L’ECHO DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 EDITO L’écho des usagers est une revue réalisée PAR les usagers POUR les usagers. Le comité de rédaction, composé de représentants d’usagers et de représentants du centre hospitalier de CHATEAUROUX, a opté pour la parution de trois numéros par an (février, mai et septembre). A chaque réunion préparatoire, le comité décide des thèmes d’articles qui s’articulent notamment autour de « grands évènements de santé ». Les dernières revues sont consultables sur le site internet du centre hospitalier, dans la rubrique ECHO DES USAGERS. Nous vous souhaitons une bonne lecture et espérons que cette revue répondra à vos attentes. SOMMAIRE Les semaines d’information sur la santé mentale P1 L’organisation du parcours d’un patient en psychiatrie et modalités d’admission P2 « Pour une bonne prise en charge en psychiatrie » (UNAFAM) P3 Guide pratique des consultations externes P4 La personne de confiance P5 Les directives anticipées P5 Les semaines d’information sur la santé mentale (SISM) ont été créées en 1990 par l’association française de psychiatrie. Un collectif national de 25 partenaires les coordonne, décide de leur thème, rédige et diffuse l’argumentaire et réalise une revue de presse. Les objectifs des SISM sont au nombre de cinq : - SENSIBILISER le public aux questions de santé mentale, - INFORMER à partir d’un thème annuel sur les différentes approches de la santé mentale, - RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale, - AIDER au développement des réseaux de solidarité, de réflexion et de soin en santé mentale, - FAIRE CONNAITRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité. Dans l’Indre, un collectif départemental très actif se réunit régulièrement pour coordonner les actions de tous les partenaires locaux. Il est animé par l’atelier santé-ville (Châteauroux métropole). Chaque année de nouveaux partenaires le rejoignent pour proposer une plus grande ouverture aux acteurs de la santé mentale, professionnels et usagers. Actuellement ce collectif compte un peu plus de 30 partenaires différents sur tout le département. La téléradiologie au CH de CHATEAUROUX/LE BLANCP6 Témoignage d’un passage en chirurgie ambulatoire P7 Enquête citoyenne futur Projet Régional de Santé P8 CONTACTS - centre hospitalier de Châteauroux/Le Blanc Mme Eliane LABAISSE DAFCO 216 avenue de VERDUN 36019 CHATEAUROUX CEDEX Téléphone : 02 54 29 64 64 Courriel : [email protected] - Site internet: www.ch www.ch--chateauroux.fr chateauroux.fr,, rubrique « NOUS ECRIRE ». Le programme en cours d’élaboration par le collectif départemental sera diffusé par les partenaires et consultable sur les sites Internet dédiés. A noter, en introduction à ce programme l'Exposition Plurielle, qui se déroule traditionnellement dans le cadre des SISM, au Café EQUINOXE à CHATEAUROUX du 10 mars au 10 avril 2017 Liens : http://www.semaine-sante-mentale.fr/sism-2/edition2017/ et réseaux sociaux de Châteauroux métropole L’ECHO DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 Organisation du parcours patient en psychiatrie adulte Patient nécessitant une prise en charge psychiatrique Urgences CHÂTEAUROUX – LE BLANC (présence d’Infirmières Diplômées d’Etat à compétences psychiatriques) Médecine libérale Médico-social Si le patient bénéficiait déjà d’un suivi, le CMP pivot est informé Psychiatrie de liaison Antennes CMP + CATTP* Centre Médico Psychologique – CMP Départemental Pivot •Argenton sur Creuse •Buzançais •Le Blanc •La Châtre • CHATEAUROUX du lundi au vendredi de 9h00 à 18h30 Tél : 02 54 22 49 67 Hospitalisation complète • PÔLE DE PSYCHIATRIE (SITE DE GIREUGNE) * Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel Sont également présents dans les locaux du CMP : Le centre de thérapies familiales (Institut du couple et de la famille - I.C.F.) Le réseau RESPIRE (Réseau santé précarité de l'Indre rejetant l'exclusion) et l’Equipe Mobile Spécialisée en Soins Psychiatriques (EMSSP) Les modalités d’admission en psychiatrie Dans le département de l’Indre seul le centre hospitalier de CHATEAUROUX (services de psychiatrie adulte) est autorisé à admettre des patients sous contrainte. Il existe deux procédures d’admission en soins sous contrainte (articles L3212-1 et suivants du code de la santé publique). Les soins libres demeurent la règle. Dans tous les cas l’adhésion aux soins du patient permet une prise en charge optimale. SPDT : Les soins psychiatriques sur demande d’un tiers s’adressent aux patients dont les troubles mentaux : rendent