LA COMMUNICATION AU CŒUR D`UNE MEILLEURE GESTION

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ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES
SANTÉ, SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL
Sham n°10
Repères
JOURNAL D’INFORMATION | MARS-AVRIL 2015
PÉDIATRIE-NÉONATOLOGIE
LA COMMUNICATION AU CŒUR
D’UNE MEILLEURE GESTION DES RISQUES
4
NEWS
Sham, partenaire
du dispositif
Santé Durable 2015
17 LE POINT SUR
Les activités médicales
en ligne et les risques
associés en Grande-Bretagne
Sham Repères n°07 - OCT/NOV. 13
SOMMAIRE
04 NEWS
Sham, partenaire du dispositif
Santé Durable 2015
Les autres actualités
06 DOSSIER
SPÉCIAL
10 ACTUS JURIDIQUES
L’exclusion des actes
« dépourvus de finalité
préventive, diagnostique,
thérapeutique ou
reconstructrice » du champ
de l’indemnisation par
l’ONIAM
Les brèves
13 FOCUS SOLUTION
Nouveau service
« Management de transition »
à destination des ESMS
14 REGARDS CROISÉS
Pédiatrie-Néonatologie
LA COMMUNICATION
AU CŒUR D’UNE MEILLEURE
GESTION DES RISQUES
Vous souhaitez nous faire
part d’une expérience
intéressante ou nous
suggérer une thématique
dans un prochain numéro,
contactez notre service
communication
au +33 (0)4 72 75 50 60
ou par mail
[email protected]
2>
Comment Sham accompagne
les établissements de santé
dans la mise en place de la
nouvelle certification HAS V4 ?
17 LE POINT SUR
Les activités médicales en
ligne et les risques associés
en Grande-Bretagne
18 ENGAGEMENT
Sham, avec le CNGOF,
pour la sécurisation de
la pratique médicale en
gynécologie-obstétrique
19 AGENDA
Nos prochains rendez-vous
Sham Repères n°10 – MARS-AVRIL 2015
Journal d’information de Sham (Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles)
Diffusion : 3 500 exemplaires
Siège social : 18 rue Édouard Rochet - 69372 Lyon cedex 08 - France
Tél. : 33 (0)4 72 75 50 25 - Fax : 33 (0)4 72 74 22 32
www.sham.fr
Société d’assurance mutuelle. Entreprise régie par le Code des Assurances.
Directeur de publication : Dominique Godet - Rédacteur en chef : Véronique Gimel-Fonzes
Ont participé à la rédaction de ce numéro : Patricia Bonhomme, Marielle Briffaux, Denis De Valmont, Carole
Demonte, David Fritsch, Frédéric Fuz, Michel Germond, Marianne Hudry, Fanély Joubard, Marie Lavillaine, PierreLaurent Masson, Emmanuelle Riffard, Virginie Vion-Simon, Amandine Zentout - Remerciements : Karine Beuzit,
Jean Camboulives, Pierre Campbell, Bernard Hédon, Christiane Jolit, Véronique Surena - Réalisation : Ekno
Photos : Sham, Fotolia, Istock, Romain Étienne-Item Corporate - Impression : Lamazière (69) - n° ISSN : 2258-5710
Sham Repères n°09 - NOV. / DÉC. 14
ÉDITO
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
PARTENAIRES
AU-DELÀ DE L’ASSURANCE
Il faut savoir
se renouveler
et s’inscrire dans
une dynamique
d’innovation. »
DOMINIQUE GODET
Directeur Général
Depuis toujours, Sham est engagée aux côtés de ses sociétaires dans
la prévention et la gestion des risques inhérents à leur activité. Conscients
des évolutions permanentes des enjeux auxquels ils doivent faire face,
nous poussons toujours plus loin notre contribution en développant
des solutions plus proches et adaptées aux problématiques complexes
qu’ils rencontrent. Et pour comprendre et accompagner un environnement
en mouvement, l’immobilisme n’est pas envisageable ! Il faut savoir
se renouveler, s’inscrire dans une dynamique d’innovation.
C’est dans ce cadre qu’en complément de nos solutions d’assurance,
nous proposons une offre de services innovante, elle aussi en évolution
permanente pour répondre au mieux à leurs besoins. Ainsi, en lien
avec l’internationalisation des pratiques, nous avons développé une offre
de services disponible au-delà du territoire français depuis décembre 2014.
Cette évolution s’inscrit d’ailleurs dans notre démarche d’ouverture
à l’international. Également dans l’optique d’aider nos sociétaires à assurer
leur mission, vous pourrez découvrir dans ce numéro notre nouveau service
« Management de transition », proposé aux dirigeants des établissements
sociaux et médico-sociaux.
À l’instar de ces nouveautés, nous avons la volonté de continuer à innover,
et vous le découvrirez au fil de ce numéro où il sera question d’international,
de digitalisation, de durabilité… Autant de tendances actuelles qui guident
et influencent nos actions avec toujours à l’esprit l’objectif de développer
une culture commune de la prévention des risques.
À très bientôt.
<3
Sham Repères n°07 - OCT/NOV. 13
NEWS
Dispositif « Santé Durable »
Sham et Sofaxis renouvellent
leur partenariat en 2015
Pour la deuxième année consécutive, Sham et Sofaxis soutiennent « Santé Durable ».
Ce dispositif, mis en place en 2006 avec les ministères de la santé et du développement
durable et les principales fédérations hospitalières (FHF, FEHAP, FHP et UNICANCER),
vise à informer et accompagner les établissements et services sanitaires, sociaux et/ou
médico-sociaux sur le sujet du développement durable.
Le dispositif « Santé Durable », auparavant intitulé « Hôpital Durable », comprend
trois volets principaux :
l e Baromètre du Développement Durable
en établissement de santé - 8e édition :
il s’agit d’une enquête en ligne annuelle
qui permet de mesurer la prise en
compte du développement durable dans
les établissements et de recenser les
actions engagées dans ce domaine.
En 2014, environ 650 établissements
ont pris part à l’étude ;
l es Trophées : ces récompenses valorisent des initiatives intéressantes en
matière de Développement Durable et
facilement transposables dans d’autres
établissements ;
les Rencontres : ces conférences thématiques offrent un espace d’échange
privilégié entre des experts et les
acteurs de la santé et du soin.
Comme l’an dernier, le temps fort du
dispositif est concentré sur les Salons
de la Santé et de l’Autonomie du 19 au
21 mai 2015 à Paris, au sein du Village
Développement Durable. En complément des échanges privilégiés lors des
conférences thématiques, cet événement
est l’occasion de révéler les résultats du
Baromètre et de remettre les Trophées.
www
Pour en savoir plus sur le dispositif
« Santé Durable », connectez-vous
sur www.hopitaldurable.com
LANCEMENT
Lancement de l’offre de services Sham
à l’international
Sham a profité de la 1re édition
du Salon Hôpital Expo Méditerranée,
les 3 et 4 décembre derniers
pour lancer la version internationale
de son offre de services, auprès
d’un public étranger, principalement
des acteurs de la santé francophones
et du bassin méditerranéen
réunis pour l’événement.
