Télencéphale Encéphale Cerveau vu de la face latérale gauche. Section sagittale entre les deux hémisphères Section sagittale entre les deux hémisphères En blanc, parties dans le plan de coupe Pédoncules Protubérance Bulbe Section sagittale (le cervelet a été disséqué) Commissure blanche antérieure Corps calleux Commissure blanche postérieure Commissures inter-hémispériques En blanc, parties dans le plan de coupe Trous de Monro Trous de Monro Expansion des vésicules hémisphériques Formation des hémisphères cérébraux Vésicules hémisphériques Diencéphale Formation du diencéphale et du télencéphale Coupe longitudinale Cerveau antérieur Encéphale Hémisphères cérébraux (télencéphale) Diencéphale Tronc cérébral Subdivision de l’encéphale embryonnaire Télencéphale Diencéphale Mésencéphale Métencéphale Myélencéphale Développement du télencéphale Projection des ventricules sur une vue latérale de l'hémisphère gauche Noyaux de la base : Anatomie Répartition de la substance grise et de la substance blanche dans le cervelet et les hémisphères cérébraux (représentation schématique) Substance grise corticale Noyau Substance blanche Noyau caudé tête Putamen queue Globus pallidus Thalamus La substance grise du cerveau antérieur est observée sous la forme de cortex et de noyaux. Noyaux hypothalamiques La substance grise du cerveau antérieur est d’origine diencéphalique ou télencéphalique. Noyaux caudés Striatum Putamen Globus pallidus externe Pallidum Globus pallidus interne Noyau sous thalamique (corps de Luys) Thalamus Substantia nigra Noyaux lenticulaires Structures télencéphaliques Noyaux caudés Putamen Globus palidus externe et interne Structures diencéphaliques - Noyaux subthalamiques (corps de Luys). Le noyau lenticulaire est constitué, de chaque coté, du putamen et du pallidum. Localisation des noyaux gris de la base (vue latérale gauche) NC T NC T Q Noya caudé Tête Queue Q Développement du télencéphale Localisation des noyaux gris de la base (vue latérale gauche) P P Putamen Localisation des noyaux gris de la base (vue latérale gauche) GP SN Globus Pallidus T ST T ST Thalamus noyau sous thalamique (corps de Luys) Haut Noyau caudé Thalamus Avant Putamen Vue latérale Arrière Projections des noyaux gris de la base, de la substantia nigra et du thalamus (vue latérale gauche) Coupe verticale du cerveau Tête Putamen Globus pallidus Noyau caudé Queue Thalamus Coupe horizontale du cerveau Coupe horizontale Avant Claustrum Noyau caudé Putamen Lobe de l’insula Cortex cérébral capsule externe Thalamus Globus pallidus capsule interne Arrière capsule extrême Cortex cérébral Cortex cérébral : Anatomie macroscopique 1 2 3 4 5 Poisson perche 1 2 3 4 5 Amphibien grenouille Reptile serpent Lobes olfactifs Hémisphères cérébraux Cerveau visuel Cervelet Bulbe rachidien Oiseau poulet Mammifère rat Le cerveau des mammifères est caractérisé par l’augmentation des hémisphères cérébraux en valeur absolue (kg) ou relative (poids du cerveau par rapport au poids corporel). Cette augmentation des hémisphères cérébraux est particulièrement nette dans l’espèce humaine. Rat L’augmentation de la surface du cortex cérébral est réalisée par : ! ! une augmentation du volume cérébral ; le plissement du cortex. Homme Homme tursiop truncatus Grand dauphin Rat Singe Rhesus Chimpanzé 5 cm Hémisphères cérébraux : lobes Il existe à la surface du cortex cérébral des mammifères des plis plus ou moins profonds. Ce plissement du cortex permet d’augmenter la surface corticale et, par conséquent, le nombre total de neurones. Ces plis correspondent à des creux plus ou moins profonds : • scissures relativement profondes délimitant le cortex frontal et pariétal (scissure de Rolando), le cortex temporal des cortex frontaux et pariétaux (scissure de Sylvius) et le cortex occipital des cortex pariétaux et temporaux (scissure calcarine) ; • scissures moins profondes délimitant des saillies allongées appelées circonvolutions cérébrales ou gyrus (circonvolution frontale ascendante, pariétale ascendante, gyrus singularis…). Lobes cérébraux Lobe frontal Lobe pariétal Lobe temporal Lobe occipital Vue latérale de l'hémisphère gauche Macaque rhesus (11,5 %) Chimpanzé (17 %) Homme (29 %) Le lobe préfrontal est particulièrement développé chez l’homme. Cortex préfrontal ventro-orbitaire Cortex préfrontal latéro-dorsal Cortex préfrontal médian Cortex préfrontal orbito-ventral adapté de Duvernoy Hémisphères cérébraux : circonvolutions F3 ant e P. a sce nd F2 F. a s F1 cen dan t e Scissure de Rolando T1 Scissure de Sylvius T2 T3 P1 P2 P1 P2 O1 O2 O3 Vue latérale de l'hémisphère gauche Hémisphères cérébraux : communications entre les lobes Faisceaux associatifs occipitaux, temporaux et frontaux hémisphère droit vue latérale Faisceau longitudinal supérieur Faisceau unciforme Faisceau longitudinal inférieur Faisceaux associatifs temporo-pariétaux hémisphère gauche vue médiane Cingulum Faisceau unciforme Communications inter-hémisphériques Corps calleux Les hémisphères se “soudent” sur une partie de leur face médiane et forment des commissures par lesquelles passent des fibres nerveuses reliant entre elles des régions homologues du cortex cérébral et permettant les échanges entre hémisphères.. Le corps calleux est la plus importante de ces commissures. 3ème Ventricule Corps calleux ventricule latéral droit 3ème Ventricule ventricule latéral gauche Commissure blanche antérieure Corps calleux Commissure blanche postérieure Commissures inter-hémispériques En blanc, parties dans le plan de coupe Communications inter-hémisphériques Avant Droite Gauche Corps calleux Arrière Hémisphères cérébraux : communications vers les structures sous-jacentes Coupe horizontale du cerveau Capsule interne Coupe horizontale Avant Claustrum Noyau caudé Putamen Lobe de l’insula Cortex cérébral capsule externe Thalamus Globus pallidus capsule interne Arrière capsule extrême Capsule interne Noyau caudé Claustrum Putamen G. pallidus segment antérieur lenticulo-strié Lobe de l’insula genou capsule extrême capsule externe Thalamus capsule interne segment postérieur lenticulo-optique Faisceaux passant dans la capsule interne gauche (vue latérale) Faisceau cortico-spinal (pyramidal) Faisceaux passant dans la capsule interne gauche (vue latérale) Faisceau pariéto-pontin Faisceau Fronto-pontin Faisceau occipito-pontin Faisceaux passant dans la capsule interne gauche (vue latérale) Faisceau pariéto-pontin Faisceau Fronto-pontin Faisceau occipito-pontin Faisceau cortico-spinal (pyramidal) Capsule interne Vue de dessus Coupe tête du noyau caudé faisceau géniculé faisceau pyramidal Globus pallidus Thalamus Faisceaux cortico-pontique cortico-tectal cortico-rubrique cortico-réticulaire Capsule interne droite Cortex Capsule interne Faisceau cortico-pontin Faisceau pyramidal Pédoncules Pont Bulbe Vue latérale Capsule interne droite Rapports entre la capsule interne le noyau caudé et le thalamus Vue latérale Faisceaux reliant le cortex au tronc cérébral et la moelle Des structures sous-corticales au cortex : relais thalamiques Noyaux thalamiques (représentation schématique) Dorso-latéral Antérieur Ventro-postéro-médian Centre médian Dorso-médian Pulvinar Corps genouillés Ventral antérieur Ventro-postéro-latéral Ventro-latéral Afférences nerveuses des principaux noyaux thalamiques Voie réticulaires ascendante Hypothalamus antérieur Sensibilité fine de la face Néocortex préfrontal Nx caudé Paléo-spinothalamique DM NA Faisceau mamillo thalamique de Vicq d'Azyr VA CM VPM VL VPL Audition Vision Nx Caudé Néo-spinothalamique Putamen (VLo) Cervelet Nx de Goll et Burdach tact fin Des structures sous-corticales au cortex : relais thalamiques Toutes les projections des structures sous-corticales vers le néocortex passent obligatoirement par un relais thalamique. Seules les informations olfactives peuvent atteindre directement le cortex cérébral mais dans des zones qui ne correspondent pas à du néocortex (cerveau limbique). Le thalamus est subdivisé en de nombreux noyaux. Chacun de ceci possède des afférences spécifiques et se projette sur un zone particulière du cortex cérébral. VA et VL DM VPL DL et Pulvinar CGI CGE Projections corticales des fibres issues des principaux noyaux du thalamus (en haut face externe de l'hémisphère droit, en bas face interne) VA et VL DM VPL NA thalamus DL et Pulvinar CGE Vue de