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2ème cas : les points sont distincts 2 à 2
C,B ∈ d(AB) ⇒ d(AB) = d(BC),
C,D ∈ d(AB) = d(BC) ⇒ d(CD) = d(BC).
D'où le résultat.
Corollaire 1.2
Deux points distincts sont sur une seule droite. Si deux droites sont distinctes elles ont
au plus un point en commun.
Corollaire 1.3
Si A, B, C sont trois points distincts 2 à 2 sur une même droite, ils vérifient une et une
seule parmi les relations [A,B,C], [B,C,A], [C,A,B].
O6 Si d(AB) est une droite, il existe C ∉∉
∉∉ d(AB).
Proposition 1.4
Si C
∉
d(AB) alors B
∉
d(AC), A
∉
d(BC), les trois droites d(AB), d(BC), d(CA)
sont distinctes 2 à 2.
L'axiome O6 indique que la géométrie étudiée n'est pas incluse dans une droite. On peut
prolonger ceci comme suit.
Définition
Si A, B, C sont trois points non colinéaires le triangle ABC est l'ensemble
[AB]
∪
[BC]
∪
[CA]. (A, B, C sont les sommets ; [AB], [BC], [CA] les côtés).
Définition
Si A, B, C sont trois points non colinéaires, le plan p(A,B,C) est l'ensemble de tous
les points colinéaires aux couples de points appartenant aux côtés de ABC.
O7 Il existe trois points A, B, C non colinéaires de tels que tous les points sont
dans le plan p(ABC).
On se limite ainsi à une géométrie de "dimension" deux. On pourrait introduire un
axiome O7' : "Il existe un point n'appartenant pas au plan p(ABC)". On pourrait alors définir
des tétraèdres, l' "espace" (de "dimension" trois) engendré par un tétraèdre ...