Trouble des conduites

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Trouble des conduites
Martin Gignac MD, CM,
FRCPCPédopsychiatre
Professeur-agrégé de clinique
Université de Montréal
Cynthia Graton,
psychoéducatrice
Clinique Réseau Jeunesse
Déclaration des conflits d’intérêt potentiels
(Dr Martin Gignac)
Nom de la compagnie
Type d’affiliation
Date
Conf, comité aviseur
2005-
Shire
Janssen
Conf, comité aviseur
2005-
Purdue
Conf, comité aviseur
2005-
2
Objectifs



Procéder à l’évaluation des troubles des
conduites et comprendre les aspects
étiologiques chez l’adolescent
Établir un algorithme de traitement
Explorer une approches nonpharmacologique novatrice
Comportement
antisocial
Faible
TDAH
seul estime de
soi
Âge (ans)
DA = difficulté d’apprentissage
Comportement
perturbateur
Peu de
compétences
sociales
Retard d’apprentissage
6
Trouble op- Exclusion à
positionnel
l’école
avec provoAbus de
cation
substances
Dysthymie Trouble des
Comporte- conduites
ment difficile Manque de
motivation
DA
complexe
10
14-16
Tremblay et al. Montréal
Child characteristics:
 hyperactivity,
 disruptiveness,
 anxiety,  prosociality
Family characteristics:
 adversity,  supervision,
 rules
Adolescence outcomes:
Delinquency, substance use,
deviant peer group
involvement
Adult outcomes:
Criminal behaviors,
antisocial personality
Adolescence
Adolescence
Structuring the chaos
Functional development
Neurobiology of adolescence
Limbic regions
Prefrontal regions
Age
Variations in the
structure and function
of the frontoparietal
and frontostriatal
circuits are
responsible for
enhanced self-control
= risky period
Adolescence
Annals of the New York Academy of Sciences Vol. 1124 (2008); 111-126
Developmental benchmarks II ADHD
7
Influence of peers in adolescence
Early adolescence
Mid-adolescence
Late adolescence
Adolescents demonstrate an equivalent
degree of risk-taking to adults when alone,
but take more risks in the presence of peers.
Adolescents: aged 13-16
Young adults: aged 18-22
Adults: aged 24 and older
Steinberg, 2005, Trends in Cognitive Science
Developmental benchmarks II ADHD
8
Troubles sévères de
comportement


Entité clinique: vague et hétérogène
Aggressivité et irritabilité:


Sx retrouvés a/n plusieurs dx
Exemple: mal de gorge
Sensibilité élevée pour le strep
 Specificité basse (la plupart des maux de gorge ne
sont pas des strep)

Trouble oppositionnel avec provocation
Critères DSM-5
Comportements/attitude négatifs, hostiles et
provacateurs présents depuis au moins 6 mois avec
présence de 4 symptômes:
Irritabilité
S’emporte facilement
Argumente avec les adultes
Susceptible, “Soupe au lait”
Colérique et ressentiment
Provocation
Défie ou refuse de se conformer aux règles
ou demandes de l’adulte
Dérange les autres de façon délibérée
Colérique et ressentiment
Mépris
Méprisant et vindicatif
Loses
Temper
Touchy
and
annoyed
by others
ADHD
and ODD
Share
Deficits
Angry and
resentful
Refuses to
comly
Argues
with
adults
Spiteful
ODD
distinctive
characteristics
Blames
others for
their own
mistakes
Debilerately
annoys
others
Trouble des conduites (CD):
Critères DSM-5
Caractère essentiel du trouble des conduites

Comprtements répétitifs et persistents se
mannifestant par:
Violation des droits fondmentaux des
individus ou
 Violation des règles/normes sociales
(généralement appropriées à l’âge
développemental)

Trouble des conduites (CD):
Critères DSM-5



Au moins 3 symptômes DSM-IV au cours des 12
derniers mois
Au moins un symptôme présent au cours des 6
derniers mois
15 critères:




Agression personnes animaux (7)
Destruct. propriété (2)
Mensonges ou vols (3)
Violation des règles (3)
Trouble des conduites;


Manifestations hétérogènes.
Étiologies retrouvées avec trouble de
comportement perturbateur:






inattention, hyperactivité, impulsivité
trouble de l ’humeur (dysphorie, manie)
toxicomanie
dommages cérébraux et épilepsie
psychose, dissociation
abus physique, sexuel, émotionnel
Conduct Disorder:
Traditional and Current
Typology

