cortex préfrontal

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Télencéphale
Encéphale
Cerveau vu de la face
latérale gauche.
Section sagittale entre
les deux hémisphères
Section sagittale entre
les deux hémisphères
En blanc, parties dans le plan de coupe
Pédoncules
Protubérance
Bulbe
Section sagittale (le cervelet a été disséqué)
Commissure blanche antérieure
Corps calleux
Commissure blanche postérieure
Commissures
inter-hémispériques
En blanc, parties dans le plan de coupe
Trous
de Monro
Trous
de Monro
Expansion
des vésicules
hémisphériques
Formation des
hémisphères
cérébraux
Vésicules
hémisphériques
Diencéphale
Formation du
diencéphale
et du
télencéphale
Coupe
longitudinale
Cerveau
antérieur
Encéphale
Hémisphères
cérébraux
(télencéphale)
Diencéphale
Tronc
cérébral
Subdivision de l’encéphale embryonnaire
Télencéphale
Diencéphale
Mésencéphale
Métencéphale
Myélencéphale
Développement du télencéphale
Projection des ventricules sur une vue latérale de l'hémisphère gauche
Noyaux de la base
: Anatomie
Répartition de la substance grise et de la substance
blanche dans le cervelet et les hémisphères cérébraux
(représentation schématique)
Substance grise corticale
Noyau
Substance blanche
Noyau caudé
tête
Putamen
queue
Globus pallidus
Thalamus
La substance grise du
cerveau antérieur est
observée sous la forme
de cortex et de noyaux.
Noyaux
hypothalamiques
La substance grise du
cerveau antérieur est
d’origine diencéphalique
ou télencéphalique.
Noyaux caudés
Striatum
Putamen
Globus pallidus externe
Pallidum
Globus pallidus interne
Noyau sous thalamique (corps de Luys)
Thalamus
Substantia nigra
Noyaux
lenticulaires
Structures télencéphaliques
Noyaux caudés
Putamen
Globus palidus externe et interne
Structures diencéphaliques
- Noyaux subthalamiques (corps de Luys).
Le noyau lenticulaire est constitué, de chaque
coté, du putamen et du pallidum.
Localisation des noyaux gris de la base
(vue latérale gauche)
NC
T
NC
T
Q
Noya caudé
Tête
Queue
Q
Développement du télencéphale
Localisation des noyaux gris de la base
(vue latérale gauche)
P
P
Putamen
Localisation des noyaux gris de la base
(vue latérale gauche)
GP
SN
Globus Pallidus
T
ST
T
ST
Thalamus
noyau sous thalamique
(corps de Luys)
Haut
Noyau caudé
Thalamus
Avant
Putamen
Vue latérale
Arrière
Projections des noyaux gris de la base, de la substantia nigra et du thalamus
(vue latérale gauche)
Coupe verticale du cerveau
Tête
Putamen
Globus
pallidus
Noyau
caudé
Queue
Thalamus
Coupe horizontale du cerveau
Coupe horizontale
Avant
Claustrum
Noyau caudé
Putamen
Lobe de
l’insula
Cortex
cérébral
capsule
externe
Thalamus
Globus pallidus
capsule interne
Arrière
capsule
extrême
Cortex
cérébral
Cortex cérébral :
Anatomie macroscopique
1
2
3
4
5
Poisson
perche
1
2
3
4
5
Amphibien
grenouille
Reptile
serpent
Lobes olfactifs
Hémisphères cérébraux
Cerveau visuel
Cervelet
Bulbe rachidien
Oiseau
poulet
Mammifère
rat
Le cerveau des mammifères est caractérisé par
l’augmentation des hémisphères cérébraux en
valeur absolue (kg) ou relative (poids du cerveau par
rapport au poids corporel).
Cette augmentation des hémisphères
cérébraux est particulièrement nette
dans l’espèce humaine.
Rat
L’augmentation de la surface du
cortex cérébral est réalisée par :
!
!
une augmentation du volume
cérébral ;
le plissement du cortex.
Homme
Homme
tursiop truncatus
Grand dauphin
Rat
Singe Rhesus
Chimpanzé
5 cm
Hémisphères cérébraux :
lobes
Il existe à la surface du cortex cérébral des mammifères des
plis plus ou moins profonds.
