Les Mollusques - CN Poissy Plongée Commission Environnement

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Commission Environnement et Biologie Sub-aquatique
Saison 2005 - 2006
Les Mollusques
Les Mollusques
CNPoissy Plongée
Commission Environnement et Biologie Sub-aquatique
Sommaire
I Introduction....................................................................................................................3
II Morphologie...................................................................................................................3
II – 1 Structure.............................................................................................................3
II – 2 La nutrition .........................................................................................................4
II – 3 La reproduction..................................................................................................4
III Classification ..............................................................................................................4
III – 1 Les polyplacophores ........................................................................................5
III – 1 – 1 Structure spécifique.............................................................................5
III – 1 – 2 Quelques exemples ...............................................................................5
III – 2 Les gastéropodes ............................................................................................6
III – 2 – 1 Structure spécifique ............................................................................6
III – 2 – 2 Quelques exemples...............................................................................7
III – 2 – 2 – 1 Les Prosobranches......................................................................7
III – 2 – 2 – 2 Les Opistobranches...................................................................8
III – 2 – 2 – 2 – 1 Les tectibranches ............................................................8
III – 2 – 2 – 2 – 2 Les nudibranches.............................................................8
III – 3 Les bivalves (ou lamellibranches) .............................................................. 10
III – 3 – 1 Structure spécifique .......................................................................... 10
III – 3 – 2 Quelques exemples..............................................................................11
III – 4 Les scaphopodes ............................................................................................ 12
III – 4 – 1 Structure spécifique .......................................................................... 12
III – 4 – 2 Quelques exemples............................................................................. 12
III – 5 Les céphalopodes........................................................................................... 13
III – 5 – 1 Structure spécifique .......................................................................... 13
III – 5 – 2 Quelques exemples............................................................................. 14
III – 5 – 2 – 1 Les tétrabranchiaux ................................................................ 14
III – 5 – 2 – 2 Les dibranchiaux ...................................................................... 14
III – 5 – 2 – 2 – 1 Les décapodes................................................................. 14
III – 5 – 2 – 2 – 2 Les octopodes................................................................. 14
IV Les Mollusques et l’homme ...................................................................................... 14
V Remerciements et références.................................................................................. 14
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(Mollis = mou)
I Introduction
Le groupe des mollusques (animaux à corps mou) compte environ
150 000 espèces. C’est le 2ème groupe le plus représenté après les arthropodes
(embranchement des crustacés). Ils sont apparues il y a 600 millions d’années.
3/4 de ses espèces sont marines. On peut les rencontrer de la surface
jusqu’aux profondeurs abyssales et sur tout type de substrats, cachés ou non,
fixés ou non. 1/4 de ses espèces se trouvent en eau douce ou sur la terre (ex :
les escargots).
Le plus grand des invertébrés est un mollusque : le calmar géant peut
atteindre 18m de long.
II Morphologie
II – 1 Structure
Cet embranchement comporte 5 classes d’apparence très différentes. On
retrouve pourtant dans chacune d’elles une anatomie similaire :
Le pied (1) :
Suivant la classe, il a pour rôle la
locomotion, la capture de proies, un
moyen pour s’enfouir ou un moyen
pour se fixer aux rochers.
La tête (2) :
Chez certaines espèces, la tête est
bien séparée du reste du corps.
On retrouve dans la tête la bouche (avec une radula, langue en forme de
râpe, ou/et un bec crochu), les yeux et les organes gustatifs.
On y retrouve aussi un cerveau et un système nerveux bien développé.
Le manteau (3) :
C’est une couche qui recouvre l’animal et qui sécrète la coquille.
La coquille (4) :
Elle peut être interne (on parle alors d’os (8)), externe ou absente ;
unique ou double ; enroulée en hélice ou lisse.
Sa couche interne est nacrée et sa couche externe est recouverte de
stries qui symbolisent son accroissement.
Elle est constituée d’une ou plusieurs pièces.
Cavité palléale et branchies (5) :
On y trouve les organes reproducteurs, l’anus et les organes de la
respiration (branchies). C’est une cavité recouverte par le manteau.
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La circulation sanguine est assurée par 1 cœur, parfois 2. Le sang des
mollusques peut transporter beaucoup plus d’oxygène que le sang des vertébrés.
