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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
MYLERAN 2 mg comprimés pelliculés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Comprimés pelliculés contenant 2 mg de busulfan.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pelliculés.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Myleran est indiqué dans le traitement de la leucémie myéloïde chronique. Si l'on se base sur la durée de
survie, le volume de la rate et le taux d'hémoglobine, Myleran semble donner des sultats surieurs à
l'irradiation spnique.
Bien que Myleran ne soit pas un traitement curatif, il duit le nombre total de granulocytes, atnue les
symptômes et améliore l'état clinique du patient.
Myleran ne se justifie plus dès qu'une formation de blastes a commencé.
Myleran peut également induire une rémission prolone en cas de polycythémie vraie, lorsqu'il y a une
thrombocytose marquée.
Myleran peut également être utile dans des cas lectionnés de thrombocytémie essentielle et de
myélofibrose.
4.2 Posologie et mode d’administration
Myleran est habituellement administré en cures ou de façon continue. La posologie doit être adape en
fonction de chaque patient, sous contrôle clinique etmatologique strict. Si le patient a besoin d’une dose
journalière moyenne inrieure au contenu des compris‚ ceci peut être obtenu en administrant Myleran de
fon séquentielle (quelques jours par semaine) au cours du traitement. Les comprimés ne doivent pas être
divis (voir rubrique 6.6).
-Patients obèses
Chez le patient obèse, une posologie basée sur la surface corporelle ou le poids corporel idéal ajusté
doit être envisagée (voir rubrique 5.2).
On conseille de se référer à la littérature pour de plus amples informations sur les schémas de traitement.
4.2.1 Leucémie mloïde chronique
Adultes - Traitement d’induction
Le traitement avec Myleran est habituellement instauré s le diagnostic.
La posologie est de 0,06 mg/kg par jour, avec une dose journalière maximale de 4 mg, qui peut être
administe en une seule fois.
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La réponse au traitement par Myleran varie d’un patient à l’autre. Dans certains cas leffet myélotoxique
peut être sévère.
La formule sanguine doit être contrôlée au moins une fois par semaine pendant la phase d’induction. Une
augmentation de la posologie peut être envisae seulement si la réponse obtenue après trois semaines reste
insuffisante. Le traitement sera poursuivi jusqu’à ce que les leucocytes se situent entre 15 et 25x109/l
(habituellement 12 à 20 semaines). Le traitement peut alors être interrompu le taux de leucocytes totaux
pouvant continuer à chuter encore pendant les deux semaines suivantes.
Adultes - Traitement d'entretien
Lamission de la leucémie peut se maintenir pendant de longuesriodes sans que la reprise du traitement
avec Myleran ne soit nécessaire; des cures sont habituellement réinstaurées quand le nombre de leucocytes
atteint 50x109/l ou, en cas de apparition des symptômes.
Un traitement dentretien peut être donné en continu, surtout quand la durée des périodes demission (en
l’absence de traitement) est courte.
Lobjectif est de maintenir un nombre de leucocytes entre 10 et 15x109/l. Un contle hématologique doit
être réalisé au moins toutes les quatre semaines. La dose est habituellement de 0.5 à 2 mg par jour mais les
besoins individuels peuvent être nettement inrieurs. Si le patientcessite une dose moyenne journalière
inrieure au contenu d’un comprimé‚ la dose d’entretien peut être administrée de façon séquentielle
(quelques jours par semaine).
De plus faibles doses de Myleran doivent être utilies en cas d’associations à d’autres agents cytotoxiques
(voir rubriques 4.8 et 4.5).
Enfants
La leucémie myéloïde chronique est rare à cet âge. Myleran peut être utilisé pour traiter les formes avec
chromosome Philadelphie positif. Les formes avec chromosome Philadelphie gatif pondent peu au
traitement.
4.2.2 Polycythémie vraie
La posologie est de 4 à 6 mg par jour pendant 4 à 6 semaines. Un contrôle hématologique rigoureux est
indispensable, en particulier celui des plaquettes. Des cures subséquentes sont administrées en cas de
récidives. Un traitement d’entretien peut également être instauré à une posologie correspondant environ à la
moitié de la dose d’induction.
Si la polycythémie est d’abord contlée par veinosection des traitements courts de Myleran peuvent être
administs en monothérapie pour contrôler le taux des plaquettes.
4.2.3 Myélofibrose
La dose initiale habituelle est de 2 à 4 mg par jour, avec une dose plus faible en traitement d'entretien.
Un contrôle matologique rigoureux est requis parce que, dans cette maladie, la moelle osseuse est
particulrement sensible.
4.2.4 Thrombocytémie essentielle
La posologie usuelle est de 2 à 4 mg par jour. Le traitement doit être interrompu si les taux de leucocytes ou
de plaquettes tombent en dessous de 5x10 9/l et de 500x109 /l respectivement.