Cette nouvelle offre s’inscrit dans la
démarche d’ouverture de Sham et son
engagement à promouvoir une culture
de la prévention des risques participant,
in fine, à sécuriser la prise en charge des
patients. Engagement qui s’étend aujourd’hui au-delà de nos frontières, dans
le cadre de l’internationalisation de Sham.
4>
Présentée comme une plateforme innovante de management des risques, cette
offre comprend :
un accompagnement complet du
diagnostic à la mise en œuvre ;
des outils et des méthodologies
propres ;
des services standardisés ou
sur-mesure.
Renseignements
Pôle Services Sham
+33 (04) 72 75 58 03
[email protected]
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
EN BREF
NOUVEAU
INTUITU, générateur de notices d’informations
personnalisées
Début février, Sham a lancé INTUITU. Ce
générateur de notices d’informations personnalisées pour les patients est à disposition de tous les professionnels de santé
du plateau technique lourd.
En complément des documents d’information standards rédigés par certaines
sociétés savantes ou éditeurs, INTUITU
permet de générer des notices d’informations personnalisées pour les patients en
seulement une minute.
En fonction des facteurs de risque propres
du patient et de l’intervention qu’il doit
subir, la notice personnalisée générée par
l’application met en évidence les complications per et post opératoires dont le
risque de survenue est accru.
Il appartient au chirurgien de bien sélectionner et renseigner les facteurs de
risques et les risques de son patient. Il
peut ensuite imprimer, enregistrer et/ou
adresser la notice par mail.
La remise au patient de cette notice d’information personnalisée n’a pas vocation
à se substituer à l’information orale devant être délivrée au patient à l’occasion
d’un entretien individuel.
Cette application s’inscrit dans la volonté
de Sham d’aider les professionnels de
santé à améliorer l’information aux patients, pour une meilleure compréhension
des bénéfices et risques liés à leurs soins.
www
L’application web INTUITU est à disposition
de l’ensemble des professionnels de santé
à partir de www.sham.fr
Les professionnels de santé assurés Sham
recevront leur attestation d’assurance
automatiquement sans avoir besoin d’en faire
la demande
Les praticiens assurés pour leur
Responsabilité Civile Professionnelle en
contrat individuel ou groupe, recevront
automatiquement leurs attestations d’assurance et de paiement, sans avoir à en
effectuer la demande.
Seules exceptions : les professionnels exerçant dans un territoire d’Outre-Mer et ceux
n’étant pas à jour de leur cotisation. Dans
ces deux cas, il conviendra de prendre
contact avec Sham pour demander les
documents.
Les attestations d’assurance et de
paiement sont notamment utiles pour la
demande d’aide à la souscription de l’assurance RCP que les praticiens accrédités
peuvent effectuer auprès de l’Assurance
Maladie. Cette prise en charge peut aller
jusqu’à 55 % de la prime, dans la limite
d’un plafond fixé par l’Assurance Maladie.
Journée des avocats
La 5e journée des avocats Sham a eu
lieu le 6 février 2015 à Lyon, réunissant
plus de 120 personnes. Cette journée
d’études dédiée aux avocats du réseau
de Sham a été riche en échanges et en
convivialité !
Plan bleu : un plan de gestion
d’alerte efficace
Sham accompagne ses sociétaires
du secteur social et médico-social
dans l’élaboration de plans de gestion
de crise efficaces. Dans ce cadre,
un guide pratique sur la mise en place
du plan bleu est téléchargeable dans
l’Espace Client Sham.
www
Rendez-vous sur l’Espace Client
Sham pour télécharger le guide
plan bleu
Rendez-vous aux Salons
de la Santé et de l’Autonomie,
du 19 au 21 mai, stand M79
Sham sera présente aux côtés de Sofcah
et DS Services aux Salons de la Santé
et de l’Autonomie (Paris), regroupant
trois salons leaders : HôpitalExpo,
GérontHandicapExpo et
Health-ITExpo. L’occasion d’aller
à la rencontre de ses sociétaires
et des visiteurs, de leur présenter
les dernières actualités et de partager
un moment convivial.
Prochaine Assemblée
Générale Sham : 19 juin
au Musée des Confluences
à Lyon.
L’occasion de remettre les Prix Sham
2015 de la Prévention des risques
aux sociétaires primés
dans le cadre de ce concours.
PENSEZ-Y !
Tout comme Sham, les hôtels ibis Styles soutiennent l’association Rêves
Lors de la réservation d’une nuit en week-end (vendredi, samedi ou dimanche), la chaîne
hôtelière propose à chaque client un tarif spécial « Tous ensemble pour le rêve d’un enfant ». Il s’agit d’un prix incluant un don de 1 e à « Rêves », l’association qui réalise les
rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. La marque ibis Styles versera également 1 e supplémentaire permettant ainsi de reverser 2 e à l’association. Les hôtels
ibis Styles accueillent également, dans la mesure du possible, les enfants et leurs parents
lors de la réalisation de leur rêve.
<5
DOSSIER
SPÉCIAL
Sham Repères n°07 - OCT/NOV. 13
PÉDIATRIE-NÉONATOLOGIE
LA COMMUNICATION
AU CŒUR D’UNE MEILLEURE
GESTION DES RISQUES
L
6>
e management des risques en matière
de pédiatrie-néonatologie présente
de multiples spécificités. Comment
apporter une qualité de soins optimale à
des patients aux profils divers et souvent
vulnérables ? L’une des réponses consiste
à mieux accompagner les professionnels
pour améliorer la qualité de leur offre de
soin.
retard. Viennent ensuite les infections nosocomiales et les erreurs dans la prise en
charge médicamenteuse (voir encadré) »
commente Emmanuelle Riffard. Une sinistralité que l’on peut opportunément
mettre en lien avec le profil des patients
concernés.
En matière de pédiatrie ou de néonatologie,
un sinistre peut occasionner des conséquences graves, pouvant impacter le parcours de vie de l’enfant et induire une prise
en charge, partielle ou totale, par la famille
et la société. Mais au-delà de la sinistralité, cette spécialité est avant tout difficile à
appréhender dans la mesure où la pratique
médicale va au-delà de l’acte ou de l’intervention sur un patient. La prise en charge
d’un enfant ou d’un mineur doit en effet
tenir compte de nombreux éléments
pouvant rendre l’exercice plus complexe.
Pour mieux comprendre et accompagner
les professionnels de cette spécialité,
Sham s’est engagée dans un travail d’enquête minutieux visant à évaluer la sinistralité de ses sociétaires et à la qualifier.