Ce plissement du cortex permet d’augmenter la surface
corticale et, par conséquent, le nombre total de neurones.
Ces plis correspondent à des creux plus ou moins profonds :
• scissures relativement profondes délimitant le cortex frontal
et pariétal (scissure de Rolando), le cortex temporal des
cortex frontaux et pariétaux (scissure de Sylvius) et le
cortex occipital des cortex pariétaux et temporaux (scissure
calcarine) ;
• scissures moins profondes délimitant des saillies allongées
appelées
circonvolutions
cérébrales
ou
gyrus
(circonvolution frontale ascendante, pariétale ascendante,
gyrus singularis…).
Lobes cérébraux
Lobe frontal
Lobe pariétal
Lobe temporal
Lobe occipital
Vue latérale de l'hémisphère gauche
Macaque rhesus
(11,5 %)
Chimpanzé
(17 %)
Homme
(29 %)
Le lobe préfrontal est particulièrement
développé chez l’homme.
Cortex préfrontal ventro-orbitaire
Cortex préfrontal
latéro-dorsal
Cortex préfrontal
médian
Cortex préfrontal
orbito-ventral
adapté de Duvernoy
Hémisphères cérébraux :
circonvolutions
F3
ant
e
P. a
sce
nd
F2
F. a
s
F1
cen
dan
t
e
Scissure de Rolando
T1
Scissure
de Sylvius
T2
T3
P1
P2
P1
P2
O1
O2
O3
Vue latérale de l'hémisphère gauche
Hémisphères cérébraux :
communications entre les lobes
Faisceaux associatifs occipitaux, temporaux et frontaux
hémisphère droit vue latérale
Faisceau longitudinal supérieur
Faisceau unciforme
Faisceau longitudinal inférieur
Faisceaux associatifs temporo-pariétaux
hémisphère gauche vue médiane
Cingulum
Faisceau unciforme
Communications
inter-hémisphériques
Corps calleux
Les hémisphères se “soudent” sur une
partie de leur face médiane et forment
des commissures par lesquelles
passent des fibres nerveuses reliant
entre elles des régions homologues du
cortex cérébral et permettant les
échanges entre hémisphères..
Le corps calleux est la plus importante
de ces commissures.
3ème Ventricule
Corps calleux
ventricule
latéral droit
3ème Ventricule
ventricule
latéral gauche
Commissure blanche antérieure
Corps calleux
Commissure blanche postérieure
Commissures
inter-hémispériques
En blanc, parties dans le plan de coupe
Communications inter-hémisphériques
Avant
Droite
Gauche
Corps calleux
Arrière
Hémisphères cérébraux :
communications vers les
structures sous-jacentes
Coupe horizontale du cerveau
Capsule interne
Coupe horizontale
Avant
Claustrum
Noyau caudé
Putamen
Lobe de
l’insula
Cortex
cérébral
capsule
externe
Thalamus
Globus pallidus
capsule interne
Arrière
capsule
extrême
Capsule interne
Noyau caudé
Claustrum
Putamen
G. pallidus
segment antérieur
lenticulo-strié
Lobe de
l’insula
genou
capsule
extrême
capsule
externe
Thalamus
capsule interne
segment postérieur
lenticulo-optique
Faisceaux passant dans la capsule interne gauche
(vue latérale)
Faisceau cortico-spinal
(pyramidal)
Faisceaux passant dans la capsule interne gauche
(vue latérale)
Faisceau
pariéto-pontin
Faisceau
Fronto-pontin
Faisceau
occipito-pontin
Faisceaux passant dans la capsule interne gauche
(vue latérale)
Faisceau
pariéto-pontin
Faisceau
Fronto-pontin
Faisceau
occipito-pontin
Faisceau cortico-spinal
(pyramidal)
Capsule interne
Vue de dessus
Coupe
tête du
noyau
caudé
faisceau
géniculé
faisceau
pyramidal
Globus
pallidus
Thalamus
Faisceaux
cortico-pontique
cortico-tectal
cortico-rubrique
cortico-réticulaire
Capsule interne droite
Cortex
Capsule interne
Faisceau cortico-pontin
Faisceau pyramidal
Pédoncules
Pont
Bulbe
