Contact : Philippe BARQUET +33.6.70.48.61.28 Une Nouvelle Etude Montre qu’un Traitement Prophylactique Prolongé de 5 Semaines Contre 10Jours par Clexane®/Lovenox® (énoxaparine sodique injectable) Réduit Plus Efficacement le Risque d’événements Thromboemboliques Veineux chez les Patients à Mobilité Réduite Souffrant d’une Affection Médicale Aiguë - EXCLAIM est la première étude internationale à montrer qu’une thromboprophylaxie prolongée permet une réduction statistiquement significative de 44 % du risque d’événements thromboemboliques veineux - Paris, France, le 8 juillet 2007 - Sanofi-aventis a rendu public aujourd’hui les résultats de l’étude EXCLAIM (EXtended CLinical prophylaxis in Acutely Ill Medical patients) qui montre les bénéfices d’un traitement prophylactique prolongé chez les patients à mobilité réduite souffrant d’une affection médicale aiguë. L’étude révèle en effet qu’une thromboprophylaxie de 5 semaines par Clexane®/Lovenox® est supérieure à un traitement de 10 jours en permettant d’obtenir une réduction statistiquement significative de 44 % du risque d’événements thromboemboliques veineux (thrombose veineuse profonde et ou embolie pulmonaire). Les résultats de cette étude ont été présentés à Genève en Suisse dans le cadre du XXIe Congrès de l’ISTH (International Society on Thrombosis and Haemostasis). Les patients présentant une affection médicale aiguë sont exposés à un risque élevé d’événements thromboemboliques veineux. Les bénéfices d’une thromboprophylaxie par énoxaparine (10 ± 4 jours) ont déjà été démontrés pour cette catégorie de patients qui est donc considéré comme le traitement standard(1). Néanmoins, la pratique clinique laisse à penser que le risque d’événements thromboemboliques veineux persiste au-delà de 10 jours de traitement(1), particulièrement chez les patients à mobilité réduite. L’efficacité et la sécurité d’une prophylaxie prolongée auprès de cette population de patients n’ont jamais été évaluées, alors même qu’elles l’ont été pour plusieurs catégories de patients chirurgicaux réputés à haut risque(2 ;3), d’où des recommandations internationales en faveur de l’instauration d’une prophylaxie prolongée auprès de ces patients(4). L’étude EXCLAIM avait pour objectif d’évaluer la supériorité d’un traitement prophylactique par énoxaparine de 28 ± 4 jours, par rapport à un traitement par placebo, à la suite d’un traitement initial dans les deux groupes par énoxaparine de 10 ± 4 jours, dans le but de réduire le taux d’événements thromboemboliques veineux. Le critère principal d’évaluation était l’incidence des cas de thrombose veineuse profonde (TVP) asymptomatique, de TVP symptomatique, d’embolie pulmonaire symptomatique et d’embolie pulmonaire fatale, au cours de la période en double aveugle de l’étude. La réduction statistiquement significative de 44 % du risque relatif d’événements thromboembolique observée (critère principal d’évaluation) dans le cadre du traitement prophylactique prolongé par énoxaparine versus placebo (2,8 % vs 4,9 % ; p=0,0011), a été associée à une réduction du nombre d’événements thromboembolique symptomatiques de 73 % (0,3 % vs 1,1 %; p=0,0044) et de TVP proximales asymptomatiques de 34 % (2,5 % vs 3,7%; p=0,0319). Aucune différence statistiquement significative n’a été observée dans les cas d’embolie pulmonaire symptomatique ou fatale. La réduction statistiquement significative du risque relatif d’événements thromboembolique observée sous énoxaparine après 38 jours de traitement est par ailleurs restée inchangée à 90 jours (3,0 % contre 5,2 % ; p=0,0015). Le Docteur Victor F. Tapson, professeur de médecine, directeur du Centre des maladies vasculaires pulmonaires de la Division de pneumologie et de soins intensifs du Centre médical de l’Université Duke à Durham (Caroline du Nord), et l’un des investigateurs principaux de l’étude EXCLAIM, a souligné que « les résultats de cette étude montrent que le risque