Exemples des typologies architecturales présentes sur la ville de

DEPARTEMENT DES YVELINES
COMMUNE DE SAINT GERMAIN EN LAYE
PLAN LOCAL D'URBANISME
4.1.4 – EXEMPLES DES
TYPOLOGIES ARCHITECTURALES
PRESENTES DANS LA VILLE
Approbation du PLU par délibération du :
18 octobre 2005
Service Urbanisme de la Ville de Saint-Germain-en-Laye en collaboration avec la SOREPA - 99 rue de Vaugirard - 75006 Paris
Tel. : 01.30.87.23.46 / 01.42.22.61.22
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EXEMPLE DES TYPOLOGIES
A R C H I T E C T U R A L E S P R E S E N T E S
S U R L A C O M M U N E D E
S A I N T - G E R M A I N - EN- L A Y E
S O M M A I R E
A. LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL DE LA COMMUNE
1. Formes urbaines et patrimoine p2
2. Le patrimoine bâti remarquable p3
3. Atouts et contraintes p3
4. Problématique – Elément réglementaire – le patrimoine vivant p4
B. PATRIMOINE HISTORIQUE
Grand et petit patrimoine p5
C. REPERAGE NON EXHAUSTIF
1. XVIIIe siècle et XIXe siècle – Régionalisme et éclectisme p7
Villégiature et industrie
Bâtiments publics
Le XXe siècle
2. La construction après 1900 p10
Régionalisme et mouvement moderne
3. Art nouveau & Art déco p12
Le style comme attitude
4. Les trente glorieuses 1950-70 p14
Habitat et Equipements publics
5. Le patrimoine de demain p16
Création contemporaine
Patrimoines modestes
D. APPLICATIONS
1. mesures de prévention et de protection p17
2. mise en réseau du patrimoine - promenade architecturale p17
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A. LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL DE LA COMMUNE
1. Formes urbaines et patrimoine
Le centre-ville / centre historique
De nombreux travaux ont déjà été effectués sur le cœur historique
de centre-ville (Pré-inventaire et Inventaire de la DRAC Ile-de-
France entre autres).
Il fait l’objet d’une protection au titre du plan de sauvegarde
approuvé en 1988.
C’est pourquoi le présent inventaire n’a cherché qu’à repérer des
bâtiments non encore répertoriés.
Les zones résidentielles denses
Situées en périphérie immédiate du centre historique, ces zones
accueillirent les classes aisées de la société de la fin du XIXe siècle
qui s'établirent dans les faubourgs résidentiels nouvellement lotis.
Elles y édifient des demeures de grande taille et favorisent le
développement d'une forme urbaine de moindre densi les
espaces verts privés et publics occupent une grande partie des
ressources foncières. On y trouve une concentration d'habitations
de qualité.
Les zones résidentielles aérées (modernes)
Principalement situées au sud de la commune, aux abords de la
RN13, ces zones bénéficient d'un site fortement vallonné qui
favorise l'impression d'ouverture d'espace depuis les parcelles et la
rue. Construites depuis les années 50 pour la plupart, ces
lotissements sont consommateurs d'espace car réalisés selon un
modèle classique et non mitoyen d'habitation.
L'intérêt particulier de la commune réside dans le fait que ces
lotissements sont ponctués de petits collectifs de bonne facture qui
descendent en escalier le long des coteaux et offrent ainsi des vues
larges sur le paysage environnant.
Pôles d’activités
Si le problème du logement (ou relogement) domine I’après-guerre,
les années 80 cherchent avant tout un nouveau moteur économique
pour dépendantes d’une industrie au ralenti. Pour la première fois, la
forme urbaine procède non pas de la localisation de I’habitat et des
moyens de production, mais du tracé des infrastructures.
Autoroutes, rocades urbaines et surtout réseau ferré re dynamisé
par les RER, dessinent des pôles urbains concentrés dans des
zones à proximité directe des transports.
Les communications desservent les extrêmes: Paris, autres
métropoles européennes et secteurs résidentiels offrant a un
personnel fortement mobile un habitat maintenant à une distance
importante du lieu de travail, mais de préférence implanté aux
abords des axes de transport urbain. Ce sont les nouveaux
territoires de la ville.
Zone résidentielle dense
La rue J. d'Arc
Zone résidentielle aérée
La rue Ste Radegonde
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2. Le patrimoine bâti remarquable
remarquable : adj. Digne d'être remarqué, par sa singularité ou sa
qualité. (source Dictionnaire de la langue française)
Qu'est-ce que qu'un bâtiment remarquable ?
