TRAVAILLER DANS L’ECONOMIE
SOCIALE ET SOLIDAIRE
Le Champ des entreprises
Economiquement performantes
Socialement utiles
10% des salariés français dans l’ESS
L’ESS emploie près de 2,3 millions de personnes
en France, soit 10,3% de l’emploi en France, et
13,8% de l’emploi privé, et représente 9% des en-
treprises, le tout, dans des domaines très variés
: action sociale, activités financières mais aussi
assurance ou encore enseignement. Concrète-
ment, l’ESS regroupe des structures privées qui
concilient activité économique et utilité sociale.
En résumé, l’objectif d’amélioration de la socié-
té et/ou de l’environnement passe avant le gain
financier.
En Auvergne - Rhône-Alpes, l’ESS emploie plus
de 300 000 personnes dans près de 30 000
établissements employeurs (associations, coo-
pératives, mutuelles, fondations, entreprises so-
ciales).
Les 3 principes clés de l’ESS
Apparue il y a près de deux siècles en France à
Paris (1e coopérative de production, 1834) et à
Lyon (1e coopérative de consommation, 1835),
l’ESS a été reconnue pour la première fois par la
Loi du 31 juillet 2014 qui en donne une définition
précise à partir de 3 principes clés :
Il s’agit d’un mode d’entreprendre et de dévelop-
pement économique :
1 poursuivant un autre but que le seul partage
des bénéfices
2 disposant d’un mode de gouvernance démo-
cratique et
3 dont les bénéfices sont majoritairement
consacrés au maintien ou au développement
de l’entreprise
Des types de structures bien identifiés
Une des approches pour définir qui appartient à
l’ESS, c’est de passer par le type ou le statut juri-
dique de la structure. Concrètement, les associa-
tions, les coopératives ou encore les mutuelles
et les fondations font partie de l’ESS. Là où ça se
complique, c’est que certaines entreprises, les
entreprises sociales, en font également partie.
Il s’agit de sociétés commerciales (SA, SARL,
SAS…) qui :
- respectent les trois principes clés de l’ESS
- poursuivent un but d’utilité sociale (soutien à
des personnes en situation de fragilité écono-
mique, sociale ou médico-sociale ; lutte contre
les exclusions et les inégalités socioécono-
miques ; contribution au développement durable,
à la transition énergétique ou à la solidarité inter-
nationale).
- respectent des principes de gestion particuliers.
QUI SONT LES ENTREPRISES DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ? POURQUOI CHOISIR L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ?
ASSOCIATIONS
COOPÉRATIVES
MUTUELLES
FONDATIONS
ENTREPRENEURS SOCIAUX
SYNDICATS EMPLOYEURS
Le Mouvement Associatif
Réseau National des Maisons des Associations (RNMA)
Coop de France Rhône-Alpes Auvergne
Union des Sociétés coopératives et participatives
Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurance
Mutualité Française Rhône-Alpes
Portail des Fondations Françaises
Ashoka
Mouvement des Entrepreneurs Sociaux
Union des Employeurs de l’Economie Sociale
et Solidaire (UDES)
www.lemouvementassociatif.org
www.maisonsdesassociations.fr
www.cdf-raa.coop
www.scop.org
www.gema.fr
www.mutualite.fr
www.fondations.org
www.france.ashoka.org
www.mouves.org
www.udes.fr
5 bonnes raisons
de choisir des entreprises dont le projet résonne
avec une recherche de sens et d’engagement
citoyen.
1e raison :
Des perspectives favorables en termes d’emploi
L’ESS présente une croissance supérieure aux
entreprises traditionnelles et au secteur public.
La nouvelle loi du 31 juillet 2014 relative à l’Éco-
nomie Sociale et Solidaire soutient la création
d’emplois non délocalisables et vise la création
de nombreux emplois d’ici 5 ans. Par ailleurs,
l’ESS représente un vivier d’emplois pour les dix
prochaines années en raison des départs en re-
traite, environ 600 000 emplois (cadres et non
cadres) seraient renouvelés d’ici 2020, soit près
de 25% des actifs dans l’ESS.
2e raison :
Pour les jeunes, plus de responsabilités, plus vite
Outre l’attrait des thématiques de l’ESS, le sec-
teur offre la possibilité de prendre rapidement
des responsabilités. L’initiative et l’autonomie
sont valorisées chez celles et ceux qui ont envie
de s’investir.