dessus Coupe tête du noyau caudé Putamen Globus pallidus Thalamus Capsule interne faisceaux thalamocorticaux Faisceaux passant dans la capsule interne gauche (vue latérale) Faisceaux thalamo-corticaux Radiations optiques de Gratiolet Faisceaux thalamo-corticaux Faisceaux thalamo-corticaux Faisceaux reliant le cortex au tronc cérébral et la moelle Faisceaux passant dans la capsule interne gauche (vue latérale) Corona radiata (couronne rayonnante de Reil) Faisceaux thalamo-corticaux Faisceau pariéto-pontin Faisceau Fronto-pontin Faisceau occipito-pontin Radiations optiques de Gratiolet Faisceau cortico-spinal (pyramidal) Si les connections entre les structures sous-corticales et le néocortex passent par un relais thalamique obligatoire, il n’y a pas de relais thalamique pour les relations entre des zones corticales plus ou moins éloignées : • relations de proximité par des fibres dites « arquées », • relations entre lobes cérébraux d’un même hémisphère (faisceaux longitudinaux inférieurs faisceaux unciformes, cingulum), et supérieurs, • relation entre hémisphères gauche et droit (commissures blanches antérieure et postérieure, corps calleux). Cortex cérébral : Anatomie microscopique A B IVc IVb myéline Exemple de variations de structure de zones corticales voisines En A et B, même portion du cortex visuel (cortex strié) étudiée avec deux colorations histologiques différentes Hémisphères cérébraux : aires de Brodman En étudiant l’importance relative (voire même l’absence) de différentes couches du cortex, il est possible de différencier des zones de cortex (aires corticales) plus ou moins riches en cellules pyramidales (couches III et V) ou en cellules à grain (couches II et IV). Si des zones jointives possèdent une architectonie différente, il est logique de penser qu’elles possèdent des propriétés fonctionnelles différentes. Se fondant sur l’architectonie corticale, K Brodmann a distingué 52 aires sur le cortex cérébral humain. Certaines de ces aires ont par la suite été subdivisées (aires 23a et 23b, par exemple). 4 8 6 5 7 9 2 1 3 40 46 10 45 11 44 43 47 38 21 20 39 19 18 41 42 22 17 37 Aire de Brodmann Hémisphère gauche (vue latérale) 4 6 312 8 9 33 32 5 24 C.C. 23 10 31 7 19 26 29 30 11 12 25 38 27 34 28 36 20 18 17 35 37 18 19 C.C. = corps calleux Aire de Brodmann Hémisphère gauche (vue médiane) Aires de Brodmann 1, 2 et 3 : Cortex somesthésique 4 : Aire motrice primaire 5 : Cortex somesthésique associatif 6 : Cortex prémoteur et aire motrice supplémentaire 7 : Cortex somesthésique associatif 8 : Aire oculaire frontale 9 : Cortex préfrontal dorsolatéral 10 : Aire frontale polaire 11 : Aire orbitofrontale 12 : Aire orbitofrontale 13 : Cortex insulaire Aires de Brodmann (suite) 17 : Cortex visuel primaire 18 : Cortex visuel associatif 19 : Cortex visuel associatif 20 : Circonvolution temporale inférieure 21 : Circonvolution temporale intermédiaire 22 : Circonvolution temporale supérieure Aires de Brodmann (suite) 23 : Cortex cingulaire ventral postérieur 24 : Cortex cingulaire ventral antérieur 25 : Cortex situé sous le genou du corps calleux 28 : Cortex entorhinal postérieur 29 : Cortex cingulaire rétrosplénial 30 : Partie du cortex cingulaire 31 : Cortex cingulaire dorsal postérieur 32 : Cortex cingulaire dorsal antérieur Aires de Brodmann (suite) 34 : Cortex entorhinal antérieur (sur gyrus parahippocampique) 35 : Cortex périrhinal (sur gyrus parahippocampique) 36 : Cortex parahippocampique 37 : Gyrus fusiforme 38 : Aire temporopolaire (partie la plus antérieure des circonvolutions temporales supérieure et moyenne) Aires de Brodmann (suite) 39 : Gyrus angulaire (partie de l’aire de Wernicke) 40 : Gyrus Supramarginal (partie de l’aire de Wernicke) 41 et 42 : Cortex auditif primaire et associatif 43 : Aire subcentrale (entre l’insula et le gyrus post/précentral) 44 : Pars triangularis (partie de l’aire de Broca) 45 : Pars opercularis (partie de l’aire de Broca) 46 : Cortex préfrontal dorsolateral 47 : Gyrus préfrontal inférieur 48 : Aire rétrosubiculaire (partie de la face du lobe temporal) 52 : Aire parainsulaire (jonction du lobe temporal et de l’insula) Cortex cérébral Fonctions