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groupes. Après l’administration mensuelle de LUCENTISMD pendant 12 à 24 mois, de faibles
titres d’anticorps à LUCENTISMD ont été détectés chez environ 1 à 6 % des patients. Ces
renseignements sur le plan de l’immunogénicité reflètent le pourcentage de patients dont les
résultats d’examens étaient positifs en termes d’anticorps à LUCENTISMD dans le cadre d’une
analyse par électrochimiluminescence et sont grandement fonction de la sensibilité et de la
spécificité de l’analyse. La signification clinique de l’immunoréactivité à LUCENTISMD est
incertaine pour l’instant, bien qu’on ait observé que certains patients affichant les degrés les plus
élevés d’immunoréactivité souffraient d’une iritis ou d’une hyalite.
L’emploi de LUCENTISMD n’a pas été étudié chez les patients qui présentent une infection
générale évolutive.
Ophtalmologie
Endophtalmies et décollements de la rétine : Les injections intravitréennes, y compris celles de
LUCENTISMD, ont été associées à des endophtalmies, des inflammations intraoculaires, des
décollements rhegmatogènes de la rétine, des déchirures de la rétine et des cataractes traumatiques
iatrogènes (consulter EFFETS INDÉSIRABLES). Des techniques d'injection aseptiques
appropriées doivent toujours être utilisées lors de l'administration de LUCENTISMD. De plus, les
patients doivent être surveillés au cours de la semaine suivant l'injection pour permettre un
traitement précoce en cas d'infection. Les patients doivent être informés que tout symptôme
évocateur d'une endophtalmie ou de l'un des événements mentionnés ci-dessus doit être signalé
sans délai.
Augmentations de la pression intraoculaire : Des élévations temporaires de la pression
intraoculaire (PIO) ont été observées dans les 60 minutes suivant l'injection de LUCENTISMD
(consulter EFFETS INDÉSIRABLES). On a également signalé des cas d’élévations prolongées de
la PIO. Par conséquent, la pression intraoculaire ainsi que la perfusion de la tête du nerf optique
doivent être surveillées et prises en charge de manière appropriée. La surveillance peut consister
en une vérification de la perfusion du disque du nerf optique immédiatement après l’injection
et(ou) en une tonométrie dans les 30 minutes suivant l’injection.
LUCENTISMD n'a pas été étudié chez les patients ayant précédemment reçu d’autres types
d’injections intravitréennes. LUCENTISMD ne doit pas être administré de façon concomitante avec
d’autres inhibiteurs du VEGF (à action générale ou oculaire).
Les données disponibles ne semblent pas indiquer que le traitement bilatéral serait associé à un
risque accru d’effets indésirables généraux. L'efficacité du traitement par LUCENTISMD
administré simultanément dans les deux yeux n'a pas été étudiée.
LUCENTISMD n’a pas fait l’objet d’évaluations chez les patients qui présentent des affections
oculaires concomitantes telles qu’un décollement de la rétine ou un trou maculaire.
Des études post-commercialisation nous ont permis d'obtenir une expérience supplémentaire sur
un nombre limité de patients qui ont déjà présenté une OVR et des patients atteints de la forme