DSM-III1: 2 subtypes



Socialized type: delinquency with a group of peers
Undersocialized type: delinquency without the influence of
outside group
DSM-IV2: based on age of onset

Suggest that the severity and chronicity of dysruptive
behaviours may be predicted by the age of onset 3,4,5
1, 2American
Psychiatric Association (1982; 1994) Diagnostic and Statistical Manual of
mental disorders
3
Lahey, Loeber et al. 1998, 4 Robbins 1994, 5 Tremblay, Phil et al. 1994
Conduct Disorder:
Dyadic Subtypes

Kazdin 1992:



Achenbach 1991:



Covert type
Overt type
Delinquant type
Aggressive type
Steiner (2005)


Cold profile
Hot profile
Conduct Disorder:
Dyadic Subtypes

Frick (1994)

Calleous-unemotional
 Socialized type: plannification?

Impulse-control
 Undersocialized type: more impulsive and more
aggressive
Frick, P., B. O'Brien, et al. (1994). "Psychopathy and conduct problems in children." Journal
of Abnormal Psychology 103(4): 700-707.
Conduct Disorder:
Hypothesis

Psychopathic traits:


Socialized type, Calleous-unemotional, Covert type
Delinquant type, Cold profile
Psychiatric traits

Undersocialized type, Impulse-control, Overt type,
Aggressive type, Hot profile

ADHD: well studied, highly associated with CD
Substance Use Disorder: highly prevalent, highly
predictive
Bipolar Disorder (BPD): controversial


Trouble des conduites
•
•
•
•
•
Emotions prosociales limitées (Insensible-Impassible)
Prédicteur de violence
Stabilité des traits
Pauvre réponse aux interventions parentales
Réponse peu favorable aux psychostimulants
4 domaines
1) Absence de culpabilité
2) Absence d’empatie
3) Peu concerné par performance
4) Affect superficiel
19
Critères du DSM-5 pour le
dérèglement
sévère
de
l’humeur
Crises de colères graves et récurrentes qui se manifestent par les mots (p.
A.
ex., rage verbale) et/ou par les gestes (p. ex., agression physique envers une
personne ou un bien), dont l’intensité et la durée sont déraisonnablement
disproportionnées par rapport à la situation ou la provocation.
B.
Les crises de colère ne correspondent pas au stade de développement de
l’individu.
C.
Elles surviennent, en moyenne, trois fois ou plus par semaine.
D.
L’humeur entre les crises est colérique et irritable la majeure partie de la
journée, presque tous les jours, et elle est observable par autrui (p. ex.,
parents, professeurs, pairs).

Les critères A à D persistent pendant 12 mois ou plus. Pendant cette période,
l’individu n’a pas passé trois mois consécutifs ou plus sans présenter tous
les symptômes des critères A à D.

Les critères A à D se manifestent dans au moins deux des trois contextes
(c.-à-d., à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont graves dans au moins
un de ces contextes.

Le diagnostic ne doit pas être établi la première fois avant 6 ans et après
18 ans.
American Psychiatric Association DSM-V. 2013.
20
Quel paradigme de traitement?
Approche diagnostique1
Approche symptomatique2
Distinguer les syndromes
Cibler les symptômes
Analyser l’effet spécifique des
psychotropes sur les
symptômes
Envisager une intervention
pharmacologique
1. Buitelaar JK, et al. Eur Neuropsychopharmacol. 2003;13(4):305-11; 2. Kutcher S, et al. Eur Neuropsychopharmacol.
2004;14(1):11-28.
21
Trouble des
conduites
Dépendance aux drogues
Troubles de
l’attachement
Personnalité
Trouble des
conduites/TDA
H
Trouble des
conduites/TS
RH
22
Approches thérapeutiques :
TDAH et agressivité
Évaluation/
consultation avec la famille/
plan de traitement
Ajouter un antipsychotique
atypique au stimulant
Traitements non
pharmacologiques
Ajouter lithium ou
divalproex de sodium au stimulant
Commencer l’algorithme
pour le TDAH
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Réponse pour le TDAH
et l’agression
Ajouter une
intervention behavioriste
Tout stade peut être omis
selon le tableau clinique
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Poursuivre
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Utiliser l’agent
non utilisé au stade 4
Aucune réponse ou
réponse partielle pour l’agression
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Consultation
Pliszka, et al. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2006;45:642-657.
Approche psychosociale pour prendre en charge
un trouble des conduites
Crise
Au besoin
Thérapie
Cognitivo-comportementale
individuelle
Habiletés sociales
Parent
Famille
Environnement
Société
Habiletés
parentales
Communication
Milieu de vie
Approche communautaire
24
Conditions préalables pour les
programmes comportementaux
• Avoir une relation parent-enfant positive est nécessaire
pour que les programmes comportementaux soient
efficaces
• Passer un moment de qualité (entre 10 et
15 minutes/jour) seul avec l’enfant, peu importe son
comportement (non dépendant)
• Pour cette période de temps :
• L’enfant choisit l’activité
• Il est très souhaitable que le parent donne autant
d’éloges que possible et réduise au minimum les
corrections
25
Éléments de la gestion des
contingences




