ISOTEN
(MEDA PHARMA)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Isoten Minor 2,5 mg comprimés pelliculés
Isoten 5 mg comprimés pelliculés
Isoten 10 mg comprimés pelliculés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Isoten Minor 2,5 mg Chaque comprimé contient 2,5 mg de fumarate de bisoprolol
Isoten 5 mg Chaque comprimé contient 5 mg de fumarate de bisoprolol
Isoten 10 mg Chaque comprimé contient 10 mg de fumarate de bisoprolol
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique: Liste des excipients.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Isoten Minor 2,5 mg comprimés pelliculés cables blancs, en forme de cœur
Isoten 5 mg comprimés pelliculés cables jaune-blanc, en forme de cœur
Isoten 10 mg comprimés pelliculés cables orange pâle – orange clair, en forme de
cœur
Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable avec réduction de la fonction ventriculaire systolique gauche en complément des
inhibiteurs de l’enzyme de conversion de langiotensine (IECA), des diurétiques et, facultativement, des glycosides cardiaques (voir
rubrique Propriétés pharmacodynamiques pour informations complémentaires).
4.2 Posologie et mode d’administration
Le traitement standard de linsuffisance cardiaque chronique comprend ladministration dun IECA (ou dun antagoniste des récepteurs
de langiotensine en cas dintolérance aux IECA), dun bêtabloquant, de diurétiques et, si nécessaire, de glycosides cardiaques. Le
patient doit être stable (sans insuffisance cardiaque aiguë) au moment de l’instauration du traitement par le bisoprolol.
Il est recommandé que le médecin traitant ait l’exrience du traitement de linsuffisance cardiaque chronique.
Une aggravation passagère de l’insuffisance cardiaque, de lhypotension ou de la bradycardie peuvent se produire au cours et après la
période de titration.
Posologie
Phase de titration
Le traitement de linsuffisance cardiaque chronique stable par bisoprolol nécessite une phase de titration.
Le traitement par bisoprolol est augmenté par palier au début suivant ces étapes:
- 1,25 mg une fois par jour pendant 1 semaine; si cette dose est bien tolérée, la porter à
- 2,5 mg une fois par jour pendant la semaine suivante; si cette dose est bien tolérée, la porter à
- 3,75 mg une fois par jour pendant la semaine suivante; si cette dose est bien tolérée, la porter à
- 5 mg une fois par jour pendant les 4 semaines suivantes; si cette dose est bien tolérée, la porter à
- 7,5 mg une fois par jour pendant les 4 semaines suivantes; si cette dose est bien tolérée, la porter à
- 10 mg une fois par jour comme traitement d’entretien.
La dose maximale recommandée est de 10 mg une fois par jour.
Il est recommandé de suivre étroitement les paramètres vitaux (fquence cardiaque, tension artérielle) et les signes daggravation de
linsuffisance cardiaque au cours de la phase de titration. Des symptômes peuvent déjà apparaître le lendemain de linstauration du
traitement.
Modification du traitement
Une diminution progressive de la dose peut être envisagée si la dose maximale recommane nest pas bien tolérée.
En cas d’aggravation de linsuffisance cardiaque, dhypotension ou de bradycardie passagère, il est recommandé de revoir la posologie
des médicaments concomitants. Il peut également savérer nécessaire de réduire temporairement la dose de bisoprolol ou denvisager
son arrêt.
Il faut toujours envisager de réintroduire et/ou daugmenter de la dose de bisoprolol dès que le patient redevient stable.
Si on envisage darter le traitement, il est recommandé de diminuer progressivement la dose car un arrêt brutal peut entrner une
aggravation aiguë de l’état du patient.
Dune manière générale, le traitement de linsuffisance cardiaque chronique stable par bisoprolol est un traitement à long terme.
Insuffisance rénale ou hépatique
On ne dispose pas de données concernant la pharmacocinétique du bisoprolol chez les patients atteints dinsuffisance cardiaque
chronique et présentant une fonction hépatique ou rénale réduite. Dans cette population, l’augmentation progressive de la dose doit dès
lors se faire avec une prudence toute particulière.
Sujets âgés
Aucune adaptation de la dose nest nécessaire.
Population pédiatrique
On ne dispose daucune exrience pédiatrique du bisoprolol; dès lors, son utilisation nest pas conseillée chez des patients
pédiatriques.