3e raison :
Des deuxièmes parties de carrière solidaires
Les profils expérimentés sont les bienvenus dans
l’ESS qui recherche avant tout des compétences.
Le champ de l’ESS offre des opportunités aux 45-
55 ans qui réfléchissent à réorienter leur carrière
en y injectant plus de sens.
4e raison :
Le rôle des femmes
2/3 des effectifs de l’ESS sont des femmes. Si
elles sont traditionnellement majoritaires dans
les domaines de la santé, de l’éducation, des ser-
vices à la personne et des métiers de gestion et
d’organisation, 1 cadre sur 2 dans l’ESS est une
femme (contre 30 % seulement des cadres dans
le secteur privé hors ESS).
5e raison :
Devenez entrepreneur social !
L’ESS offre également un cadre protecteur et
dynamisant pour créer son activité. Vous avez
un projet d’utilité sociale ou environnementale ?
Vous pouvez créer votre entreprise et votre emploi
dans un écosystème favorable avec notamment
les coopératives d’emploi et certains dispositifs
d’accompagnement.
Sites ressources pour trouver une entreprise de l’ESS par type ou par branche professionnelle
création : SERVICES by GRAINES de SOL , crédits photos : La Péniche
« Se former à un métier, plutôt qu’à l’ESS en général ! »
Presque tous les métiers sont représentés dans
l’ESS. Du coup, une formation à un métier lamb-
da peut très bien mener à l’ESS, pour peu de
postuler auprès de structures du secteur. Mais il
existe aussi de nombreuses formations spéciali-
sées dans l’ESS (communication, gestion de pro-
jet, management d’entreprise, direction d’orga-
nisations, entrepreneuriat…). En alternance vers
l’ESS : « Se former et travailler en même temps,
c’est l’idéal ! », rappelle Angeline Berger, 21 ans,
qui prépare un BPJEPS (diplôme menant aux mé-
tiers d’animateur, de moniteur ou d’éducateur)
en contrat de professionnalisation, au sein de
l’association Declicc en Savoie. Jeunes de 16 à
25 ans, demandeurs d’emploi de plus de 26 ans
ou bénéficiaires de minima sociaux : l’alternance
est une porte d’entrée vers une qualification ou
un diplôme reconnus. Et ça marche aussi dans
l’ESS : pour l’animation, l’aide à domicile, etc.
Bénévolat, stage, service civique : valoriser son
expérience et ses compétences !
Aujourd’hui, les compétences acquises lors
d’activités associatives bénévoles (www.pas-
seport-benevole.org), en stage ou en service
civique peuvent être reconnues et formalisées
grâce à la VAE (Validation des Acquis par l’Expé-
rience).
Rechercher une formation,bénéficier du conseil
en Evolution professionnelle ou d’une aide finan-
cière :
- Pôle Rhône-Alpes de l’Orientation (PRAO) :
www.rhonealpes-orientation.org
- Pôle emploi / Cap emploi / APEC / Missions
locales / CRIJ
- Organismes paritaires collecteurs agréés :
UNIFORMATION (économie sociale, habitat so-
cial et protection sociale) ; UNIFAF (sanitaire,
sociale et médico-sociale, privé à but non lucratif).
Pour Tiphaine Perrichon, chargée de projets RH à
l’UDES (Union des Employeurs de l’Économie So-
ciale et Solidaire), « même si les offres de stages et
d’emplois dans l’ESS sont de plus en plus visibles
et mieux répertoriées, le bouche à oreille reste
encore très efficace, car les acteurs du secteur
fonctionnent souvent en partenariats, en associa-
tions ou en coopérations. L’échange est omnipré-
sent ! ». « La première étape pour se constituer
un réseau est de s’informer, indique Tiphaine
Perrichon. Et grâce aux nouvelles technologies,
quelques clics suffisent ! Inscrivez-vous aux
newsletters des grands acteurs de l’ESS. Profi-
tez pleinement des réseaux sociaux en suivant
leurs comptes Twitter ou Facebook »
S’informer, c’est bien, mais passez du virtuel
au réel, c’est mieux ! Pour intégrer le cercle,
l’idéal est de commencer par fréquenter les
lieux ressources, comme les CRESS (Chambres
Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire).
Deuxième étape donc : participez à des événe-
ments, pour rencontrer des acteurs et profes-
sionnels du secteur chaque année en novembre
(www.lemois-ess.org) et au-delà en Rhône
-Alpes (www.rencontres-solidaires.org).
