La question controversée de la ritaline englobe toutes les personnes
impliquées dans son utilisation : médecins, éducateurs, parents et enfants. Si
beaucoup de médecins reconnaissent l’utilité de la ritaline dans certains cas,
d’autres sont convaincus qu’il s’en prescrit trop. Si la ritaline peut représenter
pour certains enfants la différence cruciale entre un échec aux examens ou
sa réussite, parce que l’enfant peut rester assis suffisamment longtemps, il faut
reconnaître que pour ceux qui n’en non pas vraiment besoin, les stimulants
ne sont pas seulement inutiles mais ils peuvent être très dommageables.
Une bonne utilisation de la ritaline repose donc essentiellement sur la qualité
du diagnostic et sur une bonne compréhension du trouble.
Dans les faits, on constate que les professeurs et les psychologues scolaires
recommandent trop souvent le recours aux médicaments et poussent les
parents à faire prescrire de la ritaline à leurs enfants jugés trop turbulents.
Ainsi, aux Etats-Unis, on estime que près de la moitié des enfants qui sont
envoyés en consultation pour troubles de l’attention souffrent de toutes sortes
d’autres problèmes tels que les troubles d’apprentissage, dépressions, anxiété
dont les manifestations ressemblent aux troubles de l’attention mais qui ne
nécessitent pas le recours à la ritaline.
Quels traitements pour les enfants atteints par le TDA ?
Une fois le diagnostic établi, il est impératif de traiter l’enfant de la façon la
plus appropriée. En effet, on a constaté que les enfants ayant un trouble de
l’attention présentent un risque augmenté de toxicomanie, d’alcoolisme, de
personnalité anti sociale et de délinquance. Heureusement, il semble qu’un
traitement précoce diminue le risque de problème à l’adolescence et à
l’âge adulte.
Outre la prise de ritaline, les traitements non médicamenteux doivent
également faire partie du plan de traitement. Ils incluent une thérapie
comportementale, l’apprentissage au comportement social adapté et pour
les parents une formation traitant des techniques de prises en charge de
l’enfant ayant un trouble de l’attention.
3. Conclusions
Pour certains parents, la ritaline est un peu considérée comme la solution
miraculeuse. Ce médicament se vend d’avantage chaque année.
Les statistiques de l’INAMI prouvent que les demandes de remboursement
explosent. Elles sont passées de 1.300.000 euros en 2005 à 5.000.000 d’euros
en 2010.