Holisme versus localisationisme : une long débat Holisme contre localisationnisme Selon la conception « holistique » chaque fonction est assurée par l’ensemble du cerveau qui fonctionne comme un tout; un tout qui est plus que la somme des parties. Selon la conception localisationniste, chaque fonction est assurée par une zone différente du cerveau. Ces deux conceptions du fonctionnement cérébral ont fait l’objet de débats passionnés depuis plusieurs siècles. Division de l’âme et localisations de ses facultés au niveau des ventricules de l’encéphale. d’après de Rusconibus, XVI siècle Division de l’âme et localisations de ses facultés au niveau des ventricules de l’encéphale. D ’après Robert Fludd, 1574-1637 Médecin anglais, alchimiste, philosophe rosicrucien Représentation schématique du cerveau coupe dans un plan frontal : localisation de la glande pinéale siège de l’âme pour Descartes René Descartes Traité de l’homme publié en fançais en 1664 En 1810, Gall et Spurzheim donnèrent aux localisations cérébrales leurs premières bases scientifiques. Malheureusement, ces travaux menèrent Gall et Spurzheim a des déductions fantaisistes sur les relations entre la morphologie externe du crâne (bosses) et les caractéristiques de la personnalité (Phrénologie). S’opposant à Gall et Spurzheim, Flourens (1824) niait l'existence de « différents sièges pour diverses facultés » et estimait que le cerveau fonctionne comme un tout. La principale erreur de Gall fut de supposer que les irrégularités externes du crâne (bosses) dépendent du développement des structures corticales sous-jacentes. En 1870, G. Fritsch et E. Hitzig présentent une étude intitulée « Sur l'excitabilité électrique du Cerveau ». Dans cette étude, Fritsch et Hitzig ont établi : ! que le cortex est excitable ! qu'il joue un rôle dans le mouvement, ! qu'il existe une localisation des fonctions cérébrales. Hitzig Fritsch Hitzig Une zone de la convexité de l'hémisphère du cerveau du chien est motrice mais une autre partie ne l'est pas. La zone motrice est plus antérieure que la zone non motrice. Une stimulation électrique de la zone motrice provoque des contractions musculaires du côté opposé. Fritsch Vue latérale Vue supérieure Effets des stimulations de différentes parties du cerveau de singe (Ferrier 1876) Extrapolations à l’homme des effets de stimulations de différentes parties du cerveau (Ferrier) Renouveau temporaire de la théorie holistique L’américain K. S. Lashley (1890-1958) qui expérimentait principalement sur le rat, développa deux principes essentiels: 1) la loi d' « équipotentialité corticale » d’après laquelle toute zone corticale réceptrice ou effectrice serait « équipotentielle » car, dans ses expériences personnelles, des ablations partielles n'entraînaient pas les déficits que l’on pouvait attendre d’une organisation ponctuelle ; 2) la loi d' « action de masse » : le retentissement d'une ablation corticale serait proportionnel à la quantité d'écorce supprimée, quelle que fût la localisation de l’ablation. Ces deux lois n’ont pas été retrouvées pour des cerveaux plus évolués que celui du rat. La stimulation d’un neurone de l’aire motrice primaire (aire 4) provoque généralement la réalisation d’un mouvement simple (ex flexion d’une articulation) et non pas la contraction d’un muscle isolé. M2 M1 PM Cortex préfrontal Mouvement mono-articulaire La stimulation d’un neurone de l’aire motrice primaire (aire 4) provoque généralement la réalisation d’un mouvement simple (ex flexion d’une articulation) et non pas la contraction d’un muscle isolé. M2 M1 PM Cortex préfrontal Mouvement mono-articulaire La stimulation d’une région de l’aire prémotrice (aire 6) provoque la réalisation d’un mouvement complexe, pluri-articulaire. M2 M1 PM Cortex préfrontal Mouvement pluri-articulaire Quelques exemples de fonctions attribuées aux aires corticales dites « associatives » Cortex “associatif” pariétal préfrontal temporal Il est classique de nommer “cortex associatif” (cortex associatifs temporal, pariétal ou préfrontal) des régions corticales qui ne sont pas des aires motrices ou sensorielles (somesthésie, vision audition...), primaires ou