COMMENT SE FORMER ET VALORISER SON EXPÉRIENCE DANS L’ESS ? COMMENT SE FAIRE UN RÉSEAU ET CHERCHER UN EMPLOI DANS L’ESS ?
Modules courts « Entreprendre en ESS »,
«Analyse financière », « Fonds européens »…
DU ESS et développement durable des territoires
Chargé d’Insertion et du Développement Local (CIDL)
BTS Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social (SP3S)
BTS Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social (SP3S)
Coordinateur/trice de l’intervention sociale et professionnelle
Manager de proximité dans l’ESS
Licence Pro. Intervention sociale, spécialité Coordinateur-trice
de développement de projets d’ESS (3 parcours possibles)
Licence Pro. Droit et Gestion des entreprises Associatives
Licence Pro. Management des Organisations de l’ESS et Entrepreneuriat
Licence Echanges internationaux, parcours Commerce équitable
Licence Pro. Gestion des organisations de l’ESS (GOES)
Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Encadrement et de Responsable
d’Unité d’Intervention Sociale (CAFERUIS)
Responsable d’entreprise d’économie sociale et solidaire,
spécialité Entrepreneur Social
Responsable d’entreprise d’économie sociale et solidaire
Responsable d’établissement de l’économie sociale (REES)
DU Diplôme des Hautes Etudes des Pratiques Sociales
Responsable d’Etude et de Projet Social (DHEPS – REPS)
Master Développement et expertise de l’économie sociale
Cadre dirigeant d’entreprise d’économie sociale et solidaire
Entrepreneur de l’Economie Sociale et Solidaire (2E2S)
Master Insertion et Entrepreneuriat Social et Solidaire (MIESS) :
Développement des Structures d’Insertion et Formation Supérieure
de leurs Dirigeants
Master Communication et Solidarité (2 parcours possibles)
Master Pro. Économie Sociale et Solidaire (ESS)
Diplôme d’État d’Ingénierie Sociale (DEIS)
Master ESS : Direction des organisations de l’ESS
Chambre régionale de l’ESS / Lyon
Université de Saint-Etienne
Altern’Sup / Moirans
IRUP / Saint-Etienne
Altern’Sup / Moirans
Arobase / Grenoble et Villeurbanne
IRUP / Saint-Etienne
Université de Saint-Etienne
IUT de Lyon 3
Ecole Universitaire de Management / Clermont-Ferrand
Université de Clermont-Ferrand
IRUP / Saint-Etienne
Collège Coopératif Rhône-Alpes / Lyon
Arobase / Grenoble et Villeurbanne
Arobase / Grenoble et Villeurbanne
Altern’Sup / Moirans
Collège Coopératif Rhône-Alpes / Lyon
Science Po Grenoble
Arobase / Villeurbanne
IRUP / Saint-Etienne
IRUP / Saint-Etienne
Université de Clermont-Ferrand
Université de Lyon 2
Collège Coopératif Rhône-Alpes / Lyon
Université de Saint-Etienne
/
/
Bac +2
Bac +2
Bac +2
Bac +2
Bac +3
Bac +3
Bac + 3
Bac + 3
Bac + 3
Bac +3
Bac +3/+4
Bac +3/+4
Bac +3/+4
Bac +3/+4
Bac +4
Bac +4/+5
Bac +5
Bac +5
Bac +5
Bac +5
Bac +5
Bac +5
Bac +5
Sites généralistes
Sites spécialisés dans l’ESS
Sanitaire, social ou éducatif
Solidarité internationale
Agriculture, Agroalimentaire
et Environnement
Insertion par l’Activité Économique
Développement économique local
Réseaux sociaux
& grandes entreprises
Pôle emploi, APEC, Cadre emploi, CRIJ
Missions locales…
Dans le moteur de recherches, préciser
le type de structure (« association »,
« fondation », « mutuelle », « coopérative »…).
Portail emploi de l’UDES
(Union des employeurs de l’ESS).
Ressources solidaires : offres notamment
dans l’associatif et les SCOP.
Rhône-Alpes Solidaires et ses
déclinaisons locales.
ASH (Actualités Sociales Hebdomadaires) :
Nombreuses offres dans l’ESS.