Les conclusions sont claires : « Il s’avère
que, si la sinistralité est plutôt réduite en
pédiatrie-néonatologie, elle peut s’accompagner d’indemnisations lourdes. Les
réclamations sont aussi plus facilement
envisagées, en raison de la sensibilité du
sujet » éclaire Emmanuelle Riffard, consultante en management des risques au sein
du Pôle Services de Sham. L’exploration
menée par Sham a également permis de
qualifier cette sinistralité. « La première
cause de réclamation est en lien avec les
soins et le diagnostic : absence, erreur ou
Les spécificités propres à l’enfant tiennent
surtout à la diversité de la population, qui
va du nouveau-né à l’adolescent, « la grande
vulnérabilité du jeune enfant, et plus particulièrement celle du nouveau-né et du
nourrisson, est bien connue. Il paraît donc
logique que le risque de dommage soit plus
fréquent chez l’enfant que chez l’adulte »
explique le Professeur Jean Camboulives,
ancien chef de service réanimation pédiatrique à l’hôpital d’enfants de Marseille, qui
ajoute : « on remarque chez l’enfant aussi
une intensité et une fréquence pathologique
plus importante ainsi qu’une très forte réactivité, son état pouvant évoluer extrêmement vite, dans un sens ou dans l’autre ».
Enfin, chez un enfant en bas âge qui ne parle
pas, il faut savoir écouter les parents. « Les
parents ont un rôle essentiel dans sa prise
en charge médicale ». Véritable particularité,
la triade enfants/parents/soignants est au
centre de la gestion des risques en matière
de pédiatrie-néonatologie.
Cette triade est d’ailleurs encadrée juridiquement. « On parle de l’incapacité juridique
du mineur qui, pour autant, est un sujet
de droit et de soin » commente Marianne
Hudry, responsable du pôle droit de la santé
à la direction juridique de Sham. Vis-à-vis de
leur enfant mineur, les parents sont dépositaires de l’autorité parentale ayant pour
Une population diverse,
vulnérable et très réactive
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
objet de protéger l’enfant dans sa personne
et ses biens. Ce qui implique que l’information et la recherche du consentement
éclairé, qui régit obligatoirement la relation
patient-soignant, soient réalisées auprès
des parents exclusivement (sauf cas d’urgence notamment) ou auprès des parents et
de l’enfant quand sa maturité est suffisante.
Instaurer une relation
de confiance avec les parents
Dans l’échelle des risques en matière de
pédiatrie-néonatologie figure la difficulté
à poser un diagnostic, surtout en situation
d’urgence où l’histoire clinique est souvent
méconnue. « Réaliser un diagnostic sur un
enfant en bas âge est éminemment difficile !
Au-delà de tous les examens, je dis souvent qu’il faut d’abord et avant tout regarder
attentivement l’enfant pendant l’auscultation, à défaut de l’écouter s’il ne parle pas.
Ensuite il faut écouter les parents », note
le Pr Camboulives. « D’abord parce qu’ils
peuvent apporter de nombreuses informations utiles. Ensuite, parce que les inclure
dans l’équipe de soin instaure une relation
de confiance ». Une écoute active donc, mais
aussi une communication avisée de la part
des soignants. « Il ne faut jamais poser de
diagnostic au pied de la couveuse, si l’on
n’est pas certain. Ensuite, il faut l’expliquer dans des conditions de confidentialité
et demander aux parents de le reformuler
pour s’assurer de sa bonne compréhension.
C’est un facteur clé, alors que l’on sait qu’en
général seulement 60 % d’entre eux ont
réellement compris la réponse qui leur a été
apportée ».
SOINS ET DIAGNOSTIC : PRINCIPALES CAUSES
DE RÉCLAMATIONS ENREGISTRÉES EN PÉDIATRIE
ET NÉONATOLOGIE
Soins
41,8 %
Diagnostic
37,2 %
Autres
4,7 %
Prescription
7%
Infection
9,3 %
Source : Panorama du risque Sham, Édition 2014.
<7
Sham Repères n°07 - OCT/NOV. 13
Une information claire,
honnête et cohérente
RÉCLAMATIONS LIÉES À DES ACCIDENTS
DE CAUSES MÉDICALES*
Répartition en nombre
Cancérologie ou oncologie
15,9 %
Autres
20,6 %
Rhumatologie
3,2 %
Hépato-gastro-entérologie
14,9 %
Cardiologie et angiologie
14,6 %
Pédiatrie et néonatologie
7,2 %
Médecine interne
3,8 %
Neurologie
6%
Psychiatrie
4,9 %
Rééducation fonctionnelle
4,2 %
Pneumologie
4,7 %
Répartition en coût
Neurologie
16,3 %
Pédiatrie et néonatologie
17,3 %
Autres
18,6 %
Rhumatologie
2%
Médecine interne
3%
Rééducation fonctionnelle
3,6 %
Cardiologie et angiologie
13 %
Cancérologie ou oncologie
10,7 %
Hépato-gastro-entérologie
7,2 %
Psychiatrie
4,4 %
Pneumologie
3,9 %
Alors que le nombre de réclamations au sein de la spécialité
pédiatrie-néonatologie ne représente que 7,2 % des réclamations
au sein des services de médecine, les coûts provisionnés en regard
à ces réclamations représentent 17,3 % du total, soit la part
la plus importante en médecine.
*Réclamations enregistrées en service de médecine, n’inclus pas la chirurgie pédiatrique
8>
Aujourd’hui, les praticiens ont bien compris le rôle clé des parents dans l’exercice
de leur métier. « L’instauration d’une relation de confiance est indispensable. Elle se
joue souvent lors de l’accueil ou dans l’annonce d’un diagnostic mais également tout
au long du parcours de soin » commente
Emmanuelle Riffard, « les parents ont
besoin d’avoir une information honnête : ils
sont capables aussi d’entendre "on ne sait
pas pour le moment" et d’attendre ». Partant
de l’idée aussi qu’il n’y a rien de pire, pour
un parent, qu’un manque de cohérence dans
les informations apportées par les différents intervenants.
« J’ai changé ma pratique au cours du
temps » explique le Pr Camboulives.
Objectif : impliquer les parents dans le parcours de soin. « Dans la mesure du possible
évidemment. Leur présence au cours de la
réalisation de certains gestes peut aider
l’enfant à accumuler moins de stress. Audelà, les parents jugent par eux-mêmes
de l’attention que l’on porte à leur enfant ».
Dans cette spécialité aussi, les soignants
se doivent d’être de bons communicants,
même si cela ne suffit pas toujours car en
cas de sinistre, certains parents portent
réclamation auprès de l’établissement,
même s’ils n’ont aucun reproche à adresser à l’équipe soignante. Un paradoxe bien
connu du Pr Camboulives : « C’est une
manière de faire le deuil. Dans ce cas, les
réclamations restent la plupart du temps
sans suite indemnitaire, parce que justement l’objectif est ailleurs. »
Entre soignants, partager
toutes les informations
L’intégration des parents dans le parcours
de soin n’est pas le seul levier pour optimiser la gestion des risques. « Le partage
des compétences et des connaissances,
l’écoute, la communication et la formation sont essentiels à une prise en charge
pluri-professionnelle et pluridisciplinaire
concertée. Pour répondre à ces enjeux, la clé
consiste souvent à se doter d’outils pour optimiser l’identification des risques et mieux
les gérer » explique Emmanuelle Riffard.
