Troubles mentaux

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Examiner le profil de santé des personnes
consultant les services courants de santé :
maladie physique chronique, trouble mental et
comorbidité
 Identifier des conséquences à la présence de
comorbidités
 Présenter des interventions à privilégier pour
tenir compte des divers aspects liés à la santé
 Discuter de la contribution des infirmières pour
considérer les différents aspects liés à la santé

Examiner le profil de santé des
personnes consultant les
services de santé courants:



Maladies chroniques
Troubles mentaux et
Comorbidités

Maladies à évolution lente et souvent irréversibles :
› se développent progressivement, peuvent comprendre
›
›
›
›
des épisodes soudains et aigus
sont généralement évitables ou leur survenue peut être
retardée
présentent des causes multiples et complexes
peuvent survenir tout au long de la vie, la prévalence
augmente avec l’âge
sont susceptibles de compromettre la qualité de vie, par
la survenue d’incapacités et la perte d’autonomie
(MSSS, INSPQ, ISQ, 2011)

Plus de la moitié de la population âgée de
12 ans et plus aurait au moins un problème
de santé chronique

Le quart de la population aurait au moins
deux problèmes de santé chronique
(MSSS, INSPQ, ISQ, 2011)










Arthrite
Asthme
Diabète
Hypertension
Maladie cardiaque
Maux de dos
Migraines
Troubles d’anxiété
Troubles de l’humeur
Troubles intestinaux
(MSSS, INSPQ, ISQ, 2011)

De plus en plus de
québécois vivront de
plus en plus longtemps,
et seront atteints d’une
ou de plusieurs maladies
chroniques
D’après vous ....

Quels sont les principaux
facteurs de risque
communs aux maladies
chroniques et
modifiables ?
(MSSS, INSPQ, ISQ, 2011)

Sédentarité

Mauvaise alimentation

Tabagisme

Santé mentale : ce n’est pas uniquement une
absence de maladie, mais renvoie aussi au bienêtre, à l’équilibre ainsi qu’à la capacité des
personnes à s’adapter aux difficultés quotidiennes
(WHO 2001)

Troubles mentaux : altérations de la pensée, de
l’humeur ou du comportement qui sont
reconnaissables, et associées à une détresse et à
une interférence du fonctionnement individuel et
social (Desjardins et autres, 2008)
(MSSS, INSPQ, ISQ, 2011)
À l’échelle mondiale,
 Les troubles mentaux
représentaient 10 % de
l’ensemble des maladies
en 1990
 Ce pourcentage est passé
à 12 % en 2000
 Cette proportion
s’élèvera à 15 % en 2020
(OMS,2001)

Une personne sur quatre
vivra un ou plusieurs
problèmes de santé
mentale au cours de sa
vie

Les troubles anxieux et dépressifs sont les
troubles mentaux les plus fréquents

Source importante de détresse qui occasionnent
des incapacités fonctionnelles, sociales et
physiques

Ces troubles présentent un risque élevé de
récurrence, de co-occurence avec d’autres
troubles et de chronicité, et davantage si non
traités
(Brouillet et coll. 2010)

Plus de 80 % des personnes consultant pour un
problème de santé mentale s’adressent aux
services de première ligne

Consultation auprès des omnipraticiens et des
psychologues

Le stigma lié à la maladie mentale empêche les
personnes de parler de leurs symptômes

Les fausses croyances sur les troubles mentaux
retardent le diagnostic et le traitement

Plusieurs personnes ignorent que des
traitements existent; certains pensent même
qu’il n’y a rien à faire

Une personne présentant une maladie
chronique a deux à trois fois plus de risques de
présenter un trouble mental que la population
en général, notamment :
› dépression
› troubles anxieux
(Naylor et al., 2012)

Une personne cumulant deux maladies
chroniques et plus ont sept fois plus de risques
de développer une dépression que des
personnes qui n’ont pas de maladies chroniques
(Naylor et al., 2012)
 Augmente le risque de mortalité de 50 %
 Double la probabilité d’une maladie
coronarienne
 Augmente l’utilisation des services médicaux
 Avoir un trouble mental augmente la probabilité
d’avoir une maladie physique :
› dépression augmente la probabilité de mortalité
de 50 %
› dépresssion double la probabilité de maladie
coronarienne chez l’adulte
(Nice, 2009)

Les personnes présentant un trouble mental ont
une espérance de vie de 16 à 25 ans de moins
que la population en général, en raison des
problèmes de santé suivants :
› augmentation du tabagisme
› diabète
› maladies infectieuses
› hypercholestérolémie
› obésité
› problèmes respiratoires
30 % des
personnes qui
ont une maladie
physique
chronique ont
un problème de
santé mentale
46 % des
personnes qui
ont un
problème de
santé mentale
ont une maladie
physique
chronique
 Les personnes présentant un trouble mental
ont :
› moins d’accès aux soins médicaux
› moins de suivis effectués selon les
recommandations pour des problèmes de santé,
tels que les maladies cardiaques, le diabète,
l’obésité, l’asthme et le cancer
 Les personnes qui ont une maladie chronique
et un trouble mental ont
 Les personnes qui ont une maladie chronique
et un trouble mental ont une
(Naylor et al., 2012)