Remplacement de l’attention négative par
une attention positive
Commandes brèves et claires
Récompenses–conséquences
Ne pas abdiquer en moment de crise
26
1, 2, 3 magie!


1.
2.
3.
Ne pas trop parler
Éviter les émotions intenses
Avertissement
Rappel
Conséquence
Phelan TW. 1-2-3 Magic: Effective Discipline for Children 2-12. Fourth Edition.
27
CPS
Résolution de problèmes de façon
collaborative et proactive
Cynthia Graton 2015
28
«Les adolescents font bien
s’ils le peuvent et non pas
s’ils le veulent!»
Si un adolescent pouvait bien faire, il le ferait…
Bien faire, c’est toujours mieux que mal faire…
mais ça prend des habiletés pour y arriver!
Cynthia Graton 2015
29
Quelles habiletés manque-t-il aux
adolescents challengeants?

Habiletés d’exécution

Compréhension du langage/
communication

Régulation des émotions

Flexibilité cognitive

Habiletés sociales

Résolution de problème
Cynthia Graton 2015
30
Comment identifier toutes ces
habiletés manquantes et ces
problèmes non résolus!?!
(The Assessment of Lagging Skills and Unsolved
Problems)
Cynthia Graton 2015
31
Options pour gérer une
attente/exigence non
rencontrée…
PLAN A : résoudre le problème de façon
unilatérale.
PLAN B : résoudre le problème en collaboration
avec l’adolescent.
PLAN C : mettre le problème de côté pour l’instant.
Cynthia Graton 2015
32
Les trois étapes du PLAN B
1. L’empathie
(recherche d’informations afin
préoccupations de l’adolescent).
de
saisir
les
2. Définition du problème
(identifier les préoccupations de l’adulte).
3. L’invitation
(réflexion conjointe et choix de solutions réalistes et
mutuelles pour l’adulte et l’adolescent).
Cynthia Graton 2015
33
Ressources



www.liveinthe balance.org
Livres : The explosive child
Lost at school
Treating Explosive Kids
The adventure of Stretch More
Blog talk radio : Parenting your challenging
child
Paradigme?
Approche diagnostique
Buitelaar 2003
Approche symptomatique
Kutcher 2004
Différencier les sydromes
Cibler les symptômes
Analyser l’effet spécifique
des psychotropes sur les
symptômes
Envisager une intervention
pharmacologique
Approches thérapeutiques :
TDAH et agressivité
Évaluation/
consultation avec la famille/
plan de traitement
Ajouter un antipsychotique
atypique au stimulant
Traitements non
pharmacologiques
Ajouter lithium ou
divalproex de sodium au stimulant
Commencer l’algorithme
pour le TDAH
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Réponse pour le TDAH
et l’agression
Ajouter une
intervention behavioriste
Tout stade peut être omis
selon le tableau clinique
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Poursuivre
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Utiliser l’agent
non utilisé au stade 4
Aucune réponse ou
réponse partielle pour l’agression
Aucune réponse ou réponse
partielle pour l’agression
Consultation
Pliszka, et al. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2006;45:642-657.
Approches thérapeutiques :TDAH
Évaluation/
consultation avec la famille/
plan de traitement
Tout stade peut être omis
selon le tableau clinique
Traitements non
pharmacologiques
Méthylphénidate
ou amphétamine
Consultation
Amélioration
Amélioration
Aucune réponse ou
réponse partielle
Poursuivre
Agoniste alpha
(Clonidine)
Amélioration
Poursuivre
Aucune réponse ou
réponse partielle
Poursuivre
Amélioration
Méthylphénidate
ou amphétamine
(stimulant non essayé, stade 1)
Aucune réponse ou
réponse partielle
Agent non essayé,
stade 4
Poursuivre
Atomoxétine
Alpha-2 agoniste(GXR)
Amélioration
Poursuivre
Amélioration
Poursuivre
Bupropion ou
antideprésseur TCA
Pliszka et collab. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2006;45:642-6
Méthylphénidate et
trouble des conduites/TDAH




