LSD

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Une chanson des Beatles inspirée par le LSD
Henri Michaux, peintre et poète, tente des voyages
intérieurs « en quête de rupture avec le temps où
l’espace » sous l’effet de la mescaline. Il cherche à
explorer l’inconscient et le rêve.
• "Lancées vivement en saccades, dans et en travers de la page, les
phrases interrompues, aux syllabes volantes, effilochées, tiraillées,
fonçaient, tombaient, mouraient, leurs loques revivaient, repartaient,
filaient, éclataient à nouveau. Leurs lettres s'achevaient en fumées
ou disparaissaient en zigzags. Les suivantes, discontinues
pareillement, continuaient de même leur récit troublé, oiseaux en
plein drame auxquels des ciseaux invisibles coupaient les ailes au
vol…." Misérable miracle, avant propos, 1956
Les effets de la kétamine, anesthésique dont l’usage a
été détourné dans le cadre des « rave parties »
(classée stupéfiant depuis 1997)
L’usage des drogues révélé par les arts
Les tentations de Saint Antoine
L’histoire du LSD
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Le LSD est une molécule de synthèse produite
pour la première fois, en 1938, par Albert Hofmann.
Travaillant pour les laboratoires Sandoz, il cherche à
mettre au point un stimulant circulatoire à partir
de substances contenues dans un champignon
l'ergot de seigle.
D'abord classé sans intérêt, le LSD est à nouveau
étudié par Hofman en 1943. Ressentant vertiges et
hallucinations en manipulant le produit, il décide de
se l'auto-administrer et découvre ainsi les effets
du produit.
Dans les années 1950 et 1960, le LSD intéresse
beaucoup les psychiatres (approche psychothérapeutique) et même la CIA qui y voit la possibilité
d'une utilisation comme arme incapacitante ou pour
mener des interrogatoires.
Le LSD connaît alors une diffusion croissante,
d'autant qu'il n'est pas interdit. Dans les années 60,
le LSD exerce une influence énorme dans les
milieux de la pop-music auprès de la
communauté hippie.
Devant ce "succès" imprévu, Sandoz décide
d'arrêter la fabrication du produit en 1965 et la
consommation de LSD est interdite aux EtatsUnis en 1968. La consommation de LSD ne baissera
cependant que progressivement au profit d'autres
substances comme l'ecstasy…
Dangers des drogues hallucinogènes (pour soi)
A court terme : Hallucinations visuelles,
mais aussi auditives.
Tremblements, incoordination, troubles
du rythme cardiaque , hypotension,
transpiration, vomissements, etc…
Le bad trip : angoisses, phobies, crises
de panique, tentations de suicide,
délire, trouble paranoïde.
[placer l’individu au calme, dans une
ambiance tamisée).
A long terme : Etat dépressif, troubles
psychiques tels que les flash-back
(l’individu revit, bien après la prise de
drogue, l’état généra par la
consommation de drogue
Dépendance psychologique : besoin
irrépressible de ressentir à nouveau
l’état généré par la consommation de
la drogue.
Dangers des drogues hallucinogènes (pour les autres)
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