Sommeiletaddictologie DESCaddictologie 23mars2016 DrIPoirot HôpitalFontan 1.CHRULille Obligation dedéclarationdesliensd’intérêtsprévuàl’article L4113-13duCodedelaSantéPublique DrIsabellePoirot……………………………………………………….. Période 2014-2016 Industrie pharmaceutique, prestataire, fabriquant d’orthèses ou de ventilateurs Coordonnateur études Investigateur études Vanda pharmaceuticals Consultant Invitation à des congrès France Oxygène, UCB, Vitalair Orateur rémunéré Dons à l’unité de sommeil Actionnaire Philips-Respironics. UnDIU UnDU Lestroublesdusommeilrencontrésen addictologie. Lesinsomnies… Richelieu… Balzac Churchill Roosevelt Cary Grant Matisse Barbara Et tous les autres … Isaac Newton Lesinsomnies. Critèresdiagnostiques(ICSD3,2013) : • Insomniechronique++ – Adulte/Enfant – Plaintesubjectivedesommeil. – Lesdifficultésdesommeilsurviennentendépitdeconditions desommeiladéquates. – Présencedesymptômesdiurnes • Insomniedecourtterme. – Critèresdiagnostiquesidentiquesmaisdemoinsde3mois (critèreD). • Autrestypesd’insomnie. Critèresdiagnostiquesdel’ICSD3: insomnieschroniquesdel’adulteetdel’enfant. • CritèresdeAàFdoiventêtreremplis: • A lepatientseplaint(oul’entourageobserveau moinsundesélémentssuivants): 1dedifficultésd’endormissement 2dedifficultésdemaintiendesommeil 3deréveilsplusprécocesquel’horairedésiré. 4durefusd’allersecoucheràunhoraireinapproprié. 5dedifficultésàdormirsansl’interventiond’undesparents. Critèresdiagnostiquesdel’ICSD3: insomnieschroniquesdel’adulteetdel’enfant. • B :lepatientseplaint(ouleparentoul’entourageobserve) d’aumoins1desélémentssuivantsaucoursdelajournéeliés auxdifficultésdesommeilnocturnes: 1fatigue,malêtre 2troublesdel’attention,delaconcentrationoudelamémoire. 3altérationdelaviesociale,familiale,professionnelleoufléchissement desrésultatsscolaires. 4troublesdel’humeur,irritabilité 5somnolencediurne. 6problèmescomportementaux(hyperactivité,impulsivité,agressivité) 7diminutiondelamotivation,del’énergie,desinitiatives. 8facilitéàfairedeserreursouàavoirdesaccidents. 9préoccupationsouinsatisfactionparrapportausommeil. Critèresdiagnostiquesdel’ICSD3: insomnieschroniquesdel’adulteetdel’enfant. • C Lesplaintesconcernantlesommeiletlaveillenepeuvent pasêtreexpliquéesexclusivementparlemanqued’occasion dedormirouparuncontexteinadaptéausommeil. • D Lestroublesdusommeiletlessymptômesdiurnesassociés surviennentaumoins3foisparsemaine. • E lestroublesdusommeiletsymptômesassociéssont présentsdepuisplusde3mois. • F Lesdifficultésdesommeiletdeveillenesontpasmieux expliquésparunepathologiedusommeilautreque l’insomnie. Critèresdiagnostiquesdel’ICSD3: insomnieschroniquesdel’adulteetdel’enfant. • Symptômesisolésetvariantesdelanormale. – Tempspasséaulitexcessif (« excessivetimeinbed ») • Aucuntroublelajournée. • Attenteirréalistedelapartdupatientoudel’entourage. – Courtdormeur (« shortsleeper ») • Tempsdesommeilréduit • Pasderestrictiondutempspasséaulitvolontaire • Pasdesymptômelajournée. Diagnosticdel’insomnie Plainted’insomnie: Retentissementdiurne Vraie insomnie : critères ICSD 3 INSOMNIE AVEC comorbidité(s) Orientationnonorganique Troubles psychiatriques Depression Anxiété Rythmeset Environnement Tbdurythmeveillesommeil Horairesdetravail Bruit Alcool Médicaments SANS comorbidité Orientationorganique Problème médical associé RGO Douleurs … Trouble respiratoires du sommeil SAS Insomnie « primaire » Jambe sansrepos MPJ DocIPoirot, ABrion, SRoyant-Parola Insomniesetcomorbidités Insomniesanscomorbidités. anciennementconnuescomme« Insomnies primaires » • Insomnie psychophysiologique – Pasdecause.Etatd’hyperéveil(cognitifetsomatique). – Conditionnementempêchantlesommeil. – Unfacteurdéclenchant. • Insomnie idiopathique – Parfoisdèslapetiteenfance(génétique?Altérationcongénitaledessystèmes cérébrauxd’inductiondusommeiloudel’éveil?). • Insomnieparadoxale – Danslalittérature:10%delapopulation. Modèlecomportementaletcognitif Facteurs prédisposant Facteurs précipitant Facteurs pérénnisant (3p) 100 80 60 40 20 Prédisposition Insomnie aigüe Insomnie Sub-chronique Insomnie Chronique d’après Spielman(1991) • Nombreusestentativesdesolutionpourdormir= échecs. • Desactivités incompatiblesaveclesommeil. • Lestimulus« coucher »n’entraînepaslaréponse attendue:Lesommeil • Plusonveutdormir,moinsonlepeut. • Uneanxiétéprogressive/capacitéausommeil: anxiétédeperformance. InsomniedesHautsdeFrance: "Dors,minp'titquinquin Minp'titpouchin Mingrosrojin ! Tem'ferasduchagrin Siten'dorspointj'qu'àd'main." Lesinsomnies:diagnosticdifférentiel • Leretarddephase. • L’avancedephase. • Chevauchementd’uneinsomniechroniqueetd’unretardou avancedephasepossible. • Insomnieliéeàuncontextepeupropiceausommeil. • Situationderestrictionvolontaireetchroniquedesommeil. • Autrestroublesdusommeil:lediagnosticnes’appliquepassi letraitementbienconduitdutroubledusommeilpermetla disparitiondel’insomnie. L’hypersomnolence • Vigilanceadéquate=bienêtreetperformance. • Somnolence= – Accidentologie domestique. – Accidentologie professionnelle. – Accidentologie ensécuritéroutière. • Hypersomnolence =symptômed ’unesomnolencediurne • Hypersomnie=maladiesspécifiques(ex:hypersomnieidiopathique). • Somnolencediurne=incapacitéàresterréveilléetalertependantlespériodesde veillemajeuresdelajournée. – Besoinirrépressible dedormir – Accèsdesomnolence – Sommeil non intentionnel. • Desprodromesounon. • Unsentimentderécupérationounonentredeuxépisodesdesomnolence. • Sévérité. L’hypersomnolence • Insuffisancedesommeil: – Ousommeilnocturneinsuffisantourestrictionchronique desommeilouprivationdesommeil. – Critèresdiagnostiques: • Somnolencequotidienne • Tempsdesommeil(interrogatoire,agendadesommeil,actimétrie) pluscourtqueprévu. • Pendantlamajoritédesjoursdepuis3mois. • Restrictionparréveille-matinouréveilparuntiers.Sommeil prolongéenl’absencedecesmesures(week-end,vacances). • Extensiondutempsdesommeil=disparitiondessymptômes. • Pasd’autreexplication. L’hypersomnolence • Hypersomnieassociéeàunemaladiepsychiatrique. – Ouhypersomnienonorganiqueoupseudo-hypersomnieou pseudo-narcolepsie. – Critèresdiagnostiques: • Épisodesquotidiensdesomnolencedepuisaumoins3mois. • Enassociationavecunepathologiepsychiatrique. • Pasd’autreexplication. – Formescliniques: • Hypersomnieliéeàunépisodedépressifmajeur(Dépressionatypiqueet troublebipolairedetype2,troubleaffectifsaisonnier) • Hypersomnieassociéeàuntroubledeconversionoudesomatisation. syndromed’apnéesdusommeil • Clinique: – Impressiondesommeilnonrécupérateur,insomnie, – Somnolencediurneexcessive, – Ronchopathie,éveilsavecsensationsd’étouffement,apnées constatéesparl’entourage, – Nycturie,hypersudationnocturne,céphaléesmatinales – Surpoidsouobésité,HTA,coucourt…. – Parfois,symptômesdépressifsettroublescognitifs. – Savoirypenserdevantunsyndromedépressifrésistantau traitement++++ • Polysomnographie oupolygraphieventilatoire +++ Syndrome d’apnée obstructif L’hypersomnolence • Hypersomniesecondaireàunepathologiemédicale. – Critèresdiagnostiques : • Episodesquotidiens,endormissementsdiurnesdepuisaumoins3mois. • Conséquenced’unepathologiemédicale. • TLE:latencemoyenned’endormissement≤8minetmoinsde2endormissements enSP. • Pasd’autresexplications. – Principalespathologies : • MaladiedeParkinson. • Hypersomniepost-traumatique. • Maladiesgénétiques(Nieman Pick C,maladiedeNorrie,syndromedePrader-Willi, dystrophiemyotonique deSteinert,syndromedeMoebius,X-fragile,...+le syndromedeSmithMagenis. • Tumeurscérébrales,infectionsetautreslésionsduSNC. • Troublesendocriniens. • Encéphalopathiesmétaboliques. • Hypersomniesrésiduelleschezlespatientsatteintsd’unSAScorrectementtraité. L’hypersomnolence • Hypersomniesecondaireàl’usagedemédicamentsoudesubstances. – Ouhypersomnie médicamenteuses, hypersomnie secondaireàl’abusde substancesou hypersomnie secondaireausevragedestimulants,ou hypersomnie secondaireàl’abusdesédatifsouhypersomnie toxiqueou encéphalopathie toxique. – Critèresdiagnostiques : • Épisodesquotidiensdesomnolencediurne. • Conséquencedel’usagedemédicamentoudesubstanceoud’unretraitde médicamentoudesubstancefavorisantl’éveil • Pasd’autresexplications. – Formescliniques : • Lessédatifs:BZD,hypnotiques, opiacés,barbituriques,anticonvulsivants, antipsychotiques,anticholinergiques,antidépresseurs,antihistaminiques,les agonistesdopaminergiques… • Abusdesubstances:alcool,BZD,barbituriques,gamma-hydroxy-butirate,opiacés, cannabis. • Sevragedepsychostimulants:amphétamines,caféine. L’hypersomnolence • Narcolepsiedetype1. – Ousyndromededéficitenhypocrétine ounacolepsie cataplexieounarcolepsie sanscataplexie. – Variante=Narcolepsie-cataplexie detype2:hypocrétine dansleLCRsouvent normale. – Signescliniques : • • • • • Narcolepsie Cataplexie(absentedanslanarcolepsiedetype2). Hallucinationshypnagogiqueset/ouhypnopompiques. Paralysiesdusommeil