d’événements thromboemboliques veineux qui pèse sur les patients ne disparait pas à leur sortie de l’hôpital quand ils passent la porte. Grâce à la prolongation du traitement prophylactique, Lovenox® a permis d’enregistrer une réduction statistiquement significative de 44 % du risque d’événements thromboembolique chez les patients présentant une affection médicale aiguë avec une immobilité prolongée ». Le taux d’hémorragies majeures a été statistiquement et significativement plus élevé dans le groupe ayant bénéficié d’un traitement prolongé par énoxaparine, par rapport à ceux du groupe placebo (0,6 % vs 0,15 %, p=0,019), mais le taux global d’événements a été faible. Aucune différence n’a été observée dans les taux de mortalité toutes causes confondues entre le traitement prolongé par énoxaparine et le traitement par placebo après 6 mois (10,1 % contre 8,9 % ; p=0,18). « EXCLAIM est la première étude à évaluer le bénéfice d’une thromboprophylaxie prolongée chez des patients à mobilité réduite souffrant d’une affection médicale aiguë et à démontrer les bénéfices cliniques d’un traitement de 5 semaines par énoxaparine plutôt que 10 jours pour cette catégorie de patients, » a indiqué l’un des membres du comité directeur de l’étude EXCLAIM, le Professeur Russell Hull de l’Université de Calgary au Canada. « Tout comme l’étude MEDENOX a démontré pour la première fois l’intérêt de la thromboprophylaxie chez les patients souffrant d’une affection médicale aiguë, l’étude EXCLAIM devrait marquer un tournant décisif dans le standard de prise en charge des patients sur lesquels pèse un risque élevé d’événements thromboembolique veineux et conforter ainsi l’intérêt de l’énoxaparine pour la prophylaxie de cette maladie pour cette catégorie de patients» a-t-il ajouté. À propos d’EXCLAIM EXCLAIM est la première étude internationale, multicentrique, prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo. Elle a recruté 5 105 patients récemment immobilisés pour une affection médicale aiguë dans 20 pays différents, dans le but de comparer un traitement thromboprophylactique prolongé (28 ± 4 jours) par énoxaparine (héparine de bas poids moléculaire) au traitement standard par énoxaparine (10 ± 4 jours), dans la prévention des événements thromboemboliques veineux. Des patients récemment immobilisés pendant une durée d’au moins 3 jours, avec un score de mobilité de 1 (alitement complet ou sédentarité) ou un score de mobilité de 2 (patients capable de se lever pour aller aux toilettes) âgés de > 75 ans ou ayant des antécédents d’événements thromboemboliques veineux ou un diagnostic de cancer et présentant une affection médicale aiguë, ont donc été randomisés dans un premier temps, dans un groupe traité par 40 mg d’énoxaparine par voie sous-cutanée une fois par jour pendant 10±4 jours, puis à nouveau dans le même groupe de traitement ou dans un groupe placebo, pour un traitement d’une durée supplémentaire de 28±4 jours. Le Comité directeur de l’étude a suivi les suggestions du Comité de surveillance des données de sécurité (Data Safety Monitoring Board - DSMB) et a redéfini les critères d’inclusion pour autoriser aussi le recrutement de patients présentant un score de mobilité de 2 et les critères d’inclusion suivants : âge >75 ans ou antécédents d’ETV ou diagnostic de cancer. L’étude EXCLAIM avait pour objectif d’évaluer la supériorité d’un traitement prophylactique par énoxaparine de 28 ± 4 jours, par rapport à un traitement par placebo, à la suite d’un traitement initial par énoxaparine de 10 ± 4 jours dans les deux groupes de patients, dans le but de réduire le risque d’événements thromboembolique veineux. Le critère d’évaluation principal était l’incidence des cas de thrombose veineuse profonde asymptomatiques (TVP) détectés par échographie standardisée systématique, des cas de TVP symptomatique, d’embolie pulmonaire symptomatique et d’embolie pulmonaire fatale pendant la phase