Un bâtiment peut être remarquable de par :
sa fonction (poste EDF, château d'eau, équipement public…)
son aspect (forme, couleur, modénature, gabarit…)
sa construction (matériaux utilisés, système constructif…)
son histoire
son emplacement (unique dans un bâti cohérent, seul en
front à rue ou en retrait dans un alignement…)
La plupart de ces critères sont discernables depuis la rue (espace
public) ou peuvent être rendus lisibles car peu évidents au premier
abord. (ex. une plaque indiquant les faits historiques déroulés, la
date de construction et le nom du constructeur, l'explication d'un
système constructif par iconographie…).
Nous tenons à rappeler que, dans le cadre de cette étude, les
aspects historiques et constructifs ne peuvent être pris en compte
du fait de l'accès difficile, voire impossible de la plupart des
bâtiments présentés (ou nécessitant une accréditation de la part de
la commune ou des propriétaires). C'est pourquoi les informations
présentées dans ce document ainsi que la liste des bâtiments
proposés ne sont pas exhaustives.
3. Atouts et contraintes
Atouts
- Le bâti est la plupart du temps le fait d'architectes et donc de
bonne facture, quel que soit son âge, avec ses pathologies et le
poids des années. On remarque l'absence de bâti du type
préfabriqué (excepté quelques petits collectifs plutôt intéressants).
- Le plus souvent réalisés par un architecte – constructeur, les
logements individuels présents sur la commune sont de bonne
facture et de qualité supérieure, donc vieillissent bien, malgré les
pathologies courantes.
- On trouve quelques formes urbaines intéressantes mais de petite
taille et disséminées sur l'ensemble de la commune.
- Les nivelés sont plutôt bien exploités, davantage par les petits
collectifs que par les habitations individuelles.
Problématiques
- On ne remarque pourtant pas de bâtiment privé emblématique sur
la commune du fait d'un cloisonnement très marq des parcelles
(clôture haute ou très dense, retrait important…). Il est difficile de
percevoir un bâtiment dans sa totalité.
Les châteaux d'eau en béton
situés rue L. Desoyer sont à
juste titre des bâtiments
remarquables, au sens noble
du terme car visibles de loin,
mais également singuliers
dans un bâti urbains de par
leur système constructif, leur
modénature.
4
- Leur rapport à l'espace public est très réduit par ce cloisonnement
( tout à fait légitime) même s'il est de qualité sur l'ensemble de la
commune (matériaux sobres, hiérarchie des circulations,
paysagement.
- De plus il existe peu de communication autour des bâtiments
situés hors du centre historique pour le moment.
- Il existe peu de rues possédant un style affirmé sur leur totalité, on
trouve davantage de patchwork, de juxtaposition de styles
architecturaux. Il est d'autant plus difficile de dater la construction
que des pastiches de styles architecturaux (art nouveau, art déco,
modernisme…) viennent se glisser dans le paysage bâti de
certaines rues construites sur un laps de temps très court (ex rue de
Tourville).
4. Problématique – Elément réglementaire – le patrimoine
vivant
Problématique
La présence d’éléments de patrimoine crée à la fois des atouts et
des contraintes pour l’engagement de toute action urbaine,
architecturale ou paysagère.
Elément réglementaire
Le seul encadrement réglementaire vient des dispositions générales
et aucun article du PLU ne précise de contraintes se rapportant
directement au patrimoine en le citant comme tel. Par contre, les
notions de contexte, d’harmonie avec l’existant, de cohérence avec
le bâti ou le paysage offrent une logique dans laquelle la prise en
compte du patrimoine agit comme un argument supplémentaire
dans les choix que doivent faire élus, maîtres d’ouvrage, maîtres
d’œuvre, particuliers et tous les acteurs publics ou privés dont la
population attend aujourd’hui des réponses à ces problématiques.
Face au patrimoine bâti des zones urbaines, il est donc primordial
de:
• tenir compte de sa présence
• le valoriser
• s’inspirer de son exemple
• assurer sa pérennité
• participer à son enrichissement
Le patrimoine vivant
Une notion complète utilement toutes les formes de patrimoine
évoquées et permet de les rattacher aux habitants: le patrimoine
vivant. Il s’agit d’inclure les usages, pratiques et souvenirs se
rapportant aux lieux qu’y ont accumulés leurs habitants et visiteurs
dans leur vie de tous les jours, à l’occasion d’évènements passés ou
laissant une trace plus ou moins ponctuelle dans le temps et
l’espace.
Les exemples sont nombreux de comportements influant sur
l’environnement en y installant des traces fortes ou ténues,
permanentes ou éphémères: la prise en compte du patrimoine doit
s’assortir de l’étude de toutes les pratiques qu’il abrite:
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