Dys-somnie. – Critèresdiagnostiques : • Accèsdesommeildepuisaumoins3moisET, • +/- Cataplexie • Testsitératifsdelatenced’endormissement(propensionausommeil)=Latence moyenned’endormissement≤8minutesetaumoinsdeuxendormissementsenSP auxTLE(pathogmogonique) • Ouuntauxd’hypocrétine 1dansleLCR≤110pg/ml. L’hypersomnolence • L’hypersomnieidiopathique. – Ouhypersomnolence neurologiqueidiopathiqueouhypersomnie neurologiqueidiopathique,ouhypersomniecentraleidiopathiqueou hypersomnieneurologiqueprimaire. – Critèresdiagnostiques: • Besoinsirrépressibles dedormir ouendormissements pendantlajournée depuis plusde3mois • Pasdecataplexie • TLE:latenced’endormissement ≤8minet/ou TempsTotaldeSommeil≥ 660minutessurunenregistrement de24heuresouparactigraphie avec agendadesommeil suraumoins 7joursenl’absencederestrictionde sommeil. • Endehors detouteinsuffisance desommeil • Nonexpliquéparuneautrepathologie. • Rem:possibilité « d’ivresse dusommeil »,etlongues siestesnon réparatrices. Priseenchargedestroublesdusommeil rencontrésenaddictologie: alternativesnonmédicamenteuses. Conduiteàtenir • Caractériser la plainte : Histoire : – Evolution – Circonstances d’apparition, d’agravation et événements de vie. – Traitements antérieurs, bénéfices (ou non!). ATCD familiaux,personnels. Traitements généraux, traitements psychotropes. Alimentation Café, thé, chocolat, coca cola… Tabagisme, alcool, cannabis, autres toxiques. Conduiteàtenir Caractérisation du trouble : – Evaluation des conséquences : • Conséquences professionnelles, sociales, familiales, relationnelles. • Troubles de mémoire ou troubles attentionnels, diminution des capacités intellectuelles. – Rechercher la ou les comorbidités : • • • • Extrinsèques. Organiques. Psychiatriques. Aucune… Conduiteàtenir Habitudes de vie : – Le soir : Heures de coucher, heures de lever, temps passé au lit. Latence d’endormissement, routines et activités vespérales. Présence d’éveils intra-sommeils : Activités au cours des éveils prolongés. – La journée : Qualité du lever. Activités diurnes : profession, horaires de travail, charges professionnelles. Milieu familial, conflits, tensions, obligations. Activités sportives. Siestes, rechercher une somnolence. – Différences entre jours de travail et week-end, les vacances. matinal Typologie circadienne : vespéral long dormeur Temps de sommeil nécessaire : Petit / moyen / gros dormeur. court dormeur retard dephase avance dephase Agendadesommeil Agenda lillois et strasbourgeois Agendadesommeil • Consignes: – Leréalisertouslesjours. – Lematinaulever – Nepasregarderl’heurepourleremplir. – Nepasoublierlescasesannexes – Vouspouvezsignalerdesélémentsquivous semblentimportantspourlacompréhensionde votreproblèmedesommeil. Echellesetmesurespsychométriques EchelledePittsburgh(PSQI) Buysse,1987 Autoquestionnaire Troublesdusommeillederniermois. Cut Off:Scoreglobal>5 Indexdesévéritédel’insomnie (Bastien,2001) 7items. Autoquestionnaire EchelledeLickert.5niveaux. Scoretotalde0à28 Cut off=14 DBAS(dysfonctional beliefs andattitudes aboutsleep) ;CMorin, 1993 Autoquestionnaire Versioninitiale=30items(1993) Versioncourte=16items(2007) ÉchelledeLickert,10niveaux Sensibleauxchangements Exploration du sommeil Echelle de somnolence diurne d’Epworth Situations Chances de s’endormir Assis en train de lire ................................................... Entre 0 et 3 En train de regarder la TV .......................................... Assis, inactif, lieu public ............................................ Passager, roulant sans arrêt ...................................... Score > 10 Allongé, l’après-midi ................................................… = Assis, parlant avec quelqu’un .................................