Le cumul d’une maladie chronique et d’une
dépression :
que ceux ne présentant
pas de comorbidité avec un problème mental
(Druss et al., 2000)
 La comorbidité avec un trouble mental
moins 45 % pour chaque personne
d’au

50 % à 75 % des personnes présentant un diabète
et une maladie coronarienne ont une prise
inadéquate de leur médication :
› ce pourcentage augmente de 20 % avec l’ajout
d’une dépression

Les personnes déprimées sont moins susceptibles
de respecter le traitement médicamenteux et
leurs autosoins
(Lin et al., 2012)
 La présence d’une maladie chronique et
d’une dépression
 Détecter les comorbidités, notamment la
dépression
 Répondre aux besoins en matière de santé
mentale et procurer du soutien
psychologique peut améliorer la condition
physique et la santé mentale
(Naylor et al., 2012)
 Intégrer des interventions de soutien
psychologique au suivi clinique des personnes
présentant une maladie chronique
 Soutenir l’apprentissage d’autosoins et le
soutien par les pairs

Intégrer l’offre de soins de santé mentale aux
soins de première ligne

Intégrer le soutien psychologique aux soins aigus
hospitaliers; importance de la liaison avec la
psychiatrie

Favoriser le soutien social et l’utilisation des
ressources communautaires
(Naylor et al., 2012)
« Modèle de soins chroniques » (Wagner)
Communauté
Système de santé
Ressources et
politiques de soutien
Soutien à
l’autogestion
des soins
Patient
informé, actif
et motivé
Organisation
du système de santé
Soutien
à la décision
clinique
Modèle
de prestation
de soins et services
Interactions
productives
Résultats cliniques
Équipe
Système
d’information
clinique
de soins formée
et proactive
1. Organisation des services
2. Modèle de prestation de soins appuyé sur
données probantes
3. Soutien à la décision clinique :
› protocole de soins basé sur les meilleures pratiques
› utilisation d’un langage et d’outils communs
4. Soutien à l’autogestion des soins : être habileté
et soutenu
5. Système d’information clinique :
› permet l’échange d’informations entre les
professionnels engagés dans les soins
› assure le suivi systématique de la personne
› fournit une rétroaction sur l’efficacité des
interventions et l’amélioration de la qualité
6. Communauté :
› connaître les ressources disponibles dans la
communauté
› établir des partenariats entre les services publics et les
ressources communautaires
 Les soins de collaboration comprennent deux
éléments :
› un suivi proactif des patients par une équipe
multidisciplinaire : un médecin et un
gestionnaire de cas, qui est souvent une
infirmière
› une supervision clinique de la part d’un
spécialiste de la santé mentale (psychiatre)

Stratégies pour améliorer les pratiques
cliniques :
› l’éducation du patient et le soutien à l’autogestion
des soins
› le suivi systématique
› des mesures standardisées de l’évolution clinique
› un registre des patients

Stratégies pour améliorer les pratiques
cliniques :
› la supervision clinique
› le soutien à la décision clinique
› des soins par étapes
› un plan de prévention de la rechute
PROFILS CLINIQUES
Étape 4 : Dépression sévère et complexe ;
risque pour la vie ; négligence sévère
INTERVENTIONS
Médication, interventions psychologiques
de haute intensité, sismothérapie, services
de crise, traitements combinés, soins
multidisciplinaires et hospitalisation
Étape 3 : Symptômes dépressifs
persistants ou dépression légère à modérée
avec réponse inadéquate aux interventions
initiales ; dépression modérée et sévère
Médication, interventions psychologiques
d’intensité élevée, traitements combinés,
soins en collaboration et référence
Étape 2 : Symptômes dépressifs persistants
ou dépression légère à modérée
Interventions psychosociales d’une faible
intensité, interventions psychologiques,
médication et référence
Étape 1 : Toutes les présentations connues
ou suspectées de la dépression
Évaluation, soutien, psychoéducation,
surveillance active et référence
Adapté de : Depression in Adults (update) / The National Institute for Health and Clinical Excellence – (NICE) - 2009
Discuter de la contribution actuelle
et future des infirmières pour
considérer les différents aspects
liés à la santé
 Enjeu :
› donner des soins et services en première ligne
à des personnes présentant un problème de
santé mentale
› assurer la continuité des services et dispenser
un traitement adéquat aux personnes
présentant des maladies physiques chroniques
et un trouble mental
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