Les outils techniques par exemple, comme
les nouvelles technologies qui permettent
d’affiner un diagnostic ou de suivre la
réalisation d’un geste ; protocoles sur l’utilisation et l’administration des médicaments
(voir encadré), formations par simulation
sur certains gestes risqués… Si ces outils
sont indispensables, ils ne trouvent leur
pleine efficacité que si le personnel soignant les partage et se responsabilise dans
leur utilisation, autant individuellement que
collectivement.
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
En pédiatrie-néonatologie, comme dans
d’autres spécialités, le partage de l’information joue un rôle déterminant dans le
management des risques. Pour l’améliorer, les établissements multiplient les
bonnes pratiques : les praticiens évoquent
souvent la nécessité du travail systématique en équipe, la traçabilité complète du
parcours de soin, l’attention apportée à la
transmission entre les équipes… Autant
d’éléments concrets qui dénotent finalement un vrai changement de mentalité :
« la capacité pour un soignant de partager toutes les informations, y compris les
événements indésirables auxquels il a été
confronté. Il n’y a pas si longtemps encore, ces éléments n’étaient pas connus.
Or, ils sont essentiels pour faire progresser la pratique » met en perspective
le Pr Camboulive qui cite par exemple
« les réunions de mortalité/morbidité ou la
déclaration des "near-miss" (presque
accidents). Il a fallu libérer la parole au
début, mais leur apport est aujourd’hui
indiscutable dans l’amélioration des
pratiques ».
Décloisonner, partager pour
progresser ensemble
Dans cette dynamique, le CHU de Poitiers
réfléchit à la création de Comités de retour d’expériences, pilotés par l’unité de
gestion des risques de l’hôpital. L’ambition
est d’encourager, à l’échelle locale, l’en-
semble des personnels de l’hôpital à
signaler tous les défauts d’organisation
ou de communication du quotidien. À plus
grande échelle, régionale précisément,
le CHU de Poitiers souhaite également
impulser un regroupement de tous les
travaux réalisés en matière de pédiatrie.
HARMONISER DAVANTAGE LES PRATIQUES
MÉDICAMENTEUSES
En néonatologie et en pédiatrie, la prise en charge médicamenteuse occupe une place
importante dans l’échelle des risques : « elle s’effectue souvent hors AMM* et amène à
pratiquer des dilutions importantes pour être la plus adaptée au poids de l’enfant, ce qui
accroît les manipulations donc, potentiellement, les risques » explique Karine Beuzit,
pharmacienne au service pédiatrie du CHU de Poitiers.
Pour encadrer ce risque, la Société Française de Néonatologie et le CHU de La Réunion ont
mis au point un logiciel d’aide à la prescription, Logipren-SFN, qui au travers de protocoles
spécifiques au nouveau-né, facilite la prescription médicamenteuse et nutritionnelle.
Objectif : sécuriser les prescriptions et les préparations effectuées en néonatologie et
harmoniser toutes les pratiques sur le territoire. Utilisé ou en cours d’installation dans
plusieurs CHU, Logipren-SFN est vécu comme une opportunité réelle d’encadrer les
risques mais ne concerne que les nourrissons jusqu’à un an. Il bénéficie d’un financement
européen.
D’autres initiatives se développent, comme la pharmacie hors les murs mise en place
en 2011 au CHU de Poitiers. Le principe est simple : créer des équipes pharmaceutiques
mobiles au plus près des soignants et des malades, en parallèle de la construction
d’une nouvelle pharmacie excentrée des services de soins et automatisée. Une « petite
révolution » qui a transformé en profondeur le rôle du pharmacien et du préparateur,
désormais intégrés dans le quotidien de l’équipe médicale. « Nous faisons beaucoup plus
de conseil et d’accompagnement en amont : nous validons les prescriptions, alertons sur
les protocoles, prenons part aux suivis thérapeutiques. Nous apportons plus de contrôle et
plus de valeur ajoutée aussi sur les dilutions, la posologie, les modes d’administration… »
note Karine Beuzit « au bénéfice de la sécurité du patient bien sûr, pour lui apporter le bon
traitement, au bon moment ».
*Autorisation de Mise sur le Marché
Pour décloisonner encore, encourager
davantage le partage d’expériences et
progresser ensemble…
Convaincue de la nécessité d’anticiper
pour minimiser la sinistralité, c’est à cet
enjeu que répond Sham en proposant à
ses sociétaires un dispositif d’accompagnement adapté à cette spécialité. Sur la
base d’un référentiel relatif aux spécificités de l’accueil et de la prise en charge de
l’enfant, Sham réalise des visites de risque
permettant d’identifier les points forts et
points faibles de chaque établissement.
Des recommandations sont ensuite formulées et leur mise en place est suivie
par une visite du site tous les deux ans.
Toujours dans cette optique d’accompagner ses sociétaires dans la gestion de
leurs risques, Sham a plus récemment
mis son outil d’analyse CartoRisk® à la disposition des établissements. Cela permet
aux professionnels concernés d’identifier
eux-mêmes leurs risques en bénéficiant
du soutien méthodologique de Sham.
Outre un rythme soutenu de publications
diffusées sur Internet*, Sham dispose
également d’un panel complet de formations : droit et pratique, sécurité des soins,
management des risques, sécurité de la
prise en charge médicale… Sham travaille
également à la finalisation du prochain
ouvrage piloté par son Conseil Médical
« Management des risques en pédiatrienéonatologie ». À paraître sur l’Espace
Client Sham, en octobre 2015.
* Portail de la Prévention Sham et Espace Client, accessibles
via le site www.sham.fr
<9
Sham Repères n°07 - OCT/NOV. 13
ACTUS
JURIDIQUES
L’exclusion des actes « dépourvus
de finalité préventive, diagnostique,
thérapeutique ou reconstructrice »
du champ de l’indemnisation par l’ONIAM1
infections nosocomiales graves4 ou encore
du dispositif de substitution de l’ONIAM à
l’assureur du responsable dans le cadre
des procédures CCI5.
Au-delà, notons que cette mesure est
critiquée par une partie de la doctrine qui
s’interroge sur sa portée.
En effet, si cet article a été présenté comme
visant à exclure les actes de chirurgie esthétique du champ de l’indemnisation par
l’ONIAM, la rédaction retenue ne vise pas
expressément les actes de chirurgie esthétique mais « les actes dépourvus de finalité
préventive, diagnostique, thérapeutique ou
reconstructrice, y compris dans leur phase
préparatoire ou de suivi ».
La loi de financement de la Sécurité Sociale
pour 2015 a introduit dans le Code de la
Santé Publique (CSP), un article2 ayant
pour objet d’exclure du champ de l’indemnisation par l’ONIAM, les dommages imputables à des actes dépourvus de finalité
préventive, diagnostique, thérapeutique ou
reconstructrice.
