Troubles du sommeil et prise en charge

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Troubles du sommeil et prise en charge
Chez la personne âgée :
 Réduction importante du SLP
 REM peut de modification
 Fragmentation (sieste plus fréquente ; durée :-1h en moyenne par rapport âge adulte
jeune)
Chez le patient MA
 Précoce dans les formes légères à modérées
 Discontinu voire fragmenté=insomnie
 Augmentation de l’activité motrice nocturne jusqu’à l’inversion des rythmes V-S
(formes évoluées)
 Modification de la structure au point que l’analyse suivant les critères classiques
internationaux devient impossible
 Répercussion très probable sur la mémoire
 Type de pathologie : retard de phase ; pseudo-insomnie lié à des couchers trop
précoces
 Etats dépressifs fréquents avec le cortège de symptôme lié au sommeil
 SAS comme les personnes âgées saines
Chez le patient souffrant d’une maladie à corps de Lewy
 Troubles plus marqué que dans la MA.
 Somnolence diurne excessive dont les attaques de sommeil liées à la pathologie
extrapyramidale elle-même voire au traitement dopaminergique.
 Trouble du comportement en sommeil paradoxal
 Mouvements périodiques des MI
 Insomnie
 Etats dépressifs fréquents avec le cortège de symptôme lié au sommeil
 SAS comme les personnes âgées saines
Chez le patient souffrant de démence de type frontal
 Atteinte aspécifique de la continuité et de l’architecture du sommeil
 Apathie versus Somnolence diurne
Quelque soit la maladie neurologique le retentissement nocturne des pathologies médicales
associées doit aussi être évalué.
Syndrome crépusculaire :
 Il s’agit d’un trouble circadien
 Augmentation de l’agitation, hyperactivité, désorientation, confusion, déambulations
incontrôlables
 Peut être aggravé par un autre trouble circadien : le syndrome des jambes sans repos
Prise en charge thérapeutique : principes généraux
1. maintenir les synchroniseurs externes : modifications physiologiques
normales du sommeil et du rythme V-S avec l’âge (le syndrome d’avance de
phase est fréquent déjà chez la personne âgée) :
 horaires coucher-lever réguliers
 horaires repas : éviter repas tardif, trop riche en glucide, de trop
grands apports de boisson
 activités physiques et sociales adaptées au degré de la démence
 exposition à la lumière doit être contrôlée : forte au cours de la
journée et réduction progressive dans les périodes vespérales sauf si
avance de phase maintenir forte intensité lumineuse pour décaler
l’heure du sommeil
 contrôle des siestes et du temps passé au lit
2. considération particulière en fonction du type de démence :
 MA
 Proscrire les médications à effet anticholinergique et les bétabloquants en soirée
 L’acétylcholine participe à l’éveil ; donc si insomnie ou
cauchemar sous donépézil, rivastigmine ou galantamine,
favoriser une prise matinale
 Dans le cadre des insomnies
o L’utilisation des benzo doit être réservée à des
situations ponctuelles dans le cadre d’urgence ; ½ vie
courte sans métabolite actif
o Pour les insomnies aigues (<30jours) possibilité
d’utiliser la zopiclone
o Il est préférable d’utiliser des SSRI non stimulant ou
des AD « panachés » à petite dose comme la
trazodone de 50 à 100mg ou la mirtazapine
o Eviter la paroxétine avec le donépézil et la
galantamine (inhibition du métabolisme)
o Les Neuroletiques sédatifs : uniquement les plus
récents : risperdal, zyprexa, solian ; toujours à la plus
petite dose (max 1mg) et pour des périodes courtes
avec réévaluation régulière de leur nécessité.
o La mélatonine ?

La démence à corps de Lewy
o CI complète aux NLP classiques ; les NLP atypiques ne sont pas
formellement CI
o Trouble du comportement en sommeil paradoxal : mélatonine,
clonazépam +/-
3. prise en charge des pathologies intercurrentes :
 la SDE : modafinil ou CPAP si SAS
 SJSR : gabapentine, pramipexole, clonazeépam
 Syndrome crépusculaire : synchroniseur, luminothérapie, mélatonine,
anxiolytique de manière brève
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