Vue latérale
Capsule interne droite
Rapports entre
la capsule interne
le noyau caudé
et le thalamus
Vue latérale
Faisceaux reliant le cortex au tronc cérébral et la moelle
Des structures sous-corticales
au cortex : relais thalamiques
Noyaux thalamiques
(représentation schématique)
Dorso-latéral
Antérieur
Ventro-postéro-médian
Centre médian
Dorso-médian
Pulvinar
Corps genouillés
Ventral antérieur
Ventro-postéro-latéral
Ventro-latéral
Afférences nerveuses
des principaux noyaux thalamiques
Voie réticulaires ascendante
Hypothalamus antérieur
Sensibilité fine de la face
Néocortex préfrontal
Nx caudé
Paléo-spinothalamique
DM
NA
Faisceau
mamillo thalamique
de Vicq d'Azyr
VA
CM
VPM
VL
VPL
Audition
Vision
Nx Caudé
Néo-spinothalamique
Putamen (VLo)
Cervelet
Nx de Goll et Burdach
tact fin
Des structures sous-corticales
au cortex : relais thalamiques
Toutes les projections des structures sous-corticales
vers le néocortex passent obligatoirement par un
relais thalamique.
Seules les informations olfactives peuvent atteindre directement le
cortex cérébral mais dans des zones qui ne correspondent pas à du
néocortex (cerveau limbique).
Le thalamus est subdivisé en de nombreux noyaux.
Chacun de ceci possède des afférences spécifiques
et se projette sur un zone particulière du cortex
cérébral.
VA et VL
DM
VPL
DL et Pulvinar
CGI
CGE
Projections corticales des fibres issues des principaux noyaux du thalamus
(en haut face externe de l'hémisphère droit, en bas face interne)
VA et VL
DM
VPL
NA
thalamus
DL
et
Pulvinar
CGE
Vue de dessus
Coupe
tête du
noyau
caudé
Putamen
Globus
pallidus
Thalamus
Capsule interne
faisceaux thalamocorticaux
Faisceaux passant dans la capsule interne gauche
(vue latérale)
Faisceaux thalamo-corticaux
Radiations optiques
de Gratiolet
Faisceaux
thalamo-corticaux
Faisceaux
thalamo-corticaux
Faisceaux reliant le cortex au tronc cérébral et la moelle
Faisceaux passant dans la capsule interne gauche
(vue latérale)
Corona radiata (couronne rayonnante de Reil)
Faisceaux thalamo-corticaux
Faisceau
pariéto-pontin
Faisceau
Fronto-pontin
Faisceau
occipito-pontin
Radiations optiques
de Gratiolet
Faisceau cortico-spinal
(pyramidal)
Si les connections entre les structures sous-corticales et le
néocortex passent par un relais thalamique obligatoire, il n’y a
pas de relais thalamique pour les relations entre des zones
corticales plus ou moins éloignées :
• relations de proximité par des fibres dites « arquées »,
• relations entre lobes cérébraux d’un même hémisphère
(faisceaux longitudinaux inférieurs
faisceaux unciformes, cingulum),
et
supérieurs,
• relation entre hémisphères gauche et droit (commissures
blanches antérieure et postérieure, corps calleux).
Cortex cérébral :
Anatomie microscopique
A
B
IVc
IVb myéline
Exemple de variations de structure de zones corticales voisines
En A et B, même portion du cortex visuel (cortex strié)
étudiée avec deux colorations histologiques différentes
Hémisphères cérébraux :
aires de Brodman
En étudiant l’importance relative (voire même l’absence) de
différentes couches du cortex, il est possible de différencier
des zones de cortex (aires corticales) plus ou moins riches en
cellules pyramidales (couches III et V) ou en cellules à grain
(couches II et IV).
Si des zones jointives possèdent une architectonie différente, il
est logique de penser qu’elles possèdent des propriétés
fonctionnelles différentes.
