Fiche de l`enseignant Fais la lecture de la fiche technique du

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Fiche de l’enseignant

Fais la lecture de la fiche technique du pygargue à tête blanche et souligne cinq

mots dont tu ne connais pas la signification. Puis, cherche ces mots dans le

dictionnaire et inscris la définition à l’endroit prévu à cet effet.

Informations supplémentaires

Afin d’aider certains jeunes qui ne trouveraient pas de mots qu’ils ne connaissent pas,

quelques termes complexes ont été soulignés dans le texte. De cette façon, l’enseignant

pourra aider les élèves. Si un jeune comprend tous les mots de la fiche technique, il peut

simplement en choisir dont il ne connaît pas la définition exacte.

Variante 1 :

Les jeunes lisent la fiche technique, puis identifient des termes qu’ils ne connaissent pas.

Avant de chercher la définition de ces mots, les jeunes écrivent les définitions qu’ils

croient bonnes. Ils peuvent ensuite comparer leurs définitions à celle du dictionnaire.

Variante 2 :

Les jeunes réalisent l’activité, mais au lieu d’écrire les mots et les définitions dans la

fiche de l’élève, ils les inscrivent sur des cartons en forme de plume qu’ils auront

préalablement découpés. Ces cartons peuvent, par la suite, être apposés au mur de la

classe pour que les jeunes les revoient souvent et en mémorisent ainsi la signification.

Mot de la fin :

Même lorsqu’il s’agit de termes scientifiques, il est possible de trouver une définition à

un mot inconnu, simplement par déduction à l’aide du « sens » de la phrase.

Activité :

Fiche technique

Nom scientifique : Haliaeetus leucocephalus, qui signifie aigle de mer à tête blanche.

Nom français : pygargue à tête blanche

Nom anglais : bald eagle

Caractères physiques : L’adulte a un plumage brun foncé, mis à part sa tête et sa queue qui sont blanc éclatant. Son bec et ses pattes sont

jaunes. Le plumage des mâles et des femelles est identique. La femelle est plus grande et plus lourde que le mâle. Les immatures ont un bec

foncé et un plumage brun. Ce dernier est parsemé de plumes blanches, sous les ailes et le ventre, qui seront remplacées au fil des ans. Les

immatures acquièrent leur plumage adulte vers l’âge de quatre ou cinq ans.

Adaptations : Le pygargue à tête blanche est très bien adapté à la chasse. Ses ailes larges et longues lui permettent de planer, son excellente

vision lui est utile pour repérer ses proies facilement, son bec crochu l’aide à arracher des lambeaux de chair tandis que ses serres lui

permettent d’agripper ses proies et de s’en nourrir. D’ailleurs, de petites épines sous ses pattes l’aident à retenir ses proies.

Longévité : Varie de 20 à 30 ans

Répartition : Le pygargue à tête blanche vit en Amérique du Nord. Au Québec, il est principalement présent dans le sud de la province. Le

plus grand nombre de couples nicheurs au Canada est toutefois retrouvé en Colombie-Britannique. La plupart des pygargues qui hivernent au

Canada le font également sur la côte de cette province. Il s’y rassemble annuellement de quelques oiseaux à près de mille pygargues à

l’hiver. Au Québec, la majorité des pygargues effectuent une migration vers le sud à l’automne, poussée par le manque de nourriture en

hiver. Néanmoins, à certains endroits au Québec, comme à l’île d’Anticosti, les pygargues y résident à l’année.

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Alimentation : Le pygargue capture généralement ses propres proies. Mais il a également la réputation de voler la nourriture attrapée par

d’autres espèces dont le balbuzard pêcheur et le faucon pèlerin. En été, le pygargue est carnivore et s’alimente principalement de poissons

vivants ou morts et, dans une moindre mesure, d’oiseaux aquatiques et de petits mammifères (lièvres et autres). L’hiver, il devient

charognard et se nourrit donc de carcasses de cerfs de Virginie, d’orignaux, de phoques, de poissons, de sauvagines et d’autres mammifères.