secondaires. Cortex préfrontal latéro-dorsal Cortex préfrontal médian Cortex préfrontal orbito-ventral Le cortex préfrontal est subdivisé en plusieurs régions : • partie médiane faisant face à l’autre hémisphère ; • partie latérale elle-même subdivisée en : cortex préfrontal dorso-latéral cortex préfrontal orbito-ventral. Le cortex préfrontal dorso-latéral serait en rapport avec les processus cognitifs. Au cours de l’évolution, les aires 9, 46 et 9/46 du cortex préfrontal se sont développées de façon disproportionnée par rapport aux autres aires préfrontales. Le cortex préfrontal orbito-ventral serait en rapport avec les émotions et la motivation et le cortex préfrontal médian avec l’initiation des comportements. M2 La présence d’une mémoire de travail au niveau du cortex préfrontal rendrait possible la la programmation et la réalisation d’une séquence motrice. 1 2 Cortex préfrontal PM M1 M2 M1 La présence d’une mémoire de travail au niveau PM du cortex préfrontal 1 rendrait possible non seulement la la programmation et la réalisation d’une séquence motrice mais aussi la réalisation d’autres types de séquence, en particulier 2 cognitives (raisonnement...). Ceci pourrait expliquer la variété des symptômes observés dans le syndrome préfrontal. processus cognitifs initiation des comportements émotions motivation Syndrome préfrontal Trouble du comportement social • désinhibition sexuelle, • perte des convenances : familiarité • agressivité, délits, crimes… Apragmatisme exhibitionnisme, • impossibilité de faire face aux nécessités de la vie quotidienne (nécessité de retourner vivre chez un parent…), • troubles du comportement alimentaire, • négligences hygiéniques et vestimentaires. Lésions crâniennes de Phinéas Gage dues à la projection d’une barre de fer Lésions crâniennes de Phinéas Gage dues à la projection d’une barre de fer trajet de la barre de fer Syndrome préfrontal Troubles émotionnels • apathie • absence de compassion Troubles des organisations séquentielles • difficulté de programmation (motrice et autres) et de planification, • difficultés de jugement. Rigidité mentale, • idées fixes, • stéréotypies, • collectionnisme… Cortex préfrontal latéro-dorsal processus cognitifs Cortex préfrontal médian initiation des comportements Cortex préfrontal orbito-ventral émotions motivation Localisations de lésions vasculaires perturbant la perception des couleurs et leur dénomination d’après Damasio et Damasio 1992 AN sumalaht possibilité d’apparier les couleurs impossibilité de les nommer vision du monde en gris possibilité de reconnaître les couleurs mais substitution de phonème (bluh au lieu de blue) Lobe temporal droit (exemples de fonctions possibles) NA thalamus mémoire biographique noms propres d’après Bruce et Young 1988 Sergent et Coll. 1992 association de faits avec la biographie extraction des traits du visage Héminégligence Modèle Copie Lésion pariétale droite Visage à compléter Résultat Dessin d’un tournesol Vie végétative et Cortex Cérébral Les modifications de l’état et du fonctionnement des organes internes ne sont pas suffisantes pour le maintien de l’homéostasie de l’organisme, son développement et la survie de l’espèce. La réalisation d’un ensemble d’actes moteurs en rapport avec le milieu extérieur, de réactions observables objectivement (c’est à dire un comportement) est nécessaire et complète l’action des systèmes endocriniens et neurovégétatifs. Lobe limbique de Broca Le cerveau limbique est constitué d’aires corticales de structure primitive (archéo et paléo-cortex). Il comprend les structures olfactives, l’amygdale, l’hippocampe, le septum et le gyrus singularis. - Passage d’un comportement stéréotypé et automatique, propre à l’espèce vers un comportement individualisé. - Association d’une tonalité affective (appétit, attirance ou aversion) à un stimulus. Corps calleux Gyrus cingulaire Septum Thalamus Vue médiane de l’hémisphère droit (tronc cérébral sectionné) Amygdale (sous le cortex) Lobe limbique de Broca Hiérarchie des centre nerveux végétatifs Cortex limbique Diencéphale Mésencéphale (Pédoncules) Protubérance Bulbe Moelle Des fibres provenant de la portion antérieure du gyrus