CREAI (Centre régional en faveur
des personnes en situation de vulnérabilité)
URIOPSS Rhône-Alpes
Coordination Sud
Portail de l’humanitaire
APECITA
Réseau TEE
Graine Rhône-Alpes (éducation
à l’environnement)
Réseaux de l’IAE proposant des offres
sur leurs sites web : Coorace, CNEI, FNARS,
Emmaüs France, Réseau Cocagne…
Tessolidaire
ARADEL
www.pole-emploi.fr
www.apec.fr
www.cadremploi.fr
www.crijrhonealpes.fr
www.mission-locale.fr
www.emploi-ess.fr
www.ressources-solidaires.org
www.rhone-alpesolidaires.org
www.ash.tm.fr
www.creai-ra.com
www.uriopss-ra.asso.fr
www.coordinationsud.org
www.portail-humanitaire.org
www.apecita.com
www.reseau-tee.net
www.graine-rhone-alpes.org
www.coorace.org
www.fnars.org
www.lesentreprisesdinsertion.org
www.tessolidaire.com
www.aradel.asso.fr
Comme dans de nombreux autres secteurs, les offres de l’ESS circulent également de manière informelle,
entre acteurs ou salariés. Les échanges et réseautages sont donc essentiels. On les retrouve aussi sur les
réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Linkedin…). A noter aussi : les grandes entreprises (mutuelles, sociétés
d’assurance, banques, ONG…) relaient généralement leurs offres d’emploi directement sur leur site web.
[Source : www.say-yess.com]
INTITULÉ ORGANISME / LIEU NIVEAU
Exemples de formations ESS accessibles en parcours initial et/ou continu en Auvergne – Rhône-Alpes :
création : SERVICES by GRAINES de SOL , crédits photos : La Péniche
Des coopératives en plein essor
Avec 306 040 salariés fin 2011, les coopératives
affichent un taux annuel moyen de croissance
des emplois de près de 4 % ! Finance, industrie
et commerce rassemblent 80 % des emplois
coopératifs, mais c’est dans les services aux
entreprises que l’emploi croît le plus rapidement
(+8,5 % en moyenne annuelle). Les coopératives
ont la palme d’or du taux d’emploi à temps com-
plet (85,8%) en devançant sensiblement le privé
hors Économie Sociale et Solidaire et le public.
Des mutuelles stables qui se réorganisent
Depuis quelques années, les mutuelles
connaissent un fort mouvement de regroupe-
ment, qui conduit à une diminution du nombre
des petites mutuelles, à un accroissement des
plus grosses et à une petite croissance de l’em-
ploi (+1 % en moyenne par an entre 2006 et 2008).
Les 126 000 emplois se répartissent en trois tiers :
- l’assurance des biens
- l’assurance des personnes
- le regroupement des secteurs de la santé, du
social et du commerce.
C’est dans les domaines de l’éducation (+ 15 %),
du social (+ 11 %) et du commerce (+ 5 %) que
se sont développés plus rapidement les emplois
sur la période 2001-2006.
Les perspectives d’emploi s’annoncent floris-
santes puisqu’on estime qu’1 salarié sur 2, em-
ployé aujourd’hui dans les mutuelles, sera parti à
la retraite d’ici à 2015.
Des associations dynamiques
Avec 85 % du nombre d’organisations em-
ployeuses et 78 % du volume d’emploi, les as-
sociations sont le poids lourd de l’Économie So-
ciale et Solidaire. Elles emploient 1,8 millions de
salariés fin 2010.
Elles ont connu une forte progression de leurs ef-
fectifs (+ 2,7 % en moyenne par an entre 2006
et 2008). La moitié des emplois associatifs re-
lève du social. L’emploi associatif est également
important dans les domaines de l’éducation
(13 %), des services aux particuliers (10 %) et
de la santé (8 %). À noter que c’est dans les do-
maines de l’action sociale et des services aux en-
treprises que l’emploi associatif progresse le plus
rapidement entre 2001 et 2006.
Des fondations qui montent en puissance
Avec près de 68 000 salariés à la fin de l’année
2010, les fondations se développent fortement.
L’emploi progresse en moyenne de 5 % par an.
Les principaux domaines d’activité qu’elles ont
investis sont : la santé (42 %), le social (39 %) et,
loin derrière, les services aux entreprises (8 %) et
l’éducation (7 %). L’éducation et le social sont les
deux domaines d’activité les plus dynamiques
des fondations. De manière générale, les fonda-
tions sont davantage concernées par le vieillisse-
ment de leur pyramide des âges.
