- Night tutorat UE 1: Histoire de la thermodynamique I) Les variables d’état (mesurables) : extensives (V,E,M,L), proportionnelle à la quantité de matière, ou intensives (masse volumique, P, T° ) Les fonctions d’état, par le calcul (H,G,A,S) - Différents types de systèmes : isolé ou non Introduction - Problématique : quels sont les objectifs de la thermodynamique ? 1) Convertir une énergie en une autre. 2) Quantifier la part d’énergie utilisable. 3) Prédire si une réaction chimique est réalisable, si elle serait spontanée, si elle serait réversible et dans quelles conditions elle peut se produire. Si un système est isolé, son énergie interne est constante. Si un système est non isolé : l’énergie interne peut varier. er 1 principe de thermodynamique : Pourquoi ? L’énergie globale du système se conserve. L’énergie ne disparaît pas, seule sa qualité peut être amoindrie L’énergie interne est notée U. Le système C’est l’énergie nécessaire pour que le système existe. Une seule partie de l’univers nous intéresse : le système. E= E trans + E rot + E vib + E liaison. Du coup : Pour étudier un système, 2 outils : 1 Dans un système isolé, l’énergie interne d’un gaz ne varie pas, même si la pression et le volume varient au sein du système (compensation par variation de T° ) Image On peut convertir de la chaleur en travail. U=W+Q UNIVERS SYSTEME Dans un système non isolé : image III) Différents types de systèmes - Système adiabatique - Système fermé Quantifier la proportion d’énergie utilisable. 1) Clausius Lors d’une conversion entre Q et W, une partie de l’énergie est dégradée. - Introduit l’idée de rendement : Système ouvert R= (T2-T1).100/T2 Le système peut être à l’équilibre : Les variables d’état du système = variables d’état de l’environnement Différents types d’équilibres : o Equilibre chimique : C cte o Equilibre mécanique : P cte o Equilibre thermique : T cte 2) Joule Le rendement dans le sens Q W n’est jamais de 100 %. Cf : effet Joule. Quantification de l’énergie : 1 cal= 4. 18 J 3) Les principes de thermodynamique (Kelvin et Clausius) a) 1er principe II) Convertir une énergie en une autre L’idée que U = W + Q perte de qualité d’énergie, entre travail et chaleur. Dans un système fermé : 2 En français : La variation de l’entropie du système est égale au rapport de la quantité de chaleur échangée sur la température du système. b) 2ème principe Objectif : Permet de savoir si l’entropie est constante ou si elle s’accroit lors de l’échange. La part d’énergie dégradée (création d’entropie) est uniquement due à la chaleur. Le travail est conservé. Donc : si une partie de l’énergie est dégradée est devient non utilisable. Comment ? Transformation réversible : S création = 0 L’entropie est la portion de l’énergie non disponible pour le travail. Donc ΔS = ΔS système L’entropie est échangée avec le milieu extérieur, mais il n’y a pas de création d’entropie. échange On étudie 2 cas : - Transformation spontanée réversible à Tsystème = Tenvironnement Si une transformation est spontanée, monotherme et irréversible - Transformation spontanée, monotherme, et irréversible. Lors d’une réaction spontannée, l’entrope varie. Elle ne peut pas diminuer. ΔS système = ΔS échange + S création Si une transformation est spontanée et réversible à T syst = T envrionnement : ΔS = δQ / T rev En formule mathématique : Transformation irréversible : S création > 0 Une partie de l’énergie a été dégradée ΔS > δQ / T ΔS = δQ rev / T + S création rev Inégalité de Clausius. L’échange de chaleur ne suffit pas à expliquer la variation d’entropie, une partie de l’anergie a été dégradée. L’énergie travail a diminuée. Précision apportée par le Pr, Rebouillon : Dans les cas précédents, la température était constante avec T système = T environnement. 