Compte-rendu de l`atelier-débat sur la mémoire - Ville de Neuilly

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Compte-rendu de l’atelier-débat sur la mémoire « Un oubli n’est
pas toujours grave » organisé par l’Espace Solidarité Seniors
Introduction de monsieur Pirson, adjoint au maire délégué aux seniors et anciens combattants.
Pour introduire cette conférence, monsieur Pirson explique que nous vivons aujourd’hui grâce à des
acquis qui restent ancrés dans nos modes de vie , un peu comme nous avons appris à nager ou à
parler anglais. A l’inverse, personne ne nous a appris à vieillir. Or, on ne vieillit pas bien par hasard et il
existe de nombreux moyens pour entretenir son corps et son esprit afin d’atteindre un grand âge dans
les meilleures conditions possibles.
Pour cela, on pourra retenir 4 cibles principales :
-
Le cerveau et ses neurones qui doivent rester en action le plus longtemps possible
Les jambes qui permettent de se mobiliser et de pratiquer une activité physique
Le cœur qui outre cet organe vital qu’il désigne peut aussi faire référence à l’empathie vis-à-vis
des autres, source d’un lien social essentiel au maintien de la relation aux autres
Les zygomatiques pour garder son sens de l’humour
Cette conférence qui s’inscrit dans le programme du mois bleu à Neuilly/seine a été volontairement
axée sur la mémoire : ses mécanismes et ses méandres.
1/ Mémoire et stimulation cognitive
Par Armelle Jamet, psychologue dans le service de la consultation mémoire de l’Hôpital de CourbevoieNeuilly-Puteaux.
La mémoire est une fonction essentielle de notre cerveau qui est continuellement sollicitée. Il faut
l’entretenir et la préserver mais pour ce faire, mieux en comprendre et en connaître le fonctionnement.
1-Les mémoires :
La mémoire se divise en deux types : la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
-
-
La mémoire à court terme dite mémoire de travail est de courte durée (- de 3 minutes). C’est
elle qui permet de garder à l’esprit les informations pour comprendre une phrase ou pour la
construire. Exemple : retenir un numéro de téléphone pour le composer.
Cette mémoire est fragile et très sensible aux capacités attentionnelles. Ainsi, toute
perturbation lors de la mémorisation conduira à recommencer la tache.
La mémoire à long terme quand à elle regroupe 3 sous-groupes qui sont
o la mémoire sémantique regroupe tout le savoir, à la fois les connaissances
factuelles et les concepts
o la mémoire épisodique est personnelle et concerne le souvenir du passé ou du
futur
o la mémoire procédurale concerne tout ce que l’on sait faire et les
automatismes que l’on a acquis
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2- La mémoire : comment ça marche ?
Pour se souvenir d’une information, trois étapes sont nécessaires :
- l’encodage : pour enregistrer une information il faut tout d’abord y prêter attention et pour cela il faut la
percevoir, y être intéressé, être motivé, surpris, ému…
- le stockage intervient ensuite pour maintenir l’information en mémoire sous la forme d’un souvenir.
Celui-ci y restera un temps variable selon l’intérêt du souvenir d’une part, et selon l’entretien de ce
souvenir, d’autre part. En effet, un souvenir sans importance ou non utilisé s’estompera peu à peu.
- la récupération permettra d’évoquer ce souvenir. Il faut donc retrouver le souvenir et si cette étape
peut être parfois défaillante « le mot sur le bout de la langue », un simple indice permettra de retrouver
le souvenir égaré. Les souvenirs reviennent lors d’une question posée, un besoin de communiquer ou à
l’occasion d’un indice perceptif.
3- Pourquoi oublie-t-on ? Quelques explications
- La mémoire est perturbée : soit l’information n’est pas encodée (elle n’est donc pas entrée dans la
mémoire), soit elle est bien encodée mais elle a disparu du stock (à force de ne pas être utilisée, elle
a été remplacée) soit encore le souvenir est bien là mais il est inaccessible.