Mode dadministration
Les comprimés de bisoprolol doivent être pris le matin et peuvent être pris avec des aliments. Ils doivent être avalés avec un peu de
liquide et ne peuvent être mâchés.
4.3 Contre-indications
Le bisoprolol est contre-indiqué chez les patients atteints dinsuffisance cardiaque chronique en cas de:
- insuffisance cardiaque aiguë ou pendant des épisodes de compensation en cas dinsuffisance cardiaque nécessitant un traitement
inotrope I.V.;
- choc cardiogénique ;
- bloc AV du deuxième ou du troisième degré ;
- maladie du nœud sinusal;
- bloc sino-atrial ;
- bradycardie symptomatique ;
- hypotension symptomatique ;
- asthme bronchique sévère ou bronchopneumopathies chroniques obstructives sévères ;
- les formes sévères des maladies arrielles périphériques occlusives et du syndrome de Raynaud ;
- phéochromocytome non traité (voir la rubrique Mises en garde sciales et précautions demploi) ;
- acidose métabolique ;
- hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions demploi
Le traitement de linsuffisance cardiaque chronique stable par le bisoprolol doit être initié avec une phase de titration spéciale.
Larrêt de la thérapie au bisoprolol ne peut se faire d’une fon abrupte sauf si cest clairement indiqué, en particulier chez des patients
souffrant dune maladie cardiaque ischémique car cela pourrait conduire à une aggravation temporaire de la condition cardiaque.
Linitiation et l’arrêt dun traitement au bisoprolol nécessite un monitoring régulier.
On ne dispose daucune exrience thérapeutique avec le bisoprolol dans le traitement de l’insuffisance cardiaque chez des patients
présentant les affections et circonstances suivantes:
- diabète insulino-dépendant (type I)
- fonction rénale sévèrement réduite
- fonction hépatique sévèrement réduite
- cardiomyopathie restrictive
- cardiopathie congénitale
- valvulopathie cardiaque organique hémodynamiquement significative
- infarctus du myocarde dans les 3 derniers mois.
Le bisoprolol doit être utilisé avec précaution en cas de:
- bronchospasmes (asthme bronchique, maladies obstructives des voies respiratoires) ;
- diabète sucré avec fluctuations importantes de la glycémie; des symptômes hypoglycémiques peuvent être masqués ;
- jeûne rigoureux ;
- traitement de sensibilisation en cours. Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol peut renforcer la sensibilité aux allergènes et
aggraver des réactions anaphylactiques. Un traitement par adrénaline ne donne pas toujours leffet thérapeutique souhaité.
- bloc AV du premier degré ;
- angor de Prinzmetal ;
- maladies arrielles périphériques occlusives. Une aggravation des symptômes peut notamment se produire en début de traitement.
- anesthésie générale
Chez les patients subissant une anesthésie générale, le blocage bêta réduit l'incidence des arythmies et de l'ischémie myocardique
pendant l'induction et l'intubation, ainsi que pendant la riode postopératoire. On recommande actuellement de continuer un traitement
d'entretien bêta-bloquant pendant la période périopératoire. L'anesthésiste doit être informé du blocage ta, en raison de la possibili
d'interactions avec d'autres médicaments entraînant des bradyarythmies, une atténuation de la tachycardie réflexe et une diminution de
la capacité réflexe de compenser la perte de sang. Si on considère qu'il est nécessaire d'arrêter le traitement bêta-bloquant avant
l'intervention chirurgicale, cela doit se faire progressivement et être terminé environ 48 heures avant l'anesthésie.
Il n’est généralement pas recommandé dassocier le bisoprolol aux antagonistes calciques de type vérapamil ou diltiazem, aux
antiarythmiques de classe I ou aux anti-hypertenseurs à action centrale (voir rubrique Interactions avec dautres médicaments et autres
formes dinteractions pour plus de détails).
En cas d’asthme bronchique ou dautres pneumopathies obstructives chroniques susceptibles dinduire des symptômes, il faut
administrer simultanément un traitement bronchodilatateur. Dans des cas isolés, une augmentation de la résistance des voies
respiratoires peut se produire chez les patients asthmatiques, ce qui explique pourquoi la dose des β2 stimulants peut devoir être
augmentée.
