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LES CHÈQUES-REPAS CONTRIBUENT DE
MANIÈRE IMPORTANTE A L’ECONOMIE BELGE
Une suppression du système impacterait de manière
considérable certains secteurs économiques et pourrait
fragiliser cet avantage extra-légal destiné aux salariés
Des voix s’expriment régulièrement au sujet d’un intérêt potentiel à supprimer le
système des chèques-repas pour le remplacer, par exemple, par le transfert d’un
montant net équivalent sur la fiche de salaire. Sodexo, l’une des quatre
entreprises actives dans ce secteur, tient à mettre en garde les initiateurs de ce
projet contre les effets collatéraux majeurs qu’impliquerait une telle
suppression.
La Belgique s’est dotée à la fin des années soixante d’un système de « rémunérations
alternatives » permettant aux employeurs d’offrir aux travailleurs des avantages
sociaux exonérés d’impôt et non soumis aux cotisations de sécurité sociale, d’abord
destinés à la restauration puis, au fil des années, à l’achat de denrées alimentaires
diverses. Ils peuvent être aujourd’hui dépensés au sein d’un réseau très large, allant
de la grande distribution au petit épicier mais aussi auprès de restaurants ou en tout
autre lieu de restauration. Aujourd’hui, 2 millions de salariés en bénéficient.
L’impact économique positif engendré par l’utilisation des chèques-repas est nonnégligeable : 1,85 milliard d’euros sont dépensés via des chèques-repas dans les
secteurs de l’alimentation et de la distribution. Ce montant considérable est totalement
dépensé en Belgique dans les circuits économiques officiels.
La suppression des chèques-repas engendrerait une modification significative
du comportement d’achat des salariés au détriment de l’économie belge
Une récente étude i démontre que la suppression du système occasionnerait des
changements de comportement d’achat de la part des salariés, qui auraient un impact
négatif sur les secteurs agroalimentaire et de la distribution, et sur l’économie en
général. En effet, pour la première fois, cette étude a analysé les intentions des
salariés s’ils devaient recevoir 100 € par mois sur leur fiche de salaire en
remplacement de leurs chèques-repas.
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Dans cette hypothèse, on assisterait à :
o
des modifications globales dans l’affectation des dépenses
=> 12,5 % des montants (soit 231,25 millions €) seraient économisés et donc
pas immédiatement réinjectés dans l’économie.
=> 34,5 % (soit 638,25 millions €) des montants seraient affectés à des
dépenses non alimentaires.
Au total, les dépenses alimentaires baisseraient donc de 47 % (soit 869,5
millions €) par rapport à la situation actuelle, dont plus de 100 millions dans
le secteur de la restauration.
o
des modifications des montants dépensés par type de magasin
=> Les montants dépensés en grande surface passeraient de 82,4 % du total
à 49,7 % du total (en additionnant alimentaire et non alimentaire),
engendrant une perte de revenus potentielle de 604,95 millions d’euros.
=> Les montants dépensés auprès des autres types de commerçants
passeraient de 17,6 % du total à 14,9 % du total (en additionnant alimentaire
et non alimentaire), engendrant une perte de revenus potentielle de 49,95
millions d’euros.
La combinaison des deux points précédents aurait un impact fort sur la valeur
ajoutée macro-économique des montants dépensés dans les secteurs de
l’alimentation et de la distribution.
Par ailleurs, contrairement aux affirmations qui ont déjà circulé, les chèques-repas
non-utilisés par les salariés ne représentent qu'un taux de 0,35 %, soit moins de un
chèque-repas par an par travailleur. L’introduction des chèques électroniques et
l’extension d’utilisation de 3 à 12 mois devraient progressivement permettre de
limiter cette non-utilisation.
La suppression des chèques-repas n’engendrerait pas de simplification administrative
majeure mais pourrait par contre fragiliser cet avantage extra-légal destiné aux salariés
Le chèque repas n’est aujourd’hui plus seulement distribué sous sa forme papier
d’origine : les émetteurs de chèques ont travaillé à l’instauration d’une version
électronique qui représente une avancée significative en termes de simplification
administrative, pour les entreprises et pour les commerçants.
Par ailleurs, l’option de transférer les chèques-repas par un montant net équivalent sur
une fiche de salaire peut paraître séduisante au premier abord, mais elle présente des
limites importantes qui rendent l’idée peu opportune, voire dangereuse pour certains
secteurs économiques.
