
 
 INTRODUCTION 
 
Cette demande d’essais aux champs porte sur du maïs modifié génétiquement pour 
résister à certains insectes Coléoptères ravageurs, comme la chrysomèle des racines 
du maïs et pour tolérer l’application d’herbicides à base de glufosinate-ammonium ou 
de glyphosate. Ce maïs génétiquement modifié est une combinaison d’OGM, obtenue 
par le croisement traditionnel de deux lignées parentales de maïs génétiquement 
modifiées, l’une étant résistante à certains insectes Coléoptères, comme la chrysomèle 
des racines du maïs, et tolérante au glufosinate d’ammonium, l’autre lignée étant 
tolérante glyphosate.  
 
La chrysomèle des racines du maïs est le principal ravageur du maïs en Amérique du 
Nord (Etats-Unis, Canada) et cause chaque année des pertes estimées à plusieurs 
millions de dollars. En Europe, des dégâts sur les récoltes ont aussi été constatés 
depuis 1992. Cet insecte ne cesse de se développer dans les zones où le maïs est 
cultivé, et il est apparu pour la première fois en France en août 2002. Un nouveau 
foyer indépendant a été détecté en juillet 2003 en France. Il faut donc mettre en place 
un système de lutte de façon à protéger les cultures de maïs. 
 
 A. DESCRIPTION ET CYCLE BIOLOGIQUE DE LA 
CHRYSOMELE DES RACINES DU MAÏS  
 
La chrysomèle des racines du maïs, insecte de l’ordre des Coléoptères, est le principal 
ravageur du maïs en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada). Les deux principales 
espèces de chrysomèles des racines engendrant des dommages économiques 
importants sont Diabrotica virgifera virgifera LeConte (chrysomèle des racines du 
maïs, de l’ouest, figure 1), la plus agressive, et Diabrotica barberi Smith & Lawrence 
(chrysomèle des racines du maïs, du nord, figure 2). La chrysomèle des racines du 
maïs de l'ouest est jaune avec des bandes noires longitudinales sur les ailes, alors que 
celle du nord est de couleur vert pâle. 
 
 
 
 
 
 
 
 
      
 
  
Figure 1 : adulte de Diabrotica virgifera
virgifera  
(source European and Mediterranean Plant Protection
Organization) 
Figure 2 : adultes de Diabrotica 
barberi 
 
 
 
 
 
 
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