Sana Yazid & Mustapha Zghal
Proceedings of the Marketing Spring Colloquy (URAM), Vol. 6. May, 2016.
l'interaction humaine médiatique servie par
intermédiaire d'ordinateur (Stromer-Galley,
2000). Yadav et Varadarajan (2005)
suggèrent que la haute interactivité ait des
avantages pour une meilleure prise de
décision, un marketing relationnel plus
amélioré avec les consommateurs et une
stratégie marketing personnalisée ».
Ainsi, le marketing relationnel repose sur
la prise en compte de l'individu dans toutes
ses dimensions et dans tous les aspects de
sa vie, en fonction du moment et des
circonstances. Il essaie d'appréhender la
complexité et la relativité des
comportements pour pouvoir construire
des stratégies marketing qui soient plus
clairement pilotées.
Dans ce sens, (Toufaily et Perrin, 2006)
annoncent: « un certain nombre de
caractéristiques relationnelles ayant fait
l’objet d’un minimum de réflexions
s’inscrivant dans une logique basée sur un
principe de causalité simple (Modalités
d’interaction impact relationnel). Les
modalités d’interaction sont les suivantes:
les communautés virtuelles, l’information à
valeur ajoutée, la personnalisation, la
communication dite intelligente, ainsi que
les variables d’impact relationnel que sont:
la confiance, l’interactivité sociale, la qualité
de service et l’apprentissage ».
2/- Définitions et caractéristiques
La communication effective est la clé
d’affaire réussie, ainsi l’interactivité est
considérée parmi les facteurs les plus
importants de cette efficacité, en jouant un
rôle très significatif dans la persuasion de
la communication.
(Picard, 2001) avise la mise en lumière des
aspects de la communication par l'approche
psychosociologique et conversationnelle,
dans la mesure où, ces deux modèles
rendent essentiellement compte de la
dimension informative de la
communication et oublient qu'elle est
également action ou, plus précisément,
interaction. Aussi, il majore qu'il convient
d'ajouter une troisième perspective aux
modèles déjà mentionnés sous la forme
d'un modèle appelé « interactionnel» et qui
souligne les aspects dynamiques de la
communication envisagée comme un
processus d'influence.
Plus profondément, l’interactivité a été
reflétée dans plusieurs revues de littérature,
néanmoins, jusqu'à présent, il n'y a aucun
consensus de la définition de l’interactivité
de la part des chercheurs.
Selon (Noort, Voorveld et Reijmersdal,
2011) beaucoup de chercheurs marketing
soutiennent que l'interactivité est une des
différences clés entre les médias
traditionnels et les nouveaux (Chung et
Zhao, 2004). Ainsi, l'interactivité est
devenue un thème central dans la
littérature de communications marketing
(Johnson, Bruner et Kumar, 2006; Liu et
Shrum, 2002 ;Kim et McMillan, 2008).
Commençons par l’une des premières
définitions du concept; celle de (Rafaeli,
1988) qui conceptualise l'interactivité
comme un processus d'échange de données
impliquant l’utilisateur dans une
communication (Bucy et Tao, 2007).
Plus récemment, (Steuer, 1992) définit
l'interactivité comme étant le degré avec
lequel une interface permet aux utilisateurs
de participer à la modification de la forme
et le fond d'un environnement médiatisé
obtenu en temps réel" (Gustavsen et Tilley,
2003; Coyle et Thorson, 2001). Il explique
que c’est une fonction de trois éléments à
savoir la vitesse avec laquelle le contenu
peut être manipulé; la gamme de voies
dont le contenu peut être manipulé et la
cartographie, ou comment semblent le
contrôle et la manipulation dans
l'environnement virtuel obtenu (Coyle et
Thorson, 2001).
« Pour (David Fortin,1997) l'interactivité
est le degré auquel un système de
communication peut permettre à un ou
plusieurs utilisateurs de communiquer
autrement comme des expéditeurs ou des
récepteurs avec un ou bien plusieurs autres
utilisateurs ou avec des dispositifs de
communication; comme en participant, en
temps réel, à l'organisation des vidéos
téléconférences ou à une base de stocker et