II – 2 La nutrition
La majorité des mollusques est herbivore. Les autres sont carnivores,
charognards ou filtreurs de planctons.
Leur système digestif est complet.
II – 3 La reproduction
Elle est uniquement sexuée.
On trouve chez les mollusques des hermaphrodites.
Certaines espèces changent de sexe au cours de leur vie : ils sont ambisexuels.
La fécondation peut être interne ou externe.
III Classification
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III – 1 Les polyplacophores
(poly=plusieurs, placo=plaques, phores=porteur)
Cette classe, vieille de 510 millions d’années, compte environ 900 espèces. Ils
sont tous marins et vivent sur les substrats durs. On peut les trouver de la zone
de balancement des marées jusqu’à 3000m, dans toutes les mers.
Ils sont communément appelés «chitons»
III – 1 – 1 Structure spécifique
Ces mollusques ont une coquille aplatie formée
de 8 plaques calcaires. Leur taille varie de quelques
millimètres à environ 40cm.
Il est capable de se rouler en boule lorsqu’il est
menacé.
Les chitons vivent souvent sur les rochers où ils
sont difficiles à déloger.
Ils sont principalement herbivores.
Toutefois, certaines espèces se nourrissent de
vers ou de petits crustacés en adoptant une technique particulière : ils se
dressent, attendent leur proie pour se rabattre sur elle et l’ingérer. Ils peuvent
ainsi se nourrir de proies plus rapides qu’eux.
La tête est dépourvue d’yeux mais les plaques sont munies de papilles
sensorielles (tactiles, olfactifs) ou d’organes photo-récepteurs.
Ils possèdent de nombreuses paires de branchies, entre 6 et 88 selon les
espèces.
III – 1 – 2 Quelques exemples
Chiton cendré
Chiton gris
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III – 2 Les gastéropodes
(gastéro=estomac, pode=pied)
Le groupe des gastéropodes est celui qui comprend le plus grand nombre
d’espèces (70 000). On les retrouve à toutes les profondeurs, dans toutes les
mers (y compris polaires), en eau douce et en milieu terrestre.
Ils datent de 510 millions d’années.
III – 2 – 1 Structure spécifique
Comme leur nom l’indique, ils ont l’estomac sur leur pied. Ce dernier leur sert à
la locomotion et à l’adhérence.
Ils possèdent une coquille unique qui peut-être enroulée en hélice. Dans ce cas,
elle lui sert de refuge et peut en refermer l’entrée par un opercule pour
empêcher les prédateurs de s’y introduire.
Ils ont une mauvaise vision mais un très bon odorat
En fonction de la position des branchies par rapport à la tête, on distinguera
les prosobranches (branchies vers l’avant) et les opistobranches (branchies vers
l’arrière).
Une autre sous-classe, appelée les pulmonés, regroupe les gastéropodes dont
les branchies se sont transformées en poumon pendant leur croissance. Nous n’en
parlerons pas dans ce cours car elles vivent en eau douce ou sur terre (comme les
escargots et les limaces).
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III – 2 – 2 Quelques exemples
III – 2 – 2 – 1 Les Prosobranches
(proso=en avant, branch=branchies)
Ce sont des animaux marins à coquille externe.
Elle peut avoir une forme d’hélice (qui s’enroule
souvent dans le sens des aiguilles d’une montre) ou
être lisse.
On peut les retrouver à toutes les profondeurs,
dans tous les milieux et dans toutes les mers du
monde.
Cône textile
A toucher, avec les yeux.
Son dard extrêmement venimeux peut causer la
mort du plongeur imprudent
Porcelaine
Les Porcelaines font partie des espèces protégées.
On compte environ 160 espèces dont cinq peuvent
être rencontrées en Méditerranée, les autres étant
essentiellement tropicales.
Lorsque le gastéropode est en activité, le manteau
recouvre une bonne partie de la coquille.
Ormeau
ou oreille de mer
Un alignement de perforations caractéristiques
permet à coup sûr d’identifier l’animal.
L’extérieur de la coquille est gris ou brun et
l’intérieur nacré.
Il se nourrit d’algues. On le retrouvera donc
uniquement aux profondeurs où se développent les
algues comme les laminaires, jusqu’à environ 20m.