- ce qui doit nous inquiéter :
La plainte vient de :
L’estimation des troubles est :
Le patient vient en
consultation :
Les retentissements sur la vie
quotidienne sont :
L’oubli des faits récents est :
Le déficit porte sur :
L’indiçage :
Oublis bénins
De la personne
Excessive
Seul
Oublis plus pathologiques
De l’entourage
Réduite
Accompagné
- Minimes
- Sentiment de gêne sans
perte d’autonomie
- Importants
- Sur la vie personnelle,
sociale, professionnelle et
sur l’autonomie
- Important
- Lié à un problème de
mémoire épisodique
- Accessoire
- Lié à un problème
d’attention et de
concentration
Le rappel (mot sur le bout
de la langue)
Aide la personne
La consolidation
(l’information n’est pas
stockée)
N’aide pas ou peu
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Des plaintes mnésiques plus ou moins alarmantes :
les plaintes mnésiques banales
J’ai du mal à me souvenir des numéros de
téléphone
Les plaintes mnésiques suspectes
J’ai du mal à fixer mon attention sur ce que je
lis
Je pose mes affaires (lunettes, clefs…) et j’oublie où
je les ai mises
J’ai besoin d’une liste écrite pour faire mes courses
J’oublie en cours de route certaines courses que
j’avais prévues de faire
J’oublie aussitôt le nom des gens que l’on me
présente
J’ai besoin de me faire répéter plusieurs fois les
consignes qui me sont données
J’oublie aussitôt ce que les gens m'ont dit
Je perds le fil de mes idées quand je parle avec
quelqu’un
J’ai du mal à raconter une émission que je viens
de voir à la télévision
J’ai souvent l’impression d’avoir la tête vide
-quelles explications possibles ?
o
o
o
o
o
o
o
o
avec l’âge on apprend moins vite
anxiété
dépression
médicaments
toxiques (alcool…)
état confusionnel
maladies infectieuses
maladies neuro-dégénératives (maladie d’Alzheimer et apparentées)
4- Stimuler sa mémoire et les autres fonctions cognitives
-
C’est quoi ? : la cognition est le support de la pensée, de la communication, de l’action et de la
perception de notre environnement. La stimulation cognitive c’est la stimulation des capacités
cérébrales essentielles.
Cela peut se faire seul, aidé par un proche ou par des organismes (club, associations…)
-
Pour qui ? : toute personne souffrant d’un inconfort au quotidien et dont les oublis ou soucis de
mémoire l’empêchent de réaliser ses activités ou de faire face à ses obligations. Pour toute
personne en baisse d’autonomie (papiers, RDV, médicaments…) avec des difficultés à se
repérer dans le temps ou dans l’espace ou ayant des difficultés à faire face aux imprévus, à
planifier…
-
Comment ? : devant de telles difficultés il est bon de se diriger vers une consultation mémoire
qui orientera vers des examens médicaux complémentaires, vers un neuropsychologue qui
effectuera une batterie de tests afin d’évaluer les troubles et vers un psychologue qui abordera
les difficultés inhérentes à ces troubles. Une consultation médicale de synthèse fera le bilan
global et proposera des solutions adaptées à chaque cas.
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Quels objectifs ? : ils sont nombreux :
o Une action préventive pour stimuler les capacités préservées et les capacités « en
sommeil ».
o Aider à compenser les soucis de mémoire.
o Favoriser la communication, l’expression verbale, non verbale (les gestes, les
expressions)
o Les activités de «stimulation de groupe» aident à rompre l’isolement social, à
échanger des idées et des points de vue sur les mêmes problèmes, à ne pas se sentir
seul, passer un bon moment, prendre du plaisir et le partager
o Reprendre confiance en ses possibilités : faire des expériences de réussite, être actif,
se sentir utile
o Aider la personne à garder son identité malgré les pertes cognitives, physiques et
psychologiques
o Aider à limiter les troubles du comportement qui peuvent parfois traduire de l’ennui, de la
solitude
o Limiter l’anxiété, la dépression souvent source d’une aggravation des pertes mnésiques :
parole, échange, écoute, mise en place de projets pour adopter une dynamique positive
o Apporter du plaisir à faire des choses qu’on ne faisait plus : lecture journal, déguster un
produit, jardinage
- vers qui se tourner ?
* en dehors de toute pathologie et pour un simple inconfort: on peut se tourner vers les activités
proposées en mairie ou dans les clubs d’activité
* dans le cadre d’une maladie de la mémoire : il existe l’association France Alzheimer , les
ateliers mémoire , les orthophonistes libéraux et les centres d’accueil de jour qui proposent des
activités ciblées sur la mémoire.
- comment s’entretenir au quotidien ?
Il faut stimuler sa mémoire en permanence par différents moyens afin de stimuler les différents
type de mémoire : des jeux (sudoku, mots fléchées…), des activités de groupe (sorties, famille,
clubs…), des activités quotidiennes ( mettre la table, ranger…), des activités numériques (jeux,
télévision…) ou par des exercices de mémoire(apprendre sa liste de course ou un poème…)
sont autant d’activités qui stimulent et entretiennent les mémoires
-
-
Quelques conseils pratiques pour entretenir sa mémoire :
Il faut apprendre tout en se faisant plaisir en privilégiant les activités ludiques.