Se fondant sur l’architectonie corticale, K Brodmann a
distingué 52 aires sur le cortex cérébral humain. Certaines de
ces aires ont par la suite été subdivisées (aires 23a et 23b, par
exemple).
4
8
6
5
7
9
2
1
3
40
46
10
45
11
44
43
47
38
21
20
39
19
18
41 42
22
17
37
Aire de Brodmann
Hémisphère gauche (vue latérale)
4
6
312
8
9
33
32
5
24
C.C.
23
10
31
7
19
26
29 30
11
12 25
38
27
34
28
36
20
18
17
35
37
18
19
C.C. = corps calleux
Aire de Brodmann
Hémisphère gauche (vue médiane)
Aires de Brodmann
1, 2 et 3 : Cortex somesthésique
4 : Aire motrice primaire
5 : Cortex somesthésique associatif
6 : Cortex prémoteur et aire motrice supplémentaire
7 : Cortex somesthésique associatif
8 : Aire oculaire frontale
9 : Cortex préfrontal dorsolatéral
10 : Aire frontale polaire
11 : Aire orbitofrontale
12 : Aire orbitofrontale
13 : Cortex insulaire
Aires de Brodmann (suite)
17 : Cortex visuel primaire
18 : Cortex visuel associatif
19 : Cortex visuel associatif
20 : Circonvolution temporale inférieure
21 : Circonvolution temporale intermédiaire
22 : Circonvolution temporale supérieure
Aires de Brodmann (suite)
23 : Cortex cingulaire ventral postérieur
24 : Cortex cingulaire ventral antérieur
25 : Cortex situé sous le genou du corps calleux
28 : Cortex entorhinal postérieur
29 : Cortex cingulaire rétrosplénial
30 : Partie du cortex cingulaire
31 : Cortex cingulaire dorsal postérieur
32 : Cortex cingulaire dorsal antérieur
Aires de Brodmann (suite)
34 : Cortex entorhinal antérieur (sur gyrus parahippocampique)
35 : Cortex périrhinal (sur gyrus parahippocampique)
36 : Cortex parahippocampique
37 : Gyrus fusiforme
38 : Aire temporopolaire
(partie la plus antérieure des circonvolutions temporales
supérieure et moyenne)
Aires de Brodmann (suite)
39 : Gyrus angulaire (partie de l’aire de Wernicke)
40 : Gyrus Supramarginal (partie de l’aire de Wernicke)
41 et 42 : Cortex auditif primaire et associatif
43 : Aire subcentrale (entre l’insula et le gyrus post/précentral)
44 : Pars triangularis (partie de l’aire de Broca)
45 : Pars opercularis (partie de l’aire de Broca)
46 : Cortex préfrontal dorsolateral
47 : Gyrus préfrontal inférieur
48 : Aire rétrosubiculaire (partie de la face du lobe temporal)
52 : Aire parainsulaire (jonction du lobe temporal et de l’insula)
Cortex cérébral
Fonctions
Holisme versus localisationisme :
une long débat
Holisme contre localisationnisme
Selon la conception « holistique » chaque fonction
est assurée par l’ensemble du cerveau qui
fonctionne comme un tout; un tout qui est plus que
la somme des parties.
Selon la conception localisationniste, chaque
fonction est assurée par une zone différente du
cerveau.
Ces deux conceptions du fonctionnement cérébral
ont fait l’objet de débats passionnés depuis
plusieurs siècles.
Division de l’âme et localisations
de ses facultés au niveau des
ventricules de l’encéphale.
d’après de Rusconibus, XVI siècle
Division de l’âme et localisations
de ses facultés au niveau des
ventricules de l’encéphale.
D ’après Robert Fludd,
1574-1637
Médecin anglais,
alchimiste, philosophe
rosicrucien
Représentation schématique du cerveau
coupe dans un plan frontal :
localisation de la glande pinéale
siège de l’âme pour Descartes
René Descartes
Traité de l’homme
publié en fançais en 1664
En 1810, Gall et Spurzheim donnèrent aux
localisations cérébrales leurs premières bases
scientifiques.
Malheureusement, ces travaux menèrent Gall et
Spurzheim a des déductions fantaisistes sur les
relations entre la morphologie externe du crâne
(bosses) et les caractéristiques de la personnalité
(Phrénologie).