Son prédateur est l’étoile de mer
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III – 2 – 2 – 2 Les Opistobranches
(opisto=en arrière, branch=branchies)
Ces gastéropodes marins
possèdent en temps normal une
seule branchie située à l’arrière
du cœur. Ils sont hermaphrodites.
Ils se nourrissent principalement
d’éponges et de coraux. Ils sont
souvent de petite taille.
Cette sous-classe peut être
encore divisée en 2 :
Les tectibranches qui ont une coquille réduite qui peut être entièrement
recouverte par le manteau (ce dernier couvre aussi les branchies)
Les nudibranches qui sont dépourvus de coquille et sur lesquels les
branchies sont bien visibles.
III – 2 – 2 – 2 – 1 Les tectibranches
Aplysie tachetée
Son corps peut avoir une coloration variant du brun
au violet.
Les rhinophores sont repliés à leurs extrémités
comme des oreilles de lièvre.
Les tentacules buccaux sont largement développés
et renferment des organes sensoriels.
Leur taille moyenne adulte est d’environ 15cm.
Aplysie
ou lièvre de mer
Son corps peut dépasser 30cm. Le corps est brun
violacé et souvent frangé de rouge. On en trouve au
moins jusqu’à 20m
III – 2 – 2 – 2 – 2 Les nudibranches
Doris mauve
Les doris mauves ou tachetés vivent dans les roches
colonisées d’invertébrés et d’éponges dont ils sont
friands.
Le corps peut mesurer jusqu’à 5cm.
La tête possède 2 rhinophores qui ont un rôle
olfactif.
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Hypselodoris
Elle peut atteindre 19cm de long.
Elle est de couleur gris-verdâtre claire ou divers
tons de gris-bleus avec des lignes, points et petits
anneaux jaunes.
C’est la plus grande espèce du groupe en
méditerranée.
Elle se nourrit d’éponges
Antiopelle
Elle se nourrit de bryozoaires.
Elle peut atteindre 7 à 8cm et vit sur des fonds
rocheux jusqu’à 60m
Hervia
Ils se montrent lorsque la température de l’eau
dépasse les 18°C. Ils sont souvent sur les parois
rocheuses pour se nourrir d’hydraires.
Leur taille adulte avoisine le 45mm. Leur corps est
blanc laiteux. La tête possède 2 rhinophores
sensibles à la lumière et 2 tentacules qui lui servent
à détecter la nourriture
Doris Dalmatien
Qui n’a jamais vu de doris dalmatien en plongée ?
Ils se nourrissent d’éponges. On peut les rencontrer
de 5 à 40m
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Danseuse espagnole
Ce nudibranche peut atteindre une taille de 60
cm. C'est en la voyant nager que son nom prend
toute sa mesure.
Et sa ponte
Chaque nudibranche a une ponte spécifique
III – 3 Les bivalves (ou lamellibranches)
(bi=double, valvae=battant de portes)
Ces mollusques aquatiques sont munis d’une coquille à 2 valves. On a recensé
8000 espèces dont la plus vieille date d’il y a 530 millions d’années. On les
retrouve sur tous les substrats, dans toutes les mers du globe et en eau douce.
III – 3 – 1 Structure spécifique
Ils n’ont pas de tête. Leurs branchies sont
formées de lamelles. Ne possédant pas de radula,
la plupart des bivalves sont des mollusques
filtreurs. D’autres sont fouisseurs : les valves
s’ouvrent pour laisser passer le pied qui pénètre
dans le sol, puis le reste de l’animal.
En cas de danger, ou pour résister au
dessèchement, les valves se referment grâce aux
muscles adducteurs.
Pour se nourrir et se charger en oxygène, l’eau rentre dans l’animal par un
siphon inhalant pour ressortir, chargée des excréments, par le siphon exhalant.
Les bivalves peuvent être hermaphrodites. La fécondation est généralement
externe.
Ils sont sensibles à la pollution.
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III – 3 – 2 Quelques exemples
Nacre
C’est le plus grand coquillage de méditerranée. Il
peut atteindre 1m.
Il vit dans les fonds sableux ou dans les prairies de
posidonies, entre 3 et 30m de profondeur.
