
2/4 - www.sodexo.com
Dans cette hypothèse, on assisterait à :
o des modifications globales dans l’affectation des dépenses
=> 12,5 % des montants (soit 231,25 millions €) seraient économisés et donc
pas immédiatement réinjectés dans l’économie.
=> 34,5 % (soit 638,25 millions €) des montants seraient affectés à des
dépenses non alimentaires.
Au total, les dépenses alimentaires baisseraient donc de 47 % (soit 869,5
millions €) par rapport à la situation actuelle, dont plus de 100 millions dans
le secteur de la restauration.
o des modifications des montants dépensés par type de magasin
=> Les montants dépensés en grande surface passeraient de 82,4 % du total
à 49,7 % du total (en additionnant alimentaire et non alimentaire),
engendrant une perte de revenus potentielle de 604,95 millions d’euros.
=> Les montants dépensés auprès des autres types de commerçants
passeraient de 17,6 % du total à 14,9 % du total (en additionnant alimentaire
et non alimentaire), engendrant une perte de revenus potentielle de 49,95
millions d’euros.
La combinaison des deux points précédents aurait un impact fort sur la valeur
ajoutée macro-économique des montants dépensés dans les secteurs de
l’alimentation et de la distribution.
Par ailleurs, contrairement aux affirmations qui ont déjà circulé, les chèques-repas
non-utilisés par les salariés ne représentent qu'un taux de 0,35 %, soit moins de un
chèque-repas par an par travailleur. L’introduction des chèques électroniques et
l’extension d’utilisation de 3 à 12 mois devraient progressivement permettre de
limiter cette non-utilisation.
La suppression des chèques-repas n’engendrerait pas de simplification administrative
majeure mais pourrait par contre fragiliser cet avantage extra-légal destiné aux salariés
Le chèque repas n’est aujourd’hui plus seulement distribué sous sa forme papier
d’origine : les émetteurs de chèques ont travaillé à l’instauration d’une version
électronique qui représente une avancée significative en termes de simplification
administrative, pour les entreprises et pour les commerçants.
Par ailleurs, l’option de transférer les chèques-repas par un montant net équivalent sur
une fiche de salaire peut paraître séduisante au premier abord, mais elle présente des
limites importantes qui rendent l’idée peu opportune, voire dangereuse pour certains
secteurs économiques.