Rappelons que la Cour de Cassation3 avait
précédemment invalidé la position de
l’ONIAM, selon laquelle seuls les actes
de chirurgie esthétique à visée thérapeutique, à l’exclusion de ceux de pure convenance personnelle, pouvaient être qualifiés
d’actes de soins et ouvrir droit au dispositif
d’indemnisation des CCI ainsi qu’au dispositif d’indemnisation par l’ONIAM, au titre
de la solidarité nationale.
En effet, dans cette affaire relative à un
décès survenu à la suite d’un malaise cardiaque provoqué au cours de l’acte d’anes-
1. Office national d’indemnisation des accidents médicaux
2. Article L. 1142 3 1 nouveau du CSP
3. Cours de Cassation, Civ 1re, 5 février 2014, n°12-29140
4. Article L. 1142 1 1 du CSP
5. Article L. 1142 15 du CSP
6. CE, 3 nov 1997, n°153686, Hôpital Joseph Imbert d’Arles
10 >
thésie précédant une liposuccion, la Cour
de Cassation avait admis que « les actes de
chirurgie esthétique, quand ils sont réalisés
dans les conditions prévues aux articles
L. 6322-1 et L. 6322-2 du CSP ainsi que
les actes médicaux qui leurs sont préparatoires, constituent des actes de prévention, de diagnostic ou de soins au sens de
l’article L. 1142-1, II du CSP », ouvrant droit
ainsi à l’indemnisation de ces actes au titre
de la solidarité nationale.
Par cette mesure, le législateur fait échec
à cette jurisprudence et va même au-delà.
En effet, les demandes d’indemnisation
relatives à des actes dépourvus de finalité
préventive, diagnostique, thérapeutique ou
reconstructrice présentées postérieurement au 31/12/2014 sont, non seulement
exclues du champ de l’indemnisation de
l’ONIAM et du dispositif d’indemnisation devant les CCI, mais sont également exclues
du champ d’indemnisation par l’ONIAM des
Dès lors, certains commentateurs se demandent si cette mesure ne permettrait
pas d’exclure également du champ d’indemnisation de l’ONIAM, d’autres actes
tels que les actes de chirurgie réfractive
ou encore les circoncisions dès lors que
la finalité thérapeutique de ces actes n’est
pas démontrée, contrairement à ce qu’avait
admis le Conseil d’État6, antérieurement à
la loi du 4 mars 2002, dans le cadre de l’application de sa jurisprudence Bianchi.
Notons toutefois que selon le rapporteur du
texte, cette disposition ne s’appliquera pas
aux accidents survenus dans le cadre d’une
interruption volontaire de grossesse.
Rappelons en tout état de cause que si la
loi ne permet plus aux patients concernés
de saisir la CCI en formation d’indemnisation, ces derniers conservent la possibilité de solliciter l’intervention de la CCI en
formation de conciliation afin de favoriser
le règlement amiable de leur litige avec le
responsable du dommage.
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
Infections nosocomiales
Défaut d’information
Lorsque l’ONIAM assure la prise en charge
des dommages consécutifs à une infection nosocomiale
ayant entraîné une atteinte à l’intégrité physique ou
psychique (AIPP) supérieure à 25 %, la caisse primaire
d’assurance maladie (CPAM) ne dispose d’aucun recours
à l’encontre de l’établissement au sein duquel l’infection
a été contractée. Cass. 1re civ. 9 avril 2014 n°13-16165
Le non-respect, par un professionnel de santé,
de son devoir d’information sur les risques inhérents
à l’acte de soin envisagé cause à celui auquel
l’information était due, lorsque le risque se réalise,
un préjudice résultant d’un défaut de préparation
aux conséquences d’un tel risque, que le juge ne peut
laisser sans réparation. Cass. 1re civ. 23 janvier 2014
n°12-22123
Les dispositions de l’article L. 1142-1-1 du Code de la
Santé Publique mettent à la charge de l’ONIAM la réparation des dommages résultant d’infections nosocomiales
correspondant à un taux d’AIPP supérieur à 25 %, ainsi que
des décès provoqués par ces infections nosocomiales, déduction faites des prestations éventuellement servies par
les CPAM. L’ONIAM dispose dans un second temps d’un
recours contre l’établissement de santé s’il est démontré
que ce dernier a commis une faute directement à l’origine
de l’infection7.
En revanche, le patient ayant été indemnisé par la solidarité nationale sur le fondement de l’article L. 1142-1-1
CSP, ne bénéficie d’aucune action contre l’établissement
de santé. Dès lors, la CPAM ayant versé les prestations, ne
dispose pas davantage d’un recours contre la structure de
soins dans la mesure où elle ne peut être subrogée dans
les droits de son assuré et où aucun texte ne lui confère
d’action récursoire envers l’établissement de santé au titre
des sommes versées à son assuré ou pour son compte.
Alors que pendant longtemps, la perte de chance d’avoir pu
échapper au risque était le seul préjudice susceptible d’être
indemnisé en cas de défaut d’information avéré, les juges
judiciaire et administratif admettent désormais un nouveau
préjudice autonome indemnisable en dehors de toute perte
de chance.
Si dans un premier temps, la Cour de Cassation semblait
retenir, à ce titre, un préjudice moral indemnisable du seul
fait du défaut d’information8, elle se rapproche, par cette décision, de la position plus restrictive du Conseil d’État pour
ne retenir qu’un préjudice d’impréparation indemnisable à
la condition que le risque se soit effectivement réalisé.
Si une demande expresse de la victime semble aujourd’hui
exigée par les deux juridictions pour envisager l’indemnisation de ce préjudice d’impréparation9, le Conseil d’État demeure plus restrictif que la Cour de Cassation en exigeant,
en outre, la démonstration de la réalité et de l’ampleur du
préjudice subi10 .
7. Art. L. 1142-21 CSP, CE 21 mars 2011 N°334501 et Cass. 1re civ. 19 juin 2013 n°12-20433
8. Cass. 1re civ. 22 octobre 2009 n°08-15442, Cass. 1re civ. 3 juin 2010 n°09-13591, Cass. 1re civ. 6 octobre 2011 n°10-21241, Cass. 1re civ. 26 janvier 2012 n°10-26705, Cass. 1re civ. 12 juin 2012 n°11-18327,
Cass. 1reciv. 12 juillet 2012 n°17510
9. Cass. 1re civ. 13 mai 2014 n°13-16601
10. CE 10 octobre 2012 n°350426
< 11
12 >
FOCUS
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
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auxquels est confronté le secteur social médico-social, génèrent des
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confrontées à une période de forts enjeux :
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ne rupture managériale (maladie, démission,
décès…) ;
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ne crise ou un retournement (difficultés
économiques, risque de remise en cause des
autorisations, difficultés touchant les organes
de gouvernance…) ;
u
n projet complexe à conduire (intégration
d’établissements, systèmes d’information…) ;
u
n besoin d’amélioration des performances
(optimisation de l’organisation, plan d’économies…) ;
l a création ou le redimensionnement d’une
fonction ou d’une équipe (création ou renforcement des fonctions « sièges » RH ou
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< 13
REGARDS
CROISÉS
Comment Sham accompagne
les établissements de santé dans la mise en
place de la nouvelle certification HAS V4 ?
