d’un logiciel par type de prestation et, d’autre part, l’intégration des éléments du
dossier transmis par téléphone en direct à la salariée ;
– la seconde est d’accueillir le public et de recevoir les clients désirant souscrire une assu-
rance.
Elle a été victime d’un AVC ischémique d’origine cardio-embolique dans le territoire
de la cérébrale moyenne droite en janvier 2004. Elle a été hospitalisée trois mois en MPR,
puis a bénéficié d’une prise en charge ambulatoire. En fin de prise en charge hospita-
lière, l’examen clinique retrouvait une bonne récupération motrice, en dehors d’un step-
page à la marche, et, sur le plan neuropsychologique, un déficit de la mémoire de travail,
un manque de flexibilité, un ralentissements idéo-moteur et une tendance à l’anoso-
gnosie.
La patiente a été en arrêt de travail pendant neuf mois, puis a été convoquée par le
médecin de la Sécurité sociale qui décide la suspension des indemnités journalières à la
fin de l’arrêt de travail en cours. En effet, lors de cette consultation, la patiente n’a émis
aucune plainte particulière et exprime le désir de reprendre son poste de travail anté-
rieur. Le médecin de MPR, sensibilisé par ce projet, conseille au patient de contacter son
médecin du travail, pour une visite de pré-reprise. Il confie à la patiente un courrier
descriptif de ses difficultés neuro-psychologiques. Ce courrier est entièrement lu et
expliqué à la patiente, dans le but de respecter le secret médical.
Janvier 2005
Le médecin du travail (MT) est consulté en visite de pré-reprise. C’est une visite prévue
par la loi, à la charge de l’employeur, qui est réalisée alors que le salarié est encore en
suspension du contrat de travail et au décours de laquelle aucune fiche d’aptitude n’est
à délivrer. Son objectif est de pouvoir détecter les éventuels freins à la reprise d’activité
et de mettre à profit ce temps pour la mise en place des mesures nécessaires à une reprise
dans les meilleures conditions. À l’examen clinique, il constate un discret déficit moteur,
ainsi qu’un ralentissement idéatoire. La patiente n’a pas de plainte fonctionnelle et
s’étonne même de toutes ces précautions prises concernant sa reprise d’activité profes-
sionnelle. Sur ces seuls éléments, le MT aurait pu envisager une reprise du travail sans
aménagement particulier. Mais bénéficiant des éléments du courrier descriptif du
médecin de MPR, il demande alors à la patiente une description précise de son poste de
travail. Il conclut qu’il y a une inadéquation entre l’état médical de la salariée et le poste
de travail occupé. Il profite de cette visite de pré-reprise, pour expliquer à la salariée que
des aménagements du poste de travail sont nécessaires, et qu’il va se mettre en rapport
avec le médecin conseil de la Sécurité sociale et le médecin de MPR.
Le contact avec le médecin de la Sécurité sociale permet de lui expliquer que les
séquelles neuropsychologiques ont été sous-estimées et d’obtenir une prolongation des
indemnités journalières, permettant au médecin du travail d’organiser l’aménagement
du poste de travail. Le médecin conseil accepte un délai supplémentaire et souhaite être
tenu au courant des avancées des démarches réalisées auprès de l’entreprise.
Le médecin de MPR confirme au médecin du travail que la demande de reconnais-
sance en qualité de travailleur handicapé par la COTOREP a été réalisée. Par ailleurs, il
lui décrit le poste de travail de la salariée afin d’obtenir son avis sur les éventuelles
Troubles des fonctions cognitives … conséquences sur l’activité professionnelle 139