Thermodynamique Ou « comment ça marche une réaction? » À quoi ça va me servir? Plan (ne pas se perdre en chemin) • Système, Késako? • Comment convertir des énergies? • L’énergie utilisable et sa quantification (mot scientifique pas beau…) • Les principes de la thermodynamique • Spontanée ou non? • Et réversible en plus? • Potentiel chimique (un peu d’UE3 pour changer) • Solutions et mélanges (et non c’est pas pareil !) • Récap’ + lexique pour comprendre le langage de profs ! Le système Variables d’état : • V • E • M • L •UNIVERS P • T • … Fonctions d’état : • H • G • A • S SYSTEME Le système isolé U = cste ↔ ΔU = 0 P et V varient au sein du système E= Etrans + E rot + E vib + E liaison Le système non isolé U peut varier E= Etrans + E rot + E vib + E liaison Les autres systèmes • Adiabatique : Pas d’échange de chaleur. ! Il y a tout de même des variations de T°! • Fermé : • Ouvert : Equilibre • Variable d’état du système = Variable d’état de l’environnement • Les différents équilibres : • • • • Chimique, Mécanique Thermique … Comment convertir des énergies? En cas de système non isolé • L’invention de la machine à vapeur chez les Shadock: • On transforme de la Chaleur en Travail ! • Dans un système fermé : U=W+Q Quantification de l’énergie utilisable Clausius • Lors de la conversion, une partie de l’énergie est dégradée →Rendement : R= (T2-T1).100/T2 Quantification de l’énergie utilisable Joule A donné son nom à l’effet Joule : • Rendement n’est jamais de 100% pour le sens Q → W A aussi donné son nom à l’unité : • Quantification de l’énergie: 1cal =4,18 J er 1 principe de thermodynamique • On n’oublie pas l’idée de la perte de qualité d’énergie. • L’énergie globale du système se conserve. • L’énergie ne disparaît pas, seule sa qualité peut être amoindrie. 2ème principe de thermodynamique Notion d’Entropie (S) Portion d’énergie non disponible pour le travail Mesure du désordre ! Lorspartie d’unede réaction spontanée, l’entropie VARIE Variations : est-ce qu’une l’énergie est dégradée dans ce cas? mais ne DIMINUE JAMAIS On étudie : ΔS système = ΔS échange + S création • Transformation spontanée réversible à Tsyst = Tenv • Transformation spontanée, monotherme et irréversible Si une transformation est spontanée et réversible et à T syst = T environnement ΔS = δQ rev / T • La part d’énergie dégradée (création d’entropie) est uniquement due la chaleur. Le travail est conservé. Réaction spontanée : S varie : ΔS système = ΔS échange + S création + réversible : S création = 0 ΔS système = ΔS échange Transformation spontanée, monotherme et irréversible Irréversible Scréation > 0 ΔS > δQ rev / T ΔS système = ΔS échange + S création inégalité de Clausius Si T varie : a b δQ rev / T 3ème principe de thermodynamique Boltzmann • L’entropie d’un système à l’état macroscopique est fonction du nombre de ses états microscopiques. S= k.ln Ω • k est proportionnel à T° : S (T=0K) =0Ω Spontanéité : H • H = enthalpie = Etot système H = Q échangée à P=cste H = U + PV • Donc dans une transformation isobare, ΔH= Q(P) Δ H R = cHc + dHD – ( aHA + b HB) Variation d’H ΔHr = 0 ΔHr < 0 ΔHr > 0 Mot du cours Athermique ExOthermique EndOthermique Concrètement Impossible PrOduit Q AbsOrbe Q Bon alors c’est spontané? G • G = enthalpie libre (pièges!) = E dispo pour la réaction dG (P, T) = dH (P,T) – TdS système (P,T) • Breuzard : ΔG (P,T) =0 ΔG (P,T) < 0 ΔG (P,T) > 0 Equilibre Exergonique Endergonique Spontanée Non Spontanée • Rebouillon : Réactions spontanée possible ou Impossible (Piège!) Et en plus simple? ΔS > 0 ΔS < 0 ΔH < 0 Spontanée Dépend de T L’énergie libre A : A V et T° = cst : ΔU = Qv ΔA = ΔU – TΔS Transformation spontanée possible si ΔA <0. ΔH > 0 Dépend de T Jamais spontanée C’est réversible ou pas? • Le système passe de l’état initial à l’état final par une infinité d’états intermédiaires, peu différents d’états intermédiaires successifs. • S création = 0 (allez on se rappelle d’il y a ¼ d’heure !) • Utilisation de l’enthalpie libre (cette fois c’est le 1er principe !) ΔG = W ΔG = Q ΔG = W + Q Réversibilité totale Irréversibilité totale Réversibilité partielle • Attention : une réaction cyclique c’est différent : retour au point de départ, ΔF = 0 Potentiel chimique : Gaz pur parfait • P varie, réaction réversible, V = cst dG(V)= VdP – SdT • + T° = cste dG(T) = VdP ou G (T) = G° (T) + • Enthalpie molaire : Gm = G/n Gm(T) = Gm°(T) + RT.ln 𝑃 ( ) 𝑃° • Potentiel chimique : • Pour 1 composant unique : • µB = Gm°(T) + RT.ln 𝑷 ( ) 𝑷° µB = G(T) nB = Gm (T) P VdP P0 T Potentiel chimique : gaz réel + Relation d’Euler • Fugacité µB = Gm°(T) + RT.ln 𝑓 ( ) 