S’opposant à Gall et Spurzheim, Flourens (1824)
niait l'existence de « différents sièges pour diverses
facultés » et estimait que le cerveau fonctionne
comme un tout.
La principale erreur de Gall fut de supposer
que les irrégularités externes du crâne
(bosses) dépendent du développement des
structures corticales sous-jacentes.
En 1870, G. Fritsch et E. Hitzig présentent
une étude intitulée « Sur l'excitabilité
électrique du Cerveau ».
Dans cette étude, Fritsch et Hitzig ont établi :
! que le cortex est excitable
! qu'il joue un rôle dans le mouvement,
! qu'il existe une localisation des fonctions
cérébrales.
Hitzig
Fritsch
Hitzig
Une zone de la convexité de l'hémisphère du
cerveau du chien est motrice mais une autre partie
ne l'est pas. La zone motrice est plus antérieure
que la zone non motrice. Une stimulation
électrique de la zone motrice provoque des
contractions musculaires du côté opposé.
Fritsch
Vue latérale
Vue supérieure
Effets des stimulations
de différentes parties du cerveau de singe
(Ferrier 1876)
Extrapolations à l’homme
des effets de stimulations
de différentes parties du cerveau
(Ferrier)
Renouveau temporaire de la théorie holistique
L’américain K. S. Lashley (1890-1958) qui expérimentait
principalement sur le rat, développa deux principes
essentiels:
1) la loi d' « équipotentialité corticale » d’après laquelle toute
zone corticale réceptrice ou effectrice serait « équipotentielle »
car, dans ses expériences personnelles, des ablations partielles
n'entraînaient pas les déficits que l’on pouvait attendre d’une
organisation ponctuelle ;
2) la loi d' « action de masse » : le retentissement d'une ablation
corticale serait proportionnel à la quantité d'écorce supprimée,
quelle que fût la localisation de l’ablation.
Ces deux lois n’ont pas été retrouvées pour des
cerveaux plus évolués que celui du rat.
La stimulation d’un neurone de
l’aire motrice primaire (aire 4)
provoque généralement la
réalisation d’un mouvement
simple (ex flexion d’une
articulation) et non pas la
contraction d’un muscle isolé.
M2
M1
PM
Cortex préfrontal
Mouvement
mono-articulaire
La stimulation d’un neurone de
l’aire motrice primaire (aire 4)
provoque généralement la
réalisation d’un mouvement
simple (ex flexion d’une
articulation) et non pas la
contraction d’un muscle isolé.
M2
M1
PM
Cortex préfrontal
Mouvement
mono-articulaire
La stimulation d’une région
de l’aire prémotrice (aire 6)
provoque la réalisation d’un
mouvement complexe,
pluri-articulaire.
M2
M1
PM
Cortex préfrontal
Mouvement
pluri-articulaire
Quelques exemples
de fonctions attribuées aux
aires corticales dites « associatives »
Cortex “associatif”
pariétal
préfrontal
temporal
Il est classique de nommer “cortex associatif” (cortex associatifs
temporal, pariétal ou préfrontal) des régions corticales qui ne
sont pas des aires motrices ou sensorielles (somesthésie, vision
audition...), primaires ou secondaires.
Cortex préfrontal
latéro-dorsal
Cortex préfrontal
médian
Cortex préfrontal
orbito-ventral
Le cortex préfrontal est subdivisé en plusieurs régions :
• partie médiane faisant face à l’autre hémisphère ;
• partie latérale elle-même subdivisée en :
ƒ cortex préfrontal dorso-latéral
ƒ cortex préfrontal orbito-ventral.
Le cortex préfrontal dorso-latéral serait en rapport avec les
processus cognitifs. Au cours de l’évolution, les aires 9, 46 et
9/46 du cortex préfrontal se sont développées de façon
disproportionnée par rapport aux autres aires préfrontales.
Le cortex préfrontal orbito-ventral serait en rapport avec les
émotions et la motivation et le cortex préfrontal médian avec
l’initiation des comportements.
