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• Chaque canal possède ses propres mesures
d’évaluation des dépenses publicitaires. Par exemple ,
le Bureau de la télévision du Canada fournit des
renseignements sur la publicité pouvant faire
l’objet d’un suivi pour le publipostage et les canaux
médiatiques télévisés. Magazines Canada fournit ces
renseignements pour la publicité dans les magazines.
• Les dépenses publicitaires pour chaque canal
sont ensuite modélisées en fonction de variables
économiques clés (comme l’investissement des
entreprises, les dépenses des consommateurs et les
bénéfi ces de l’entreprise). Un modèle fonctionnel
distinct est conçu pour chaque canal.
Une fois les dépenses globales défi nies, la prochaine
étape consiste à comprendre les dépenses au
niveau d’un secteur (plus de 25 groupes d’activités
économiques). Les dépenses au niveau du secteur
sont fonction des tables sur les investissements
et la production économique, et l’exercice de
modélisation examine les tendances de chaque
secteur, de même que l’évolution de la taille du
secteur au Canada. Les dépenses des canaux dans
les différents secteurs sont fonction des données
provenant de diverses sources et de l’expérience
de Global Insight à l’égard de la modélisation.
L’incidence sur les ventes est fonction d’un modèle de
production économique pour lequel les dépenses des
médias constituent l’une des variables. Dans chaque
canal, il est alors possible de calculer le changement
du pourcentage de ventes liées au changement du
pourcentage des dépenses publicitaires. L’incidence
sur les emplois est donc dérivée de l’incidence sur les
ventes à l’aide des données fournies par Statistique
Canada sur les emplois et la production économique
de chaque secteur.
De nouveaux défi s ou des hypothèses différentes
quant aux changements liés à l’emploi de différents
canaux médiatiques donneraient lieu à des attentes
différentes pour l’avenir.
Principales tendances du marketing
La montée spectaculaire de l’emploi et de la popularité
des canaux en ligne (publicité sur Internet et courriel
commercial) constitue la tendance la plus importante
et des plus manifestes au cours de la période de 2004
à 2007, cette tendance devenant encore plus évidente
si on examine les prévisions de 2011. Bien que ce canal
soit assez petit (2 p. 100 en 2004 et 7 p. 100 en 2007),
nous constatons une croissance de plus de 10 p. 100
chaque année pour ce média comparativement au
pourcentage de moins de 10 p. 100 d’une année à
l’autre pour les médias traditionnels.
La grande diversifi cation de la combinaison globale
des médias de canaux de publicité se poursuit.
On s’attend à ce que chaque canal enregistre des
dépenses publicitaires plus élevées au cours des quatre
prochaines années. En 2004, les trois principaux
canaux (télémarketing, télévision et journaux)
représentaient 59 p. 100 de toutes les dépenses et,
en 2011, on s’attend à ce que les trois principaux
canaux (télémarketing, télévision et Internet) ne
représentent que 53 p. 100 de toutes les dépenses.
L’incidence des ventes sur les canaux en ligne en fera
un moyen publicitaire effi cace d’ici 2011 en raison
de son rendement des investissements en marketing
(RIM) très élevé (14 p. 100 en ventes par dollar
dépensé). Par conséquent, bien que les dépenses
publicitaires dans ce canal en fassent le troisième
en importance (14 p. 100 de toutes les dépenses
en 2011), elles seront associées à près d’un quart
(23 p. 100) de toutes les ventes générées par les
dépenses publicitaires au cours de cette même année.
Le publipostage affi che un très bon rendement pour
ce qui est de générer des ventes pour chaque dollar
dépensé pour la publicité. Avec un RIM se chiffrant
à 12 dollars, seul le canal en ligne offre un meilleur
rendement et, tout aussi important, son rendement
du capital investi ne changera pas de 2004 à 2011.
I) DÉPENSES PUBLICITAIRES
En 2007, le télémarketing (23 p. 100) et la
télévision (18 p. 100) étaient les canaux les plus
importants pour les dépenses publicitaires. Bien que
ces canaux continuent à être importants au cours des
quatre prochaines années (21 p. 100 et 18 p. 100
respectivement ), on prévoit une croissance importante
pour le canal en ligne. Le canal en ligne ou Internet
(comprenant les courriels commerciaux) représente
2 p. 100 de toutes les dépenses publicitaires en 2004,
7 p. 100 en 2007 et on prévoit 14 p. 100 en 2011.
La part croissante des dépenses publicitaires en ligne
est le fruit d’une croissance plus élevée de ce canal
comparativement aux autres. Par exemple, selon les
prévisions, le publipostage passera de 1 695 millions
de dollars en 2007 à 2 010 millions de dollars en
2011, ce qui représente une augmentation de
19 p. 100. En comparaison, les dépenses en
ligne passeront de 1 385 millions de dollars à
3 310 millions de dollars au cours de la même
période (augmentation de 139 p. 100). Le canal
Internet enregistrera aussi une hausse, passant de
2 p. 100 de toutes les dépenses en 2004 à 14 p. 100
en 2011, mais non au détriment du publipostage
ou de la télévision.