impossible le consentement, nécessitent des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier, Le tiers peut être toute personne (à l’exception du personnel soignant de l’établissement d’accueil) susceptible d’agir dans l’intérêt du patient. C’est-à-dire un membre de sa famille ou de son entourage ou une autre personne pouvant justifier de l’existence de relations avec le patient, antérieures à la demande de soins lui donnant qualité pour agir dans l’intérêt du patient. En cas de risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade l’admission peut être réalisée en urgence (SPDTU). S’il est impossible d'obtenir une demande de tiers l’admission s’effectuera dans le cadre d’un péril imminent (SPPI). L’admission est prononcée par le directeur du centre hospitalier. SPDRE : les personnes admises sous cette forme doivent présenter des troubles mentaux (nécessitant des soins), portant atteinte à la sûreté des personnes ou de façon grave à l’ordre public. L’admission est prononcée par arrêté du Préfet ; cette décision peut être précédée d’une mesure provisoire déclenchée par un Maire. Les certificats médicaux nécessaires à ces admissions répondent à une règlementation stricte. Le juge des libertés et de la détention statue sur le bien fondé de toutes les mesures sous contrainte. 2 L’ECHO DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 « Pour une bonne prise en charge psychiatrique » Article de l’UNAFAM Union Nationale de Familles et Amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques Dès l'apparition d'un changement manifeste de comportement d'un proche, se traduisant par des propos inhabituels ou des attitudes bizarres, l'entourage s'interroge sur le bien fondé de consulter. En premier lieu c'est au médecin de famille que l'on s'adresse car il pourra orienter la personne souffrant de troubles psychiques vers un lieu de soins. Si cette démarche est plausible, une hospitalisation libre est envisagée. Mais si son proche refuse de s'en remettre au corps médical et que la situation devient intolérable, il faut se résoudre à une hospitalisation sans consentement. Les différents modes d'admission sont explicités par le schéma de la page 2. Comment se faire aider dans l’Indre pour hospitaliser son proche ? - Le service des urgences de l'hôpital de Châteauroux par l'intermédiaire du 15. - Pour les communes éloignées de Châteauroux, l'appel aux forces de police ou aux pompiers peut éventuellement s'avérer utile. Dans tous les cas, la personne hospitalisée sans son consentement fait l'objet d'un suivi d'une durée maximale de 72H durant lesquelles un médecin réalise un examen somatique dans les 24H puis un nouveau certificat médical du psychiatre de l'établissement d'accueil conclut si les soins doivent être prolongés ou non au delà de cette période initiale. Les droits du patient hospitalisé sans son consentement doivent être réaffirmés en l'associant aux décisions et aux soins prodigués. Le patient ou les personnes qui le représentent sont informés des voies de recours possibles et notamment de l'existence de la commission des représentants des usagers. Les proches de personnes qui souffrent de troubles psychiques peuvent solliciter l'aide de l’UNAFAM, association nationale reconnue d'utilité publique pour : - un accueil confidentiel et personnalisé en demandant un rendez-vous à la permanence téléphonique, - participer à un groupe de parole pour être écouté et soutenu, - participer à un atelier d'entraide PROSPECT pour faire face au quotidien, - s'informer par une journée «Troubles psychiques», la mise à disposition de publications, livres, revues. Les bénévoles qui acceptent de recevoir une formation au siège de l'association représentent les intérêts des personnes malades dans les instances suivantes : - Conseil de Surveillance des hôpitaux Buzançais, Levroux, Valencay, - Commission des Usagers de la clinique du Haut-Cluzeau à Chasseneuil, - Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées à Châteauroux, - Conseil territorial Départemental de Santé. Pour toute information supplémentaire, on peut consulter le site www.unafam.org ou s'adresser à : Délégation de l'Indre 148 Avenue Marcel Lemoine 36000 CHATEAUROUX Tél : 02 54 27 68 19 Accueil et rendez-vous : Mme ROSA-ARSENE ou Mme GSTALTER service Ecoute-Familles Tél : 01 42 63 03 03 3 L’ECHO DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 GUIDE PRATIQUE DES CONSULTATIONS EXTERNES AU CENTRE HOSPITALIER DE CHATEAUROUX Lorsque vous venez en consultation externe, des formalités administratives