
BIBLIOGRAPHIE. PHYSIOLOGIE  589 
plus, quand on remplace l'excitation continue par des excitations inter-
mittentes de courte durée : l'action de ces dernières est plus forte. Le 
maximum de sensibilité est atteint pour un rapport temps d'excitation, 
temps de repos =1/2 dans l'action géotropique et
 1
 /I ou
 1
 /2 dans l'action 
phototropique. Le « temps de présentation » géotropique peut être ainsi 
réduit à 1/4 pour Helianthus annuus, à 1/2 pour Lepidium sùtivum. 
L'auteur explique cette différence, en admettant que la réaction géotro-
pique ou phototropique provoquée par une excitation continue est 
accompagnée d'une action inhibitrice qui retarde l'effet de la réaction 
et que cette action inhibitrice est d'autant plus forte que le temps d'expo-
sition est plus long. Dans le cas d'excitations intermittentes de brève 
durée, de la grandeur du quart du
 «
 temps de présentation » par exemple, 
l'action inhibitrice n'existe plus : une excitation continue d'une durée 
donnée produira donc une induction géotropique ou phototropique 
moins forte qu'une série de brèves excitations de même durée totale. — 
G. B. 
KERN (H.). Die diastatische und peroxydatisclie Wirksamkeit in der 
Pflanze nach deren Beeinflussung dureli Aussenfaktoren (Influence des 
facteurs externes sur l'action diastasique et peroxydasique dans la 
plante). Zeitschr. f. Bot., XXI, p. 193-252, 1928-29. — Les recherches 
portent sur des graines et des jeunes plantules de Maïs, Avoine, etc., 
sur lesquelles on fait agir une température élevée, mortelle ou non, la 
dessiccation, une atmosphère modifiée dans sa teneur en oxygène ou en 
azote, l'éther, etc... •— L'action diastasique — hydrolyse de l'amidon,— 
sous l'influence de la chaleur sèche, se trouve d'abord réduite pour l'en-
semble de la plantule, puis elle remonte peu à peu, sans jamais retrouver 
toutefois sa valeur normale ; pour l'extrémité de la racine, elle n'est 
jamais réduite et elle augmente peu à peu jusqu'à atteindre le double 
ou le quadruple de sa valeur primitive. Sous l'influence de la chaleur 
humide, pas de diminution, mais augmentation progressive jusqu'à 4 
et 8 fois la valeur primitive. La dessiccation, à la température ordinaire, 
favorise l'action diastasique. L'action géotropique n'a pas d'influence. 
L'éther favorise l'hydrolise de l'amidon et diminue la synthèse. L'action 
peroxydasique, sous l'influence de la chaleur humide, est d'abord réduite, 
puis remonte peu à peu, sans jamais dépasser la valeur normale ; la racine 
se comporte comme l'ensemble de la plantule. La dessiccation la diminue 
également. — G. B. 
ZOLLIKOFER (CL.). Untersuchungen zur floralen Bewegung von 
« Tussilago Farfara » (Recherches sur le mouvement floral de Tussilago 
Farfara). Zeitschr. f. Bot., XXI, p. 273-294, 9 fig., 1928-29. Les mou-
vements de courbure du pédoncule de l'inflorescence de T. F. sont dus 
à une dorsiventralité physiologique, déterminée à la fois par la pesanteur 
et par la lumière, et non pas seulement par la pesanteur, comme l'ont 
pensé divers auteurs tels que Stolley. — G. B. 
SEN-GUPTA (J.). Untersuchungen ueber Rheotropismus (Recherches 
sur le rhéotropisme). Zeitschr. f. Bot., XXI, p. 353-398, 1928-29. — 
Après avoir résumé les travaux publiés sur la question, l'auteur expose