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Rôles des oestrogènes : Pendant la phase folliculaire, les oestrogènes provoquent :
L‘épaississement de la muqueuse utérine en stimulant les mitoses des
Les contractions du myomètre
La sécrétion et les caractéristiques de la glaire cervicale : durant la période ovulatoire le diamètre
des mailles est supérieur au diamètre de la tête des spermatozoïdes. Ce n’est que pendant cette courte période, grâce
à ce maillage favorable que les spermatozoïdes pourront accéder à la cavité utérine. C’est le pic d’œstradiol qui est
responsable des caractéristiques favorables de la glaire cervicale.
c La progestérone
Cette hormone n’apparaît qu’après la première ovulation car sécrétée par le corps jaune.
Evolution des taux chez la femme adulte : Début de sécrétion à partir de l’ovulation pour augmenter rapidement
jusqu’à un taux maximal au 21ème jour. Le taux diminue à partir du 24ème jour pour s’annuler au 28ème s’il n’y a pas
fécondation.
Rôle de cette hormone :
Permet la formation de la dentelle utérine à partir de la muqueuse utérine ayant subi l’imprégnation des
oestrogènes. Les glandes utérines devenues fonctionnelles sécrètent un mucus riche en glycogène qui peut servir à
la nutrition d’un éventuel embryon avant son implantation.
Elle abolit les contractions du myomètre
Elle provoque la diminution de la sécrétion de la glaire et le maillage des filaments devient plus fin.
Bilan : L’utérus est un organe cible de la progestérone
La progestérone est indispensable à la mise en route d’une gestation.
Remarques :
S’il n’y a pas eu fécondation, le corps jaune dégénère en fin de cycle provoquant une chute des taux d’œstrogènes et
de progestérone entraînant la dégradation de la dentelle utérine avec règles
S’il y a eu fécondation, le corps jaune persiste pendant une partie de la gestation et secrète œstrogène et
progestérone à des doses plus élevées que pendant la phase lutéale : absence de règles et de cycle.
2 Le déterminisme de la sécrétion cyclique des hormones ovariennes : activité
cyclique du complexe hypothalamo-hypophysaire
a L’activité cyclique de l’hypophyse antérieure.
2 hormones hypophysaires interviennent. Elles sont qualifiées de gonadostimulines ou gonadotrophines puisqu’elles
stimulent le fonctionnement de l’ovaire.
FSH
Follicule Stimuling Hormone ou hormone folliculo-stimulante, hormone de nature glycoprotéique
Taux : FSH est sécrétée à un niveau de base durant la phase folliculaire et présente un pic sécrétoire
qui précède l’ovulation. Puis le taux diminue durant la phase lutéale.
Rôle : Stimuler la croissance des follicules et la sécrétion des oestrogènes par les follicules. Après
l’ovulation, elle stimule la sécrétion d’œstrogènes par les cellules lutéales du corps jaune.
LH
Luteinising Hormone ou hormone lutéinisante.
Taux : Elle est sécrétée à un taux de base durant la première phase et présente un pic sécrétoire 37 à 49
heure avant l’ovulation. Puis sécrétion à un taux inférieur à celui de la première phase.
Rôle : En synergie avec FSH elle permet l’achèvement de la maturation des follicules.
Elle est indispensable à la production d’œstrogènes pendant la phase pré-ovulatoire
C’est le pic de LH (décharge ovulante ou pic ovulatoire) qui permet l’ovulation
Elle permet la transformation du reste du follicule en corps jaune
Stimule la sécrétion des oestrogènes et de progestérone
b L’activité cyclique de certains neurones hypothalamiques
Même fonctionnement et caractéristiques que chez l’Homme
3 Le système de régulation du taux des hormones sexuelles femelles
a 1ère partie de la phase de maturation folliculaire.
Les oestrogènes à faible concentration plasmatique exercent un rétrocontrôle hormonal négatif.
A basse concentration, durant la première partie de la phase folliculaire les œstrogènes ont un effet inhibiteur sur la
sécrétion de FSH et de LH. Ce rétrocontrôle négatif a un rôle régulateur. Ce taux de base des oestrogènes
correspond à la valeur consigne durant cette partie de cycle.
Œstrogène GnRH FSH et LH Œstrogène
GnRH FSH et LH
2
b 2ème partie de la phase de maturation folliculaire
Rétrocontrôle positif déclenché par les oestrogènes à forte concentration. Les oestrogènes à fortes concentrations
plasmatiques sont ainsi à l’origine du pic de LH indispensable à l’ovulation.
Oestrogènes LH Oestrogènes
Le complexes hypothalamo-hypophysaire répond par un pic de LH (et de FSH). Cependant ce rétrocontrôle positif
est très temporaire (uniquement pour le pic de LH).
c Phase lutéale
Oestrogènes voit son taux diminuer en raison de la rupture du follicule. Mais surtout la progestérone agit de manière
négative sur l’hypothalamus. On repasse en rétrocontrôle négatif au niveau hypothalamique. Cela entraîne une
inhibition de la sécrétion de FSH et LH. Les concentrations de FSH passent même en dessous du seuil nécessaire à
la stimulation de croissance des follicules.
Progestérone GnRH LH progestérone
LH GnRH
d En fin de cycle
S’il n’y a pas eut fécondation, la dégénérescence du corps jaune provoque une diminution des taux d’œstrogènes et
de progestérone. La chute des taux hormonaux ovariens (surtout progestérone) provoque une rétroaction négative
donc une augmentation de la sécrétion de GnRH à l’origine d’une augmentation de FSH et LH : un nouveau cycle
redémarre.
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