M2
La présence d’une mémoire
de travail au niveau du cortex
préfrontal rendrait possible la
la programmation et la
réalisation d’une séquence
motrice.
1
2
Cortex préfrontal
PM
M1
M2
M1
La présence d’une mémoire de travail au niveau
PM
du cortex préfrontal
1 rendrait possible non
seulement la la programmation et la réalisation
d’une séquence motrice mais aussi la réalisation
d’autres types de séquence, en particulier
2
cognitives (raisonnement...).
Ceci pourrait expliquer la variété des symptômes
observés dans le syndrome préfrontal.
processus
cognitifs
initiation des
comportements
émotions
motivation
Syndrome préfrontal
Trouble du comportement social
• désinhibition sexuelle,
• perte des convenances :
familiarité
• agressivité, délits, crimes…
Apragmatisme
exhibitionnisme,
• impossibilité de faire face aux nécessités de la vie
quotidienne (nécessité de retourner vivre chez un
parent…),
• troubles du comportement alimentaire,
• négligences hygiéniques et vestimentaires.
Lésions crâniennes de Phinéas Gage
dues à la projection d’une barre de fer
Lésions crâniennes de Phinéas Gage
dues à la projection d’une barre de fer
trajet de la
barre de fer
Syndrome préfrontal
Troubles émotionnels
• apathie
• absence de compassion
Troubles des organisations séquentielles
• difficulté de programmation (motrice et autres) et
de planification,
• difficultés de jugement.
Rigidité mentale,
• idées fixes,
• stéréotypies,
• collectionnisme…
Cortex préfrontal
latéro-dorsal
processus
cognitifs
Cortex préfrontal
médian
initiation des
comportements
Cortex préfrontal
orbito-ventral
émotions
motivation
Localisations de lésions vasculaires
perturbant la perception des couleurs et leur dénomination
d’après Damasio et Damasio 1992
AN
sumalaht
possibilité d’apparier les couleurs
impossibilité de les nommer
vision du monde en gris
possibilité de reconnaître les couleurs
mais substitution de phonème
(bluh au lieu de blue)
Lobe temporal droit
(exemples de fonctions possibles)
NA
thalamus
mémoire biographique
noms propres
d’après Bruce et Young 1988
Sergent et Coll. 1992
association de faits
avec la biographie
extraction des traits du visage
Héminégligence
Modèle
Copie
Lésion pariétale droite
Visage à compléter
Résultat
Dessin d’un
tournesol
Vie végétative et Cortex Cérébral
Les modifications de l’état et du fonctionnement des
organes internes ne sont pas suffisantes pour le
maintien de l’homéostasie de l’organisme, son
développement et la survie de l’espèce.
La réalisation d’un ensemble d’actes moteurs en rapport
avec le milieu extérieur, de réactions observables
objectivement (c’est à dire un comportement) est
nécessaire et complète l’action des systèmes
endocriniens et neurovégétatifs.
Lobe limbique de Broca
Le cerveau limbique est constitué d’aires corticales de
structure primitive (archéo et paléo-cortex). Il comprend
les structures olfactives, l’amygdale, l’hippocampe, le
septum et le gyrus singularis.
- Passage d’un comportement stéréotypé et
automatique, propre à l’espèce vers un comportement
individualisé.
- Association d’une tonalité affective (appétit, attirance
ou aversion) à un stimulus.
Corps calleux
Gyrus cingulaire
Septum
Thalamus
Vue médiane
de l’hémisphère droit
(tronc cérébral sectionné)
Amygdale
(sous le cortex)
Lobe limbique
de Broca
Hiérarchie des centre nerveux végétatifs
Cortex limbique
Diencéphale
Mésencéphale
(Pédoncules)
Protubérance
Bulbe
Moelle
Des fibres provenant de la portion antérieure du gyrus
cinguli sont impliquées dans le contrôle de la miction et
de la défécation.
Les fonctions de miction et de défécation dépendent
aussi de la partie médiane du lobe frontal, en avant du
gyrus cinguli.