Près d’un tiers des cadres, professions intel-
lectuelles et supérieures et chefs d’entreprises
devra être renouvelé dans les 10 ans en raison
de départs en retraite. Quatre fonctions cadres
sont très recruteuses dans l’ESS : Gestion-Fi-
nance-Administration ; Santé-Social-Culture ;
Commercial et Ressources humaines. Ces
fonctions sont principalement recherchées
dans les grandes entreprises de quatre sec-
teurs : le commerce ; la construction ; l’indus-
trie et les services, incluant la santé et l’action
sociale notamment.
GESTION-FINANCE-ADMINISTRATION
Les offres d’emploi en gestion-finance-adminis-
tration représentent 21 % des offres de l’ESS, soit
deux fois plus en proportion que pour l’ensemble
des offres recensées par l’Apec. La majorité des
postes à pourvoir dans cette fonction se trouve
pour les coopératives en finance-trésorerie ;
pour les mutuelles droit-fiscalité ou en adminis-
tration-gestion-organisation et pour les associa-
tions ou les fondations, en administration-ges-
tion-organisation.
UNE OFFRE SUR SIX EN SANTÉ-SOCIAL-CULTURE
La fonction santé-social-culture (cadre de santé,
chef de service paramédical ; formateur, respon-
sable pédagogique dans le secteur sanitaire
et social…) occupe également une part beau-
coup plus importante dans l’ESS. Cette fonction
concerne principalement les mutuelles et les
fondations.
CADRES COMMERCIAUX ET RESSOURCES HU-
MAINES TRÈS RECHERCHÉS DANS CERTAINS
SECTEURS
Par ailleurs, si les associations et les fondations
se distinguent avec une part élevée d’offres pu-
bliées en ressources humaines, les mutuelles, et
surtout les coopératives, ont en revanche princi-
palement des postes de commerciaux et de mar-
keting à pourvoir.
Quatre secteurs concentrent 75% des offres :
Commerce ; Construction ; Industrie et Services
En lien avec les spécificités de l’ESS, les offres
Apec publiées en 2012 se répartissent essentiel-
lement dans les services et notamment dans la
santé-action sociale, les organisations associa-
tives, la banque et les assurances et la formation
initiale et continue. Avec environ 10 000 em-
bauches de cadres chaque année, les opportu-
nités d’emploi sont importantes dans le secteur
santé-action sociale. Cette tendance devrait se
poursuivre compte tenu du vieillissement de la
population française et des besoins croissants
en matière de soins et d’accompagnement de
la dépendance. A noter aussi : le secteur san-
té-action sociale est ouvert aux cadres venant
d’autres secteurs d’activité.
Par ailleurs, le secteur du commerce occupe une
place plus conséquente, avec 22 % des postes à
pourvoir dans les coopératives.
LA MOITIÉ DES OFFRES DE L’ESS PROVIENT DE
GRANDES ENTREPRISES
Si la majorité des entreprises de l’ESS sont des
associations de petite taille, ce secteur se dis-
tingue néanmoins avec une surreprésentation
des offres d’emploi de cadres diffusées par de
grandes entreprises : une offre sur deux provient
d’une entreprise de plus de 250 salariés contre
seulement une sur trois pour l’ensemble du privé.
QUELS SONT LES SECTEURS ET ENTREPRISES QUI EMBAUCHENT DANS L’ESS ? GESTION, ADMINISTRATION, MARKETING, RH… :
QUELLES SONT LES FONCTIONS CADRES RECHERCHÉES ?
L’économie sociale et solidaire est forte-
ment créatrice d’emplois. Chaque année,
1 emploi sur 5 est créé par les entreprises
de l’économie sociale et solidaire, soit plus
de 100 000 emplois chaque année ! À noter
qu’avec les forts taux de départs à la retraite
d’ici 2020, les perspectives de recrutement
sont nombreuses !
Par ailleurs, le plan gouvernemental portant
sur les métiers de la dépendance prévoit la
création de 400 000 emplois supplémen-
taires d’ici à 2015 (dont 200 000 pour com-
penser les départs à la retraite et 200 000
pour répondre aux nouveaux besoins).