sont nécessaires afin d’assurer au mieux la gestion de votre dossier et de respecter les règles d’identitovigilance. Vous devez fournir : - votre carte d’identité, - votre carte vitale et votre attestation, - votre carte mutuelle, - le courrier de votre médecin traitant (déclaré auprès de la caisse d’assurance maladie) qui vous adresse au centre hospitalier et les résultats des examens réalisés précédemment en lien avec cette prise en charge. Cette lettre destinée au médecin spécialiste est obligatoire sauf dans les cas suivants : - admission en urgence. - certaines spécialités : gynécologie-obstétrique, ophtalmologie, odontologie. - si le patient est âgé de moins de 16 ans. - si vous êtes de passage dans la région et que la distance vous empêche de consulter au préalable votre médecin traitant. Attention : le non respect du parcours de soins entraîne des majorations et une baisse des remboursements de votre caisse d’assurance maladie. La majorité des consultations est réalisée en SECTEUR PUBLIC. Le centre hospitalier a passé des conventions avec de nombreuses mutuelles afin d’éviter l’avance de frais et pratiquer le tiers payant. Conformément aux textes actuellement en vigueur, les praticiens hospitaliers à temps plein ont également la possibilité d’exercer une ACTIVITÉ LIBÉRALE (CONSULTATION EN SECTEUR PRIVE) au sein des établissements publics de santé. À ce jour, dix praticiens hospitaliers proposent des consultations privées : Imagerie médicale : MM. les Drs RAPOPORT et DAWAMENEH Neurologie : M. le Dr HALLAK Gynécologie-obstétrique : Mme le Dr BANDALY, M. le Dr EL BOUZIDI, Mme le Dr TELEAGA Chirurgie orthopédique et traumatologie : M. le Dr AKHRAS Oto-rhino-laryngologie. : M. le Dr BORIES Dentisterie : M. le Dr SADRIJA Chirurgie viscérale : M. le Dr BATOKO L’ensemble de ces médecins a choisi d’exercer cette activité en secteur 1, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraire. Les jours et horaires d’exercice de l’activité libérale ainsi que les honoraires sont affichés dans la salle d’attente des services concernés. Lors de la prise de rendez-vous, le secrétariat informe le patient si ce rendez-vous est en secteur libéral. En ce qui concerne la facturation des actes réalisés dans le cadre de l’activité libérale des praticiens hospitaliers, les patients ne bénéficiant pas d’une prise en charge à 100% par l’assurance maladie ou de la C.M.U. doivent régler la totalité de la consultation et demander ensuite le remboursement auprès de leur caisse d’assurance maladie. En revanche, pour ce qui concerne le service d’imagerie médicale et compte tenu des montants élevés afférents aux différents actes, le tiers payant peut être pratiqué. 4 L’ECHO DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 LA PERSONNE DE CONFIANCE Aux termes de l’article L. 1111-6 du Code de la Santé Publique, toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant. Cette personne de confiance peut vous assister en cas de besoin : · elle sera consultée si vous êtes hors d’état d’exprimer votre volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin, · elle pourra, à votre demande, vous accompagner dans vos démarches et assister aux entretiens médicaux afin de vous aider dans vos décisions, · les informations que vous jugez confidentielles et que vous aurez indiquées au médecin ne lui seront pas communiquées, · vous pouvez confier vos directives anticipées à votre personne de confiance. La désignation d’une personne de confiance : · n’est pas obligatoire, · doit être une décision réfléchie et prise sans précipitation, · peut être annulée à tout moment par écrit, · peut être remplacée à tout moment par la désignation d’une autre personne, à votre demande, · est valable pour la durée de votre hospitalisation et pour la période ultérieure si vous le souhaitez. Cette désignation est faite par écrit et cosignée par la personne désignée confirmant ainsi son accord. Elle est révisable et révocable à tout moment. Lors de toute hospitalisation dans un établissement de santé, il est proposé au patient de désigner une personne de confiance dans les conditions prévues à l’article L. 1111-6 du code de la santé publique. Le formulaire nécessaire à la désignation d’une personne de confiance est disponible auprès des soignants des services de soins. Dans le cadre du suivi de son patient, le médecin traitant s'assure que celui-ci est informé de la possibilité de désigner une personne de confiance et, le cas échéant, l'invite à procéder à une telle désignation. Lorsqu'une personne fait l'objet