L’année 2014 marque un tournant important dans le processus de certification de la Haute Autorité de Santé.
Celle-ci a en effet choisi de faire évoluer sa procédure en s’appuyant sur une approche thématique
et par processus tout en conservant le même manuel de certification qu’en 2010.
La V2014, comme on l’appelle communément, vise à mieux prendre en compte la réalité quotidienne des
équipes de soins et impulser une dynamique qualité beaucoup plus continue et rythmée. De nouvelles
modalités voient également le jour tant pour le suivi des actions et des résultats via le compte qualité
que pour les méthodes de visites : audit de processus et méthode d’évaluation par patient traceur.
Les établissements de santé doivent donc se familiariser avec ces nouveaux outils d’évaluation des pratiques.
Mme Jolit, Directrice Qualité au Centre Médico Chirurgical et Maternité Wallerstein à Arès (33) et Mme Surena,
Directrice Qualité au Centre Hospitalier d’Elbeuf-Louviers-Val de Reuil (76) reviennent sur l’accompagnement
qu’elles ont reçu de la part des consultants du Pôle Services de Sham, dans le cadre de leur préparation à la
nouvelle certification.
Pourquoi avoir sollicité Sham ?
Mme Jolit : La dernière certification avait eu lieu en Mars 2013 et
Mme Surena : Dans le cadre de notre préparation à la nouvelle
depuis, nous avions vécu quelques turbulences au sein de l’établissement. Nous voyions donc arriver l’échéance de la nouvelle
certification avec des interrogations sur les moyens à mettre en
œuvre pour remobiliser tout le monde et préparer au mieux la
visite de la HAS.
Par ailleurs, nous étions accompagnés par Sham depuis plusieurs
années, dans le cadre des visites de risque. J’ai trouvé intéressant
d’approfondir la démarche car nous nous retrouvons finalement
autour d’une même finalité qui est la sécurité des patients et la
diminution des risques au sein de l’établissement.
certification, nous avons organisé une consultation qui portait sur
une démarche d’accompagnement et de formation sur les audits
qui seront à mener : audit patient traceur et audit de processus.
L’objectif était de permettre à des personnes qui seront auditées
de toucher du doigt la réalité d’un audit en tant qu’auditeur et
Sham est apparue comme le partenaire le mieux positionné pour
répondre à cette demande.
14 >
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
En quoi a consisté l’accompagnement
de Sham ?
Quelles sont les prochaines étapes
pour votre établissement ?
Mme Jolit : L’enjeu était de sensibiliser les équipes de l’établis-
Mme Jolit : Aujourd’hui nous sommes en pleine préparation de
sement, Sham nous a donc accompagnés dans la mise en place
d’audits patients traceurs de manière à les impliquer et les préparer à la visite de certification.
Nous avons réalisé 8 audits au sein de différentes spécialités :
médecine, chirurgie, chirurgie bloc opératoire, ambulatoire, maternité et urgences. Nous souhaitions que l’ensemble des départements puissent acquérir une expérience d’audit patient traceur.
Les équipes auditrices étaient donc constituées de professionnels
du service en question mais également d’autres départements et
ils ont pu suivre la préparation d’actes, d’entrées et de sorties de
patients programmées ou en urgence, avec toujours en tête l’objectif que tout se déroule exactement comme lors de la visite de
certification.
Puis les restitutions ont été faites en plénière, auprès de tous les
participants, ce qui a permis d’échanger largement sur les résultats et de travailler ensemble sur un plan d’actions correctives.
Cela nous a également beaucoup aidé pour la rédaction du compte
qualité que nous devons envoyer à la HAS six mois avant la visite.
Grâce à ces audits, nous connaissons mieux nos risques et avons
des références à mettre en avant.
Aujourd’hui, nous abordons plus sereinement cette certification.
Les équipes soignantes ont beaucoup apprécié les échanges avec
les consultants car elles avaient une bonne vision du terrain.
Même si on imagine que tout est cadré, ça a permis aux équipes
de mesurer qu’il y a toujours des écarts et qu’il faut rester très
vigilants. C’est du concret !
notre visite de certification. L’accompagnement nous a vraiment
permis de l’appréhender au mieux, car on fait le lien avec ce qui
a été réalisé dans le cadre de la cartographie des risques et des
audits patients traceurs.
À l’avenir nous envisageons des formations autour de l’information patient en cas de dommages liés aux soins ou encore de travailler sur les risques liés au parcours des médicaments et à la
tenue des dossiers patients. Mais on va surtout laisser passer la
visite de certification et attendre les résultats pour mettre en place
ou ajuster, si besoin, le plan d’actions. Et pourquoi pas, poursuivre
l’accompagnement avec Sham !
Mme Surena : Au cours de notre collaboration, nous avons eu,
et c’est très important, de nombreuses réunions pour échanger
sur le cadre de la démarche. Ce point est essentiel, car dans ce
type de projet, il est important d’avoir des temps de mise en commun, de cadrage et d’ajustement éventuel. C’est une réciprocité
d’échange qui permet d’être au plus proche du terrain et d’apporter des réponses les plus adaptées possibles à l’établissement.
Puis la mise en œuvre opérationnelle a permis de conduire 15 audits patients traceurs auprès des services de médecine, chirurgie,
SSR et de la maternité.
L’enjeu était d’intéresser et de mobiliser les équipes, en particulier les chefs de service et les cadres de façon à ce qu’ils informent
et motivent leurs équipes en vue de la visite de certification. Nous
pouvons considérer que cet objectif est atteint dans la mesure où
la synthèse met en évidence une bonne implication et satisfaction
de la part des participants.
La présentation de cette synthèse est d’ailleurs un moment
d’échange essentiel car elle permet d’identifier les axes d’amélioration à partir des résultats des audits. Et je suis assez confiante
sur la suite de la démarche parce que ce sont des personnes du
terrain, qui sont au contact de leurs unités, qui ont pu déterminer nos axes d’amélioration ; et qui en sont finalement les portesparoles.
Par ailleurs, nous avions le projet ambitieux de conduire 16 audits patients traceur et clairement il y a eu un accompagnement
tout à fait pertinent qui nous a permis de voir les choses de manière concrète et de les mettre en œuvre de la façon la plus fluide
possible.
Mme Surena : Nous sommes à présent passés à la seconde partie de notre collaboration, c’est-à-dire à la réalisation des audits
de processus, qui ont débuté mi-février 2015.
Nous allons également communiquer sur les plans d’actions, de
façon à ce que le plus grand nombre de professionnels soit au fait
des orientations qui ont été retenues par l’établissement et surtout de la méthode qui sera employée.
Et bien sûr, l’échéance de la visite de certification, en octobre
2015. Suite à laquelle nous souhaitons pérenniser cette démarche
d’audits patients traceurs, si possible tous les ans, dans le cadre
de notre programme général d’audit.