Spondyle
Cette espèce est caractérisée par une valve
supérieure hémisphérique, l'inférieure plus plate
est souvent fixée au substrat. Le manteau est
bigarré et le bord ondulé est orange à jaune.
Bénitier
Il est reconnaissable par sa coquille ondulé et son
manteau coloré. Cette couleur vient des algues
microscopiques (les zooxanthelles) qu’il élève avant
de s’en nourrir.
En anglais, ils s’appellent aussi «killer clams» car les
espèces les plus grosses (des espèces de 250kg ont
été trouvées dans les océans indiens et pacifique)
ont parfois été accusées d’avoir causé la noyade de
pêcheurs de perles qui avaient posé un pieds entre
les 2 valves.
Coquille Saint Jacques
Elle possède une dizaine d’yeux.
A l’approche de son principal prédateur, l’étoile de
mer, elle bat violement des 2 valves et se met à
nager.
Elle est hermaphrodite.
On la trouve depuis quelques mètres de profondeur
et jusqu’à près de 100m
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III – 4 Les scaphopodes
(scapho=qui creuse, pode=pied)
On peut rencontrer cet animal depuis la zone littorale et jusqu’à 4000m. On en
connaît 400 espèces.
III – 4 – 1 Structure spécifique
Les scaphopodes (représenté par les dentales)
sont des animaux dont la coquille est en forme de
cornet ouvert aux 2 extrémités.
Ils sont fouisseurs. Ils vivent enfoncés dans la
vase, seule l’extrémité la plus petite de la coquille
étant en contact avec l’eau.
Les tentacules de l’animal, appelées captacules,
sont munies de glandes adhésives. Elles fouillent
dans le sable à la recherche de microorganismes
qui vivent entre les grains de sable. Ceux-ci sont ensuite ramenés à la bouche.
Les sexes sont séparés, la fécondation a lieu en pleine eau. La larve a la
particularité de présenter une coquille bivalve qui va normalement ensuite se
souder lors du développement.
III – 4 – 2 Quelques exemples
Coquilles de dentales
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III – 5 Les céphalopodes
(céphalo=tête, pode=pied)
C’est un groupe d’environ 700 espèces dont les premiers datent d’il y a 500
millions d’années. Ce sont des animaux exclusivement marins et on les retrouve
dans toutes les mers du monde, sauf en Mer Noire où la salinité n’est pas assez
importante.
Ce sont les plus évolués des mollusques et ils sont connus pour leur intelligence
et leurs capacités d’apprentissage.
III – 5 – 1 Structure spécifique
Ces animaux ont les pieds autour de la tête. On appellera ces pieds les
tentacules. Ils ont un œil très évolué ressemblant aux nôtres (iris et cristallin).
Pour se déplacer rapidement, ils disposent d’un entonnoir qu’ils remplissent
d’eau puis qu’ils vident brusquement.
Le manteau recouvre tout le corps à l’exception de la tête et des tentacules.
Ils sont doués d’un formidable mimétisme pour se fondre dans le paysage. Ils
peuvent également changer de couleur en fonction de leur humeur. Pour troubler
le prédateur dans leur fuite, ils peuvent jeter de l’encre et créer un nuage
opaque.
Leurs proies préférées sont les crustacés, les bivalves et certains poissons.
Pour les aider dans cette tâche, les puissantes tentacules saisissent la
nourriture pour l’amener ensuite à la bouche munie d’un bec.
Ils sont quant à eux les proies des requins et des thons, pour ce qui est du monde
marin.
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III – 5 – 2 Quelques exemples
III – 5 – 2 – 1 Les tétrabranchiaux
Le seul représentant de cette classe est le nautile qui date de l’ère primaire.
Il n’en existe aujourd’hui plus que 6 espèces que l’on peut trouver dans les
grandes profondeurs dans l’océan indien et le pacifique.
C’est le seul céphalopode à posséder une coquille.
Il n’utilise que la première portion de cette coquille.
Le reste, divisé en loges remplies d’air n’est là que pour
faciliter sa flottabilité.
Le Nautile
III – 5 – 2 – 2 Les dibranchiaux
La coquille de ces animaux est interne.
III – 5 – 2 – 2 – 1 Les décapodes
La coquille des décapodes, entièrement recouverte
par le manteau, se présente sous la forme d’un os qui a
pour but de rigidifier le corps de l’animal et de l’aider
dans sa flottabilité.