Une seule étude menée auprès d’une population présentant un trouble
des conduites a porté spécifiquement sur l’agressivité
83 enfants/adolescents (âgés de 6 à 15 ans) présentant un trouble des
conduites, dont 69 % en concomitance avec le TDAH
Sujets randomisés pour recevoir le méthylphénidate, dont la dose a
augmenté jusqu’à 60 mg/jour en 2 doses séparées (n = 41), ou un placebo
(n = 42) pendant 5 semaines
Dose moyenne de méthylphénidate à la fin de l’étude :
41,3 mg/jour
Klein RG, et al. Arch Gen Psychiatry. 1997;54(12):1073-80.
39
Méthylphénidate et
trouble des conduites/TDAH
Les scores de comportement
Sujets avec un score CGI-I
moyen < 4 à 5 semaines
Sujets avec un score CGI-I < 4 , %
70 %
68 %

p = 0,001
60 %
50 %
40 %

30 %
20 %
11 %
antisocial spécifique des TC ont
considérablement diminué avec le
traitement par le
méthylphénidate, ce qui procurait
un bienfait clinique significatif, et
ce, sans égard à la gravité du
TDAH
La majorité des sujets recevant le
méthylphénidate n’ont pas
obtenu une rémission totale de
leurs comportements agressifs
10 %
0%
MethylPlacebo (n=37)
phénidate (n=37)
CGI-I = Clinical Global Impressions-Improvement
Klein RG, et al. Arch Gen Psychiatry. 1997;54(12):1073-80.
40
Traitement par l’amphétamine
dans les cas de TOP/TDAH
Sujets dont le score CGI-I « s'est amélioré» ou « s'est beaucoup
amélioré » après 4 semaines
††
††
*
70 %
††
60 %
64 %
62 %
62 %
*
**
60 %
55 %
54 %
††
55 %
Sujets, %
50 % †
40 %
38 %
36 %
30 %
27 %
TOP exclusif
20 %
TOP + TDAH
10 %
0%
MAS XR
10 mg/jour
MAS XR
20 mg/jour
MAS XR
30 mg/jour
MAS XR
40 mg/jour
Placebo
* p < 0,001, ** p < 0,008, † p = 0,07, †† p = 0,2 p/r au placebo, l’ensemble p/r au placebo
Spencer TJ, et al. Clin Ther.
2006;28(3):402-18.
41
Stimulants et utilisation illicite
MPH
42
Options de traitement non
stimulant pour traiter le trouble
des conduites/TDAH

Sous-échelle, comp. oppositionnel
Atomoxétine
***
0
IP
**
**
0,5 à 1,2 mg/kg
-2
-4
-6
-8
-10
-12

Efficacité de la clonidine/Gunfacine
1. Newcorn JH, et al. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. Mar 2005;44(3):240-248.
2. Childress AC, Sallee FR.. Drugs Today (Barc). Mar 2012;48(3):207-217.
43
Doses « Non stimulants »

Souvent en combination avec stimulants:

Intuniv XR (GXR) 1-4mg hs (or am)


Clonidine


0,025-0,2 mg po TID
ATMX


« sweet spot » 0,05- 0,12mg/kg
0,5-1,2 mg/kg
Antipsychotiques atypiques:



