. C’est réellement la conclusion de ce
qui se passe au final sur les marchés financiers.
La conclusion est celle-ci : la valeur des actifs
financiers et des monnaies est délibérément
rabaissée afin de transférer la richesse de la
majorité des gens vers un petit groupe d’élites
mondialisées.
Cela semble fou n’est-ce pas ? Voire loufoque,
peut-être ? Nous y reviendrons plus loin. Mais
d’abord…
Le résultat classique des phases de forte
hausse suivies de phases d’effondrement du
crédit est de transférer la propriété de biens
immobiliers et d’entreprises productives de la
majorité des gens vers quelques initiés. Dans
notre exercice de pensée, la Réserve fédérale
américaine existe pour que cela arrive d’une
façon qui n’attire pas l’attention du public sur
ce qui se passe réellement. Les initiés — ou
toute personne qui sait comment ces choses
fonctionnent — vendent au public lors de la
phase d’engouement. La phase de panique
puis le krach arrivent lorsque le public se rend
compte que tout est déjà joué.
Lors de ces phases de fort recul, les prix
s’effondrent et la liquidité disparaît. Les
biens immobiliers et le cours des actions
d’entreprises réelles sont au plus bas. Si votre
argent n’a pas été réduit à néant par le krach,
tous les bons actifs peuvent à ce moment être
achetés à un prix compétitif. Le résultat final
est que la classe moyenne finit plus pauvre et
que les élites politiques/financières finissent
par posséder toutes les bonnes affaires.
L’avènement du féodalisme moderne
Cela arrive à maintes reprises sur les marchés
financiers. Les actifs productifs sont lentement
amassés par un petit groupe tandis que les
revenus de la majorité chutent pour de bon. On
peut comparer cela à une sorte de féodalisme
moderne où les paysans seraient mieux habillés
et possèderaient des iPhones.
Dans ce monde féodal moderne, on ne
travaille pas la terre. On travaille sur un clavier
d’ordinateur — si tant est qu’on ait du travail. Et
si vous n’en avez pas, l’Etat vous verse un salaire
symbolique pour vous empêcher de mourir
de faim/travailler. La principale amélioration
apportée par le système féodal moderne est
que le roi ne peut vous tuer sans autre forme de
procès. Dans le système féodal moderne, seul
le directeur général a le pouvoir de vous priver
de vie, de liberté et de la poursuite du bonheur.
Le fait qu’une instance supérieure (le roi) ne
puisse décider de vous faire mourir d’une
mort arbitraire est la meilleure chose qu’ait
apportée ce féodalisme moderne. Jusqu’ici,
les seules personnes qui sont tuées ainsi sont
les terroristes et les étrangers malchanceux
qui ne votent pas aux élections américaines.
Pour être juste, quand il s’agit de subsister, il
y a beaucoup de calories bon marché dans le
monde moderne. Les gens souffrent peut-être
de malnutrition avec la nourriture moderne
mais ils ne mourront pas de faim. Au pire, ils
feront un coma alimentaire ou toute autre grave
maladie.
Jusqu’à présent, être un serf financier était
supportable.
Mais quelque chose a changé après le dernier
boom et avec l’effondrement actuel. Lors du
krach des valeurs Internet, il y a eu un transfert
de richesses. Les gens ont perdu de l’argent
certes mais ce n’était pas de l’argent réel.
C’était les gains de la bulle, pas des capitaux
épargnés pour un plan retraite.
En outre, en réaction à l’éclatement de la
bulle Internet, la Fed a abaissé les taux
d’intérêt. La politique monétaire mondiale
s’est synchronisée. Le résultat de tout cela
fut un boom de tous les actifs partout dans le
monde. Actions, obligations, biens immobiliers,
matières premières… et j’en passe. Quasiment
tout a connu un boom.