Il est préférable d’éviter la mise en échec : si les exercices sont trop difficiles, il faut en réduire
la difficulté (s’aider avec agenda/ bloc notes, apprendre moins de mots…)
Mieux vaut faire quelque chose, même si c’est imparfait, plutôt que ne plus rien faire.
Et mieux vaut demander un peu d’aide plutôt que ne rien dire et de se mettre en échec ou de
ne pas faire.
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Néanmoins il ne faut pas oublier que :
Avec l’âge on apprend plus lentement
La mémoire doit être entretenue à tout âge.
Les petites étourderies ne doivent pas être ressenties comme des signes de maladie.
Un oubli est possible à tout âge.
L’anxiété et la dépression perturbent le fonctionnement de la mémoire.
La stimulation cognitive est une méthode intéressante, cependant il ne faut pas s’attendre à la
réparation ou la récupération de sa mémoire comme dans le passé.
Stimuler fonctionne si cela apporte du bien-être
2/ La plainte mnésique
Par le Docteur Emmanuelle Candas, médecin gériatre, chargée de mission Alzheimer au Conseil
général des Hauts-de-Seine.
Une personne sur deux, âgée de plus de 55 ans et deux personnes sur trois, de plus de 75 ans se
plaignent de troubles mnésiques. S’agit-il de vraies pertes de mémoire ?
Pour le Professeur Dubois, « la plainte mnésique est un phénomène banal au cours du vieillissement ».
Il convient donc d’explorer cette mémoire pour en apprécier les performances réelles. L’expression
même de la plainte est importante : si elle émane de la personne elle-même, il s’agit souvent d’une
plainte très argumentée et illustrée qui n’est souvent pas inquiétante. En revanche, lorsque la plainte
émane de l’entourage de la personne, le risque de diagnostiquer un syndrome démentiel est réel.
L’étude d’un groupe de 105 personnes exprimant une telle plainte et se présentant en consultation a
montré que 25% des personnes avaient un bilan normal, 20% présentaient des troubles anxieux, 14%
une dépression, 17% des troubles de l’attention, 7% des troubles cognitifs légers et 12% une réelle
maladie de la mémoire.
Autant dire qu’il ne faut pas voir toujours les choses en noir. Pour autant, il faut savoir prendre soin de
sa mémoire par des mesures simples comme une bonne hygiène de vie à la fois sur le plan diététique
et sur le plan de la santé : prévenir les maladies comme l’hypertension artérielle ou le diabète, soigner
sa vue et son audition, bien dormir et faire de l’exercice physique. Stimuler son activité intellectuelle et
sociale en favorisant les échanges et faire travailler sa mémoire sont aussi de bons moyens de
préserver sa mémoire.
Lorsque les troubles cognitifs sont réels et présents, mieux vaut s’en occuper le plus tôt possible surtout
lorsqu’ils sont accompagnés de troubles du langage, d’une désorientation, d’une atteinte du
raisonnement ou encore d’une difficulté à exécuter des tâches et qu’ils ont un retentissement sur la vie
quotidienne.
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Dans ces situations, on peut parler de démence dont l’origine peut être diverse. Il peut s’agir :
-
-
de troubles secondaires à une autre maladie comme l’hypothyroïdie, l’hypercalcémie,
l’hypoglycémie, une carence alimentaire particulière, une maladie hépatique, certaines
infections ou une hydrocéphalie. Dans la plus part des cas, les troubles sont potentiellement
réversibles en soignant la maladie d’origine,
de troubles de l’irrigation du cerveau et on parle alors de démence vasculaire,
enfin le plus souvent, d’une dégradation du cerveau lui-même dite maladie neuro-dégénérative
dont la maladie d’Alzheimer est la plus courante.
La maladie d’Alzheimer toucherait 1 à 1,5% de la population française avec un risque croissant lié à
l’âge. Il s’agit d’une maladie neuro-dégénérative qui induit une perte progressive des fonctions
intellectuelles et mentales conduisant à un état de dépendance. Il est donc essentiel de se tourner vers
les gériatres, neurologues, psychiatres ou les consultations mémoire pour porter le diagnostic le plus
précocement possible, instaurer un traitement spécifique et mettre en place les aides nécessaires.
Les études scientifiques démontrent qu’un malade sur deux ne serait pas diagnostiqué. Ces études font
aussi la preuve incontestable de l’intérêt du diagnostic précoce qui permet la prise en charge adaptée
de ces malades le plus tôt possible.
Fort de ce constat, le Département a souhaité mettre en place, en 2007, un dispositif d’aide au
diagnostic proposée à l’ensemble des personnes demandant l’APA (Allocation Personnalisée
d’Autonomie).
