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Xavière Lucas
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FGHIJ
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Le syndrome de Marfan et les complications cardiaques
Selon les experts, de nombreuses personnes atteintes du syndrome de Marfan ne sont pas diagnostiquées
comme telles. Sans un diagnostic et une prise en charge spécifique, ces personnes courent le risque d’être
confrontées à la mort subite. Les complications cardiovasculaires déterminent le pronostic vital de ces patients.
La chirurgie de l’aorte est le principal facteur ayant permis d’allonger l’espérance de vie des patients
atteints par ce syndrome.
L’expérience du Service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique des Cliniques universitaires Saint-Luc dans
le domaine de la chirurgie réparatrice et conservatrice de la racine aortique trouve une application particulière
dans le traitement de cette pathologie. Les chirurgiens de ce Service ont opté pour une chirurgie de
remplacement de l’aorte ascendante qui préserve la valve aortique native et évite ainsi au patient les problèmes
liés aux valves artificielles et au traitement anticoagulant.
Indications de la chirurgie dans le syndrome de Marfan
1. Chirurgie de la valve mitrale
Le syndrome de Marfan fragilise le tissu valvulaire. L’insuffisance valvulaire provient cependant toujours
d’une lésion de l’appareil sous-valvulaire (les cordages s’allongent ou se rompent). Lorsque cette insuffisance
valvulaire atteint la valve mitrale, les chirurgiens optent pour la réparation ou plastie valvulaire.
L’expérience clinique des chirurgiens du Service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique montre que la
réparation valvulaire du Marfan est efficace. Pour réparer la valve déficiente, ce service a mis au point une
technique d’implantation de cordages artificiels. Ces cordages présentent plusieurs avantages : ils sont solides,
s’apparentent, au fil du temps, à des cordages naturels et ne nécessitent pas de traitement anticoagulant.
2. Chirurgie de la valve aortique et de l’aorte ascendante
Réalisée en dehors de tout contexte d’urgence, la chirurgie de l’aorte ascendante connaît un taux de mortalité
hospitalière inférieur à 2% aux Cliniques Saint-Luc. En situation d’urgence par contre, lorsqu’il y a rupture ou
dissection de l’aorte, la mortalité est de l’ordre de 15 à 20%. Ces chiffres ont incité le Service à proposer un
dépistage systématique des patients à risque, et à pratiquer une chirurgie programmée, en dehors de
tout contexte d’urgence.
Le traitement standard de l’aorte ascendante est l’opération de Bentall qui consiste à remplacer la valve
aortique et l’aorte par un tube valvé avec réimplantation des coronaires. Cette technique présente toutefois
plusieurs