d'une mesure de tutelle, au sens du chapitre II du titre XI du livre Ier du code civil, elle peut désigner une personne de confiance avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué. Dans l'hypothèse où la personne de confiance a été désignée antérieurement à la mesure de tutelle, le conseil de famille, le cas échéant, ou le juge peut confirmer la désignation de cette personne ou la révoquer. LES DIRECTIVES ANTICIPEES - Décret du 3 août 2016 Les « directives anticipées » concernent les situations de fin de vie. Il s’agit de vos volontés exprimées par écrit, sur les traitements ou les actes médicaux que vous souhaitez poursuivre, limiter, arrêter ou refuser, si un jour vous n’êtes plus en capacité de vous exprimer. Elles seront consultées préalablement à une décision médicale et leur contenu prévaut sur tout autre avis non médical. Le professionnel de santé doit respecter les volontés exprimées dans les directives anticipées, conformément à la législation en vigueur. Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, rédiger des directives anticipées. Elles sont valables sans limite de temps mais peuvent être modifiées ou annulées à tout moment. Cette réflexion peut être l’occasion d’un dialogue avec vos proches, la personne de confiance que vous avez désignée, votre médecin traitant, des soignants, les professionnels du secteur médico-social et social, ou encore une association de patients ou d’usagers … Une fois rédigées, repensez-y de temps en temps car vous pouvez peut être changer d’avis sur leur contenu. Si vous souhaitez que vos directives soient prises en compte, diffusez les dès que possible auprès de votre médecin traitant, la personne de confiance que vous avez désignée, votre famille, un proche, votre établissement de santé de référence afin de les rendre accessibles au médecin qui vous prendra en charge. Vous pouvez donner des copies à plusieurs personnes et/ou conserver le formulaire avec vous et signaler son existence et son lieu de conservation sur une petite carte facilement accessible. Si vous modifiez ou annulez vos directives anticipées, n’oubliez pas de prévenir les personnes qui les avaient et de leur donner le nouveau document. Lorsque vous êtes hospitalisé, le formulaire nécessaire à la rédaction des directives anticipées est disponible auprès des soignants des services de soins Site internet HAS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2619437/fr/les-directives-anticipees-concernantles-situations-de-fin-de-vie 5 L’ECHO DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 LA TELE RADIOLOGIE AU CENTRE HOSPITALIER DE CHATEAUROUX : EXPLICATIONS. Votre examen radiologique peut nécessiter que le médecin radiologue fasse appel à la compétence d'un confrère via un procédé de télé-imagerie : TéléConsult France. Quand et pourquoi l'utilisation d'un procédé de télé-imagerie ? Dans le cadre d'une prise en charge en urgence Dans le cadre d'une demande de diagnostic spécialisé ou d'expertise Disponibilité Sécurité Confidentialité Compétences spécialisées Confidentialité des informations transmises La transmission des données médicales est assurée par un procédé sécurisé garantissant la sécurité et la confidentialité des données. Compétences des radiologues Les radiologues du Réseau TéléConsult France sont inscrits à l'Ordre des Médecins, exercent en France et répondent à toutes les obligations professionnelles, éthiques et déontologiques leur incombant. La liste des radiologues du Réseau TéléConsult France et leurs CV sont à votre disposition sur le site TeleConsult France (www.teleconsultfrance.fr) et le nom du radiologue ayant interprété votre examen à distance est systématiquement fourni. Usagers, vos droits Vous avez le libre choix d'accepter ou non de bénéficier de ce procédé. Vous pouvez également exercer votre droit de liberté de choix du praticien en indiquant à votre médecin les noms des professionnels de santé que vous ne voulez pas voir intervenir dans votre parcours de soins. Conformément à la loi n°78/17 du 6 janvier 1978, relative à l'informatique et aux libertés, vous avez un droit d'accès et de rectification des données. Vous pouvez exiger que vos données soient rectifiées, complétées, mises à jour, verrouillées ou effacées lorsqu'elles sont inexactes, incomplètes, équivoques ou périmées. Ce droit peut s'exercer par l'intermédiaire de votre médecin ou auprès du Réseau TéléConsult France, par lettre recommandée avec accusé de réception, à l'adresse suivante : TeleConsult France Monsieur Stéphane Tavernier 7, quai Paul Sédallian 69009 Lyon Hébergement des données Les données de santé sont hébergées sur un serveur spécialisé agréé garantissant la sécurité, la confidentialité et l'inviolabilité de vos données. Vos examens sont supprimés après interprétation dans un délai de 90 jours. 