LE POINT DE VUE DE L’ASSUREUR
Le Pôle Services de Sham répond aux besoins pédagogiques
et méthodologiques des établissements de santé pour mieux
les préparer à la certification HAS. La V2014, dont l’approche
transversale et thématique s’appuie sur une cartographie des
risques, apporte son lot de nouveautés, notamment l’évaluation
de pratiques selon la méthode du patient traceur. Cette excellente
méthode s’avère porteuse d’une multitude d’informations sur
les pratiques de prise en charge des patients au quotidien et
en situation réelle. Le regard du patient, dans un environnement
et un parcours de soins souvent complexes, est complémentaire
de la vision des professionnels.
Les supports et les outils utilisés dans le cadre de ces missions de
formation et d’accompagnement ont pour but de faciliter le travail
de recueil et d’exploitation des informations. Sham a par exemple
apporté des aménagements à la grille patient traceur proposée
par la HAS pour permettre une plus grande facilité d’exploitation
des résultats notamment sous forme graphique et visuelle (codes
couleurs) ainsi qu’une grille de maturité des processus permettant
d’identifier le niveau de décision « prévisible » de la HAS.
La méthode CartoRisk® conserve également tout son sens
dans la certification pour identifier les risques prioritaires
des thématiques du compte qualité.
Au final, et au-delà des exigences de la certification, l’enjeu est
de pouvoir pérenniser le recours à ces méthodes venant renforcer
la qualité et la sécurité des soins.
Pour tout renseignement, le Pôle Services Sham
est à votre disposition : [email protected]
< 15
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LE POINT
SUR
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
Les activités médicales
en ligne et les risques associés
en Grande-Bretagne
Ces dernières années, les nouvelles technologies se sont développées
pour occuper une place majeure dans nos activités quotidiennes.
Cette évolution n’a pas échappé au secteur médical, allant jusqu’à s’appliquer
à la consultation et à la prescription médicale que l’on trouve désormais
en ligne dans certains pays. Pour mieux décrypter cette tendance,
et comprendre les enjeux qui en dépendent, Sham a partagé l’expérience
de Pierre Campbell, responsable de la souscription à la MDU*, en GrandeBretagne, où ces activités médicales en ligne sont déjà largement développées.
Quel est le contexte sociétal des pratiques
médicales en Grande-Bretagne ?
Cela fait quelques années que les services médicaux en GrandeBretagne font face à une certaine pression, particulièrement les
services de santé familiale. En parallèle, on a connu d’importantes
avancées informatiques dans le domaine médical.
On a vu ainsi émerger de nouvelles pratiques, depuis une dizaine
d’années, d’abord sous forme d’échanges par email entre les
patients et les médecins. Plus récemment, des sites de vente de
médicaments en ligne se sont développés, suivis de sites Internet
proposant différents services payants : avis médicaux, consultations par messagerie instantanée ou vidéo et prescription en ligne.
Dans ce cas, la plupart du temps, des pharmacies sont en lien avec
le site Internet, ce sont d’ailleurs principalement les pharmacies,
et les médecins, qui sont à l’origine de ce phénomène.
Dernièrement, les consultations par application mobile ont également fortement progressé, tout comme la téléradiologie.
Ces pratiques s’intensifient notamment parce qu’il y a une
demande importante en Grande-Bretagne où il peut être difficile
parfois d’obtenir un rendez-vous rapidement avec son généraliste,
alors qu’avec ces consultations sur Internet on peut entrer en
contact avec un médecin tout de suite, 24h/24 !
Quelles sont les activités médicales qui
se pratiquent déjà en ligne et quelles sont celles
qui se développent actuellement dans votre pays ?
Il y a deux grands types de médecines pratiquées en ligne.
D’un côté, les boutiques en ligne où on peut acheter certains
médicaments comme les pilules contraceptives, anti-tabac,
les dispositifs pour les personnes asthmatiques… C’est le plus
répandu actuellement. Et de l’autre, on trouve de plus en plus de
sites de consultation en ligne permettant aux patients d’échanger
avec les médecins. Jusqu’à présent il s’agissait principalement de
généralistes mais la présence de spécialistes s’accroît.
Quels sont les risques qui émergent
de ces nouvelles pratiques online ?
Du point de vue de l’assureur, ces pratiques présentent des
risques évidents. Avec Internet, il n’y a plus de frontières. Un service basé en Inde peut faire appel à des médecins en Amérique
pour consulter des patients en Grande-Bretagne. Dans chaque
pays, il y a des lois et des régimes réglementaires différents, il faut
donc connaître la localisation de chaque acteur et la réglementation des pays concernés.
Il y a également la question du suivi du dossier médical et de son
enregistrement. Sur certains sites, l’appel téléphonique est la
seule trace du dossier médical. Et inversement, le médecin en
ligne n’a aucun contact avec le médecin généraliste du patient, il
n’a donc pas accès à ses antécédents.
Enfin, un patient qui consulte sur Internet s’expose également
au risque de laisser passer une urgence. La difficulté pour les
médecins de ces services, est de devoir se fier aux informations
données par le patient, parfois erronées, mal interprétées, voire
insuffisantes. Sans une consultation qui viendrait compléter les
échanges avec le patient, un médecin peut difficilement faire un
diagnostic exact et finalement apporter un soin adapté.
Quels sont les moyens de prévention
qui peuvent être déployés pour faire face
à ces nouveaux risques ?
Il faut avant tout bien connaître le service, savoir où il est basé,
qui sont les médecins, qui sont les patients, s’assurer que le suivi
du dossier médical est optimal, que le site est sécurisé… Ensuite,
on veille aux médecins, comment ils sont recrutés et comment se
déroulent leurs échanges avec les patients.
En fait, la clef c’est de bien connaître les sociétés qui proposent
ces nouveaux services car dans le cas contraire, on ne peut pas les
aider à gérer leurs risques. À l’inverse, lorsqu’on les connait bien,
on peut les accompagner et travailler avec eux pour optimiser la
prise en charge des patients.
Si l’activité médicale en ligne n’est pas encore complètement
développée en France, il est déjà possible d’acheter des
médicaments sur Internet, auprès de pharmacies en ligne.
Il est donc envisageable que la pratique médicale digitalisée
se développe dans les prochaines années sur notre territoire.
Des praticiens français interviennent d’ailleurs probablement
déjà auprès de sites étrangers.
Sham, en qualité d’assureur mutualiste, est en contact
réguliers avec ses homologues européens pour mieux
comprendre cette nouvelle forme de médecine.
*Medical Defense Union
< 17
ENGAGEMENT
Sham, avec le CNGOF*,
pour la sécurisation
de la pratique médicale
Depuis près de 10 ans, le CNGOF et Sham ont noué une relation privilégiée,
partageant l’objectif de sécurisation de la pratique médicale.