[Source : www.emploi-ess.fr] [Sources : CNCRES ; APEC]
création : SERVICES by GRAINES de SOL , crédits photos : La Péniche
Acteurs du lien social et familial
Les centres sociaux et sociaux culturels/asso-
ciations de développement social local ont pour
but de : construire du collectif en développant
les initiatives et la participation des habitants,
permettre l’éducation et l’expression culturelle de
tous, renforcer les solidarités, prévenir et réduire
toutes formes d’exclusions.
Les associations de développement social local
sont créatrices de nouvelles initiatives tournées
vers des finalités plus globales, comme l’anima-
tion du tissu social sur des thèmes tels que la
santé, le logement, les loisirs, le cadre de vie….
On y trouve aussi bien des offices de retraités que
des maisons de la consommation et des activités
d’insertion.
Les associations d’accueil de jeunes enfants
interviennent auprès des enfants âgés de moins
de 6 ans et de leur famille. Il peut s’agir d’une
crèche, d’une halte-garderie, d’un lieu parent
enfant, d’un RAM (relais d’assistantes mater-
nelles)… Certaines d’entre elles sont à gestion pa-
rentale, les parents faisant ainsi partie intégrante
de l’équipe d’encadrement.
Exemples de métiers : Animateur(trice), Coordi-
nateur(trice), Éducateur(trice) de jeunes enfants
et auxiliaire petite enfance, Travailleur social, Mo-
niteur(trice) éducateur(trice), Educateur(trice)
spécialisé(e), Métiers liés à l’accueil, l’adminis-
tratif, la gestion Responsable d’équipement, Di-
recteur(trice)…
Exemples d’entreprises : ORSAC (Organisation
pour la Santé et l’Accueil), Sauvegarde, ADE-
SEA (Association De Sauvegarde de l’Enfant à
l’Adulte), Le Prado…
Pour aller plus loin :
- URACS (Union Rhône-Alpes des Centres So-
ciaux) : www.rhonealpes.centres-sociaux.fr
- SNAECSO (Syndicat national des employeurs
des acteurs du lien social et familial) :
www.snaecso.com
Aide, accompagnement, soins et services
à domicile
Les services d’aide à domicile s’adressent à tout
individu, à tout âge de la vie. Ces services ont
pour objectif d’accompagner les personnes dans
leur autonomie au sein de leur domicile qu’elles
que soient leurs besoins (âge, handicap, diffi-
culs familiales, etc.). Ils sont regroupés en 4
domaines :
- l’aide à l’autonomie qui favorise l’indépen-
dance des personnes âgées, en situation de han-
dicap ou malades (garde à domicile, visites de
nuit, téléassistance, etc.) ;
- le soin à domicile qui permet un accès aux
soins chez soi, et ainsi d’éviter dans certain cas,
l’hospitalisation ou bien accélérer son retour à
domicile, et de faciliter la rééducation (centre de
soins infirmiers (CSI), services de soins infirmiers
à domicile (SSIAD), Equipe Spécialisée Alzhei-
mer (ESAD) ;
- l’accompagnement socio-éducatif des familles,
qui agit dans le cadre des politiques sociales et
familiales des pouvoirs publics ;
- les services d’aide à la personne, qui re-
groupent les prestations de conforts (ménage,
repassage, petit bricolage, garde d’enfant, portage de
repas, etc.).
Exemples de métiers : Employé(e) à domicile,
Auxiliaire de vie sociale (AVS), Technicien(ne)
d’intervention sociale et familiale (TISF), Aide-soi-
gnant(e), Infirmier(e) coordinateur(trice), Res-
ponsable de secteur…
Exemples d’entreprises : ADEF - Saint-Etienne
(Aide au Développement des Emplois Fami-
liaux), AFP 01 (Aide aux Familles et aux Per-
sonnes de l’AIN), Fédération ADMR de la Drôme,
Association de l’Aide à Domicile Canton de Belle-
ville (69)…
Pour aller plus loin :
- ADESSA À DOMICILE : www.adessadomicile.org
- FNAAFP/CSF (Fédération Nationale des Associa-
tions de l’Aide Familiale Populaire) : www.fnaafp.org
- UNA (Union Nationale des Associations de
soins et services à domicile) : www.una.fr
- UNADMR (Union Nationale des associations de
service à domicile) : www.admr.org
Hébergement social
Les structures d’hébergement social facilitent
l’accès des populations fragilisées (personnes
isolées, familles en très grande difficultés, étu-
diants, jeunes travailleurs ou en formation, per-
sonnes en recherche d’emploi, etc.) à des so-
lutions d’hébergement d’urgence, d’accueil de
jour, de soins, d’hygiène, d’accompagnement so-
cial, de logement à faible loyer et d’aide à l’insertion.