6 REGARD DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 TEMOIGNAGE D’UNE PATIENTE « HISTOIRE DE GENOUX ! » « Ils m'ont souvent causé des soucis ! » Début 2014, je ressens une douleur, gêne, au niveau du genou droit (encore lui !), je ne peux pas tendre la jambe, ni m'accroupir .... Je reconnais ces symptômes-là. Je patiente quelques temps, on ne sait jamais.... Echange avec mon médecin traitant : il faut consulter un chirurgien orthopédiste ! Début février 2015, je suis au rendez-vous….. avec le chirurgien orthopédiste de l’hôpital : problème « ménisco-cartilagineux ». La solution est une arthroscopie ! Tout va trop vite pour moi, j’ai besoin de réfléchir. Je laisse passer un mois, je cogite, et je retourne voir le chirurgien, avec mes questions en main. C’est d’accord pour l’arthroscopie en chirurgie ambulatoire. Ce sera le 17 août ! (tiens le jour de l’anniversaire de ma maman). Pour ce faire, je dois rencontrer l’anesthésiste, compléter un questionnaire médical, recevoir les consignes pour l’intervention, entendre les informations et les explications de la démarche ambulatoire. Cela me plaît, je sortirai le jour même. Le parcours me semble bien balisé, je suis rassurée. Le 17 août 2015, je fais mon entrée dans le service ambulatoire, bon accueil (important). Un espace m’est réservé. Je m’installe. L’infirmière reprend avec moi les informations de mon dossier pour confirmation et m’informe du déroulé de la journée. C’est clair, je peux me détendre ou tout du moins essayer avec quelques lectures. Toutefois, je prends conscience qu’avant d’arriver au bloc opératoire il y a quelques étapes intermédiaires. Je vais rencontrer des personnes différentes. Il pourrait y avoir là une déperdition d’information et engendrer une confusion de genoux ? Gauche, droit ? Je dois rester vigilante, me dis-je. C’est l’heure ! Je m’installe sur un lit roulant. Un brancardier s’occupe de mon déplacement. Je ferme les yeux. Je ressens toutes les manœuvres nécessaires au déplacement du lit dans les couloirs, ascenseurs, j’entends des bruits, des voix, des bribes de conversations…… Tout cela résonne dans ma tête. C’est quand qu’on arrive ? Mon chauffeur s’arrête : une autre personne me prend en charge, elle se présente, m’indique son rôle dans cette chaîne humaine et ce pourquoi je suis là. OUF ! Nous sommes d’accord sur le « genou droit ». Chaque nouvelle étape se présentera ainsi jusqu’au bloc. Tout va bien ! Salle de réveil, je suis un peu « pâteuse ». Une personne me parle, je reviens peu à peu à moi, je ressens une douleur au genou….droit, c’est normal ! Mon chauffeur me ramène dans mon espace du service ambulatoire. L’infirmière m’accueille, quelques échanges et me propose une collation. J’ai maintenant quelques heures devant moi pour « récupérer » et m’exercer à l’usage des béquilles. Fin d’après-midi, le chirurgien passe, il est satisfait de l’intervention. Tout s’est bien déroulé, il est confiant et optimiste pour la suite. La personne de l’accueil m’indique les formalités de sortie et quelques consignes pour le retour à la maison. Je dois lui dire concrètement comment je rentre chez moi. Le lendemain matin j’ai reçu un appel du service ambulatoire. L’infirmière souhaitait savoir comment s’était passé la nuit. Bien ! 7 REGARD DES USAGERS n°3 FEVRIER 2017 Quelles sont vos préoccupations en matière de santé dans les 10 ans à venir ? L’Agence régionale de santé et la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie souhaitent recueillir l’avis de la population et vous proposent de répondre à un rapide questionnaire en ligne. Ces informations les aideront à établir les grands objectifs de la politique de santé de la région Centre-Val de Loire. Répondre au questionnaire avant le 31 mars 2017: http://bit.ly/enquete-sante-centre Vos suggestions, propositions d’articles, demandes d’informations, témoignages écrits ou illustrés sont les bienvenus : A compléter (facultatif) : NOM : ………………………………………………….. Prénom : ……………………………………………… Adresse : ………………………………………………. ………………………………………………………….. Tél………………………………………………………. Profession…………………………………………….. Idées : ………………………………………………………………………………………………………………………… A adresser : Mme LABAISSE - DAFCO 216 avenue de VERDUN - 36019 CHATEAUROUX CEDEX Ou par courriel à : [email protected] 8