Rispedal 0,5-1mg po BID
Seroquel 25-100mg TID
Abilify 2-10mg po die
SGA Medication: risperidone (Risperdal)
Target Symptoms
Pre-Treatment
Baseline
Parameter
1 Month
(e.g. tics, rage, psychosis):
2 Month
3 Month
6 Month
9 Month
12 Month
General Information:
Assessment Date (YYYY/MM/DD):
Patient Age at Assessment:
Daily Dose of risperidone:
mg
mg
mg
mg
mg
mg
mg
Physical Examination Maneuvers:
Height (cm)
Height percentile1
Weight (kg)
Round to nearest 5, 10, 25, 50, 75,
90, or 95 %ile
Weight percentile1
Round to nearest 5, 10, 25, 50, 75,
90, or 95 %ile
#DIV/0!
BMI (kg/m2)1
#DIV/0!
#DIV/0!
#DIV/0!
#DIV/0!
#DIV/0!
#DIV/0!
Use CDC calculator to calculate
value1
1
BMI percentile
Waist Circumference (at level of umbilicus) (cm)
Waist Circumference percentile2
Systolic Blood Pressure (mm Hg)
>90, or round to nearest 10, 25, 50,
75, or 90 %ile
Systolic Blood Pressure percentile3
Diastolic Blood Pressure (mm Hg)
Provide range (<50, 50-90, 90-95, 9599, or ≥99)
Diastolic Blood Pressure percentile3
Neurological Examination:
Provide range (<50, 50-90, 90-95, 9599, or ≥99)
Neurological Exam completed?4
Neurological Exam Normal or Abnormal?
Laboratory Evaluations:
Test
Normal Values
Fasting Plasma Glucose
5
≤ 100 pmol/L
Fasting Insulin6, 7
Fasting Total Cholesterol
≤ 6.1 mmol/L
7, 8
5
5
5,8
5,7
6
6
6,8
6, 7
8
7
8
7
8
7
8
7
7
7
< 5.2 mmol/L
Fasting LDL-C7, 8
< 3.35 mmol/L
Fasting HDL-C7, 8
≥ 1.05 mmol/L
Fasting Triglycerides7, 8
< 1.5 mmol/L
AST7
ALT7
Prolactin9, 10
11
Amylase11
Other (e.g. A1C, OGTT, etc.); Please List
Physician Initials:
11
11
11
7
7
10
10
11
11
11
Lithium et agressivité
Répondeurs après 4 semaines de traitement
100 %
p= 0,004
80 %
p= 0,004
Sujets, %
80 %
70 %
60 %
Lithium (n=20)
40 %
30 %
Placebo (n=20)
20 %
20 %
0%
GCJCS
Malone RP, et al. Arch Gen Psychiatry.
2000;57(7):649-54.
CGI
46
Divalproex et agressivité



Essai randomisé et contrôlé de 7 semaines mené
dans une unité correctionnelle auprès de
60 adolescents de sexe masculin
Randomisés pour recevoir une faible dose (125 mg)
ou une dose élevée (1 000 mg) de divalproex
Le traitement à dose élevée a été associé à des
améliorations statistiquement significatives au
chapitre des scores aux échelles d’évaluation CGI-S,
CGI-I et de la maîtrise des impulsions signalées par
les patients sur une base hebdomadaire
Steiner H, et al. J Clin Psychiatry. 2003;64(10):118391.
47
Rispéridone et trouble des
conduites


La rispéridone est un des médicaments utilisés
pour traiter les enfants et les adolescents
présentant un trouble des conduites qui fait le
plus souvent l’objet d’études
Diverses études cliniques évaluant la
rispéridone et les troubles des conduites ont
été menées
48
Rispéridone et trouble des
conduites
Variation du score CGI-S depuis
le départ
Variation du score RAAPP
depuis le départ
0.00
Rispéridone
Rispéridone
Placebo
0.00
-0.70
-1.00
-1.50
-1.65
-2.00
-1.91
p = 0,0007
p = 0,03
-2.50
Variation
semaines 7-10
Variation
semaine 10
Findling RL, et al. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 2000;39(4):50916.
Variaiton moyenne
Variation moyenne
-0.16
-0.50
Placebo
-0.08
-0.50
-1.00
-1.06
-1.50
-2.00
-2.50
-3.00
-2.46
p = 0,01
Variation
semaines 7-10
-2.58
p = 0,003
Variation
semaine 10
49
Rispéridone et trouble des
conduites
Variation moyenne du score à la sous-échelle des
problèmes de conduite de la Grille d’évaluation
comportementale pour enfants Nisonger*
Variation du score
Semaine
*Aman
Dernière
observation reportée. Différence significative entre les groupes aux semaines 1 à 6.
MG, et al. Am J Psychiatry.
2002;159(8):1337-46.
50
Rispéridone et trouble des
conduites
Score moyen à la sous-échelle des
problèmes de conduite de la Grille d’évaluation
comportementale pour enfants Nisonger
Traitement au cours de la phase menée à double insu :
Rispéridone (n=47)
Placebo (n=57)
40,0
35,0
34,5
32,3
Score moyen
30,0
27,7
25,0
20,0
17,3
17,7
15,0
15,0
10,0
5,0
0,0
Début DI
Findling RL, et al. Am J Psychiatry.
2004;161(4):677-84.
Début ÉO
Sem. 4 ÉO
Variation moyenne du
score à la sous-échelle
des problèmes de
conduite entre le début
de l’étude menée à
double insu et la fin de
l’étude ouverte
(48 semaines)
Groupe placebo de
l’étude menée à double
insu : – 14,3, p < 0,001
p/r au début de l’étude
51
Quétiapine et trouble des
conduites
Visite - Semaine
Findling RL, et al. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 2006;45(7):792800.
52