𝑓° • Euler : cas d’espèces avec des atomes différents G= Σ µi . Ni !!! On parle des différents atomes qui composent le gaz et pas des différents gaz!!! Mélanges et solutions (Breuzard) Mélanges de gaz parfaits : On différencie Ptot et Pi On obtient : ni P partielle= Pi = x P totale = yi x Ptotale N totale Avec Pi V = nRT Potentiel chimique : Gaz parfait dans gaz parfait + liquide ou solide dans solution idéale • Gaz parfait dans gaz parfait : à T = cste P(B) = y(B)xP totale µB = Gm°(T) + RT.ln P totale ( ) P° + RT ln yb • Liquide ou solide dans solution idéale : P = cste µ(z,T) =Gm(z,T) Gm°(z,T) + RT ln yb Potentiel chimique : dans solution diluée On tend vers une solution idéale • Cas d’un liquide : Calcul potentiel chimique du solvant µ solvant(l,T) =Gm(z,T) =Gm°(z,T) + ln xi solvant • Cas d’un solide : Calcul potentiel chimique du soluté µ soluté (s,T) =Gm(s,T)= Gm°(s,T) Relation de Gibbs-Duheim Dans un mélange: dG= µA .dnA + µB .dnB + dµA .nA + dµB .nB A l’équilibre: dnB et dnA = 0 et pas de variation de G dµA .nA + dµB .nB = 0 Solutions et mélanges réels + activité dans les mélanges réels • Grandeur molaire partielle Xm(B) = 𝜕𝑋 𝜕𝑛𝐵 T,P, nA X=n(A) .Xm(A) +n(B).Xm(B)+… • Activité : avec a(B)= γ X (B), µ(B) =Gm°(z,T) + ln a(B) • En pratique : a(B) = CB γB . C° Et si on revenait à l’UE1? • L’activité dans les mélanges réels • Pour les liquides: a = γC • Δ GT = G ° T + RT ln (a / a°) • A l’état standard: Δ GT = G ° T + RT ln (a) ou Δ GT = G ° T + RT ln(C) • Pour les gaz: ai= γi . Pi / Po= fi / Po • Avec fi (fugacité) = γ i . Pi Δ GT = G ° T + RT ln P2 • Mélanges et solutions • Solutions solides: alliages métalliques • Solutions gazeuses: gaz miscibles • Solutions liquides : liquide/gaz, liquide/liquide et liquide/solide Mélanges liquide – gaz Loi de Henry : C= k. Pi Plus le k est grand, plus le gaz est soluble: ex du CO vs O2 Si Pi > P atm : le gaz se dissout (caisson hyperbare) Si Pi < Patm: le gaz part (bulles de champagne ou accident de plongée) Mélanges liquide – liquide • Homogénéité fonction des interactions • Polaires solubles dans polaires – apolaires solubles dans apolaires • Liaisons Faibles : de Van der Waals (varient selon 1/(r6) ) Keesom Polaire – Polaire • + liaisons H Debye Polaire – Non polaire London Non polaire – Non polaire Mélanges liquide – solide • Dépend de la température et du solide. • La dissolution peut être endothermique ou exodermique. Endothermique: si T° augmente, dissolution facilitée Exothermique: si T° augmente, dissolution diminuée • Permet de savoir s’il faut fournir ou non de la chaleur pour dissoudre une mole de soluté: CHALEUR DE DISSOLUTION Petit récap’ des principes 1. L’énergie se conserve, elle est indestructible mais se transforme : U=Q+W 2. Dans une réaction spontanée, l’entropie croît : ΔS > δQ rev / T 3. Au 0 absolu, l’ordre est parfait : S (T = 0K) = 0Ω Lexique pour les nuls : comment comprendre les profs Δ est utilisé pour une différence. Par exemple sur le graphique suivant, l’écart entre le point A et le point B est de d, c’est le signe des dérivés. Les dérivées permettent de connaitre les variations entre un tout petit écart, très localement. ∂, d rond, est le signe des dérivées partielles. On l’utilise pour étudier les variations selon l’influence de plusieurs variables. δ,est utilisé pour signifier une quantité. Exemple de QCM (pour s’entraîner) Question 1 : Concernant la thermodynamique, parmi les items suivants, indiquez la ou les réponses exactes : A. Dans un système adiabatique, il n’y a jamais de variation de température B. Si une réaction est réversible, le système passe de l’état initial à l’état final par une infinité d’états intermédiaires, peu différents d’états intermédiaires successifs. C. L’enthalpie (ΔG) se calcule selon : ∆Gsyst = ∆Hsyst − T∆Ssyst D. D’après la 2ème loi de thermodynamique, au 0 absolu (- 273,16 K), l’ordre est parfait. E. D’après la 2ème loi de thermodynamique, l’entropie (S) décroit lors d’une réaction spontanée Correction A. Dans un système adiabatique, il n’y a jamais de variation de température Faux : il n’y a pas d’échange de chaleur B. Si une réaction est réversible, le système passe de l’état initial à l’état final par une infinité d’états intermédiaires, peu différents d’états intermédiaires successifs. Vrai C. L’enthalpie (ΔG) se calcule selon : ∆Gsyst = ∆Hsyst − T∆Ssyst Faux : c’est l’enthalpie libre D. D’après la 2ème loi de thermodynamique, au 0 absolu (- 273,16 K), l’ordre est parfait. Faux : c’est à -273,15°C donc 0 K… E. D’après la 2ème loi de thermodynamique, l’entropie (S) décroit lors d’une réaction spontanée Faux, elle CROIT