EVC-EPR : la complexite psychologique de la prise en

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EVC/EPR
LA COMPLEXITE PSYCHOLOGIQUE
DE LA PRISE EN CHARGE
CRFTC- Formation niveau 2
Raphaëlle BEDOIAN
Psychologue clinicienne
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INTRODUCTION
Contexte
Parcours médical du patient
-Service de réanimation neurochirurgicale
-Rééducation et réadaptation fonctionnelle dans les services
de médecine physique et de réadaptation (MPR) où le
diagnostic est posé
-Services de Soins de Suite et de Réadaptation, ou Unités de
Soins de Longue Durée, ou Maisons d’accueil Spécialisées
(MAS), ou organisation de soins à domicile
Concept de « soins prolongés » pour la création d’unités
spécifiques EVC-EPR, qui s’adresse à des personnes
« atteintes de maladies chroniques invalidantes avec risque
de défaillance des fonctions vitales, nécessitant une
surveillance médicale constante et des soins continus à
caractère technique ».
Circulaire DHOS du 3 mai 2002 - Recommandations
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I- LE PATIENT
Son vécu subjectif
Le coma
- situation de dépendance
- amnésie
L’éveil
-expériences de dépersonnalisation
-état de stupeur et de confusion
-sidération
-sentiment de persécution
-dépression et perturbations émotionnelles
-hallucinations et éléments de type délirants…
Atteinte de l’identité subjective (Hélène Oppenheim-Gluckman)
-Trouble de la conscience de soi
-Sentiment d’inquiétante étrangeté
-Sentiment de perte de l’identité humaine
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I- LE PATIENT
Communiquer avec lui
Poser l’hypothèse de la permanence du sujet et de sa vie
psychique.
Parler avec le patient est un soin.
S’adresser à lui nécessite :
-L’investissement de sa propre parole, « parler vrai », de manière
authentique (qui suppose une certaine disponibilité psychique)
-De maintenir une cohésion entre la voix, le geste et les mots énoncés.
-De ne pas utiliser une forme impersonnelle on », « il faut », « il est,
il a »)
Quelques conseils
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I- LE PATIENT
Communiquer avec lui
Le corps qui parle
-Ce qui s’impose d’emblée dans la relation avec le patient est son
corps
-Les comportements d’allure régressive
-Les « comportements-liens »: comportements fondamentaux qui
rattachent le sujet à son histoire personnelle et familiale inconsciente,
qui sont une mise en acte de l’inconscient dans le corps, un
comportement signifiant.(H.Oppenheim-Gluckman)
-Les « gestes élémentaires »: gestes qui introduisent la plus petite
différence entre l’avant et l’après du mouvement observé (par exemple
la différence entre le fait de tendre et de ne pas tendre l’index). (H.
Oppenheim-Gluckman)
Exemple du « cahier des observations » (équipe soignante et
famille)
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