4.3 Contre-indications
Myleran ne sera pas utilisé chez des patients pour lesquels une sistance au busulfan a été monte.
Myleran ne sera pas administ chez des patients ayant psen antérieurement une réaction
d’hypersensibili au busulfan ou à un des excipients de Myleran.
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4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Myleran est un agent cytotoxique et doit être utilisé sous la surveillance d’un médecin expérimenté
dans l’administration de ce type de médicaments.
Une vaccination par un vaccin vivant risque de générer une infection chez les hôtes immunodéprimés.
C’est pourquoi les vaccinations par vaccins vivants ne sont pas recommandées.
Le traitement par Myleran doit être interrompu en cas d’apparition d’une toxicité pulmonaire (voir
rubrique 4.8).
Myleran ne doit pas être administré en même temps ou rapidement après une radiothérapie.
Myleran est inefficace une fois qu’apparaît la transformation en blastes.
On a rapporté que la combinaison de busulfan et de thioguanine conduit au développement d’une
hyperplasie nodulaire régénérative, d’une hypertension portale et de varices oesophagiennes. Mais des
essais ultérieurs à grande échelle apportent des preuves croissantes indiquant que la thioguanine
administrée seule induit cette toxicité hépatique grave, annulant l’influence du busulfan.
Si une anesthésie est nécessaire chez des patients présentant un risque de toxicité pulmonaire, la
concentration de l’oxygène inspiré doit être aussi faible que possible et une attention particulière doit
être portée aux soins respiratoires postopératoires.
Les patients atteints de leucémie myéloïde chronique présentent souvent une hyperuricémie et/ou une
hyperuricosurie. Ces troubles doivent être corrigés avant d'instaurer un traitement par Myleran.
Pendant le traitement‚ l’hyperuricémie et le risque de néphropathie due à l’acide urique doivent être
prévenus par une prophylaxie adéquate comprenant une hydratation suffisante et un traitement par
allopurinol.
Traitement à dose standard
Les patients auxquels on administre de l’itraconazole ou du métronidazole en même temps que du
busulfan à doses standard doivent être suivis de près à la recherche de signes de toxicité du busulfan.
En cas d’administration simultanée de ces médicaments, il est recommandé d’effectuer de manière
hebdomadaire une numération sanguine (voir rubrique 4.5).
Traitement à hautes doses
Si de fortes doses de Myleran sont prescrites, on administrera aussi une thérapie contre les
convulsions, à titre prophylactique, de préférence à base de benzodiazépines plutôt que de phénytoïne
(voir rubrique 4.5). Comme c’est le cas pour tout médicament potentiellement épileptogène, les
patients présentant des antécédents de convulsions, de traumatisme crânien, ou recevant d’autres
médicaments potentiellement épileptogènes présentent un risque accru de convulsions.
L’administration d’itraconazole ou de métronidazole enme temps que du busulfan à doses élevées
s’accompagne d’un risque accru de toxicité du busulfan (voir rubrique 4.5). L’administration
simultanée de métronidazole et de busulfan à doses élevées n’est pas recommandée. L’administration
simultanée d’itraconazole et de busulfan à doses élevées se fera à la discrétion du médecin prescripteur
et s’appuiera sur une évaluation du rapport risques/bénéfices.
On a obser une incidence réduite de la maladie veino-occlusive du foie et des autres toxicités liées au
traitement chez les patients trais avec de fortes doses de Myleran et de cyclophosphamide quand la
premre dose de cyclophosphamide a éadministe plus de 24 heures après la dernre dose de busulfan.
Monitoring
Il est imratif de surveiller attentivement la formule sanguine au long du traitement pour éviter la survenue
d’une myélosuppression trop importante et le risque d’aplasie dullaire irversible.
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Modalités de manipulation
Voir rubrique 6.6.
Mutagénicité
On a obser diverses anomalies chromosomiques dans des cellules de patients qui avaient ru du busulfan.
Carcinogénicité
Il faut tenir compte de la possibili que Myleran soit carcinogène. On a rapporté un certain nombre de
tumeurs malignes après utilisation de busulfan.
Il faut tenir compte du risque carcinogène lors de l’utilisation de Myleran dans le traitement de la
polycythémie vraie et de la thrombocytémie essentielle. Ces indications doivent être évitées chez des
patients jeunes ou asymptomatiques. Si le traitement avec Myleran est nécessaire, les cures de
traitement seront aussi courtes que possible.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les vaccinations par un vaccin vivant ne sont pas recommandées chez les personnes
immunodéprimées (voir rubrique 4.4).
Les effets d’autres agents cytotoxiques ayant une toxicité pulmonaire peuvent se cumuler.
L’administration de phénytoïne à des patients recevant de fortes doses de Myleran peut conduire à une
diminution de l’effet myelosuppresseur de ce dernier.