3 Si la température varie alors : 𝒂 ΔS =∫𝒃 δQ dQ = dH Ici H est donc égale à à la chaleur échangée à pression constante. L’énergie totale du système est égale à la somme de l’énergie nécessaire au système pour exister + l’énergie pour lutter contre la pression extérieure. T rev / c) 3ème principe et Boltzmann H = U + PV L’entropie d’un système à l’état macroscopique est fonction du nombre de ses états microscopiques. S= k.ln Ω Si S augmente, alors Ω augmente. Dans le cours du professeur Rebouillon : Dans une transformation isobare, ΔH= Q(P) Δ H R = cHc + dHD – ( aHA + b HB) Δ H R = 0 n’existe pas Donc (puisque k est proportionnel à T°) le 3ème principe de thermodynamique nous dit: S (T=0K) =0Ω IV) Δ H R< 0 exothermique Δ H R > 0 endothermique A P et T° cte : Savoir si une réaction sera spontanée ΔS système (P,T) ≥ dQ / T donc dQ (P,T) – TdS système (P,T) ≤ 0 1) Lors d’une réaction spontanée, l’entropie augmente (voir 2ème principe de thermodynamique) 2) Notion d’enthalpie (H) à P cte et d’enthalpie libre (G) à P et T cte Donc dH (P,T) – TdS système (P,T) ≤ 0 On fixe : dG (P, T) = dH (P,T) – TdS système (P,T) H, l’enthalpie est l’énergie totale du système. Si on se place dans un système à pression constante dQ (P) =dU (P) – dW(P) <-> dQ (P) =dU (P) + PdV L’enthalpie libre peut être comprise comme : l’énergie disponible pour la réaction chimique. 4 Selon le Pr. Breuzard, 3 cas de figure : Si ΔG (P,T) = 0 Selon le Pr. Rebouillon, 3 cas de figure ΔH <0 et ΔS >0 : donc ΔG= ΔH-TΔS < 0 Ɐ T Réaction spontanée Pas de variation de G = système à l’équilibre ΔH >0 et ΔS <0 : donc ΔG= ΔH-TΔS > 0 Ɐ T Si ΔG (P,T) ≤ 0 Il y a une diminution de G (énergie disponible pour la Réaction jamais spontanée réaction) Le système a libéré de l’énergie: REACTION ΔH >0 et ΔS >0 : Réaction spontanée si T> T qui annule ΔH-TΔS ΔH <0 et ΔS <0 : Réaction spontanée si T<T qui annule ΔH-TΔS EXERGONIQUE Réaction spontanée Si ΔG (P,T) ≥ 0 3) Notion d’énergie libre (A) ( à V cte) Il y a une augmentation de G Le système a gagné de l’énergie: REACTION ENDERGONIQUE Réaction non spontanée A volume et température constants ΔU = Qv (puisque V constant alors W est nul) ΔA = ΔU-T ΔS (c’est l’énergie disponible à volume et température constante, donc le travail maximum qu’on peut obtenir) La transformation spontanée est possible si ΔA <0. Selon le Pr. Rebouillon, 3 cas de figure: Si ΔG (P,T) = 0 Equilibre Si ΔG (P,T) ≤ 0 Réaction spontanée possible Si ΔG (P,T) ≥ 0 Réaction spontanée impossible 5 V) VI) Savoir si une réaction sera réversible Potentiel chimique 1. Potentiel chimique d’un gaz pur parfait 1) Si une réaction est réversible, le système passe de l’état initial à l’état final par une infinité d’états intermédiaires, peu différents d’états intermédiaires successifs. Pour les gaz, la pression varie. dG(V)= VdP – SdT Si l’échange est réversible et à volume constant : Si en plus, la température est constante : 2) Si une réaction est réversible, alors la création d’entropie est nulle (2ème principe de la thermodynamique). 𝑷 dG(T) = VdP ou G (T) = G° (T) + ∫𝑷𝟎 𝑽𝒅𝑷(𝑻) 3) Utilisation de l’enthalpie libre Avec G° (T)= enthalpie libre de référence du gaz sous la pression de référence P°. Cela signifie qu’on étudie l’énergie disponible fournie par le gaz selon les variations de pression. Enthalpie libre : énergie disponible à P et T cte Si ΔG = W : toute l’énergie disponible à été transformée en travail REVERSIBILITE TOTALE Enthalpie molaire: comment chaque mole de gaz contribue à l’enthalpie libre (énergie disponible pour l’échange) Gm = G/n Si ΔG = Q : toute l’énergie disponible à été transformée en chaleur 𝑮(𝑻) 𝐺°(𝑇) = 𝑛 𝑛 𝑃 𝑉𝑑𝑃 (𝑇) 𝑛 + ∫𝑃° car PV=nRT 𝑷 𝑷° Gm(T) = Gm°(T) + RT.ln ( ) IRREVERSIBILITE TOTALE Si ΔG = W+Q Attention : réversible ≠ cyclique. Cyclique= revenu au point de départ Potentiel chimique : Pour un composant unique µB = ΔF = 𝛿𝐹 ∮ 𝛿𝑥 𝑑𝑥 + 𝛿𝐹 𝛿𝑦 =𝐹 𝐸𝑓 −𝐹 𝐸𝑖 =0 6 𝐺(𝑇) 𝑛𝐵 = Gm (T) C’est la variation de l’enthalpie libre G du mélange due à l’addition d’une mole de B sans variation de pression et température. 𝑷 µB = Gm°(T) + RT.ln ( ) a) Mélange de gaz parfaits 𝑷° 2. Potentiel chimique d’un gaz pur réel. Fugacité : pression fictive sous laquelle devrait se trouver le gaz réel s’il était parfait pour posséder l’enthalpie libre molaire à température constante. 