à risques - Qualité et sécurité des soins

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Les visites de risques de l’assureur :
Bilan et perspectives.
23 Mai 2013, Strasbourg
Sommaire
Sham en quelques chiffres
Les visites d’analyse de risques
Quel bilan ?
Perspectives
Synthèse
Sham en quelques chiffres
Sham en quelques chiffres…
300 collaborateurs
1er assureur de responsabilité civile médicale en
France (50 % de parts de marché)
Sham assure :
plus de 60 % des lits MCO en France (80 % des
établissements publics / 27% des établissements privés)
5 000 professionnels de santé (à risques).
50 % des maisons de retraite publiques
296,9 M€ de CA en 2011 (+ 2,3 % par rapport à 2010)
Dont 82 % en Responsabilité Civile Médicale
Sham et la prévention des risques
Une légitimité :
Des bases documentaires
Une expertise médico-légale
Une bonne connaissance des établissements
Une approche :
Les dysfonctionnements à l’origine des sinistres, les bonnes
pratiques médicolégales
Un Pôle Services, dédié à la prévention des risques :
Information (Panorama du risque médical, site web)
Formation et conseil auprès des établissements
Visites de risques (souscription – suivi)
Études de dossiers sinistres
Quelques constantes…
Les activités « à risques » :
La chirurgie programmée
L’obstétrique
Les urgences
Quelques constantes :
Secteurs opératoires : 50 % des sinistres
Infections nosocomiales (ISO) : 20 % des sinistres
Défaut d’information : 10 % des condamnations
Les facteurs uniquement individuels représentent moins de
20 % des causes des sinistres
Les sinistres étaient souvent prévisibles
La qualité du contenu du dossier médical est capitale
Les visites d’analyse de risques
Les objectifs initiaux des VDR
A la souscription :
Évaluer les risques des établissements
Personnaliser le calcul de la cotisation
Produire des recommandations
Pendant la vie du contrat :
Vérifier si les recommandations ont été suivies d’actions
correctives
Produire de nouvelles recommandations
Une analyse construite à partir de la sinistralité
Un référentiel commun à tous les établissements
3 niveaux d’analyse :
La sinistralité globale (Chirurgie – Obstétrique- Urgences)
La sinistralité propre à chaque spécialité (dysfonctionnements,
aspects médico-légaux, ingénierie)
La sinistralité propre à chaque établissement (focus sur une
spécialité le cas échéant)
Les domaines d’analyses des VDR
La démarche qualité et gestion des risques,
La gestion des plaintes,
La lutte contre les infections nosocomiales / l’hygiène,
Le dossier patient,
Le circuit du médicament et des DM,
Le fonctionnement des blocs opératoires, de la
maternité et du service des urgences.
Le déroulement d’une VDR
Réunion d’ouverture :
Entretien avec la Direction, le Président de la CME,
le Président du CLIN…
Sont abordés les processus transversaux et les principaux
projets portés par l’établissement.
Visite :
D’un service de chirurgie, du bloc opératoire, du bloc obstétrical,
du service des urgences…
Réunion de clôture :
Synthèse des premiers constats effectués.
Production d’un rapport assorti des recommandations.
Un certain degré de formalisation
Préparation de la visite :
Analyse documentaire et de la sinistralité
Référentiel :
Des critères communs, pondérés et un système de notation
Thème
Domaines
Critères et éléments d'appréciation
Prioritaire
- Non
Oui Non
Prioritaire
PHAR
SECURISATION Les prescriptions médicamenteuses et les
DES PRATIQUES administrations sont toutes tracées et signées.
P
PHAR
Il existe un support unique, papier ou
SECURISATION
informatique, "prescription - administration" qui
DES PRATIQUES
évite les retranscriptions.
P
PHAR
La bonne tenue des armoires à pharmacie est
SECURISATION
organisée (Responsable, coopération PUI,
DES PRATIQUES
accès, rangement, périmés, …)
P
La prise en compte et l'adaptation éventuelle du
SECURISATION traitement habituel du patient est réalisée par un
PHAR
DES PRATIQUES médecin, en amont de l'hospitalisation et tracée
dans le DPA.
Les médicaments à risques (index thérapeutique
étroit) sont identifiés. Leur gestion est sécurisée :
SECURISATION
PHAR
rangement spécifique, étiquetage, contrôles de
DES PRATIQUES
la prescription et de l'administration, prévention
de la rupture de la chaine de soins.
Les bonnes pratiques du circuit du médicament
sont régulièrement évaluées (audit de
connaissance, audit de conformité, concordance
PHAR EVALUATION
prescription-administration) Les résultats sont
satisfaisants ou en progrès d'une année sur
l'autre.
P
Commentaires
Un certain degré de formalisation
Vizirisk® :
Une outil de gestion informatisé des visites de risques.
« Suivi » des visites de risques
Le Conseil Médical Sham :
Des professionnels des spécialités à risques, impliqués dans le
management des risques
Une mission : produire des recommandations de bonnes
pratiques auprès des professionnels de santé
Analyse de la sinistralité, point de vue des juristes, vu dans les
établissements
Productions de recommandations :
Obstétrique, bloc opératoire, urgences…
La gestion des plaintes (2011)
La prise en charge médicamenteuse (2012)
Le risque infectieux (en cours)
En synthèse
SHAM souhaite être un « partenaire » des
établissements dans la gestion de leurs risques.
