…Maislabaissedelaproductionpèsesurlesperspectivesde2017
Selon le ministère du travail des États-Unis, les récentes demandes initiales d’assurance-chômage enregistrées ont été les
moins élevées depuis novembre 1973. En effet, depuis plus d’un an, moins de 300 000 demandes d’assurance-chômage
ont été enregistrées, un nombre qui n’a pas été vu non plus depuis 1973. En outre, une hausse des travailleurs découragés
qui sont retournés sur le marché du travail a été constatée (Se reporter au graphique illustré ci-dessous de MRB Partners).
À court terme, le niveau moins élevé de demande d’assurance-chômage
devrait contribuer à améliorer la confiance des consommateurs et
dynamiser les dépenses des ménages.
Toutefois, comme JP Morgan l’a indiqué, l’augmentation globale de
628k emplois aux États-Unis au 1T signifie que le nombre d’emplois
augmente à un rythme plus rapide que l’économie. En revanche, ceci
signifie que l’activité économique (PIB) par travailleur/heure recule.
Puisqu’une mesure clé de productivité se détériore, ceci pourrait peser
sur la croissance future et sur le bénéfice des entreprises.
Nous croyons qu’il s’agit d’une des principales raisons de la
préoccupation accrue du marché voulant que le cycle haussier de la
croissance arrive à maturité et qu’il augmente les chances de l’arrivée
éventuelle d’une récession. Il n’existe pas d’outil de politique pour
empêcher une baisse générale de la productivité.
Dans l’éventualité où la croissance mondiale devait demeurer timide et
que la productivité continuait à reculer, cette situation pourrait
commencer à peser sur les perspectives de 2017. C’est ce que nous
surveillons. Cependant, à court terme, une meilleure croissance à la
deuxième moitié de 2016 devrait être favorable au cours des actions.
Nous continuons à nous concentrer sur des titres qui procurent un revenu plutôt que sur des titres axés sur la croissance
et à écarter les risques associés aux portefeuilles jusqu’à la fin de l’exercice.