1) D’où vient le ski ?
Il y a plus de 3000 ans, le ski existait déjà dans les pays froids qui sont
recouverts de neige plusieurs mois par an. Mais il n’était pas encore un
sport. C’était tout simplement un moyen de marcher plus facilement dans
la neige sans s’y enfoncer.
Ce sont les Norvégiens qui ont été les premiers à utiliser des skis pour se
déplacer sur la neige, il y a 3000 ans. D’ailleurs le mot « ski » signifie
« bûche » en norvégien, car les premiers skis étaient taillés dans des
bûches de sapin.
En 1888, le Norvégien Nansen traversa le GROENLAND à ski, parcourant
700 km en 39 jours seulement. Il écrivait ensuite un livre où il raconta son
aventure. C’est grâce à ce livre, lu dans le monde entier, que le ski est
devenu un sport très répandu.
A cette époque, les skis étaient différents de ceux que nous utilisons : ils
étaient très longs (3 m) et très recourbés au bout. On les attachait
simplement avec deux lanières de cuir entortillées autour de la cheville et
on n’utilisait encore qu’un seul ton, (long de 2 m) dont on se servait en
poussant à droite ou à gauche, comme pour pagayer.
Ce sont les Norvégiens qui ont inventé le ski, mais ce sont les Autrichiens
qui l’ont perfectionné : l’Autrichien ZDARSKI vers 1900, mit au point
une nouvelle forme de skis courts, avec une vraie fixation. Il créa aussi la
première compétition de slalom géant.
Les distances entre les étoiles ou les galaxies de l’univers sont si
fantastiques que les astronomes ont été obligés de trouver de nouvelles
unités de longueur afin de simplifier leurs calculs. Ils ont choisi « l’année-
lumière », une distance qui correspond à celle parcourue par la lumière
(qui se propage à la vitesse de 300000 km par seconde) pendant une
année entière.
On sait que la lumière voyage dans le vide de l’espace à la vitesse de
presque 300000 km par seconde. Cette vitesse fut calculée par
l’astronome danois Olaüs Römer pour la première fois en 1676.
C’est une vitesse extrêmement élevée que les astronomes utilisent pour
déterminer les distances entre les corps célestes, en prenant pour unité la
distance parcourue par la lumière pendant une année solaire. Elle vaut
9461 milliards de kilomètres (9461000000000).
Cependant, cette année-lumière étant parfois trop petite, on utilise aussi
le parsec, qui vaut 3,26 années-lumière.
Pour les calculs servés à notre système solaire, l’année-lumière est trop
grande. On utilise alors l’unité astronomique (U.A.), qui est égale à la
distance moyenne séparant la Terre du Soleil : 149600000 km.
Ainsi, notre Soleil se trouve à un peu plus de huit minutes-lumière; Alpha
du Centaure, l’étoile la plus proche de nous, est à 4,22 années-lumière et
la nébuleuse d’Andromède est à environ 2 millions d’années-lumière.
2) Comment calculer l’âge d’un arbre ?
Si tu vois un tronc d’arbre coupé, tu peux calculer son âge en observant la
coupe, car chaque année, au printemps, une nouvelle couche de bois, très
fine se forme sous l’écorce. Si tu comptes les anneaux clairs ou foncés qui
sont dessinés dans le bois, l’arbre te dira son âge : autant d’anneaux =
autant d’années !
Chaque anneau clair correspond à une période de croissance. Pendant
l’hiver, la sève ne coule plus, la croissance s’arrête : en se reposant, le
bois devient alors plus foncé. C’est pourquoi on distingue facilement les
cercles annuels. Dans les pays tropicaux les arbres n’ont pas ces
anneaux : leur croissance ne s’arrête pas car il n’y a pas de saison froide.
Couper un arbre pour connaître son âge ne serait pas une bonne
méthode ! A l’aide d’un petit instrument, que l’on visse jusqu’au milieu du
tronc, on retire une « carotte », c’est-à-dire un cylindre de bois dont on
observe les anneaux au microscope.
Dans les pays froids, il existe un autre moyen de calcul : en automne,
quand les arbres cessent de grandir, il se forme au bout des branches un
bourgeon d’où repartent au printemps de nouvelles pousses. On peut
évaluer l’âge de l’arbre en comptant les cicatrices que ces bourgeons ont
laissées.
L’observation du bois renseigne utilement sur les variations que le climat a
connues : un anneau large indique une bonne année, une série d’anneaux
minces révèle une période de sécheresse. Un tronc d’arbre est un vrai
« bulletin météo » du passé !
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