cinguli sont impliquées dans le contrôle de la miction et de la défécation. Les fonctions de miction et de défécation dépendent aussi de la partie médiane du lobe frontal, en avant du gyrus cinguli. S d’après H. Barbas et al. 2003 CPFm H CPFo-f S A Perception et expression des émotions CPFo-f et CPF m : cortex orbito-frontal et médian A : amydales H : hypothalamus S : aires sensitives SNAt SNAt et SNAm centres nerveux autonomes du tronc et de la moelle SNAm Holisme versus localisationisme : la réconciliation Les conceptions holistiques (le cerveau fonctionne comme un tout) semblent perdre du terrain à mesure que les méthodes modernes d’investigation consolident les conceptions localisatrices. Mais, on peut aussi estimer que les progrès de la neurophysiologie réconcilient, en fait, théories localisationnistes et holistiques : • des fonctions séparées sont reconnues aux différentes aires corticales ; • celles-ci ne travaillent pas séparément mais à la fois parallèlement (simultanément) et successivement. S’il existe des différences fonctionnelles entre les hémisphères gauche et droit, ceci ne signifie pas qu’ils travaillent indépendamment l’un de l’autre. L’importance des communications entre les deux hémisphères (commissures) témoigne de l’importance des échanges d’informations entre les hémisphères droit et gauche. IIl serait donc abusif de parler d’un cerveau gauche et d’un cerveau droit : le cerveau constitue un tout qui est « plus que la somme des parties ». Triune Brain (cerveau trinitaire) Paul Mac Lean, 1962 Activation des aires corticales par les systèmes modulateurs diffus Systèmes diffus du tronc cérébral noradrénergique locus coeruleus Système réticulaire activateur ascendant mono-aminergique sérotoninergique Noyaux du raphé Substancia nigra dopaminergique Aire tegmentale ventrale cholinergique Bouton synaptique : l’effet du neuromédiateur est limité au récepteur de la membrane post-synaptique. Système diffus modulateur : le neuromédiateur est libéré dans l’espace extracellulaire et son effet est disséminé autours des terminaisons, à tous les neurones possédant des récepteurs spécifiques du neuromédiateur. Varicosités Le même neuromédiateur peut agir de différentes façons : - dans les boutons synaptique, il est libéré dans la fente synaptique et son effet est limité aux récepteurs de la membrane post-synaptique ; - dans les systèmes diffus modulateurs, il est libéré dans l’espace extra-cellulaire, entre les cellules gliales, et son effet est disséminé autours des terminaisons, à tous les neurones possédant des récepteurs spécifiques du neuromédiateur. L’effet du neuromédiateur est alors semblable à celui d’une hormone (ou d’une drogue) qui passerait la barrière hémato-encéphalique. Le locus coeruleus (groupe A 6) envoie des projections noradrénergiques ascendantes et descendantes vers de nombreuses structures nerveuses. Locus coeruleus Le locus coeruleus doit son nom à sa couleur bleue sur les coupes anatomiques. Locus coeruleus Le locus coeruleus envoie des projections noradrénergiques ascendantes vers de nombreuses structures nerveuses. Système dopaminergique Le locus niger (aire mésencéphalique A9) et l'aire A10 du tegmentum mésencéphalique possèdent des neurones dopaminergiques. Le locus niger est en fait constitué de deux parties différentes sur les plans cytologiques et fonctionnels : - la pars reticulata, en fait équivalent du globus pallidus interne, - la pars compacta, dopaminergique. SN SN Substantia nigra Le cortex préfrontal est plus riche en dopamine que toutes les autres régions corticales. Les fibres dopaminergiques proviennent de la zone tegmentale ventrale (noyaux A10) Rappel Trois voies relient les neurones dopaminergiques au télencéphale : • une voie nigro-striée provenant du locus niger (A9) et se projetant sur les noyaux de la base ; • deux voie issues du tegmentum ventral (A10) : voie mésolimbique se projetant vers le cortex limbique et le nucleus accumbens, voie mésocorticale se projetant vers le cortex préfrontal. NB : une quatrième voie tubéro-infudibulaire relie l’hypothalamus (noyaux arqués) et l’hypophyse (éminence médiane et cellules à prolactine).