…PATHOLOGIQUE Assis au calme après déjeuner sans alcool ............. Dans une voiture immobilisée depuis quelques minutes ......... Autoquestionnaire Composantecomportementale « trait » 8situationsdelaviecourante Scorede0à24 Johns, 1991 Deséchellesdematinalité /vespéralité Autoquestionnaires Autre=EchelledeHorneetOstberg. • Psychopathologie associée : – – – – Echelles usuelles enaddictologie Beck,BDI Echelles d’anxiété,HAD Personnalité… Actimétrie ACTIMETRIE • Bonrefletdurythmerepos/activitésaufencasd’akinésie(Parkinson)oulorsde certainesactivités(tricot,conduiteautomobile). • Obtenirdesdonnées« objectives »surladuréedusommeiletsurlerythme veille/sommeilsurunedizainedejours • Comparéeauxdonnéesdel’agendadesommeil • Pluséconomiquequel’enregistrementdesommeil • Repérerlesmauvaisesperceptionsdusommeil,demêmequelessommeils agités • Indications:travailposté,insomniedifficileàdéfinir,décalagedephase. J1 N1 J1 N1 J2 J2 N2 Conduiteàtenir • Indications de polysomnographie : – Suspicion de troubles respiratoires nocturnes. – Suspicion de mouvements périodiques du sommeil. – Somnolence diurne excessive – Suspicion de trouble de perception du sommeil. – Parasomnies. – Syndrome dépressif résistant – Absence de piste diagnostique. – Explorations du comportement du sujet au coucher. Sujet sevré de tout traitement (normalement). Petiteinformation…. • Unitédesommeildédiéeàlapsychiatrieetaddictologie: 2litsd’explorationetconsultations – Localisation:HPDDdel’unitéDupréàFontan 1 – Pôlepsychiatrique. – Servicedepsychiatrieadulte(PrGVaiva). – 3ETPinfirmierspsychiatriquesformésàl’exploration polysomnographique. – Dulundiauvendredi. – Demanded’examenàl’adresse:[email protected] Diagnosticdel’insomnie Plainted’insomnie: Retentissementdiurne Vraie insomnie : critères ICSD 3 INSOMNIE AVEC comorbidité(s) Orientationnonorganique Troubles psychiatriques Depression Anxiété Rythmeset Environnement Tbdurythmeveillesommeil Horairesdetravail Bruit Alcool Médicaments Entretien, agenda +/- actimétrie SANS comorbidité Orientationorganique Problème médical associé RGO Douleurs … Trouble respiratoires du sommeil SAS Insomnie « primaire » Jambe sansrepos MPJ PSG Entretien, agenda, examen clinique Entretien, agenda Diagnosticd’hypersomnolence Somnolencediurne excessive hypersomnie Entretien, agenda, examen clinique Pathologies psychiatriques Insuffisance desommeil Clinique : critères ICSD 3 PSG +/- TLE +/- E continus Secondaires Rythmeset Environnement Tbdurythme veille-sommeil Horairesdetravail Bruit Alcool Médicaments Primaires Orientationorganique Problème médical associé Trouble respiratoires dusommeil SAS Jambe sansrepos MPJ Narcolepsie Types1,2 Hypersomnies Idiopathiques Récurrentes Insomnies:priseencharge • Traitementdelaoudescomorbidités+++ – Letraitementdel’insomniepeutavoirdeseffets bénéfiquessurlescomorbidités. • Eliminationdescomportementspotentiellement délétèressurlesommeil. – Baséesurlaconnaissancedelaphysiologiedusommeil+++ – Educationthérapeutique Insomnies:Traitement Thérapiescomportementales: Contrôledustimulus Restrictiondesommeil Thérapiescognitivo-comportementales Méditationoupleineconscience(mindfulness) Relaxation(Schultz,Jacobson)(techniquecomplémentaire) Sophrologie,Yoga. Hypnose(techniquedesecondeligne) Placedestraitementspharmacologiquesdel’insomnielimitée++++ Travaux de Morin, Ladouceur, Bélenger, Espie... Limites • Peud’insomniaquesdeviennentbonsdormeurs • Comorbidité(s). • Peudisponiblesetenpratiquesous-utilisées • Ecart+++entredonnéesscientifiquesetpratique Hypersomnolences :priseencharge • Avanttout:TRAITEMENTdelaCAUSE Insuffisancedesommeil=augmentationdu tempspasséaulitetdutempsdesommeil Travailposté=modificationsdesrythmesde sommeilenfonctiondeshorairesdetravail Décalagedephase=chronothérapie Pathologiesorganiquesetpsychiatriques= optimisationdutraitementdelapathologieinitiale Médicaments =optimisationdestraitements indispensables Toxiques =priseenchargeenaddictologie…. Pourtouslestroublesdusommeil= « Hygièneveille-sommeil » ou « Cequ’ilfautfairepourbiendormir » Régulationhoméostasique CHACUNSONSOMMEIL+++. 6heures Des petits dormeurs 7- 8heures Des moyens dormeurs 9à10heures Des gros dormeurs = Adapter le temps passé au lit au temps de sommeil nécessaire à chacun Régulation circadienne Rôle des synchroniseurs extérieurs Lesommeil:régulationcircadienne • ChacunsonsommeilII « Couche-tard » Typologie circadienne vespérale « lève-tôt » Typologie circadienne matinale Typologie circadienne intermédiaire = respecter son propre rythme Horloge biologique = renforcer les synchroniseurs extérieurs SE LEVER TOUS LES JOURS A LA MEME HEURE+++ • Achacunsonsommeil – Petit/moyen/grosdormeur – Typologiecircadienne: matinale/intermédiaire/vespérale. – =adapterletempspasséaulitàsonproprerythmede sommeil+++ • Renforcerlesdonneursdetemps – – – – – Selevertouslesmatinsàlamêmeheure. S’exposeràlalumièrelematin. Privilégierl’activitéphysiquelematin. Repaséquilibrésetàheuresrégulières. Pasdebainschaudslesoir. Rythmescircadiens: Températurecentrale. Eviter les bains chauds Pas de sport le soir Se lever tous les jours à la même heure Activité sportive Lumière Sieste possible mais courte Si insomnie = PAS DE SIESTE Hygièneveille- sommeil Horairesdecoucheretdeleverréguliers. Pasd’activitéstropéveillantes danslasoiréeetlanuit:éviterlesordinateurs ettablettes,téléphonesportablesaprès20H00. Pasd’activitéphysiqueintenseavantlecoucher Favorisertoutesactivitésrelaxanteslesoir:lecture,musique,télé(dansle salonetnonpasdanslachambre) Pasdeconflits,ambiancesereine. Contrôledel’environnement:chambreaérée,fraîche,dansl’obscurité,dans lesilence;literiedebonnequalité. Pasdesiestelajournée... Alimentationéquilibrée.Nepasfairederepascopieuxlesoiretéviterl'alcool audîner. Eviterderegarderleréveilpendantlanuit. Le / Ordonnance comportementale : Pr G Vaiva Dr Isabelle Poirot Praticien Hospitalier Unité de sommeil Service de psychiatrie adulte Sec : 03 20 44 44 60 - Horaire de lever : ……. - Horaire de coucher : ….. - En cas de réveil la nuit : o ne rester pas au lit plus de 20 minutes (environ), o se lever et faire l’activité suivante : …. o Se recoucher quand les signaux de sommeil réapparaissent (yeux qui piquent, bâillements,…) - Ne pas faire de sieste en journée (ou moins de 20 minutes) A appliquer chaque jour de la semaine y compris week-end et fériés (avec une tolérance de 1 heure supplémentaire passée au lit les week-ends) IP / 2016 INSOMNIE= MODÈLECOMPORTEMENTAL ETCOGNITIF = TCC Lecontrôledustimulus:Consignes. 1.Couchezvousseulementquandvousêtes somnolent. 2.N’utilisezpasvotrelitautrementquepourdormir. L’activitésexuelleestlaseuleexception. 3.Sivousnedormezpasauboutde« 10mn »,levez vousetallezdansuneautrepièce. 4.Répétezl’étapesinécessaire. 5.Levezvoustouslesjoursàlamêmeheure. 6.Pasdesiestedanslajournée. Restrictiondesommeil • Travailleraveclepatientsurlesdonnéesdel’agendade sommeil. • But=améliorerl’efficiencedusommeil. • Moyen=Ajusterletempspasséaulitautempsdesommeil • Consignes= – mainteniruneheuredeleverrégulière – retarderl’heureducoucher – nepasfairedesiestedurantlajournée – Conserveruntempspasséaulitdeplusde5heures. – Augmentationdutempspasséaulitparpaliersde15 minutessietseulementsil’efficienceestsupérieureà85% (modificationdel’heuredecoucher,l’heuredeleverrestefixe). (Spielman,1987) TCC1 • EfficacitédesTCCdansl’insomniechronique • DéveloppementdesTCCpourlesinsomnies comorbides • Développementinsuffisant,auregarddela prévalencedestroubles Psychotropes,hypnotiquesetsommeil. Modèlesderégulation desétatsdevigilance • Interactionentre4systèmes: – Systèmesd’éveil. – Systèmesd’endormissement. – Réseauxdusommeillent. – Réseauxdusommeilparadoxal. Systèmesd’endormissement =« ANTIEVEIL » JAdrien, LGarma,2007 Concentration plasmatique Élimination lente Élimination rapide jours PlacedesBZD… Soitanxiolytiques Soithypnotiques… Soitles2… Anxiolytiques Hypnotiques (induction de sommeil) Myorelaxants Anticonvulsivants Amnésiants Doucespromesses Interactionsmédicamenteuses Troubles demémoire défautdeconcentrationetd’attention Retarddel’ajustement psychologique au stressaigu Retarddesprocessus psychologiques Inhibition desstratégiesd’apprentissage Effetsparadoxaux Dépression Tolérance+++Dépendance Automédication AggravationdesSAS Mécanismed’actiondeshypnotiques • BZDs :actionsurles récepteursGABAA • Z-drugs :actionsur sous-unitéα RécepteurGABA pentamérique 2SUα etβ +1SUγ Ouverturedescanauxà chlore=hyperpolarisation Neurotransmetteurs lesplus représentés danslesystème nerveuxcentral. (200à1000fois plusquel’acéthylcholine). Et/Ou INSOMNIE Inhibition dessystèmesd’éveil Parlesprojections duVLPO GABAergiques =SLent 22BZDactuellement,dont 2 apparentéesauxBDZ, commercialiséesenFrance (classificationATC(OMS))21 9BZDindiquées dansles troubles sévèresdusommeil: Insomnie occasionnelleet transitoire. DDJ/1000hab/j Utilisationdesanxiolytiques en Europe en2009 Sontabsentsdesstatistiques européennes : LaBelgique etl’Italie. DDJ/1000hab/j LaFrance=2ème utilisateur. Utilisationdeshypnotiques en Europe en2009 Sontabsentsdesstatistiques européennes : LaBelgique etl’Italie. LaFrance=2ème utilisateur. ANSM,rapport décembre2013 DDJ/1000hab/j Reprisedel’utilisation desBZD depuis 2010 UtilisationdesBZDetapparentésde2000à2012 Diminution desBZDhypnotiques = Augmentation deshypnotiques