S
d’après H. Barbas et al. 2003
CPFm
H
CPFo-f
S
A
Perception et expression des émotions
CPFo-f et CPF m : cortex orbito-frontal et médian
A : amydales H : hypothalamus S : aires sensitives
SNAt
SNAt et SNAm centres nerveux autonomes du tronc et de la moelle
SNAm
Holisme versus localisationisme :
la réconciliation
Les conceptions holistiques (le cerveau fonctionne
comme un tout) semblent perdre du terrain à
mesure que les méthodes modernes d’investigation
consolident les conceptions localisatrices.
Mais, on peut aussi estimer que les progrès de la
neurophysiologie réconcilient, en fait, théories
localisationnistes et holistiques :
• des fonctions séparées sont reconnues aux
différentes aires corticales ;
• celles-ci ne travaillent pas séparément mais à la
fois
parallèlement
(simultanément)
et
successivement.
S’il existe des différences fonctionnelles entre les
hémisphères gauche et droit, ceci ne signifie pas
qu’ils travaillent indépendamment l’un de l’autre.
L’importance des communications entre les deux
hémisphères
(commissures)
témoigne
de
l’importance des échanges d’informations entre
les hémisphères droit et gauche.
IIl serait donc abusif de parler d’un cerveau
gauche et d’un cerveau droit : le cerveau
constitue un tout qui est « plus que la somme des
parties ».
Triune Brain
(cerveau trinitaire)
Paul Mac Lean, 1962
Activation des aires corticales par
les systèmes modulateurs diffus
Systèmes diffus du tronc cérébral
noradrénergique
locus coeruleus
Système réticulaire
activateur ascendant
mono-aminergique
sérotoninergique
Noyaux du raphé
Substancia nigra
dopaminergique
Aire tegmentale ventrale
cholinergique
Bouton synaptique : l’effet du
neuromédiateur est limité au
récepteur de la membrane
post-synaptique.
Système diffus modulateur : le neuromédiateur est libéré dans
l’espace extracellulaire et son effet est disséminé autours des
terminaisons, à tous les neurones possédant des récepteurs
spécifiques du neuromédiateur.
Varicosités
Le même neuromédiateur peut agir de différentes
façons :
- dans les boutons synaptique, il est libéré dans la
fente synaptique et son effet est limité aux
récepteurs de la membrane post-synaptique ;
- dans les systèmes diffus modulateurs, il est libéré
dans l’espace extra-cellulaire, entre les cellules
gliales, et son effet est disséminé autours des
terminaisons, à tous les neurones possédant des
récepteurs spécifiques du neuromédiateur. L’effet
du neuromédiateur est alors semblable à celui
d’une hormone (ou d’une drogue) qui passerait la
barrière hémato-encéphalique.
Le locus coeruleus (groupe A 6)
envoie des projections
noradrénergiques ascendantes et
descendantes vers de
nombreuses structures nerveuses.
Locus coeruleus
Le locus coeruleus doit son
nom à sa couleur bleue sur les
coupes anatomiques.
Locus coeruleus
Le locus coeruleus envoie des projections noradrénergiques
ascendantes vers de nombreuses structures nerveuses.
Système dopaminergique
Le locus niger (aire mésencéphalique A9) et l'aire
A10 du tegmentum mésencéphalique possèdent
des neurones dopaminergiques.
Le locus niger est en fait constitué de deux parties
différentes sur les plans cytologiques et
fonctionnels :
- la pars reticulata, en fait équivalent du globus
pallidus interne,
- la pars compacta, dopaminergique.
SN
SN
Substantia nigra
Le cortex préfrontal est plus riche en dopamine que toutes
les autres régions corticales. Les fibres dopaminergiques
proviennent de la zone tegmentale ventrale (noyaux A10)
Rappel
Trois voies relient les neurones dopaminergiques au télencéphale :
• une voie nigro-striée provenant du locus niger (A9) et se
projetant sur les noyaux de la base ;
• deux voie issues du tegmentum ventral (A10) :
ƒ voie mésolimbique se projetant vers le cortex limbique
et le nucleus accumbens,
ƒ voie mésocorticale se projetant vers le cortex préfrontal.
NB : une quatrième voie tubéro-infudibulaire relie l’hypothalamus (noyaux
arqués) et l’hypophyse (éminence médiane et cellules à prolactine).
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