2
Exemple : Les schémas précédents étant repris, on repère par des lettres les bornes des
composants.
Schéma 1 : on constate que quel que soit le point de départ, tous les chemins fermés,
ABCDEFA ou CDEFABC ou EFABCDE ou BCDEFAB etc., sont identiques puisqu'ils
contiennent toujours les mêmes trois composants. On en déduit que ce circuit est
composé d'une seule maille.
Schéma 2 : ici plusieurs mailles peuvent être différenciées :
la maille ABCDA qui contient le générateur et le potentiomètre dans son
ensemble,
la maille ABCEFGDA qui contient le générateur, une partie du potentiomètre et la
résistance,
la maille FHIGF qui contient la résistance et le voltmètre,
la maille EFGDE qui contient une partie du potentiomètre et la résistance
et d'autres mailles encore.
A - III - LES POINTS EQUIVALENTS
Dans un circuit, on considère comme étant équivalents les points reliés
entre eux uniquement par un fil.
Cette notion d'équivalence correspond au fait que l'on considère
comme négligeable la différence de potentielle entre deux extrémités
d'un fil par rapport à la différence de potentielle qui existe entre les
extrémités d'un composant.
On en conclut que des points équivalents sont au même potentiel.
Exemple :
Schéma 1 : sont équivalents les points B et C, les points D et E, ou encore les points F et
A.
V
B
= V
C
V
D
= V
E
V
F
= V
A
Cas particulier de l'interrupteur fermé : un interrupteur fermé peut être assimilé à un fil.
Quand le circuit est donc fermé, on vérifie aussi que :
V
B
= V
C
= V
D
= V
E
Schéma 2 : sont équivalents les points B et C, les points E, F et H, les points A, D, G et I.
V
B
= V
C
V
E
= V
F
= V
H
V
A
= V
D
= V
G
= V
I
Schéma 1 Schéma 2