Sur ses 10 tentacules, 2 sont plus longues que les
autres pour attraper les proies et les amener vers la
bouche.
Chez le mâle, l’une de ces 2 grandes tentacules est
modifiée en gouttière pour acheminer son sperme vers
les ovules de la femelle.
La seiche
Ou sepia officinalis
Son corps seul peut mesurer jusqu’à 40cm. Elle peut
être benthique ou pélagique. Elle se nourrit de
crabes, de crevettes et de petits poissons.
Elle se reproduit entre février et octobre. Ses
œufs sont déposés en grappes sur des supports
durs ou sur des végétaux, sans surveillance.
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Le calmar
C’est chez cet animal qu’on retrouve le plus grands
des invertébré : le calmar géant dont le plus grand
spécimen a été retrouvé échoué et mesurant 22m
(tentacules comprises) pour 4 tonnes.
Sa taille «normale» peut aller jusqu’à 50cm. Il
possède 2 nageoires triangulaires.
C’est un animal pélagique que l’on peut trouver
jusqu’à 100m de fond.
Il se reproduit au début de l’été
Et sa ponte
III – 5 – 2 – 2 – 2 Les octopodes
Le poulpe
On le retrouve souvent à l’abris des fonds rocheux,
dans les herbiers de posidonie ou sous des pierres
qu’il aura placées sur lui pour se cacher.
En hiver, il s’éloigne des côtes et descend jusqu'à
100 mètres de profondeur.
L'aptitude au mimétisme des Poulpes est
exceptionnelle. Le développement des cellules
chromatiques "chromatophores" leur permet de
changer de couleurs ou de s'adapter rapidement à
celles du support.
Il se reproduit au printemps. La femelle dépose
jusqu'à 500 000 œufs sous une cavité de roche
qu'elle protège et ventile jusqu'à l'éclosion.
Elle les protège tellement qu’elle peut en oublier de
se nourrir et mourir.
C’est toujours amusant de s’amuser avec un poulpe
mais le poulpe n'apprécie pas vraiment qu'on le
tourne dans tous les sens et qu'on l'empêche de
regagner tranquillement le fond. Le poulpe se
fatigue très vite et il est possible de l'épuiser en
pensant simplement "jouer" avec. Au bout de deux
ou trois minutes, l'animal ne reste pas sur soi parce
qu'il s'est habitué à nous, mais tout simplement
parce qu'il n'a plus la force de repartir. N'abusez
donc pas de ces moments de plaisir (non partagés)
et laissez plutôt le poulpe décider s'il a envie de
rester avec vous ou pas !
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IV Les Mollusques et l’homme
Gastéropodes
Ormeau
consommé par l’homme, sur-exploité -> chasse réglementée
Tous les gastéropodes -> collections (conchyliophilie) -> souvenirs
Bivalves
Coquille St jacques
très appréciée en cuisine
Moule
très appréciée en cuisine
Nacre -> espèce protégée
Coquille de bénitier -> décoration
Huitre
culture de perles (perliculture)
- naturelles : c’est à partir d’un grain de sable (gênant pour l’huitre)
que l’huitre va créer une perle de nacre (conchyoline+calcaire)
- «artificielles» : une bille de nacre (nucleus) est placée dans la
coquille du naissain. Après 18 mois, ce nucléus se retrouve recouvert
d’au moins 0,8mm de nacre (de cette manière, sur 100 huitres,
seulement 30 donnent des perles vendables, 25 donnent des perles
invendables, 20 rejettent la bille et 25 meurent)
Céphalopodes
Seiche
os récupéré pour les oiseaux
Calmar
très apprécié en cuisine = calamar ou encornet
Poulpe
très apprécié en cuisine
V Remerciements et références
Chantal et l’équipe Bio du HGC
Le site de Jean-Louis Etienne sur l’expédition Clipperton :
http://www.jeanlouisetienne.fr
Des photographes du club : Marc et Fabien
Christian Coudre et son site internet www.cotebleue.org
Le site « Mer et littoral » à l’adresse www.mer-littoral.org
Le site de la direction régionale de l’environnement de Martinique et ses
livrets de biologie du moniteur
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