Le Conseil général des Hauts-de-Seine a donc initié la démarche « Diagnostic Précoce de la Maladie
d’Alzheimer » dite DPMA92. Cette mesure a pour objectif, d’identifier les patients symptomatiques et
d’aider les médecins généralistes à les adresser vers les consultations spécialisées pour permettre
d’établir le diagnostic et mettre en place une prise en charge adaptée du patient.
Ce dispositif permet aussi d’avoir une meilleure connaissance de la population demandeuse de l’APA et
ainsi de mieux répondre à ses besoins, tout en renforçant les liens avec les médecins généralistes qui
prennent en charge les malades.
Cette mesure a été la première inscrite au Plan départemental Alzheimer des Hauts-de-Seine.
D’autres mesures ont suivie comme le service en ligne « Questions de Famille », sur le site du Conseil
général. Ouvert depuis septembre 2011, il apporte des réponses aux grandes questions que se posent
les familles, en relation avec l’action sociale, première compétence du Département. Il est proposé à
l’ensemble de la population et aborde de nombreux sujets, comme celui de la maladie d’Alzheimer.
Dernière mesure du Plan Alzheimer départemental, la mise en service d’un numéro de téléphone
d’information et d'orientation qui s’adresse aux personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, à leurs
proches ainsi qu’aux professionnels qui les prennent en charge.
Cette plate-forme téléphonique a pour mission d’informer et d’orienter les appelants vers les services
compétents selon leur demande, sa nature et la commune concernée.
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Ce service est ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h au 01 41 20 29 29
(communication au prix d’un appel local).
En définitive, on voit bien que toute plainte mnésique n’est pas démence.
En revanche, si démence il y a, il est important de prendre en charge la personne présentant cette
pathologie le plus précocement possible sans oublier d’accompagner le ou les aidant(s) qui
l’entoure(nt).
3/ L’aide aux aidants
Par monsieur Jean-Luc Noel, psychologue clinicien à l’hôpital Sainte Perine à Paris.
Certes, il est très difficile de vivre aux côtés d’une personne atteinte de la Maladie d’Alzheimer à la fois
en raison des différents symptômes liés à la maladie mais aussi en raison de la rupture de la
communication. En effet, les oublis perturbent les relations habituelles et normales.
La première atteinte dans la maladie touche la mémoire immédiate : il n’est donc pas inhabituel de voir
la même question « qu’as-tu préparé pour le repas ? » être posée plusieurs fois puisque la réponse
n’est pas mémorisée. Il est aussi difficile de ne pas être agacé par ces questions répétitives, mais il faut
comprendre que pour la personne âgée, c’est comme une nouvelle question à chaque fois. Le même
problème concerne les notions d’hygiène où il est difficile de faire la part des choses entre l’idée de se
dire « je suis habillée donc j’ai fait ma toilette » et celle de savoir si réellement la toilette a eu lieu. Il est
donc important de caler son intervention pour aider à la toilette au bon moment avant l’habillage.
D’autres troubles dits praxiques, qui concernent la capacité à réaliser une action dans le sens donné,
surviennent ensuite : une fourchette par exemple n’est plus identifiée comme un outil utile pour manger.
On peut alors adapter une alimentation qui peut être mangée avec les doigts.
De même, la désorientation temporo-spatiale peut perturber la vie quotidienne. Un trajet automatique
dans un univers familier sera maîtrisé mais tout changement dans ce trajet conduira à une perte de
repères. Il est donc important de maintenir ces repères pour la vie quotidienne et il faut comprendre
qu’un changement majeur comme dans une institutionnalisation peut engendrer de grandes
perturbations et doit intervenir à un stade où il est encore possible d’intégrer ces nouveaux repères.
Le langage est aussi un moyen de communication essentiel qui se perd peu à peu dans la maladie et la
personne sera de plus en plus vague jusqu’à ne plus pouvoir s’exprimer : le rouge-gorge sera peu à peu
devenu un oiseau puis une chose qui vole pour ne plus être nommé. Il est alors important d’avoir
recours à la communication non verbale qui passe par la gestuelle, la mimique, l’expression du visage,
le toucher…il y a en effet plusieurs façons de dire bonjour en variant le ton, l’expression, la caresse…
Toutefois, toutes ces manières d’être présent auprès de la personne demandent de bien comprendre la
maladie et d’être armé de patience, de compréhension et de persévérance. Mais chacun a ses limites et
l’aidant doit savoir se ressourcer en-dehors du domicile ou de la prise en charge de la personne. Il
existe pour cela des structures de répit comme les accueils de jour où des activités personnalisées sont
réalisées en fonction des capacités de chacun pour le plaisir des personnes accueillies.
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