Chez des patients recevant du busulfan à hautes doses en même temps que de l’itraconazole, on a
observé une diminution d’environ 20% de la clairance du busulfan et des augmentations
correspondantes des taux plasmatiques de busulfan. Le métronidazole augmente d’environ 80% les
taux à la vallée de busulfan. Le fluconazole n’influence pas la clairance du busulfan. C’est pourquoi le
busulfan administré à doses élevées en combinaison avec de l’itraconazole ou du métronidazole
s’accompagne d’un risque accru de toxicité du busulfan (voir rubrique 4.4).
On a obser une incidence réduite de la maladie veino-occlusive du foie et des autres toxicités liées au
traitement chez les patients trais avec de fortes doses de Myleran et de cyclophosphamide quand la
premre dose de cyclophosphamide a éadministe plus de 24 heures après la dernre dose de busulfan.
4.6 Grossesse et allaitement
Grossesse
Comme pour toutes les chimiothérapies cytotoxiques, des précautions contraceptives adéquates doivent être
conseiles quand un des deux partenaires est traité par Myleran.
Il faut éviter d'administrer Myleran pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre. Pour
chaque cas individuel‚ le bénéfice attendu du traitement pour la mère doit être mis en balance avec les
risques possibles encourus par le tus.
Quelques cas rares d’anomalies congénitales non nécessairement attribuables à Myleran ont é obsers.
Une exposition pendant le troisième trimestre peut être associée à un retard de croissance intra-urin. Il a
toutefois été rapporté des cas d’enfants nés apparemment normaux aps une exposition à Myleran in utero,
même pendant le premier trimestre.
Des études avec le busulfan chez les animaux ont démontré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique
5.3). Le risque potentiel pour les humains est inconnu.
Allaitement
Le passage éventuel de Myleran ou de ses métabolites dans le lait maternel est inconnu. Par conséquent‚ les
femmes qui utilisent Myleran ne doivent pas allaiter.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il n’y a pas de données concernant l’effet sur la conduite automobile ou l’utilisation de machines. Un
effet préjudiciable sur ces activités ne peut pas être déduit de la pharmacologie du busulfan.
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4.8 Effets indésirables
Il n’existe pas pour ce produit de documentation clinique moderne pouvant être utilisée comme
soutien pour déterminer la fréquence des effets indésirables. Les effets indésirables peuvent varier en
incidence en fonction de la dose reçue et également en cas d’administration en association avec
d’autres agents thérapeutiques.
La convention suivante a été utilisée pour la classification de la fréquence: très fréquent (1/10),
fréquent (1/100 et <1/10), peu fréquent (1/1000 et <1/100), rare (1/10 000 et <1/1000) et très rare
(<1/10 000).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)
Fréquent: Leucémie aiguë secondaire (voir rubrique 4.4)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent: Dépression de la moelle osseuse liée à la dose, se manifestant par une
leucopénie et en particulier une thrombocytopénie.
Rare: Anémie aplastique (voir rubrique 4.9).
Une anémie aplastique (parfois irréversible) a été rapportée dans de rares cas, souvent suite à
l’administration à long terme de doses conventionnelles et également après de fortes doses de
busulfan.
Affections du système nerveux
Rare: Convulsions à fortes doses (voir rubriques 4.9, 4.5 et 4.4).
Très rare: Myasthénie grave.
Affections oculaires
Rare: Modifications du cristallin et cataractes, qui sont parfois bilatérales; on a
rapporté un amincissement de la cornée après transplantation de moelle
osseuse précédée d’un traitement par busulfan à fortes doses (voir rubrique
4.9).
Affections cardiaques
Fréquent: Tamponnade cardiaque chez des patients thalassémiques recevant de fortes
doses de busulfan (voir rubrique 4.9).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent Syndrome de pneumonie idiopathique après utilisation de doses élevées.
Fréquent Pneumonie interstitielle après utilisation à long terme de doses standards.
Dans les cas typiques, la toxicité pulmonaire après traitement à doses élevées ou standard se manifeste
par une toux non-spécifique non-productive, de la dyspnée et de l’hypoxie, et s’accompagne de signes
d’anomalie de la physiologie pulmonaire.
D’autres agents cytotoxiques peuvent induire une toxicité pulmonaire supplémentaire (voir rubrique
4.5). Il peut arriver qu’une radiothérapie ultérieure aggrave une lésion pulmonaire sub-clinique induite
par la busulfan. Une fois le diagnostic de toxicité pulmonaire posé, le pronostic est mauvais malgré le
retrait du busulfan et il y a peu de preuves de l’utilité des corticoïdes.
Le syndrome de pneumonie idiopathique est une pneumonie diffuse non-infectieuse survenant
habituellement dans les trois mois d’un traitement conditionneur par busulfan à doses élevées avant
greffe hématopoïétique allogénique ou autologue. Dans certains cas, on peut également déceler une
hémorragie alvéolaire diffuse après lavage bronchique. Les radiographies ou les scanners thoraciques
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