𝒇 µB = Gm°(T) + RT.ln (𝒇°) Attention : ici on parle bien des différents atomes composant le gaz et non pas de gaz différents. xP 𝑁 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 =y xP totale i totale Avec Pi V= niRT Potentiel chimique d’un gaz parfait dans un gaz parfait Pour chaque gaz, la pression partielle vaut : P(B) = y(B)xP totale A température constante: 𝑷 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 ) 𝑷° µB = Gm°(T) + RT.ln ( 4. Mélanges et solutions selon le Pr. Breuzard i 𝑛𝑖 On cherche à savoir comment chaque constituant influe sur la pression totale du mélange. i Ex: G NO2 = µN . nN + µO2 . no2 =P= partielle G= Σ µ . n P totale: pression du mélange prit dans son ensemble P partielle: pression d’un des constituant du mélange si celui-ci occupait seul le même volume à température constante. P 3. Dans le cas des espèces composées d’atomes différents : relation d’Euler i Solution: Décrit une phase liquide ou solide contenant plus d’une substance. + RT ln y b b) Potentiel chimique d’un liquide ou d’un solide dans une solution idéale Pas d’interaction entre les constituants, pas de modifications des propriétés du mélange par rapport au solvant pur. Mélange: Utilisé pour décrier une phase gazeuse, liquide, ou solide contenant plus d’une substance lorsque les substances sont toutes considérées de la même manière. 7 Pas de variation de pression µ(z,T) =Gm(z,T) Gm°(z,T) + RT ln y d) Solutions et mélanges réels b Potentiel chimique d’un liquide dans une solution diluée Tend vers la solution idéale On calcule le potentiel chimique du solvant. On s’intéresse à comment chaque composant influe sur les caractéristiques du mélange. MAIS, chaque composant influe le comportement des autres. On utilise la notion de grandeur molaire partielle: c’est la valeur que possède une grandeur pour 1 mole de B dans le solvant A, toute chose constante par ailleurs. Donc c’est l’influence de la mole de B sur la grandeur en question µ solvant(l,T) =Gm(z,T) =Gm°(z,T) + ln xi solvant 𝝏𝑿 Xm(B) = 𝝏𝒏 Tend vers la solution idéale On calcule le potentiel chimique du soluté. T,P, n A X=n(A) .Xm(A) +n(B).Xm(B)+… Potentiel chimique d’un solide dans une solution diluée 𝑩 e) Activité dans les mélanges réels Avec a(B)= γ X (B), on choisit la grandeur qui nous intéresse. µ (B) =Gm°(z,T) + ln a (B) µ (s,T) =Gm(s,T)= Gm°(s,T) soluté dG= µ .dn + µ .dn + dµ .n + dµ .n A a(B) = γ . B c) Relation de Gibbs-Duheim Dans un mélange : En pratique : A B B A A B B A l’équilibre : dn B et dnA = 0 et pas de variation de G 𝑪 𝑩 𝑪° Selon Rebouillon: Pour les liquides: a = γC o Si C augmente, γ diminue o Δ GT = G ° T + RT ln (a / a°) o A l’état standard: Δ GT = G ° T + RT ln (a) ou o Δ GT = G ° T + RT ln (C) dµ .n + dµ .n = 0 A A B B Pour les gaz: ai= γi . Pi / Po= fi / Po 8 o Avec fi (fugacité) = γ i . Pi Δ GT = G ° T + RT ln P2 Molécules apolaires insolubles dans les polaires Ex du phénol (polaire+ polaire): 5. Mélanges et solutions selon le Pr. Rebouillon - phénol aqueux 5 % d’eau On peut avoir des solutions liquides, solides et gazeuses. - eau phéniquée 95% d’eau Solutions solides: alliages métalliques Ex de l’alcool: moment dipolaire très soluble MAIS difficile d’obtenir alcool pur à 100% Solutions gazeuses: - gaz toujours miscibles entre eux. - les gaz en solutions on les mêmes propriétés que s’ils sont purs. Keesom: polaire +polaire Solutions liquides: - liquide/gaz Debye: Polaire+ non polaire - liquide/liquide London: apolaire+ apolaire - liquide/solide Loi de Henry : C= k. Pi Plus le k est grand, plus le gaz est soluble: ex du CO vs O2 Si Pi > P atm : le gaz se dissout (caisson hyperbare ) Si Pi < Patm: le gaz part (bulles de champagne ou accident de plongée) d) Mélange liquide-solide Dépend de la température et du solide. La dissolution peut être endothermique ou exodermique (cf: ΔG). Endothermique: si T° augmente, dissolution facilitée Exothermique: si T° augmente, dissolution diminuée b) Mélange liquide/liquide Homogénéité dépend des interactions entres molécules. Molécules polaires soluble dans les polaires Forces de Van der Waals, varient selon 1/(r6) + les liaisons hydrogènes a) Mélanges liquide/gaz Les liaisons faibles: 9 Permet de savoir s’il faut fournir ou non de la chaleur pour dissoudre une mole de soluté: CHALEUR DE DISSOLUTION