Communiqué de
presse
Croissance de l'Afrique : effondrement ou
ralentissement ?
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Communiqué de presse
Fathima Naidoo
EY Africa Media Relations
+27 71 609 8273
Croissance de l'Afrique : effondrement ou ralentissement ?
11 mai 2016, Johannesburg : la croissance économique dans la région devrait demeurer
plus lente dans les années à venir qu'au cours des 10 à 15 années précédentes. La
projection de référence du Fonds monétaire international (FMI) pour 2016 est désormais
réduite à 3 %, alors qu'elle était estimée à 6,1 % en avril 2015.1
Les raisons principales à l'origine d'un ralentissement relatif ne sont pas spécifiques à
l'Afrique et sont les mêmes que celles qui pèsent sur l'économie mondiale : un
ralentissement général de l'économie des marchés émergents et, plus particulièrement, le
rééquilibrage de l’économie chinoise ; la stagnation continue de la plupart des économies
développées ; la baisse des prix des matières premières et l'augmentation des coûts
d'emprunt.
Cependant, bien que la croissance dans la région ait relativement ralenti, les deux tiers de
l'économie de l'Afrique subsaharienne progressent toujours à des taux supérieurs à la
moyenne mondiale, et la région demeurera en deuxième position en termes de rapidité de
progression à l'échelle mondiale dans un avenir proche, après l'Asie émergente. Cela est
également corroboré par l'augmentation sur un an du nombre de projets d'investissements
étrangers directs (IDE) en Afrique en 2015, augmentation intervenue dans un contexte
le nombre total d'IDE a diminué d'environ 5 % dans le monde. En fait, l'Afrique a été l'une
1 Voir les Perspectives économiques régionales, Afrique subsaharienne : Faire face aux vents contraires,
avril 2015, du FMI.
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des deux seules régions au monde où le nombre d'IDE a progressé par rapport à l'année
dernière.
Sugan Palanee, responsable du marché africain chez EY, déclare : « Du point de vue de
l'investissement, les quelques prochaines années peuvent être délicates, non pas parce que
les opportunités ne sont plus là, mais plutôt parce que ces opportunités sont probablement
plus inégales qu'elles ne l'ont jamais été. Il est désormais plus important que jamais pour
les entreprises et les investisseurs, qui mettent parfois fortement l'accent sur l'évolution de
la croissance économique à court terme, d'adopter une approche factuelle et granulaire
pour évaluer les opportunités d'affaires et d'investissement sur le long terme. »
Mesure du potentiel et des progrès : le baromètre de l'attractivité de
l'Afrique
Pour soutenir les investisseurs afin qu'ils s'adaptent à un environnement plus incertain et évaluer les opportunités
et les risques variables sur tout le continent, le baromètre EY de l’attractivité de l'Afrique (AAI pour « Africa
Attractiveness Index ») fournit un ensemble équilibré de mesures à court et long terme. Le baromètre permet de
mesurer la résilience probable dans le contexte des pressions macroéconomiques actuelles de même que les
progrès effectués dans les domaines critiques du développement à long terme, à savoir la gouvernance, la
diversification, l'infrastructure, les opportunités d'affaires et le développement humain.
Michael Lalor, directeur du Centre d’affaires africain d’EY, commente : « Il est important de reconnaître que ce
type de classement indexé ne fournit pas une évaluation définitive d'aucun de ces marchés ; il n'y a évidemment
pas de réponse absolue à rechercher le potentiel du marché. Cependant, le baromètre de l'attractivité de l'Afrique
fournit vraiment un point de départ utile pour les analyses et permet de favoriser un dialogue stratégique sur les
priorités de croissance, la propension au risque et les critères d'investissement. »
Le top 20 des pays classés dans le baromètre EY de l'attractivité de l'Afrique est le suivant :
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Le baromètre démontre que :
Malgré les défis macroéconomiques (et un environnement de faible croissance),
l'Afrique du Sud surpasse encore la plupart des autres économies africaines du fait
de scores relativement élevés dans toutes les autres dimensions (qui tient en partie
au fait que l'économie sud-africaine est plus développée que toute autre économie
africaine).
Le Kenya et la Côte d’Ivoire bénéficient de performances et de perspectives de
croissance économique fortes, tous deux ayant d'assez bons résultats en termes
infrastructure et d'opportunités d'affaires.
Le Botswana, l'île Maurice et le Rwanda, bien qu’étant des petits marchés, ont un fort
palmarès dans les domaines des opportunités d'affaires, du développement social et
de la gestion économique, et ont également d'assez bons résultats.
Les pays nord-africains de l'Égypte, du Maroc et de la Tunisie, de même que le
Ghana en Afrique de l'Ouest, demeurent économiquement en deçà de certaines
pressions, mais ont l'avantage d'un environnement relativement favorable aux
affaires, d'une bonne infrastructure et, dans le cas du Ghana, d'un fort palmarès de
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gouvernance.
La « sous-performance » relative du Nigeria sur l'AAI (en quinzième position du
classement général) est peut-être quelque peu surprenante : alors que l'économie
nigérienne se classe comme l'une des plus résilientes de l'Afrique, ses faibles scores
dans les piliers que sont les opportunités d'affaires, la gouvernance et le
développement humain se reflètent dans le classement général.
De la même manière, d'autres économies à forte croissance comme la Tanzanie,
l'Ouganda et l'Éthiopie se classent toutes dans le top 10 en termes de résilience
macroéconomique (l'Éthiopie se classant au premier rang) mais enregistrent
également une sous-performance relative dans les autres dimensions à plus long
terme.
Le baromètre indique clairement qu'il y aura des réponses variables pour les divers
investisseurs et entreprises ayant des priorités différentes et que les réponses évolueront à
mesure que les réponses changeront dans le temps.
Michael Lalor conclut : « Étant donné l'ampleur, la complexité et la nature fragmentée du
continent africain, il sera plus critique que jamais de faire des choix bien informés
concernant les marchés sur lesquels entrer, à quel moment et par quel moyen. La résilience
macroéconomique d'un pays est également l'un des quelques facteurs que les investisseurs
et les entreprises doivent prendre en considération lorsqu'ils mènent ce type d'analyse.
Nous sommes à un point d'inflexion en termes dvolution structurelle de la plupart des
économies africaines ; les décisions prises et les actions engagées maintenant
détermineront lesquelles de ces économies consolideront les acquis de la décennie écoulée
en une plateforme de croissance durable pour les décennies à venir et lesquelles d'entre
elles commencent à reculer. »
Fin.
À propos d'EY
EY est un leader mondial dans les domaines de l'assurance, de la fiscalité, des transactions et des services de
conseil. La vision et les services de qualité que nous fournissons permettent d'instaurer un climat de confiance
sur les marchés de capitaux et dans les économies du monde entier. Nous formons des dirigeants remarquables
qui s'engagent à tenir nos promesses auprès de toutes nos parties prenantes. Ce faisant, nous jouons un rôle
majeur en bâtissant un monde de travail meilleur pour nos concitoyens, pour nos clients et pour nos
communautés.
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