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o
Elle n’éliminerait pas la charge administrative pour l’employeur. En cas de conversion
du montant des titres en un versement net sur la fiche de paie, le calcul des journées
de travail prestées resterait d’application.
o
Elle créerait de l’instabilité dans la mesure où un passage au net pourrait faciliter des
changements de régime fiscal : tant l’employeur que l’employé pourraient craindre
qu’une conversion obligatoire du montant des titres en un versement net sur la fiche de
paie ne constitue qu’une étape intermédiaire avant que cette somme ne rentre dans la
base taxable. Cette conversion pourrait également créer un précédent pour d’autres
avantages extra-légaux.
L’ensemble de ces éléments conforte le point de vue de Sodexo, partagés par d’autres
acteurs économiques, que la conversion des chèques-repas en salaire net induirait une
modification significative du comportement des bénéficiaires, ayant un impact négatif
important à court terme pour les secteurs économiques concernés. Ces éléments tendent
même à prouver, à l’inverse, qu’une augmentation de 1 euro de la valeur faciale des
chèques permettrait non seulement d’augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs (en
particulier les bas-salaires) dans un contexte économique morose, mais aussi d’injecter
directement 300 millions d’euros dans l’économie belge ce qui pourrait engendrer la
création potentiels de plusieurs milliers d’emplois.
À propos de Sodexo
Sodexo est le leader mondial des services qui améliorent la Qualité de Vie, facteur essentiel de
performance des individus et des organisations. Présent dans 80 pays, Sodexo sert chaque jour
75 millions de consommateurs avec une offre unique de Services sur Site, de Services Avantages
et Récompenses et de Services aux Particuliers et à Domicile. Avec plus de 100 métiers, Sodexo
propose à ses clients une offre intégrée de services, fruit de plus de 45 ans d’expérience : de
l’accueil, la sécurité, l’entretien et la propreté, à la restauration et la gestion des installations et
matériels ; des avantages pour les salariés tels le Lunch Pass ou la Sodexo Card® (le chèque
repas électronique), le Cadeau Pass et l’Eco Pass, jusqu’aux services d’aide à domicile et de
conciergerie. La réussite et la performance de Sodexo reposent sur son indépendance, son
modèle économique durable, ainsi que sa capacité à assurer le développement et l’engagement
de ses 420 000 collaborateurs à travers le monde.
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Chiffres-clés (au 31 août 2012)
Sodexo dans le monde
18,2 milliards d’euros de CA consolidé
420 000 collaborateurs
20e employeur mondial
80 pays
34 300 sites
75 millions de consommateurs chaque jour
9,5 milliards d’euros de capitalisation
boursière (au 07 novembre 2012)
Contact
Cathy Schoels – 0477/680 280
Géraldine Reinarz – 0478/582 689
E-mail : [email protected]
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Une étude réalisée par le bureau d’études Ipsos en août 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 2016
personnes révèle qu’en cas de conversion des chèques-repas en salaire net, les dépenses des consommateurs pour des
achats alimentaires :
- en grandes surfaces passeraient de 82,4 % à 42,4 %. Sachant que 1,85 milliard d’euros sont dépensés en
chèques-repas, cette baisse de 40 % représenterait une perte de revenus de l’ordre de 740 millions d’euros pour
les grandes surfaces.
-
chez des petits commerçants passeraient de 6,7 % à 5,3 %. Cette baisse de 1,4 % représenterait une perte de
revenus de l’ordre de 25,9 millions d’euros pour les petits commerçants.
-
dans des points de petite restauration passeraient de 6,6 % à 3,1 %. Cette baisse de 3,5 % représenterait une
perte de revenus de l’ordre de 64,75 millions d’euros pour ce secteur.
-
dans les (chaînes de) restaurants passeraient de 4,3 % à 2,3 %. Cette baisse de 2 % représenterait une perte de
revenus de l’ordre de 37 millions d’euros pour ce secteur.
Selon cette étude, les salariés profiteraient, d’une part, principalement de cet apport en net pour épargner 12,5 % de
leur salaire et se concentreraient, d’autre part, davantage sur les dépenses courantes du ménage en leur allouant 16,4
% de leur paie.
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