en double aveugle de l’étude. Les critères d’évaluation secondaires incluaient l’incidence des événements thromboemboliques veineux après 3 mois et l’incidence des décès jusqu’à 6 mois après l’inclusion dans l’étude. Le critère principal de tolérance était le nombre de complications hémorragiques majeures recensé au cours de la même période. A propos des événements thromboemboliques veineux (ETV) Les événements thromboemboliques veineux résultent de la formation de caillots de sang (thrombus) dans les veines, provoquant leur obstruction. Ce phénomène peut se produire dans n’importe quelle veine, mais sa manifestation la plus fréquente est la thrombose veineuse profonde (TVP), généralement dans la jambe, ou l’embolie pulmonaire. Les événements thromboemboliques veineux font partie des complications les plus fréquemment observées chez les patients récemment immobilisés pour une affection médicale aiguë. Cette catégorie de patients est en effet exposée à un risque élevé de cette maladie. A propos de Clexane®/Lovenox® (énoxaparine) Lovenox® est une entité chimique unique de la classe des anticoagulants connus sous le nom d'héparines de bas poids moléculaire (HBPM). Numéro un des ventes d’héparines de bas poids moléculaire dans le monde, Lovenox® résulte de la dégradation alcaline de l'héparine benzyl ester et sa taille représente environ 1/3 de celle de l'héparine non fractionnée. Lovenox® est l'HBPM la plus étudiée dans le monde. Administrée depuis 20 ans, elle a en effet permis le traitement de 185 millions de patients dans 96 pays. Ses applications cliniques sont liées à ses propriétés anticoagulantes. Lovenox® est administré pour inhiber la formation de caillots sanguins dans les veines et les artères afin d’empêcher la survenue des complications chroniques et aiguës de la thrombose veineuse ou artérielle. Comme pour tous les autres anticoagulants, les effets secondaires les plus fréquemment rapportés de Lovenox® sont les saignements ou hémorragies. Les indications cliniques de Lovenox® peuvent éventuellement varier d’un pays à l’autre. A propos de sanofi-aventis Sanofi-aventis est l’un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique et le numéro 1 en Europe. Sanofi-aventis s’appuie sur une recherche internationale pour se développer dans sept domaines thérapeutiques majeurs : le cardiovasculaire, la thrombose, le cancer, les maladies métaboliques, le système nerveux central, la médecine interne et les vaccins. Sanofi-aventis est coté à Paris (EURONEXT : SAN) et à New-York (NYSE : SNY). Déclarations prospectives Ce communiqué contient des déclarations prospectives (au sens du U.S. Private Securities Litigation Reform Act of 1995). Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs, des intentions et des attentes concernant des événements, des opérations, des produits et des services futurs ou les performances futures. Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s'attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l’intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d’autres termes similaires. Bien que la direction de sanofi-aventis estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de sanofi-aventis, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par sanofi-aventis auprès de l'AMF et de la SEC, y compris ceux énumérés dans les rubriques « Facteurs de risque » et « Déclarations prospectives » du document de référence 2006 de sanofi-aventis ainsi que dans les rubriques « Risk Factors » et « Cautionary Statement Concerning Forward-Looking Statements » du rapport annuel 2006 sur Form 20-F de sanofi-aventis, qui a été déposé auprès de la SEC. Sanofi-aventis ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l’autorité des marchés financiers. **** 1. Samama.New England Journal of Medicine.Sept.1999 2. Bergqvist New England Journal of Medicine March 2002/ Vol 346, N°13 3. Hull, Ann Intern Med.2001; 135:858-869 4. Geerts.Chest.2004