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Pourquoi la crise actuelle est
différente
A présent nous en arrivons à ce qui a changé avec
cette phase de recul. La phase d’effondrement
a débuté en 2009. Mais les autorités ont
rapidement découvert que les choses étaient
devenues si complexes et avaient pris tant
d’importance qu’une correction/un transfert
de richesse normal(e) n’était pas possible. Si le
fait de faire gonfler les actions Internet puis les
regarder s’effondrer passe encore, il est moins
aisé de faire gonfler tout le système financier
mondial puis le regarder s’effondrer, n’est-ce
pas ?
Eh bien en fait si, cela pourrait se faire. Mais
il y aurait deux conséquences inévitables. La
première serait un effondrement de l’économie
mondiale. Car à présent tout le système est
interconnecté. Un krach financier se transforme
en krach économique… exactement la Grande
Dépression que veut éviter Ben Bernanke. Mais
ce n’est que le début.
Un krach financier signifie la fin du système
monétaire mondial actuel. La dévaluation du
dollar américain a joué un rôle essentiel dans
le boom du crédit. Mais elle a sapé la stabilité
du système du dollar. Qui dit krach du système
dit krach du dollar. Qu’est-ce qui arrive après le
dollar ? On peut parier que ceux qui bénéficient
du système du dollar — la Fed — ne veulent pas
le savoir.
Mais la conséquence la plus grave du krach
du système — beaucoup plus grave que
l’écran bleu de la mort de Microsoft — est
que des personnes réelles voient leur vie
réelle réellement voler en éclats. Lorsque
les économies de la classe moyenne sont
détruites via des krachs boursiers, des krachs
immobiliers et de l’inflation, les gens finissent
beaucoup plus pauvres. Et il ne s’agit là que de
la classe moyenne. Les plus pauvres qui ont
vécu le krach ont vu leur situation devenir pire
qu’elle ne l’avait jamais été.
Terminons cet exercice de pensée ici. Il n’est
pas possible que quelqu’un souhaite les
conséquences d’un krach du système, n’est-
ce pas ? Les seules personnes qui pourraient
souhaiter une telle chose sont celles qui voient
en cela une occasion de construire un système
mondial anti-démocratique à partir des ruines
du système actuel…un système avec un seul
gouvernement et une seule monnaie et une
seule loi qui ne s’applique qu’à ceux qui sont
gouvernés et pas aux faiseurs de règles ni aux
faiseurs d’argent.
Il n’est pas possible que ce soit ce qu’ils veulent,
n’est-ce pas ?
Tous les gouvernements sont engagés dans le
vol et la fraude ; ils tirent parti de leur position
pour transférer la richesse et le pouvoir des
non-initiés vers les initiés. Un gouvernement
intelligent utilise la tromperie pour parvenir à
ses fins… tandis qu’un gouvernement maladroit
le fait sans faux-semblants ni excuses.
Comment vous protéger ? Simple : cessez de
gober les sondages optimistes relayés dans
la presse. C’est dangereux pour votre capital,
pour votre épargne et votre patrimoine. Cet
optimisme de façade ne doit jamais vous
faire oublier la gravité de notre situation
économique actuelle. Que se cache-il derrière
cette mascarade ?
UNE ÉCONOMIE N’EST
PAS UNE MACHINE
Paul Krugman l’explique dans le New York
Times :
« L’économie keynésienne est fondée
sur le principe que la macro-économie n’est pas
une question de moralité — que les dépressions
sont, à la base, un dysfonctionnement
technique. Alors que la Grande dépression
allait en s’approfondissant, Keynes a prononcé
sa célèbre petite phrase : ‘nous avons des
problèmes de générateur’ — c’est-à-dire que
les difficultés de l’économie étaient celles
d’une voiture dont le système électrique avait
un problème mineur mais critique, et le travail
de l’économiste consiste à trouver comment
réparer ce problème technique ».
