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Les infections respiratoires basses sont des maladies très fréquentes avec une
incidence annuelle de 12 °/oo en Pédiatrie, augmentant avec l’âge et pouvant
atteindre 100 °/oo chez les personnes âgées [10].
Elles demeurent ainsi en dépit des progrès de l’antibiothérapie, un problème
de Santé Publique majeur de par la multiplication des cas et de par les échecs
thérapeutiques répétés.
La prise en charge de ces infections est très difficile à cause d’une part, des
nombreux facteurs de risque et d’autre part, de l’absence de corrélation entre la
symptomatologie clinique et le germe en cause [13].
Parmi les agents bactériens en cause, Mycoplasma pneumoniae et Chlamydia
pneumoniae sont de plus en plus cités et seraient à l’origine de 40 % de ces
infections en Pédiatrie [29].
L’incidence croissante de ces germes dans les IRB explique l’intérêt qui leur
est accordé et ceci nous a poussé à entreprendre cette étude prospective.
Son principal objectif est :
- d’isoler les deux bactéries à partir des prélèvements
- d’étudier leur profil de sensibilité aux antibactériens.
Notre contribution s’articule en trois points :
- un rappel bibliographique
- une partie méthodologique
- un commentaire suivi d’une discussion des résultats.