Chaque année, ce partenariat se concrétise notamment par la remise de prix de
la gestion des risques en gynécologie-obstétrique ; l’occasion pour Sham et le
Collège de soutenir des projets visant à faire avancer ces spécialités.
Le Professeur Hédon, Président du CNGOF, revient sur ce partenariat et nous
apporte sa vision de la spécialité obstétricale en France.
Professeur, pouvez-vous nous présenter
le CNGOF et ses principales missions ?
Le CNGOF est une Société Savante ayant la particularité de
fédérer l’ensemble de la gynécologie et de l’obstétrique. Ainsi,
sous l’égide du Collège, ces spécialités se retrouvent autour d’une
mission commune : l’émission des recommandations de pratiques
cliniques référentes.
Le CNGOF assume également des missions complémentaires
comme la formation, en portant une attention particulière à la
qualité des enseignements, et la recherche sous tous ses aspects.
Créé il y a près de 50 ans, le CNGOF réunit 1 700 cotisants et plus
de 3 200 gynécologues et obstétriciens à l’occasion du congrès
annuel. Plus d’un gynécologue obstétricien sur deux en France est
attaché au Collège, qui représente les trois types d’exercice des
spécialités : libéral, hospitalier et hospitalo-universitaire. Cette
représentation est importante. Nous y sommes d’ailleurs vigilants, y compris dans les groupes de travaux scientifiques.
Depuis 8 ans, Sham finance des travaux en faveur
de la gestion des risques en obstétrique. En quoi
ce soutien est-il important pour le CNGOF ?
Ce soutien permet avant tout d’aider la recherche. Le CNGOF et
Sham ont pour objectif commun de favoriser la qualité de la gestion
des risques et ne peuvent qu’être partenaires dans ce domaine.
Ce partenariat permet ainsi de primer certains projets qui se distinguent à l’occasion des journées du CNGOF.
D’après vous, comment évoluera la spécialité
obstétricale en France dans les prochaines années ?
La pratique de la discipline pourrait évoluer vers l’augmentation
de l’exercice hospitalier, au détriment du libéral ; et vers la hausse
de pratiques médicales « parapluie », telles que les césariennes.
La qualité, la gestion des risques et les procédures contribuent à
protéger les praticiens contre le risque médico-légal et la sinistralité. Tout comme les recommandations de bonnes pratiques
formulées par le Collège qui permettent également d’accompagner les médecins dans leur activité pour limiter les risques.
L’avenir de l’obstétrique passe donc par la mise en application des
programmes qualité dans tous les domaines.
18 >
Quels sont les grands projets du CNGOF pour 2015
et pour les années suivantes ?
Nous avons quatre grands projets pour 2015 :
P
oursuivre l’intégration des jeunes et des internes : en 2015, ils
pourront participer gratuitement aux Journées du Collège, dont
ils seront aussi membres de facto ;
M
ettre en place un nouveau site web, avec une plateforme
privilégiée pour les membres du Collège ;
O
rganiser les Journées Annuelles qui se tiendront à Nantes, du
2 au 4 décembre ;
M
aintenir les activités récurrentes, avec la rédaction de recommandations portant sur :
- les tumeurs bénignes du sein ;
- la prévention des complications de l’hystérectomie ;
- le post-partum ;
- la dystocie des épaules.
*Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français
Sham Repères n°10 - MARS-AVRIL 15
Lauréats des Prix
CNGOF 2014
Obstétrique
Gynécologie
« Le diagnostic prénatal modifie-t-il la prise en charge
néonatale et le devenir à un an des enfants porteur d’une atrésie de l’œsophage ? »
Étude réalisée par C. Garabedian, R. Sfeir, C. Langlois,
A. Bonnard, N. Khen-Dunlop,
T. Gelas, L. Michaud, F. Auber,
F. Gottrand, V. Houfflin-Debarge. Faculté de médecine Henri
Warembourg / CHRU de Lille.
Cure de prolapsus par chirurgie vaginale prothétique après
«
échec de promontofixation : à partir d’une série de 130 cas. »
Étude réalisée par A. Marx-Deseure, G. Giraudet, J. Quemener,
J.P. Lucot, M. Cosson. Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de
Lille.
Validation d’un score d’aide à la décision pour la prise en
«
charge du risque thromboembolique et de pathologie vasculaire placentaire au cours de la grossesse. »
Étude prospective avant/après introduction du score
STRATHEGE sur 2000 patientes réalisée par C. Chauleur,
P. Mismetti, F. Rancon, C. Chapelle. CHU de Saint- Étienne.
Système d’évaluation des risques pour déterminer leur ré«
currence lors des stades précoces du cancer de l’endomètre. »
Une étude multi centrique française réalisée par S. Bendifallah,
D. Canlorbe, F. Huguet, C. Coutant, D. Hudry, O. Graesslin,
E. Raimond, C. Touboul, P. Collinet, G. Bleu, E. Daraï,
M. Ballester. Hôpital Tenon, AP-HP.
AGENDA
FORMATIONS
2015
ÉVÉNEMENTS
08 et 09 / 05
16 et 17 / 06
19 au 20 / 05
21 / 05
18 / 06
04 et 05 / 06
Psychiatrie : droit des patients
et responsabilités juridiques, Paris
Maîtriser le risque routier : sécurité
routière, éco-conduite (simulateur), Lyon
27 et 28 / 05 Conduire une démarche de prévention
des risques psychosociaux, Paris
La qualité par la gestion des risques
en ESMS, Lyon
Optimiser la gestion de son portefeuille
d’assurances, Paris
23 / 06
Responsabilités juridiques et gestion des
plaintes en établissement de santé, Lyon
02 et 03 / 06
24 et 25 / 06
04 / 06
30 / 06 et 01 / 07
09 / 06
02 / 07
EHPAD : droit des résidents
et responsabilités juridiques, Lyon
Gestion de crise, Lyon
La CRUQ : un levier pour améliorer
la prise en charge des usagers, Lyon
10 / 06
Identitovigilance, Paris
11 / 06
Le parcours patient traceur : méthode
d’audit et choix des parcours, Lyon
Maîtriser la pénibilité au travail, Paris
Gestion du risque et responsabilités
en Anesthésie, Paris
03 / 07
Mettre en place et analyser ses fiches
d’incidents en ESMS, Lyon
Salons de la Santé et de l’Autonomie
(Hôpital Expo et Geront Expo), Paris
Assemblée Nationale FNEHAD, Montpellier
Congrès UNASSI, Pau
Congrès FNADEPA, Le Mans
Congrès FHP SSR, Deauville
05 / 06
FHF Picardie, Amiens
05 et 06 / 06
Congrès UNAPEI, Toulouse
18 et 19 / 06
Geronforum de la FNAQPA, Biarritz
19 / 06
Assemblée Générale Sham, Lyon
2e quinzaine de juin
FHF PACA, Brignoles
23 / 06
Gestion du risque et responsabilités
au bloc opératoire, Lyon
Congrès FHP MCO, Paris
Renseignements et inscriptions
au +33 (0)4 72 75 58 03
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