INDICE de CORRECTION :
Document 1 :
On constate que Mme X possède des taux d’hormones relativement faibles et contant au cours de son cycle :
taux de FSH 5 mU/mL, LH autour de 3 mU/mL et celui d’oestrogènes se stabilise autour de 100 pg/mL,
progestérone proche de 2 ng/mL.
Mme X ne montre aucun cycle des hormones sexuelles
contrairement à la femme fertile qui montre des
variations cycliques dans la production de ces différentes hormones.
De plus, on constate sur le document 3 que, suite à l’ablation des ovaires chez la rate, le taux de LH augmente
passant de 4 à 42 mU/mL et celui de FSH passe de 5 à 40 mU/mL.
Ainsi, une ablation des ovaires entraine immédiatement une augmentation de la sécrétion des gonadostimulines
hypophysaires LH et FSH
. Il s’exercerait donc par les ovaires, un rétrocôntrole négatif sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire.
Or on sait ce rétrocontrole négatif est réalisé par un faible taux d’oestrogènes,
On peut en déduire que les oestrogènes, produits en permanence en faible taux chez Mme X exerceraient
un rétrocontrôle négatif permanent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. L’absence de pic de LH
(décharge ovulante) ne permet donc pas l’ovulation.
Document 2.
On constate que durant le traitement au clomiphène, le taux d’oestrogènes et de progestérone chez Mme X
reste toujours constant et relativement faible.
On constate par contre que les taux de LH et de FSH augmentent fortement durant le traitement pour
atteindre des valeurs de 15 mU/mL pour la LH et 7 mU/mL pour la FSH.
Le clomiphène étant un analogue structural des oestrogènes ; il se fixe sur les récepteurs hypothamiques à la
place des oestrogènes et lève ainsi l’action inhibitrice de ces derniers : le rétrocontrôle n’existe plus.
De plus, on constate que deux jours après le traitement, le taux d’oestrogènes naturels augmente fortement
pour atteindre une valeur de 600 pg/mL (pic d’oestrogènes).
Ainsi, l a forte production d’hormones hypophysaires et notamment de FSH durant le traitement a permis
la maturation d’un follicule ovarien et donc la sécrétion importante d’oestrogènes.
De plus, quelques jours après le traitement, on constate de nouveau l’apparition de pics d’hormones
hypophysaires et notamment un pic de LH qui se produit vers 15e jour.
Ce pic de LH a été déclenché par les oestrogènes, fabriqués en grande quantité un jour avant, qui ont
exercé un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
On constate que vers le 16e jour du cycle, la sécrétion de progestérone augmente fortement (pic de
progestérone vers le 20e jour
), signe que l’ovulation a bien eu lieu et que le follicule mûr débarrassé de
son ovule s’est transformé en corps jaune.
C’est ce pic de LH qui pourra déclencher donc déclencher chez
Mme X l’ovulation un jour plus tard.
Conclusion
: L’absence d’ovulation chez mme X est due à une sécrétion trop faible d’oestrogènes qui
inhibe donc très fortement la production des hormones hypophysaires LH et FSH. En absence de