C’est plus précisément un gène présent sur le chromosome , le gène , qui permet la
différenciation de la gonade indifférenciée en testicule. Ce gène n’est pas présent sur le
chromosome , donc en son absence, la gonade évoluera en ovaire.
► Des accidents chromosomiques peuvent être responsables d’anomalies chromosomiques :
– la perte d’une région du chromosome engendre un individu de caryotype mais de
phénotypeféminin ;
– le transfert de la région du chromosome , qui porte le gène , sur le chromosome engendre
un individu de caryotype mais de phénotype masculin.
2LE DÉTERMINISME HORMONAL DU SEXE GÉNÉTIQUE
► La présence du testicule entraîne la masculinisation de l’embryon alors que son absence
entraîne un phénotype féminin.
► Le testicule agit par l’intermédiaire de deux hormones entre la 8e et la 16e semaine du
développement embryonnaire :
– la testostérone, qui permet le développement des voies génitales mâles et des organes génitaux
externes ;
– l’AMH (hormone anti-müllerienne) qui permet la dégénérescence des canaux à l’origine des voies
génitales femelles.
► L’ovaire ne sécrète ni AMH, ni testostérone au cours du développement embryonnaire et n’a
donc aucune action sur l’établissement du phénotype sexuel.
► La puberté est la dernière étape de l’établissement du phénotype sexuel :
– chez le garçon : le testicule sécrète toujours de la testostérone (mais plus d’AMH) et cette
hormone entraîne l’apparition des caractères sexuels secondaires et la production de sperme, donc
de spermatozoïdes ;
– chez la fille : l’ovaire sécrète œstradiol et progestérone, permettant l’apparition des caractères
sexuels secondaires et l’émission d’ovules.