Déclencher une démarche d’accompagnement à la fois
globale et personnalisée.
Proposer une cotisation en rapport avec le niveau de
maîtrise du risque observée dans chaque
établissement (personnalisation de la cotisation).
Les visites de risques doivent agir comme le starter
d’un Assureur – Etablissements.
Quel bilan ?
En chiffres…
1 200 VDR réalisées fin 2012.
6 à 8 recommandations par visite
La majorité des Ets. MCO publics ont été vu au moins
une fois depuis février 2005.
2/3 à ¾ des recommandations ont été levées par nos
sociétaires
Une méthode d’analyse à part entière
Guide HAS de la sécurité des patients – Mars 2012
Fiche technique n 17 : Visite de risques
Objectif : Réaliser au contact du terrain un constat argumenté
des difficultés de mise en place des mesures de qualité-sécurité
des soins
Indications :
- via l’assureur dans le cadre de la mise en œuvre ou du
renouvèlement d’un contrat d’assurance (les visites portant sur les
activités jugées les plus à risques pour lui, en secteur obstétrical, aux
urgences, en réanimation, au bloc opératoire et en chirurgie
ambulatoire).
- Via l’établissement de santé ou une structure régionale d’appui
(problématique régionale) en recherche d’une collaboration étroite
avec les services et d’une mise en œuvre d’actions correctives
immédiates.
Une mission de conseil à part entière
Les bénéfices pour les établissements
Le regard extérieur d’un acteur légitime et spécialisé
dans le domaine médico-légal
Un appui technique, parfois « solennel »
Une tarification personnalisée à la souscription et tout
au long du contrat
Les bénéfices pour le patient
Attention :
Les VDR ne sont pas des démarches d’inspection
Le risque médical est un risque long
L’assureur n’est pas le seul acteur qui intervient auprès des Ets.
Néanmoins :
Investissements et réactivité des professionnels de santé
La prise en compte des questions médicolégales de prise en
charge des patients
Reste un point noir :
La tenue du dossier patient
L’implication des médecins
Un regard extérieur
Un renforcement de la maîtrise des risques entre les 2
périodes d’évaluation
Nombreux facteurs contributifs : pouvoirs publics, usagers,
visites de risques SHAM,
Mais des risques toujours non acceptables
Sur 4 sous processus : gestion des réclamations et expertises,
prise en charge en obstétrique, tenue du dossier patient,
sécurité du circuit du médicament
Qui illustrent les exigences fortes de l’assureur : mesures de
prévention et de récupération
Et les exigences de la HAS
Mémoire de thèse professionnelle
Virginie MONNOT
ECOLE CENTRALE PARIS
MS Gestion des risques et de la sécurité des éts de santé
CARTOGRAPHIE DES RISQUES DES ETABLISSEMENTS DE SANTE
SUR LA BASE D’AUDITS : POINT DE VUE DE L’ASSUREUR
Un regard extérieur
Des risques majeurs :
Défaut d’information du patient suite à
un dommage associé aux soins
Non vérification de la couverture en
RC des praticiens libéraux
• Gestion des réclamations et expertises
• Danger Communication et crise
 CH + 300 lits, - 300 lits, ESPIC
• Gestion des réclamations et expertises
• Danger Juridique
 Cliniques + 100 lits
Absence d’élément de preuve
médico-légal
• Prise en charge en obstétrique
• Danger Juridique
Absence de formalisation des
pratiques
• Prise en charge en obstétrique
• Danger Opérationnel
Absence de traçabilité dans le
dossier patient
• Tenue du dossier patient
• Danger juridique
Retranscription des prescriptions
 CH + 300 lits et cliniques - 100 lits
 CH - 300 lits et cliniques + 100 lits
 Tous types d’établissements
• Sécurité du circuit du médicament
• Danger Opérationnel
 Cliniques + 100 lits
Un regard extérieur
Diminution de 16,10% du nombre de sinistres corporels
réclamés dans l’année de survenance des faits
Les bénéfices pour Sham
Mieux connaître les établissements …et ses différents
acteurs
Apporter un service pertinent à nos sociétaires
Initier un partenariat « assureur – établissement »
Mieux tarifer !
Perspectives
Maintenir une niveau d’expertise approprié
Conserver un référentiel pertinent et innovant :
Ex : les données issues de la jurisprudence
Ex : La qualité de vie au travail
Les thématiques de demain :
Les nouveaux modes de prises en charge
Les risques liés à l’informatisation
Les risques sériels
Rester en lien avec la sinistralité
Poursuivre les travaux du Conseil Médical Sham :
2013: la prévention du risque infectieux
Renforcer nos partenariat avec les Sociétés savantes
médicales :
Observatoire de la sinistralité
Production d’études médicales ciblées
Une aide précise à la tarification
Objectif :
Structurer le portefeuille d’assurés en bon et mauvais risques au
regard de leur maitrise des risques
A partir d’un système de cotation issu des Visites de risques
Obstetrique
Chirurgie
Urgence
A
A
A
B
B
B
C
C
C
D
D
D
…
…
…
…
Synthèse
Une double évolution
D’un stade nécessairement artisanal à une démarche
plus professionnalisée
D’un outil d’aide au management des risques à un outil
d’aide à la tarification.
www.sham.fr
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