Olanzapine et trouble des
conduites
Étude ouverte portant sur
l’olanzapine menée auprès de
16 adolescents (âgés de 13 à
17 ans) présentant des troubles
de comportement perturbateur,
dont le QI < 80
Les sujets ont reçu 5 à
20 mg/jour d’olanzapine
pendant 8 semaines
Traitements concomitants :
lithium, stimulants, acide
valproïque, buspirone,
guanfacine, topiramate et
antidépresseurs
Effet secondaire le plus courant :
gain de poids – moyenne : 5,7 kg
(12,7 lb)
Score CGI moyen
Olanzapine
7
5,6
Variation depuis sem. 0
*
*
4,4
5
3,9
3
1
-1
-1,2
-1,7
-3
Sem. 0
Sem. 4
Sem. 10
* p < 0,002 p/r à la semaine 0
Handen BL, Hardan AY. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry.
2006;45(8):928-35.
53
Olanzapine et agressivité



Étude de 10 semaines menée à simple insu
(phase de préinclusion de 2 semaines avec
placebo,
phase de traitement de 8 semaines)
10 enfants (âgés de 7 à 13 ans) atteints du
syndrome de Gilles de la Tourette et ayant
des antécédents de comportement
agressif
La dose moyenne d’olanzapine à la
semaine 10 était de 14,5 mg/jour
Stephens RJ, et al. J Child Adolesc Psychopharmacol. 2004;14(2):25566.
54
L’aripiprazole et les
comportements agressifs

L’aripiprazole peut aider à maîtriser les
comportements irritables tels que
l’agressivité, les crises de colère et les
changements d’humeur fréquents chez les
enfants.
National Institutes of Health. AHFS Consumer Medication Information. Aripiprazole.
2012.
55
Stimulant + rispéridone et trouble
des conduites
Une analyse a posteriori de données provenant d’essais de


6 semaines contrôlés par placebo et visant à évaluer un traitement
par la rispéridone chez des enfants présentant un QI inférieur à la
moyenne et des troubles de comportement perturbateur
Données évaluées pour un sous-groupe de patients atteints de TDAH
qui prenaient un stimulant en concomitance (n = 155)
 Les profil d’effets secondaires de l’association stimulant +
rispéridone était semblable à celui de la rispéridon seule
 Des réductions significatives sur les plans clinique et statistique
des scores du comportement perturbateur et de l’hyperactivité
ont été observées avec la rispéridone par rapport au placebo,
sans égard à l’utilisation d’un stimulant en concomitance
 L’ajout de la rispéridone à un stimulant a amélioré de manière
significative la maîtrise de l’hyperactivité (p < 0,001) par rapport
au recours à un stimulant seul
Aman MG, et al. J Child Adolesc Psychopharmacol.
2004;14(2):243-54.
56
Résumé des traitements pour
Stevie
Diagnostic du TDAH et du TC
en présence de symptômes graves
d’agressivité
Psychoéducation –
parents/individus/enseignants
Évaluer si le patient pose
un risque important pour
lui-même ou pour les
autres
Oui
Interventions psychosociales
et
médicaments psychostimulants
)
De plus, envisager une intervention
pharmacologique spécifique du
trouble des conduites dysphorique
(p. ex., la rispéridone)
Remschmidt H and Global ADHD Working Group. Eur Child Adolesc Psychiatry. Mai 2005;14(3):127-37.
57
Conclusions





Des troubles comportementaux tels que le TOP et le TC sont couramment
observés en concomitance avec le TDAH
Certains tempéraments, le TDAH, de mauvaises aptitudes sociales, ainsi
que des troubles de langage et de l’humeur peuvent contribuer à
l’apparition d’un TC
La caractéristique fondamentale des troubles des conduites est la
récurrence et la persistance se manifestant par la violation des droits des
autres ou des règlements/normes sociétaux
La formation en habiletés parentales et en capacité de résolution de
problèmes, de même que la thérapie familiale ou individuelle pourraient
aider à améliorer les résultats pour les patients
Le traitement pharmacologique du TDAH observé en concomitance avec
un trouble des conduites pourrait nécessiter l’association d’un
médicament contre le TDAH à un médicament qui cible l’agressivité
58
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