apparentés. Alorsque prescription limitéeà4 semaines. UtilisationdeBZDhypnotiques de2000à2012 Lorazepam Alprazolam Bromazepam } 58%desBZD utilisées. Evolution del’utilisation aulongcours desBZDanxiolytiques Evolution del’utilisation aulongcours desZDrugs ANSM,rapport décembre2013 Evolution del’utilisation aulongcours desBZD hypnotiques Benzodiazépinesàdemi-vielongue. Produit Ò T max (h) ½ vie (h) Prazépam (Lysanxia®) 4à6 78 Clobazam (Urbanyl ®) 2 50 1 40 0,5 à 1 32 2 25 Clorazepate bipotassique (Tranxène ®) Diazépam (Valium ®) Nitrazépam (Mogadon ®) BDZàdemi-vieintermédiaire. Produits Ò T max (h) ½ vie (h) Chlordiazepoxide 2à4 20 à 24 1à4 2,6 1 20 17 19 0,5 à 4 0,5 à 2 2à3 10 à 20 10 à 20 10 2 1 0,5 à 0,8 8 8 5à8 (Librax ®) Bromazépam (Lexomil ®) Estrazolam (Nuctalon ®) Flunitrazépam (Rohypnol ®) Lorazepam (Temesta ®) Alprazolam (Xanax ®) Lormétazépam (Noctamide ®) Oxazepam (Seresta ®) Loprazolam (Havlane ®) Témazépam (Normison ®) Produitsàéliminationrapide Produits Ò T max (h) Zopiclone ½ vie (h) 1,5 à 2 5 0,5 à 3 2,4 (Imovane ®) Zolipdem (Stilnox ®) Transformationsmétaboliqueshépatiques desprincipalesBZD Médazépam Nobrium ® Diazépam Valium ® Chlordiazépoxide Librium® Démoxepam N-méthyl-diazépam Témazépam Lorazépam Témesta ® Tranxène ® (clorazépate transformation gastrique) Oxazépam Séresta ® Dérivés glucuroconjugés (inactivation) Élimination urinaire Prazépam Lysanxia ® Hydroxyprazépam Bromazépam lexomil ® 1992articles identifiés 3étudesfrançaises - Bocquier, 2008 - Vittori-Vigneau C,2013 - RatC,2013 Duréelaplusfréquemment retrouvée= ≥6mois 46articlesinclus Âges PatternBZDaulongcours Prescriptions inapproppiées Kurko, 2015 Association entreâge etutilisation àlong terme desBZD. Association entrecomorbidités etusageàlong termedesBZD(notamment comorbidités psychiatriques ethospitalisations) Association entreBZDàdemi-viecourteet usageàlongterme(alprazolam, lorazepam et oxazepam) Lefaitd’avoir eudeplusfortes dosesdeBZDou lefaitd’avoirprisprécédemment desBZDest assezprédictif delapriseaulong coursdeBZD. Prévalencedel’utilisation àlong terme desBZDenFrance:5,9%(Bocquier, 2008) EnFrance,laprescription deZ-Drugs est d’autantplus prolongée quelemédecintravaille enmilieururaletquelalisted’attente est longue (Rat,2013). Phénomène observéégalement enNorvège (Kjosavik, 2012). Kurko, 2015 EfficacitédesBZD • 2méta-analyses: – Laméta-analysedeNowell (JAMA,1997): • 22étudesrandomisées /efficacitéàcourtterme(publiées entre1966et1996). • 6BZDetZolpidem /placebo. • Flurazepam (7),estazolam (4), zolpidem (4), triazolam (3), quazepam (3), temazepam (2), lorazepam (2). • 6études:mesuresobjectives. • Efficacitésupérieure/placebo(p<0.001)dansl’ensembledesparamètres étudiés. – Méta-analysedeHolbrook(2000) • • • • 45étudesrandomisées Efficacitéàcourtterme(6semainesmax) 12BZDetZopiclone /placebo Tiazolam (16), flurazepam (14), temazepam (13), zopiclone (13),midazolam (5), nitrazepam (4), estazolam (2), lorazepam,diazepam,brotizolam, quazepam, loprazolam, flunitrazepam. Améliorationdelalatence d’endormissementsubjectiveparles BZD Améliorationdutempsdesommeil subjectifparlesBZD PeudedifférencesentreBZD etZopiclone Holbrook, 2000 Deseffetssurl’architecturedusommeil Maintien du Sommeil exprimée en % de la valeur de la nuit Placebo (87±14) (p<0.05) 9 8,3 8 7,8 6,6 7 6 5 4 3 2 1 0 BZD ZOPICLONE ZOLPIDEM StadeIIexpriméen% delavaleurdelanuitPlacebo(53±7)(p<0.05) 18 16,3 16 14 12 8 10 8 6 4 0 2 0 BDZ ZOPICLONE ZOLPIDEM StadeIVexpriméen% delavaleurdelanuitPlacebo(12.2±6)(p<0.05) 28 30 23 25 20 15 10 5 0 -5 -3 BDZ ZOPICLONE ZOLPIDEM Diminution dusommeil àondeslentesretrouvées dansd’autres études(Arbon, 2015) Stade REM exprimé en % de la valeur de la nuit Placebo (13.4±5) (p<0.05) 0 -5 -3,7 -10 -15 -17,9 -20 -25 -30 -35 -40 -35,8 BDZ ZOPICLONE ZOLPIDEM Effetssecondairesparticuliers • Chutes: – Augmentationdurisquedechutesdanslaplupartdesétudes(étudesdecohorte, étudescas-témoins,méta-analyses…) – surtout chezlesujetâgé – Impactdeladuréed’utilisation contradictoire. – Impactdelademi-viecontradictoire. (Neutel CL,1995;MaxwellCJ,1997;Passaro,2000;RayWA, 2000;Landi,2005Ryynanen 1993, Gales,1995;Caramel,2002,Frels,2002;Pariente2008;Leipzig,1999;VanStrien,2013) Conclusions du rapport de l’HAS concernant les hypnotiques : augmentation du risque de chute impact de la demi-vie non clairement établi problèmes méthodologiques.