3) Comment calculer l’âge d’un arbre ?
Si tu vois un tronc d’arbre coupé, tu peux calculer son âge en observant
la coupe, car chaque année, au printemps, une nouvelle couche de bois,
très fine se forme sous l’écorce. Si tu comptes les anneaux clairs ou foncés
qui sont dessinés dans le bois, l’arbre te dira son âge : autant d’anneaux
= autant d’années !
Chaque anneau clair correspond à une période de croissance. Pendant
l’hiver, la sève ne coule plus, la croissance s’arrête : en se reposant, le
bois devient alors plus foncé. C’est pourquoi on distingue facilement les
cercles annuels. Dans les pays tropicaux les arbres n’ont pas ces
anneaux : leur croissance ne s’arrête pas car il n’y a pas de saison froide.
Couper un arbre pour connaître son âge ne serait pas une bonne
méthode ! A l’aide d’un petit instrument, que l’on visse jusqu’au milieu du
tronc, on retire une « carotte », c’est-à-dire un cylindre de bois dont on
observe les anneaux au microscope.
Dans les pays froids, il existe un autre moyen de calcul : en automne,
quand les arbres cessent de grandir, il se forme au bout des branches un
bourgeon d’où repartent au printemps de nouvelles pousses. On peut
évaluer l’âge de l’arbre en comptant les cicatrices que ces bourgeons ont
laissées.
L’observation du bois renseigne utilement sur les variations que le climat
a connues : un anneau large indique une bonne année, une série
d’anneaux minces révèle une période de sécheresse. Un tronc d’arbre est
un vrai « bulletin météo » du passé !