Chez les patients atteints de psoriasis ou avec antécédents de psoriasis, les bêta-bloquants (par exemple le bisoprolol) ne doivent être
prescrits qu’après avoir soigneusement soupesé les avantages et les risques.
Chez les patients atteints de phéochromocytome, le bisoprolol ne doit être administré quaprès avoir bloqué les récepteurs α.
Un traitement par bisoprolol peut masquer les symptômes dune thyotoxicose.
4.5 Interactions avec dautres médicaments et autres formes dinteractions
Associations non conseillées
Antagonistes calciques de type vérapamil et, dans une moindre mesure, de type diltiazem: influence négative sur la contractili et la
conduction auriculo-ventriculaire. L'administration intraveineuse de vérapamil chez des patients sous traitement bêta-bloquant peut
entraîner une hypotension marquée et un bloc auriculo-ventriculaire.
Antiarythmiques de classe I (par ex., quinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne; flécnide, propafénone): l'effet sur le temps de
conduction auriculo-ventriculaire peut être potentialisé et l'effet inotrope négatif peut être augmenté.
Antihypertenseurs à action centrale tels que clonidine et autres (par ex., méthyldopa, moxonidine, rilménidine): l'utilisation concomitante
d'antihypertenseurs à action centrale peut aggraver une insuffisance cardiaque en diminuant le tonus sympathique central (réduction de
la fquence cardiaque et du débit cardiaque, vasodilatation). Un arrêt brutal peut augmenter le risque de rebond hypertensif, en
particulier s'il intervient avant l'arrêt duta-bloquant.
La prudence est conseillée lorsque le bisoprolol est utilisé combiné à:
Antagonistes calciques de type dihydropyridine tels que la félodipine et l'amlodipine: l'utilisation concomitante peut augmenter le risque
d'hypotension et on ne peut exclure une augmentation du risque de détérioration supplémentaire de la fonction de la pompe
ventriculaire chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque.
Antiarythmiques de classe III (par exemple, amiodarone): l’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être renfor.
Les bêta-bloquants topiques (par ex., les gouttes oculaires pour le traitement du glaucome) peuvent venir ajouter leurs effets aux effets
systémiques du bisoprolol.
Parasympathicomimétiques: Une utilisation concomitante peut augmenter le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de
bradycardie.
Insuline et antidiabétiques oraux: augmentation de leffet hypoglymiant. Le blocage des récepteurs β-adrénergiques peut masquer les
symptômes dune hypoglymie.
Anesthésiques : diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque dhypotension (pour plus dinformation concernant
lanesthésie générale, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions demploi).
Glycosides digitaliques: réduction de la fréquence cardiaque, augmentation du temps de conduction atrioventriculaire.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): les AINS peuvent réduire l'effet hypotenseur du bisoprolol.
β-sympathicomimétiques (par ex., isoprénaline, dobutamine): la combinaison au bisoprolol peut réduire l’effet des deux médicaments.
Sympathicomimétiques qui stimulent les récepteurs adrénergiques β et α (par ex., noradrénaline, adrénaline): leur combinaison au
bisoprolol peut démasquer les effets vasoconstricteurs de ces agents médiés par les cepteurs adrénergiques α, entrnant une
augmentation de la pression artérielle et une exacerbation de la claudication intermittente. On consire que ces interactions sont plus
susceptibles de se produire avec les bêta-bloquants non sélectifs.
L'utilisation concomitante avec des antihypertenseurs ainsi qu'avec d'autres médicaments susceptibles de réduire la pression artérielle
(par ex., antipresseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines) peut augmenter le risque d'hypotension.
Associations à prendre en compte:
Méfloquine: augmentation du risque de bradycardie.
Inhibiteurs de la mono-amine-oxidase (excepté les IMAO-B) : augmentation de leffet hypotenseur des bêtabloquants ainsi quun
risque de crise hypertensive.
4.6 Fécondi, grossesse et allaitement
Grossesse
Le bisoprolol a des effets pharmacologiques qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur la grossesse et/ou le fœtus ou le
nouveau-né. Dune manière générale, les bêta-bloquants diminuent lirrigation du placenta et cela est mis en rapport avec un retard de
croissance, la mort intra-utérine, l’avortement ou laccouchement prématu. Des effets indésirables (par exemple, une hypoglymie et
une bradycardie) peuvent se produire chez le fœtus et le nouveau-né. Si un traitement par bêta-bloquant est nécessaire, il faut accorder
la préférence auxta-bloquants β1-sélectifs.
Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si lon consire le traitement par cette molécule comme indispensable.
Il faut dans ce cas contrôler le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance du fœtus. S’il se produit des conséquences néfastes pour
la grossesse ou le fœtus, il faut envisager un autre traitement.
Le nouveau-né doit être strictement contrôlé. En général, on peut sattendre à observer des symptômes dhypoglycémie et de la
bradycardie dans les 3 premiers jours.
Allaitement
On ne sait pas si ce médicament est éliminé dans le lait maternel. Il n’est dès lors pas conseillé d’allaiter pendant lutilisation de
bisoprolol.
4.7 Effets sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Pendant une étude réalie chez des patients atteints de coronaropathies, le bisoprolol n’a pas eu deffet néfaste sur laptitude à
conduire. En raison de variations individuelles des réactions au médicament, l’aptitude à conduire des véhicules automobiles et à utiliser
des machines peut néanmoins être influencée négativement. Cela doit notamment être pris en consiration en début de traitement et
lors de changements de médicament, mais aussi lorsque le produit est associé à la prise dalcool.
4.8 Effets insirables
Les définitions suivantes sappliquent aux termes utilisés pour les fquences ci-dessous :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent ( 1/100,<1/10)
Peu fréquent ( 1/1000, <1/100)
Rare (1/10000, <1/1000)
Très rare (<1/10000).
Affections cardiaques :
Très fréquent : bradycardie.
Fréquent : aggravation dinsuffisance cardiaque.
Peu fréquent : troubles de conduction AV.
Investigations :
Rare : augmentation des triglyrides, augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT).
Affections du système nerveux :
Fréquent : étourdissements, céphalées.
Rare: syncope
Affections oculaires :
Rare : Diminution de la lacrymation (en tenir compte si le sujet porte des verres de contact).
Très rare : Conjonctivite.
Affections de loreille et du labyrinthe :
Rare : troubles auditifs.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquent : bronchospasme chez les patients souffrant dasthme bronchique ou présentant des antécédents de broncho-
pneumopathie obstructive.
Rare : rhinite allergique.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : problèmes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhée, constipation.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : réactions dhypersensibilité (prurit, bouffées vasomotrices, éruptions cutanées).
Très rare : les bêtabloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire une éruption cutanée de type psoriasis.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Peu fréquent : faiblesse musculaire et crampes.
Affections vasculaires :
Fréquent : sensation de froid ou danesthésie au niveau des extrémis, hypotension.
Peu fréquent : hypotension orthostatique.
Troubles généraux :
Fréquent : asthénie, fatigue.
Affections hépatobiliaires :
Rare : hépatite.
Affections des organes de reproduction et des seins :
Rare : troubles de la puissance sexuelle.
Affections psychiatriques :
Peu fréquent : troubles du sommeil, dépression.
Rare : cauchemars, hallucinations.
4.9 Surdosage
Les symptômes suivants ont été rapportés suite à un surdosage (dose quotidienne de 15 mg au lieu de 7,5 mg) : Block AV de me
degré, bradycardie et vertiges. En général les signes les plus connus quil faut s’attendre à observer en cas de surdosage avec un bêta-
bloquant sont les suivants: bradycardie, hypotension, bronchospasmes, insuffisance cardiaque aiguë et hypoglycémie. Jusquà présent,
on a mentionné quelques cas de surdosage (maximum: 2000 mg) avec le bisoprolol chez des patients atteints dhypertension et/ou de
coronaropathie et chez lesquels on a observé une bradycardie et/ou une hypotension; tous ces patients se sont rétablis. Il existe une
importante variabilité interindividuelle en ce qui concerne la sensibilité à une dose unique élevée de bisoprolol et les patients insuffisants
cardiaques sont vraisemblablement très sensibles. Il est s lors conseillé de commencer le traitement chez ces patients avec une
augmentation progressive de la dose selon le schéma repris à la rubrique Posologie et mode dadministration.
Sil se produit un surdosage, le traitement par bisoprolol doit être arrêté et il faut assurer un traitement supportif et symptomatique. Des
données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable. Sur base de son activi pharmacologique prévisible et des
recommandations émises pour d’autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes doivent être envisagées si elles se justifient
dun point de vue clinique.
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