L’indice des prix à la consommation national
(IPCN) est un indicateur économique qui tente de
refléter aussi objectivement que possible l’évolution
dans le temps du prix d’un panier de biens et de
services acquis par les ménages belges et considérés
comme représentatifs de leurs habitudes de
consommation. En fonction de l’évolution de ces
dernières, certains produits ont été retirés du panier,
tandis que d’autres y ont été ajoutés.
Au fur et à mesure des adaptations, la pizza fraîche,
l’anthracite, le lecteur DVD, le pantalon en velours
côtelé, la robe de nuit, la location d’un CD ou DVD
ont ainsi été retirés du panier au profit de la pizza
surgelée, les granulés de bois, le lecteur Blu-ray,
le pantalon synthétique, le casque vélo, les packs
télécommunication, etc.
L’indice-santé est entré en vigueur en 1994, afin
de préserver la compétitivité de la Belgique. Il sert
de référence pour l’adaptation des salaires, des
allocations sociales et des loyers à l’évolution du
coût de la vie. L’indice-santé s’obtient en éliminant
le tabac, les boissons alcoolisées et les carburants
pour automobiles (à l’exclusion du GPL) du calcul
de l’indice des prix à la consommation.
À l’instar de la Belgique, les autres pays européens
disposent d’indices des prix à la consommation
et des différences méthodologiques parfois
importantes peuvent être observées entre eux. Ces
disparités ont fait naître un besoin d’harmonisation
des indices nationaux au sein de l’UE. C’est dans ce
contexte que l’indice des prix à la consommation
harmonisé IPCH a vu le jour. Il est publié depuis
1997. L’IPCH a d’abord été utilisé dans le cadre des
critères de convergence du traité de Maastricht et
il joue encore un rôle à cet égard pour les nouveaux
États membres de l’UE désireux de rejoindre la
zone euro. Depuis le début de la phase III de
l’union monétaire européenne, cet indice participe
directement à la définition quantitative de la stabilité
des prix dans la zone euro, qui est un élément
central de la stratégie de politique monétaire de
l’Eurosystème. En effet, le Conseil des gouverneurs
de la BCE a défini la stabilité des prix comme une
situation où la progression annuelle de l’IPCH pour
la zone euro est maintenue, à moyen terme, à un
niveau inférieur à 2 % mais proche de ce taux.
Pour en savoir plus
J. LANGOHR, Mesure de l’inflation : état des lieux et enjeux, BNB, Revue économique,
décembre 2013
J. LANGOHR, Le nouvel indice des prix à la consommation national, BNB, Revue
économique, juin 2014
Indexation en Belgique : ampleur, nature, conséquences pour l’économie et alternatives
possibles, note BNB, 28 juin 2012 (http://www.nbb.be/pub/06_00_00_00_00/06_03_00_00_0
0/06_03_06_00_00/06_03_11_00_00.htm ?l=fr)
http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/economie/prix_consommation/
Dans
quelques années,
l’indice des prix à la
consommation belge fêtera
son centenaire. On le calcule en
effet chaque mois depuis 1920. Il
convient toutefois de préciser qu’il n’y
a plus guère de comparaison possible
entre l’indice actuel et celui des débuts.
À l’origine, il reflétait l’évolution des
prix de 56 produits alimentaires.
Depuis, le nombre des produits a
été plus que multiplié par dix,
atteignant 611 en 2014.
FICHE D’INFORMATION 6
Lindice des prix à la consommation –
LIPCH – L’indice-santé, etc.
© Banque nationale de Belgique, le 1er septembre 2014
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Lindice des prix à la
consommation –
LIPCH – Lindice-santé, etc.
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