Reproduction : Vers environ cinq ans, les pygargues forment des couples pour la vie. C’est pour cela qu’ils sont caractérisés de monogame.

Pour se séduire, les pygargues vont voler ensemble et faire des acrobaties. Le nid est souvent construit au sommet d’un arbre très haut dans

une forêt mature, située près d’un plan d’eau poissonneux. C’est principalement la femelle qui construit le nid avec des branches, des plantes

et de la mousse pour tapisser l’intérieur. Le nid sera réutilisé au fil des ans par le même couple, sauf s’il est dérangé ou si le nid est détruit par

de forts vents, une tempête ou par l’homme. Ensuite, c’est au mois de mars, d’avril ou de mai que la femelle va pondre d’un à trois œufs

blanc mât, quoiqu’elle en pond généralement deux. En tout temps, mais principalement pendant la période de couvaison des œufs, le couple

peut quitter le nid, sans jamais y revenir, s’il est dérangé. C’est principalement la femelle qui couve les œufs. Les œufs et les aiglons peuvent

être la proie de pies, de mouettes, de corbeaux, d’ours noirs et de ratons laveurs. Les aiglons se font d’abord nourrir par les adultes puis ils

commencent à arracher eux-mêmes des lambeaux de chair sur les carcasses rapportées au nid. C’est au même moment que des plumes

commenceront à apparaître au travers de leur duvet. Lorsque la nourriture se fait plus rare, il arrive que l’aiglon le plus âgé harcèle le plus

jeune jusqu’à ce qu’il le tue. Les aiglons seront capables de s’envoler pour la toute première fois de dix à douze semaines après l’éclosion.

Mais, même après leur premier envol, ils dépendront des adultes pour se nourrir.

Conservation : Des années 1950 à 1970, la population de pygargues à tête blanche a nettement diminué au Québec à cause de plusieurs

facteurs, notamment la chasse, l’introduction de substances chimiques dans l’environnement et l’empoisonnement accidentel ou volontaire.

Plusieurs menaces pèsent encore sur cette espèce, notamment la perte d’habitat près des plans d’eau, les pesticides, le dérangement par les

activités humaines dans les habitats de reproduction, le braconnage, le piégeage accidentel et l’installation de parcs éoliens. En 2003, le

pygargue à tête blanche a été désigné « vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Ce statut lui a été

attribué puisque peu de couples étaient capables de se reproduire. Au Québec, lors du dernier inventaire réalisé, de 2006 à 2008, seulement

122 nids étaient occupés par un couple de pygargues. Toutefois, même si les populations de pygargues sont en hausse au Québec, elles

restent peu abondantes. Si vous trouvez un pygargue blessé ou en difficulté, appelez sur le champ les agents de la faune de votre région. Ces

derniers s’occuperont de communiquer avec l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP) pour qu’il puisse recevoir

les soins appropriés.

Le savais-tu?

Le pygargue à tête blanche est le plus grand oiseau de proie au Canada. Son envergure peut atteindre plus de deux mètres, elle varie entre

1,70 et 2,45 mètres. * La vision du pygargue à tête blanche est de trois à quatre fois plus perçante que celle des humains. Il s’agit de son

principal sens. * Le plus gros nid de pygargues à tête blanche retrouvé mesurait trois mètres de diamètre et six mètres de hauteur. * Chaque

aiglon a moins de 50 % des chances d’atteindre l’âge adulte. * Le pygargue est l’oiseau emblème des États-Unis. * Le cri strident du

pygargue à tête blanche, régulièrement entendu à la télévision, est en réalité celui d’une buse à queue rousse. Le cri du pygargue, composé de

plusieurs petites notes, ressemble à un faible gazouillement. Son cri semble provenir d’un oiseau beaucoup moins imposant que lui. *

Attention de ne pas confondre un pygargue à tête blanche immature avec un aigle royal adulte ou un urubu à tête rouge adulte.

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