Se penchant ensuite sur les principales sources d’importation du Brésil que sont la Chine, les
Etats-Unis, l’Argentine, l’Allemagne, le Nigeria etc., l’Ambassadeur rappelle que «le Brésil est
un pays émergent qui faisait encore partie il y a moins de 20 ans des pays en voie de
développement». Il poursuit en montrant l’évolution de son économie et de son commerce à
travers des indications chiffrées: «Les Investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 64
milliards de dollars en 2013 contre 49 milliards de dollars en 2010; Le Brésil détient 12% des
réserves d’eau douce de la planète et la deuxième réserve du monde de fer avec 39 milliards
de tonnes; Il est le 4e plus grand exportateur mondial de produits agricoles de bétail avec en
2013 une production de céréales qui a atteint 193 millions de tonnes (150 millions il y a 4
ans); Le Brésil est le 1er producteur-exportateur au monde de café, sucre et jus d’orange, 2e de
Soja, 3e de viande de volaille et de maïs; Il possède aussi la 4e industrie de construction navale
mondiale et 4e marché automobile etc…SEM Alfonso Massot a aussi donné un aperçu des
ressources naturelles et des industries de pointe, des forces vives du Brésil, et a mis en
lumière les points communs entre le Brésil et le Liban notamment le tissu social et les
relations familiales fortes.
«Le Brésil s’affirme aujourd’hui comme un pays au potentiel très prometteur avec une forte
expansion économique» souligne l’Ambassadeur rappelant que «ses sociétés
s’internationalisent de plus en plus avec aussi l’émergence d’une nouvelle classe moyenne
aisée attirant ainsi de nouveaux investisseurs de par le monde». Dès lors, il a rappelé qu’«en
dépit des distances géographiques, le Brésil peut devenir pour le Liban le plus proche des pays
émergents d’Amérique Latine notamment en raison des relations historiques et des liens
familiaux très solides entre les deux peuples». Il a aussi pointé du doigt «la faiblesse des
échanges économiques entre les deux pays ces dernières années, appelant à les réactiver et à
les promouvoir pour un meilleur équilibre des échanges des deux économies qui jouent
actuellement en faveur du Brésil». Quant aux chiffres de ces échanges: «Les exportations de
produits brésiliens vers le Liban en 2013 sont faibles par rapport aux périodes antérieures, dès
2004 elles étaient de 64% et ce jusqu’en 2010. On peut dire qu’elles restent basses au niveau
du commerce bilatéral. Le volume de l’importation libanaise d’origine brésilienne a atteint
339 millions de dollars enregistrant une augmentation de 16% par rapport à l’année 2012».
Au niveau des exportations brésiliennes vers le Liban, il rappelle qu’«elles sont concentrées
sur le bétail, la viande de bœuf, le café, le bœuf en conserve, le sucre, les chaussures etc».
«Durant les six premiers mois de 2014, les exportations du Brésil vers le Liban sont passées de
212 à 221 millions de dollars. Par contre les importations brésiliennes d’origine libanaise ont
également augmenté en passant de 1.4 millions en 2009 à 12 millions en 2012 et ont atteint
un volume de 26 millions de dollars» ajoute-t-il. «La balance commerciale bilatérale reste très
déséquilibrée à l’avantage du Brésil». Dès lors SEM Alfonso Massot a appelé à une
intensification des relations commerciales et économiques principalement entre les deux