Quelle sorte de cerveau pourrait imaginer une
telle chose? Comment pourrait-on confondre
une économie et une machine ? Nous
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promettons de ne pas prendre tout ça trop au
sérieux, mais il vaut probablement la peine
de passer quelques minutes à explorer ces
sottises. C’est en effet l’erreur qui ne niche au
coeur de l’économie moderne, et elle se trouve
également à la base des tentatives de la Fed de
ressusciter l’économie. Krugman, Bernanke,
Summers et les autres pensent qu’ils sont des
techniciens.
Ils ont la mauvaise métaphore. On peut peut-être
décrire le corps humain comme une machine
aussi. Mais n’essayez pas de le réparer avec
une clé à molette. Une bonne chose que Paul
Krugman ne soit pas docteur en médecine !
Les différences entre une économie et
une machine
Contrairement à une machine, l’économie n’a
jamais été conçue par personne, ni construite
dans une usine. Il n’y a pas de plans… pas de
mode d’emploi… pas de guide… et pas de forum
internet où les propriétaires peuvent parler des
problèmes qu’ils ont eu et des trucs qu’ils ont
utilisés pour les résoudre.
Puisqu’elle n’est pas faite de main d’homme…
elle ne peut être réparée de main d’homme.
Voyons un peu pourquoi.
D’abord, une économie est trop complexe… avec
des millions de pièces mobiles. Chacune de ces
pièces a ses propres informations et souhaits.
L’agriculteur du Mississippi peut savoir que ses
40 acres sont trop humides pour être labourés.
Le département de lAgriculture n’en a pas la
moindre idée. Le plombier de Lisbonne peut
savoir que son activité ralentit, mais comment
Krugman le saurait-il ? Quelle machine a des
pièces intelligentes… chacune réagissant à
sa propre base d’informations, plus ou moins
indépendamment ?
Ensuite, ces pièces ont leurs propres désirs.
On construit une machine pour accomplir les
désirs de son concepteur, de son constructeur
et de son propriétaire. Une économie, en
revanche, est simplement le moyen pour que
ses parties constituantes parviennent à leurs
propres fins. Imaginez une voiture qui va là où
le souhaite le volant ! Imaginez un moteur qui
tourne plus vite quand le carburateur se sent
d’humeur taquine… et ralentit quand les valves
sont fatiguées.
Vous savez bien que ça ne ressemble à aucune
machine jamais créée. Les pièces veulent aller
dans des directions différentes… à des vitesses
différentes… pour des raisons différentes.
Dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, les salaires
réels sont plus bas qu’ils l’étaient il y a 10
ans. Selon la manière dont on tient compte de
l’inflation, il se peut qu’ils soient aussi bas qu’ils
l’étaient à la fin du deuxième gouvernement
Eisenhower, en 1961. Avec si peu de revenus,
les gens sont naturellement prudents avec leur
argent. Ils vont dans des magasins discount
géants… pour en avoir autant que possible pour
leur argent. Ils veulent des prix bas.
A quoi sert une économie, sinon à satisfaire les
espoirs et les désirs des gens qui y vivent ? Et
quel est le but de l’économie activiste, sinon
d’aider les gens à avoir ce qu’ils veulent ?
Alors que fait Paul Krugman ?
Il pousse le gouvernement à augmenter les
prix… à consciemment et intentionnellement
saboter les souhaits des gens en augmentant le
coût de la vie. C’est le but de l’assouplissement
quantitatif : mettre plus d’argent en circulation
de sorte que les prix grimpent. Ensuite, les gens
en auront moins pour leur argent… et seront
plus prêts à dépenser leur argent (craignant
qu’il perde sa valeur).
C’est pour cette raison que Krugman préfère
penser à l’économie comme à une machine.
Les machines peuvent être contrôlées et
manipulées. Pas les vraies économies.
GRANDS COMPLOTS ET
PETITS SECRETS…
Nous nous voyons à la fois reprocher de verser
dans une vision paranoïaque des marchés et de
l’économie — ce à quoi je réponds que je suis
souvent bien en-deçà de la réalité et chaque
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