mittentes de courte durée : l`action de ces derni

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BIBLIOGRAPHIE.
PHYSIOLOGIE
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plus, quand on remplace l'excitation continue par des excitations intermittentes de courte durée : l'action de ces dernières est plus forte. Le
maximum de sensibilité est atteint pour un rapport temps d'excitation,
temps de repos = 1 / 2 dans l'action géotropique et 1 /I ou 1 /2 dans l'action
phototropique. Le « temps de présentation » géotropique peut être ainsi
réduit à 1/4 pour Helianthus annuus, à 1/2 pour Lepidium
sùtivum.
L'auteur explique cette différence, en admettant que la réaction géotropique ou phototropique provoquée par une excitation continue est
accompagnée d'une action inhibitrice qui retarde l'effet de la réaction
et que cette action inhibitrice est d'autant plus forte que le temps d'exposition est plus long. Dans le cas d'excitations intermittentes de brève
durée, de la grandeur du quart du « temps de présentation » par exemple,
l'action inhibitrice n'existe plus : une excitation continue d'une durée
donnée produira donc une induction géotropique ou phototropique
moins forte qu'une série de brèves excitations de même durée totale. —
G. B.
K E R N (H.). Die diastatische und peroxydatisclie Wirksamkeit in der
Pflanze nach deren Beeinflussung dureli Aussenfaktoren (Influence des
facteurs externes sur l'action diastasique et peroxydasique dans la
plante). Zeitschr. f. Bot., X X I , p. 193-252, 1928-29. — Les recherches
portent sur des graines et des jeunes plantules de Maïs, Avoine, etc.,
sur lesquelles on fait agir une température élevée, mortelle ou non, la
dessiccation, une atmosphère modifiée dans sa teneur en oxygène ou en
azote, l'éther, etc... •— L'action diastasique — hydrolyse de l'amidon,—
sous l'influence de la chaleur sèche, se trouve d'abord réduite pour l'ensemble de la plantule, puis elle remonte peu à peu, sans jamais retrouver
toutefois sa valeur normale ; pour l'extrémité de la racine, elle n'est
jamais réduite et elle augmente peu à peu jusqu'à atteindre le double
ou le quadruple de sa valeur primitive. Sous l'influence de la chaleur
humide, pas de diminution, mais augmentation progressive jusqu'à 4
et 8 fois la valeur primitive. La dessiccation, à la température ordinaire,
favorise l'action diastasique. L'action géotropique n'a pas d'influence.
L'éther favorise l'hydrolise de l'amidon et diminue la synthèse. L'action
peroxydasique, sous l'influence de la chaleur humide, est d'abord réduite,
puis remonte peu à peu, sans jamais dépasser la valeur normale ; la racine
se comporte comme l'ensemble de la plantule. La dessiccation la diminue
également. — G. B.
Z O L L I K O F E R (CL.). Untersuchungen zur floralen Bewegung von
« Tussilago Farfara » (Recherches sur le mouvement floral de Tussilago
Farfara). Zeitschr. f. Bot., X X I , p. 273-294, 9 fig., 1928-29. Les mouvements de courbure du pédoncule de l'inflorescence de T. F. sont dus
à une dorsiventralité physiologique, déterminée à la fois par la pesanteur
et par la lumière, et non pas seulement par la pesanteur, comme l'ont
pensé divers auteurs tels que Stolley. — G. B.
SEN-GUPTA (J.). Untersuchungen ueber Rheotropismus (Recherches
sur le rhéotropisme). Zeitschr. f. Bot., X X I , p. 353-398, 1928-29. —
Après avoir résumé les travaux publiés sur la question, l'auteur expose
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