Exemples de métiers : Gestionnaire immobilier,
Conseiller(e) habitat, Chargé(e) de vie résiden-
tielle, Animateur(trice) pédagogique et social,
Chargé(e) d’insertion et d’accompagnement so-
cial, Employé(e) de maintenance, Agent de sécu-
rité, Chargé(e) de communication, Chargé(e) de
partenariat, Directeur(trice) de structure…
Exemples d’entreprises : Fédération Habitat et
Humanisme ; Foyer Notre-Dame des Sans-Abri…
Pour aller plus loin :
- SOLIHA (Solidaires pour l’habitat) : www.soliha.fr
- URHAJ (Union Régionale pour l’Habitat des Jeunes
en Rhône-Alpes) : www.urhaj-ra.org
- SNEFOS (Syndicat National Employeur des Foyers,
Résidences Sociales et Services) :
www.snefos.fr
- FNARS (Fédération nationale des associations
d’accueil et de réinsertion sociale) : www.fnars.org
Insertion par l’activité économique (IAE)
La démarche de l’IAE permet l’émancipation des
personnes par le travail et le lien social en entre-
prise. Les structures de d’insertion participent au
développement de leurs territoires en produisant
et vendant des services/produits ou en propo-
sant une mise à disposition de leur personnel
auprès de clients particuliers, de collectivités et
d’entreprises. Elles interviennent dans des sec-
teurs d’activités variés : services à domicile, es-
paces verts, nettoyage, gestion de déchets, BTP,
transport, sous-traitance industrielle, etc.
Exemples de métiers : Encadrant€ technique
d’insertion, Conseiller(e) en insertion sociale et
professionnelle, Conseiller(e) emploi et forma-
tion, Chargé(e) de relations entreprises/dévelop-
pement commercial, Directeur(trice)…
Exemples d’entreprises : Icare, Envie...
Pour aller plus loin :
- Portail national des réseaux de l’IAE :
www.portail-iae.org
- Coorace : www.coorace.org
- Entreprises d’insertion :
www.lesentreprisesdinsertion.org
- Chantier école : www.chantierecole.org
Santé et médico-social
Les établissements de l’ESS regroupent une large
palette d’établissements de santé et médico-so-
ciaux sur l’ensemble de la filière de soins et de
prise en charge. Il s’agit d’hôpitaux ayant une ac-
tivité de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO),
d’établissements de soins de suite et de réadap-
tation (SSR), d’établissements psychiatriques, de
structures de dialyse, d’hospitalisation à domi-
cile. Le champ de l’ESS représente plus de 75%
de l’offre dans le secteur médico-social : accom-
pagnement des personnes âgées (maison de
retraite EHPAD) et des personnes en situation de
handicap : foyers d’accueil à médicalisé (FAM),
maisons d’accueil spécialisées (MAS), foyers de
vie, établissements d’aide par le travail (ESAT)…
Exemples de métiers : Les métiers sont très diver-
sifiés : soins, médical, paramédical, pharmacien,
accompagnement socio-éducatif et insertion,
direction, administration, gestion, comptabilité,
commercial, services généraux, logistique…
Exemples d’entreprises : Centre Hospitalier St
Joseph-St Luc, Infirmerie Protestante, Clinique
Mutualiste les Portes du Sud, HAD Soins et Santé,
Espace dentaire mutualiste Lyon, ADAPEI (Asso-
ciation Départementale de Parents et Amis de
Personnes handicapées mentales) ; Maison de
retraite La Solidage…
Pour aller plus loin :
- FEHAP (Fédération des Etablissements Hospita-
liers d’Aide à la Personne) : www.fehap.fr
- Croix-Rouge Française : www.croix-rouge.fr
- FEGAPEI (Fédération Nationale des Associations
Gestionnaires au service des personnes handica-
pées et fragiles) : www.fegapei.fr
- SYNEAS (Syndicat des Employeurs Associatifs de
l’Action Sociale et Médico-sociale) : www.syneas.fr
- URIOPSS (Union Régionale Interfédérale des
Oeuvres et organismes Privés Sanitaires et Sociaux) :
www.uriopss-ra.asso.fr
SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL : LES SECTEURS PHARES DE L’ESS !
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