(heure de chute, heure de prise de ttt, comorbidités?) USA DiemSJ 2014 Suède: Suède:K, Thorel Norvège: Numinem, 2014 Bakken 2014 MS,2014 Israel Aizenberg 2015 Japon Chine Hayakawa FYLin 2014 2014 Thorel K,2014 Numinem, 2014 Bakken,2014 Hayakawa,2014 Lin,2014 Diem,2014 Aizenberg, 2015 Effetssecondairesparticuliers • Lesaccidentsdelavoiepublique: – Desrésultatscontradictoires Soderstrom CA,1998;LeveilleSG,1994;RayWA,1992;Hemmelgam B,1994;Barbone F,1998;Orriols L,2010,2011 Impactdelademi-vie?,duréedetraitement?Effetdeladose? – Hétérogénéitéméthodologique+++ – Comorbidités?Alcoolisation?Motifdeprescription? – 2013:FDA :diminutiondesposologiesduZolpidem – Mars2014:Agencedumédicamenteuropéenne(EMA):modificationduRCP etlanoticeduZolpidem suiteàdesE2detypesomnambulismeetaccidents delaroute. – ANSM: uneduréede7à8heuresdoitêtrerespectéeavanttouteactivité nécessitantunevigilancedebonnequalité. – Pictogramme:Niveau3delaclassificationpourleshypnotiques(2pourles anxiolytiques). Prise de Zolpidem 3 heures avant le lever = Risque au volant. Vermeeren, 2014 +argumentaire concernantleZolpidem àlibération prolongée auxEtats-Unis. Facteurderisque retrouvédanslalittérature(Vingilis, 2012;Barbone, 1998,Gustavsen, 2008) EnFrance,72685conducteurs impliqués dansdesaccidentsdelarouteentre2005et2008 PrisedeBZDàviséehypnotique =augmentation durisqueaccidentogène (OR=1,39) Prisedeplus de1cp deZolpidem pendant 5moisavantl’accident(OR=2,46) Aucun risqueavecleZopiclone etleZolpidem prisselon lesrecommandations. Orriols, 2011 Effetssecondairesparticuliers • BZDetDémences – Effetsàcourtterme(vigilance,mémoire,confusion…)connus – Alongterme? – GroupePGR-PEPIdel’ANSM(2012) • 5étudesassociationpositive (WuCS,2010-2009 ;Laganoui R,2002;Paterniti S,2002;Gallacher J,2012) • 4études:pasd’association.(Laganoui R,2009;AllardD,2003;Hanlon JT,1998;Dealberto MJ,1997). • 1étude:actionprotectricedesBZD(Fastbom J,1998). – Billioti deGage(2012):1063hommesetfemmesnondémentsontétésuivis pendant15ans.253casdedémenceontétédiagnostiqués.« Risquede démenceplusélevéchezlespatientsnouvellementexposésauxBZD ». – Muraetal(2013):aucuneassociationn’aétéretrouvée. – Etudesépidémiologiqueshétérogènes. Principalesétudesobservationnelles montrant unlienstatistique(Billoti deGage,2014) BZDetdémence: uneproblématiquecomplexe • Résultatsparfoiscontroversésnotammentparrapportàl’utilitédesBZD dansl’agitationnocturnedespatientsAlzheimermaissansintérêtdansles troublesdusommeil(méta-analysedeDefrancesco M,2015) • Déclincognitifmultifactorielenmaisonderetraite,avecousansBZD (sentimentdépressif,surdité,handicap,défautd’entraînementcognitif…) (Bourgeois,2015) • Utilisationplusimportantedepsychotropesdanslamaladied’Alzheimer, notammentdesantipsychotiques(alorsquel’utilisationdesBZDdiminue) (Taipale H,2014) • • Modèlesanimauxd’hyperactivitéetTauopathies (Jul P,2015) Augmentationdesrisquesenl’absencedetraitementdestroublesdu sommeilchezlespatientscognitifs(Porter,2015) BZD:actionsd’informationdulebonusage. • Informationdugrandpublic • Informationdesprescripteurs. • Informationdespharmaciens. • • • • • Surveillancepharmacologique. Prescriptionsurordonnancesécurisée(Zolpidem). Duréede28jours. Diminutionduconditionnement. Diminutiondutauxderemboursementà15% – Décidéeenjuillet2014. – Effectiveenmars2015. ? Educationthérapeutique Thérapiescomportementales Restrictiondesommeil Contrôledu stimulus Thérapiescognitivo-comportementales Hypnose (?) Etune« petitebenzo »detempsentemps Antihistaminiques T max (h) ½ vie (h) 2 10 Méprobamate + acéprométacine (Mépronizine ®) 1à3 6 à 16 Chlorazepate + acépromazine + acéprométazine (Noctran ®) 1 30 à 150 Hydroxyzine (Atarax®) (+ anticholinergique) 2 13-20 Niaprazine (Nopron ®) 1 96 1,5 à 3 10 à 15 ? Prolongée Doxylamine succinate (Donormyl®) Prométhazine chlorydrate (Phénergan ®) Alimémazine tartrate (Théralène®) JAdrien, LGarma,2007 • • • • Effetssurlesommeilidentiques/BZD Prescriptionaulongcourspeuintéressante. Participentaucerclevicieuxdel’insomnie+++ ÀéviterencasdeSASnontraité. • Quellequesoitlamolécule,leniveaude dépendance,ladose,l’association médicamenteuse…. LeSEVRAGEestpossible++++ Pasdeconsensus.Pasdeprotocoleprédéfini+++ Intérêtdutravailcomportementalvoirecognitif. Lesantidépresseurs Lestricycliques:mécanismesd’action Inhibiteursdela recapturede • Sérotonine • Noradrénaline Lestricycliques:effetssecondaires • AntiH1:somnolence, poids • Anticholinergique: sécheressebuccale, troublesvisuels, constipation • Antiα1:somnolence, troublescognitifs, hypotension orthostatique • Anti5HT2: augmentationdupoids LesIRS/IRNS: mécanismesd’action • IRSaugmentent sérotonine • IRNSaugmentent sérotonineet Noradrénaline L’utilisationdesantidépresseurs Lestroublesdesommeil • • • • Dosetrèsfaible,1/10ou1/20 desdosesutiliséesdansla dépression Peuoupasdedépendance Lespatientsn'augmententpas lesdoses Duréedetraitementdépendde l’évolutiondel’insomnie évaluationà1mois Ladépression • • • • • • Doseadéquatepourtraiterla dépression Nepashésiteràaugmenterles doses Associationtemporaireàun hypnotique Peuoupasdedépendance Lespatientsn'augmententpas lesdoses Duréedetraitement– au moins3mois(6mois) Antidépresseurs • Quelquesantidépresseurssédatifsfréquemmentutilisés: – – – – – Amitiptyline (LaroxylÒ) Trimipramine (SurmontilÒ) Amoxapine (DefanylÒ) Doxepine (QuitaxonÒ,SinequanÒ) Mianserine • Efficacité: – Sédatifs – Maintiendesommeil • MAIS: – Longuesdemi-vie. – Risquesd’effetssecondaires. – Effetsrésiduelslematinauréveil+++ • Sipossible,choixdepetitesdoses • Exemple,Miansérine 10mg. Prescriptiond’hypnotiques: « Selonlesbesoins » • Fonctiondesbesoinsdeperformancesdupatientpendantla journée:désirdefonctionnementintellectueloptimal. • Fonctiondesplaintesnocturnesdusujet:seulementlesnuits pendantlesquelleslepatientnedortpas. • Uniquementquandlepatientenabesoin. • Jamaisaulongcours. • Lebut:limiterlaprised’hypnotique. • Vérifierl’innocuitédel’hypnotiqueetlapossibilitéd’arrêt,de reprisedetraitement. Traitementd’avenir? Survorexant =antagonistedesrécepteursàorexine. Patientssouffrantd’insomnieprimaire Etudecontrôléerandomiséeendoubleaveuglecontreplacebo. Survorexant 10mg(62patients),20mg(61patients),40mg(59 patients),80mg(61patients)pendantunepériode Etplacebo(241patients)pendantuneautrepériode. PSGlanuit1etaprès4semainesdechaquepériode. Améliorationdosedépendantedesparamètresdusommeil:efficacité desommeiletlatenced’endormissement Bonnetoléranceglobale. Placedelamélatoninedanslesinsomniesenaddictologie + La mélatonine Noyaux suprachiasmatiques (SCN) Lumière Obscurité Rétine Glande pinéale: Mélatonine Rythmes et comportements Différentstypesdemélatonine Etenplus…sanseffetssecondaires….oupresque! Antioxydant….. Actionpositivesur lesmétabolismes dessucres Protecteur cellulaire…. Prévient l’apoptose cellulaire Antalgique? Chronobiotique Protecteurvasculaire Actionanti-inflammatoire Antidépresseur Soporifique Chronohypnotique Somnolence RECTAL TEMPERATURE (°C) 70 60 50 N= 7 m 37.0 36.9 36.8 36.7 36.6 36.5 T◦ centrale T◦ peau proximale proximal 34.2 33.8 33.4 T◦ peau distale distal 33.0 32.6 32.2 DISTAL-PROXMAL SKIN TEMP.GRADIENT (Δ°C) SLEEPINESS 80 aMT6S (µg/hr) SKIN TEMPERATURE (°C) La température centrale, mélatonine et le sommeil 90 2000 Mélatonine 1500 1000 500 0 0.0 -0.4 -0.8 -1.2 -1.6 -2.0 DPG 10 16 22 04 10 TIME OF DAY 16 22 Fluxsanguinet pertede chaleur K Kräuchi & A Wirz-Justice, Am J Physiol (1994) Traitement par mélatonine en pratique: libération immédiate vs. prolongée Circadin LP 2 mg Mélatonineet… 1. Utilisationdanslestroublesducomportement nocturne. 2. Mélatonineetinsomnie. – Casparticulierdusujetâgé. – Enalcoologie? 3. Mélatonineettroublesdel’horloge. – Retards/avancesdephase(adolescents++) – Troublesdel’horlogeinduits:travailàhoraire décalés. 4. Chezl’enfant. Prise en charge = Lumière et la mélatonine Zee et al., 2007 Mélatonine – Pasdeproblèmedecompliance – Différentsprotocoles:horairesdeprescriptionfixesou individuellementadaptés – profilplasmatiquedemélatonineévalué?(DLMO) (Keijzer H,Sleep Medecine Review,2014) – Effetssecondairesàlongterme?(Luboshitzky etal.,2002) • Effetsdépressifsrares • Altérationdelaqualitédusperme – donnéesdelalittératurefragmentaires – desrésultatslimitésconcernantl’avancedephase. ProtocoleMélatonine – Pasd’effetssignificatifs(Dahlitz M.1991) – Avancede115min(Oldani A.1994) – Avancede98minduDLMOmaispasd’améliorationdelaqualité dusommeilnid’avancedephasethermique(effetsoporifique?) (Nagtegaal J.1998) – Améliorationinitialemaisà18mois,réapparitiondela symptomatologie(DaganY.1998). – LaMélatonineavancel’horlogeinternedanslesSRP.L’avancede phaseestfonctiondumomentd’administration.Iln’yapasde différenceavec0,3ou3mg,sinonleseffetssoporifiques (Mundey K.2005), MéthadoneetSAS