Conséquences d’une déficience de communication entre les neurones dopaminergiques Elèves (1ère S2) : Inès Benazzouz, Sarah Rabhi, Alice Debost et Charline Boiteux Encadrants : Rabia Bouali-Benazzouz, Edwige Adjanohoun et Martine Loustau Lycée Pape Clément, Pessac, Bordeaux France 2° Journées Scientifiques du Réseau Jeunes INSERM (TANGER-MAROC) INTRODUCTION Neurone présynaptique Tout comme la moelle épinière, le cerveau est un composant du système nerveux central. Cet organe contrôle l’ensemble de notre organisme. Plus de 10 milliards de cellules qui transmettent et reçoivent des messages des différentes parties de notre organisme. Le cerveau compte seulement 10% de neurones (ainsi que 90% de cellules gliales), et seuls les neurones ont la capacité de communiquer entre eux. En effet, ils possèdent de longs prolongements et forment ainsi des connexions avec d’autres neurones : les synapses. Celles-ci transmettent le message nerveux d’un neurone à un autre par l’intermédiaire d’un neurotransmetteur de nature chimique. Parfois, la communication entre les neurones se fait mal, ou elle est inexistante. Ce phénomène est à l’origine de dysfonctionnement et peut provoquer des maladies. L’objectif de notre travail concerne l’étude des conséquences que peut avoir l’absence de dopamine (neurotransmetteur chimique) quand elle n’atteint pas le neurone post-synaptique. Nous nous sommes intéressées plus particulièrement aux conséquences de la mort des neurones dopaminergiques sur l’activité électrique du noyau sous thalamique, structure impliquée dans le contrôle moteur. I. DEMARCHE SCIENTIFIQUE SUIVIE 1. Réalisation d’un modèle animal de la maladie de Parkinson : injection d’une toxine (6-OHDA) au niveau de la substance noire chez le rat Neurone postsynaptique En haut: Synapse normale En bas: Synapse malade Synapse montrant la synthèse et la libération de la dopamine III. RESULTATS OBTENUS CHEZ LE RAT Analyse histologique Activité électrique substance noire Striatum 2. Enregistrement de l’activité des neurones du Noyau Sous thalamique chez le rat contrôle et le rat parkinsonien B : Préamplificateur, filtre, amplificateur A : boîtier adaptateur Coupe au niveau du striatum après marquage de la dopamine en noir : Côté gauche = côté normal Côté droit = côté lésé Activité électrique régulière d’un neurone du noyau sous thalamique chez un rat normal Coupe transversale au niveau de la substance noire après marquage de la dopamine : Côté gauche = côté normal Côté droit = côté lésé Activité irrégulière d’un neurone du noyau sous thalamique chez un rat rendu parkinsonien C : Interface convertisseur de signal E : ordinateur D : oscilloscope Le manque de dopamine perturbe la communication synaptique ce qui entraîne une désorganisation de l’activité électrique des neurones Dispositif expérimental utilisé 3. Coupes histologiques et analyse : détection de la dopamine par l’intermédiaire de la Thyrosine hydroxylase (enzyme de synthèse de dopamine) * II. CONSEQUENCES DE LA PERTE DE DOPAMINE CHEZ L’ L’HOMME Normal Parkinsonien Coupe transversale du cerveau pour situer la substance noire : -homme normal : présence de neurones dopaminérgiques colorés en noir - homme parkinsonien : absence de neurones dopaminérgiques IV. COMMENT RETABLIR LE DIALOGUE ROMPU ENTRE LES NEURONES ? Pour améliorer ce problème de communication entre les neurones : 1. Traitements existants : - Traitement à la L-DOPA : traitement médicamenteux qui consiste à remplacer le neurotransmetteur (dopamine) par son précurseur (L-DOPA) - Stimulation électrique : stimuler à haute fréquence le noyau sous thalamique afin de rétablir une activité normale chez le patient L-dopa 2. Des axes de recherches : - Greffes de neurones : ces cellules proviennent soit du patient, soit de fœtus avorté (problème d’éthique), cette approche a été abandonnée. - Thérapie génique ou gène médicament : introduire un gène dans le noyau sous thalamique qui permet de changer la suractivité des neurones. VI. SOURCES L’absence de dopamine entraîne chez l’homme : -Rigidité -Tremblement -Akinésie - Laboratoire de recherche « les maladies neurodégénératives », Univ. Bx 2 - Sites internet : Le cerveau dans tous ses états, Wikipedia, lecorps humain.fr - Qu’est ce que Parkinson ? Pierre Pollak (livre) VII. REMERCIEMENTS V. CONCLUSION A l’issu de ce travail, nous pouvons conclure que le bon fonctionnement de la synapse, zone de contact entre deux neurones, est indispensable pour la communication dans le cerveau. En effet, un problème de communication entre les neurones entraîne des conséquences graves mais qui peuvent néanmoins être rétablies grâce aux travaux qu’élaborent les chercheurs continuellement dans les laboratoires. M. Faller : Le proviseur du lycée Pape Clément M. Lasalle : L’adjoint au proviseur Mes professeurs encadrants de TPE (Travaux Pratiques Encadrés) M. Dubrana : Responsable communication à l’INSERM Mme Bouali-Benazzouz : Ingénieur à l’université de Bordeaux 2 Les membres de l’équipe de recherche à l’institut des Maladies Neurodégénératives